Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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« Quand on arrive en ville... »

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Maman

« Quand on arrive en ville... »

lundi 18 mars 2013, 13:11:42

Maman : « Diego, immobilises-le. »
Diego : « Oui M'man. »

L'hidalgo, tout vêtu de noir, se jeta sur l'homme armé d'une hache qui menaçait maman. Après quelques coups à la tempe, l'homme fut maîtrisé. Maintenu par l'homme de main de Maman, il était vulnérable. Mais c'était la moindre des choses, après avoir tenté de tuer la gérante de l'établissement où il était venu.

Elle posa son regard si particulier sur lui, et un rictus mauvais flotta sur ses lèvres. Elle tendit la main et souffla quelques mots dont le sens échappa à tout le monde. L'homme hurla, à s'en faire péter les cordes vocales. Maman venait de le castrer, et de cautériser la plaie à distance. Et ses bijoux de familles venaient de tomber au fond de son caleçon.

Maman tendit ensuite une main sur le côté, et Beatriz s'empressa d'y déposer un appareil photo créé par Quina. Le visage de l'homme fut capturé par l'objectif, et Maman rendit l'appareil à Beatriz tandis que la photo venait de sortir par la fente prévue à cette effet. Elle contourna l'homme effondré entre les bras de Diego et alla placarder la photo à côté de celles d'une vingtaine d'autres hommes. Au-dessus, tout en dorure, il y avait marqué : " Indésirables ".

Maman : « Vires-le maintenant. »
Diego : « Avec plaisir. »

L'hidalgo traîna l'homme sanglotant en dehors de la grande salle, et on entendit le fracas qu'il fit en le balançant sur un tas de poubelles en ferrailles au coin de la rue.

Dès que Diego fut sorti, Maman était retournée dans son bureau. Alanna l'y avait rejointe. Ensemble, elles faisaient les comptes. Quand elle n'était pas, comme Diego, à virer les malappris dehors, Alanna était la "réceptionniste" de l'établissement. Très douée avec les chiffres, elle aidait aussi Maman dans tout ce qui était comptabilité.

Pendant ce temps, dans la salle principale, les rires reprenaient. Les barman et barmaid servaient les clients, comme si de rien n'était. Les filles séduisaient et riaient de bon coeur. Il y régnait une ambiance bon enfant. Au bout d'un moment, certains montaient avec la fille de leur choix. Ils faisaient ce qu'il fallait pour prendre du bon temps, et payaient généreusement leurs hôtesses qui, en redescendant, déposaient la somme et le nom du client à Alanna. Celle-ci tenait en effet un registre pour chaque fille, notant le client et la somme offerte, ainsi que la date de la prestation.

Et puis les filles partaient prendre une douche, pour se laver, avant de passer au client suivant.

Quina sortait tout juste de la douche. Elle portait son habituelle robe de style steampunk, et ses cheveux étaient encore humides. Elle allait les sécher avec l'appareil qu'elle avait mit au point récemment, quand Dorotha lui donna un coup de coude dans les côtes.

Dorotha : « Regarde Quinnie. C'est Aetius ! »

Avec un sourire, les deux filles s'approchèrent du mage auquel on ne pouvait pas donner d'âge.

Quina : « Aetius ! On ne t'avais pas vu par ici depuis un moment. Que deviens-tu ? »

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : « Quand on arrive en ville... »

Réponse 1 lundi 18 mars 2013, 15:17:54

Il y avait quelques petites choses très simples qui faisaient que la vie était particulièrement belle, ou du moins, agréable. De petits plaisirs très simples, très agréables, un peu chers sans doute, mais bon…. Aetius trouvait dans ce qu’il s’apprêtait à faire, pu du moins dans l’endroit où il se rendait reposant, agréable, loin du stress de son quotidien de brillant scientifique, et parfois de simplement prospecteur.

Pendant quinze jours, il avait fouillé les montagnes et les forêts tout au nord pour espérer trouver des herbes rares et des objets intéressants. Il était même descendu dans les entrailles d’un volcan, étant un mage aux pouvoirs presque illimités, à même la lave, sans le moindre problème de brûlure, pas même de la sueur. Mais il en était ressorti fatigué, exténué même. Aussi comptaot-il bien se délaisser chez maman, en compagnie d’une ou deux de ses filles…

Non, il n’allait pas chez sa mère, pour se détendre avec un ou deux de ses sœurs, non, bien sur que non. Il s’agissait d’une très honorable maison de passe où l’on était bien traité, et où non seulement on pouvait, éventuellement, se délasser les muscles dans un lit, mais aussi plus simplement parler, discuter, se détendre en bonne compagnie.

Aetius entra dans ces lieux, il aimait la chaleur dispensée tant par l’âtre brûlant que par les lourdes tentures aux couleurs chatoyantes, il aimait aussi la politesse de tout le personnel, faisant d’ailleurs en passant le pallier un signe de tête à Diego signifiant qu’il lui souhaitait le bonjour, politesse et courtoisie, il le connaissait bien évidemment. Il était un habitué des lieux, un homme qui était du genre à prendre soin des filles qu’il rencontrait, changeant régulièrement même s’il en revenait souvent aux deux mêmes.

Il espérait qu’elles étaient disponibles d’ailleurs aujourd’hui. Il aimait leur compagnie et les qualités respectives. Il aimait l’ingéniosité, la vive intelligence de Quina ainsi que toutes ses inventions qu’il ne pouvait s’empêcher de conseiller en vue d’amélioration, ou même simplement d’admirer,. Et il aimait la conversation et les qualités…. Rafraichissantes de Dorotha. Ce n’était pas parce que parfois il préférait voir Penny, Yarine, ou une autre que le « vieux » mage se contrefichait des deux premières, loin de là. C’étaient ses préférées.

Une fois dedans, l’érudit sourit, il se sentait bien à l’aise ici et cherchait des yeux un endroit où s’asseoir avant de voir quelles filles étaiet disponibles. Il s’avachit sur une banquette moelleuse, c’était un luxe qu’il n’avait pas eu depuis des lustres, deux semaines en fait alors que d’habitude, ce genre de visite, sans être quotidienne, était courante.

Il leva la tête en entendant son nom et se leva pour combler la distance les séparant de lui. Oui, ça faisait un moment, un peu trop longtemps même. Il sourit et répondit par une bise sur leur joue, une chacune.

« Oui, ça fait bien trop longtemps, une éternité, mais le travail est le travail. Je vous ai d’ailleurs offert des souvenirs, mes chéries. »

Il ouvrit le sac en bandoulière sans fond qui avait la taille d’un sac à main et y plongea la main, y entrant même tout le bras avant d’en ressortir une première chose qu’il donna à Dorotha, il s’agissait d’une rose qui tenait dans le creux de la main, translucide, aux reflets bleutés.

« Une petite broche faite de cristal pur… je me suis dit que ça te plairait… attention, c’est très fragile, ça se brise en un rien, tiens, voici l’écrin. »

Puis il y replongea la main pour sortir du sac, avec un peu plus d’efforts cette fois, une roche, relativement grosse, elle devait avoir la taille d’un ballon de ce sport de la terre appelé football ou soccer. La roche noire était marbrée de veines rougeoyantes qui semblaient en mouvement. Il la remit à  Quina, malgré le poids.

« Et voilà pour toi. Je me suis dit qu’avec ça tu pourrais tirer des merveilles…. C’est de l’acier de sang. C’est extrêmement rare. Le métal doit être travaillé longtemps, mais ce qui en ressort est ^presque indestructible et ça absorbe la chaleur quasiment sans chauffer lui-même. J me suis dit que tu saurais quoi en faire… ah et j’ai aussi un plan d’iune idée à moi elle t’intéresserait peut être…. »

Il les entraina vers la banquette pour reprendre place entre les deux. Oui, il était du genre à ramener des cadeaux de ses voyages, notamment pour elles, et s’il se sentait mal à l’aise en offrant à Dorotha, estimant que ses cadeaux ne valaient pas grand-chose sans doute aux yeux de la demoiselle, par contre, pour Quina, ça, il savait un peu mieux, car elle était comme lui, d’une certaine manière….

Maman

Re : « Quand on arrive en ville... »

Réponse 2 mercredi 20 mars 2013, 13:00:56

Toutes deux lui rendirent ses bises, et avec le sourire en plus. Elles aimaient bien Aetius. Et pas seulement parce qu'il leur amenait des cadeaux dès qu'il passait les voir. Mais il discutait également avec elles. Il ne venait pas juste pour baiser. Elles appréciaient beaucoup ses attentions.

Dorotha : « Oh Aetius, elle est magnifique. Merci beaucoup. »

Et de lui déposer une autre bise sur la joue avec une mini-étreinte. Elle observa longtemps la rose, pendant que le mage offrait son présent à Quina. Celle-ci devina immédiatement ce dont il s'agissait. Elle se tenait très au courant des matériaux qui existaient, et celui-ci... Elle n'avait encore rencontré personne qui en eut tenu dans les mains. Son regard pétilla de plaisir lorsqu'elle le prit dans les mains, soutenant sans mal le poids de la roche. Elle en caressa les nervures sanguines qui l parcouraient, presque hypnotisée.

Quina : « Je n'en avais encore jamais vu autre part que dans les livres. C'est... Je ne sais que dire Aetius. Je sais parfaitement bien quoi en faire. Oh.. Merci mille fois ! »

Elle déposa ses lèvres sur les siennes, vraiment heureuse, et s'assit avec Dorotha et Aetius.

Dorotha : « Tu sais Aetius, tu es l'un es rares à être aussi prévenant. C'est pour ça qu'on t'apprécie autant. »

La belle venait de replacer la rose dans son écrin, et de la poser délicatement dans son décolleté, avant de passer un bras derrière les épaules du mage pour s'y appuyer délicatement.

Quina : « Alors, tu étais où cette fois ? Tu peux nous raconter ? »

Et pendant que ses filles discutaient, Maman finissait les comptes en compagnie d'Alanna. Diego, lui, patrouillait dans le bar pour éviter les débordements des soûlards.

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : « Quand on arrive en ville... »

Réponse 3 mercredi 20 mars 2013, 16:00:30

Aetius fut soulagé. Autant pour Quina il connaissait la valeur du cadeau, en plus du plaisir qu’elle aurait à le travailler, autant, Dorotha, il avait été mi-figue mi raisin. Mais apparemment, ça lui faisait plaisir. D’autant plus quand il avait vu la joie de ses deux femmes préférées. Il se cala entre elles, confortablement, toutes deux calées contre lui et il les écouta. Oui, c’état vrai qu’il venait parfsoi, payait comme un client, et passait tout le temps alloué à discuter ferronnerie et mécanique avec Quina, ou simplement parler de tout ou rien avec Dorotha, voir à explorer avec elle les multiples possibilités encore inconnues offertes par son don. Certes, régulièrement, il venait également coucher avec elles ou d’autres, mais jamais cela ne se faisait que par la manière classique : entrer-payer-s’acharner sur elles en grognant-jouir-repartir, non, il parlait avec elle, et souvent, faisait comprendre son désir pendant qu’ils parlaient.

Aetius les enlaça toutes les deux, ses mains venant se poser sur la cuisse extérieur de chacune, ce n’était pas une forme d’attouchement, non, juste une habitude. Il était aux anges ici, il se sentait bien entre elles, avec elles. Et surtout, surtout, elles arrivaient à lui donner une impression d’importance, il avait l’impression de ne pas être un vulgaire savant fou , non pas qu’il ne le soit pas, savant et sans doute un peu excentrique, il l’était sans la moindre honte, mais il avait l’impression d’avoir de la valeur à leur yeux, même s’il se doutait que c’était illusoire.

Pareil, elles lui donnaient l’impression que ce voyage absolument harassant, pénible et peu fructifiant avait été  une aventure pleine de surprise de rebondissements et autres choses du même genre que tout le monde voulait entendre car ça les passionnait. Il svait que c’était faux, mais dans cette illusion, il se complaisait. Il attira tout contre lui les deux jeunes femmes en les enlaçant.

« J’étais au nord, dans le grand nord du pays à fouiller les pentes du Volcan de Dante, il a été appelé comme ça à cause du roi qui vivait sur ses pentes. Il est immense et crache toujours de la fuymée ! Mais allez savoir pourquoi mes chérie, c’est toujours dans les endroits pénibles que je trouve ce dont j’ai besoin pour mes sorts et mes potions ! Je suis même descendu dans le volcan pour récolter des échantillons…. »

Et petit à petit cette simple expédition devint une véritable campagne avec comme ennemi un dragon de lave auquel il devait voler une dent… bon, il avait du vraiment voler la dent, il montra d’ailleurs ladite dent, mais il l’avait ramassée dans son nid alors que la dragonne, oui, le dragon était une dragonne, était parti chasser. Il n’était pas cinglé au point d’affronter un dragon tout seul…

« Bon, plus sérieusement, c’était long, pénible, et difficile. Et après l’effort le réconfort… la civilisation m’a manquée et surtout, vous m’avez manqué ! Beaucoup manqué même… »

Il offrit un baiser à chacune alors qu’il s’était mis à leur caresser doucement les cheveux, cheveux qui avaient séché étant donné la proximité du feu. Puis, comme frappé par quelque chose il se redressa et fouilla frénétiquement dans sa sacoche avant d’en sortir un petit sac dans lequel il y avait deux colliers qui semblait rougeoyer pour l’un et l’autre avait des éclats azurés qui semblaient être veinés magnifiquement, du grand art.

« J’ai failli oublier !  j’ai cela aussi pour vous…. C’est un artisan spécialisé dans l’acier de sang qui fait cela. Je ne sais absolument pas comment il a fait changer de couleur, et pourtant je m’y connais… mais…. J’étais dans mes pensées et quand j’ai dit que je pensais à vous, il m’a dit que c’était pour vous, cadeau de la maison… oui, je sais, vous êtes plus gâtées que d’habitude, les autres vont être jalouses… mais vous les méritez… »

Il sourit à nouveau et les passa autour de leurs cous graciles et lança.

« Mais vous, vous avez fait quoi pendant ces quinze jours d’absence ? »


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