Bon sang. Tout le monde était tendu en cette fin d’Hiver et début Printemps et ça n’arrangeait personne. Donc quand le signe de l’arrivée apparente de ses sbires se fit entendre, elle s’imagina quoi faire pour passer les siens, de nerfs. Se levant lentement, sa tenue toujours lise et impeccable. Elle alla rejoindre la pièce servant à recevoir ceux qui allaient être châtiée par sa personne quand le besoin des faisait sentir, ou alors quand ses ennemis les plus dangereux étaient capturés pour faire prouver à la dangereuse vampire qu’elle ne l’est pas pour rien. Dans sa marche féminine et gracieuse, elle sorti de la pièce pour rejoindre les messieurs qui semblaient terrorisé de ce qu’ils avaient fait, limite en pissant dans leurs frocs. Ils savent que Nô ne tolère AUCUN échec, même si ce n’est pas de leurs fautes. Et les sanctions varie suivants on humeur, même si une quelconque affaire raté signifie obligatoirement un énervement certain. Regardant ces loustics d’un air froid et faussement impassible :
- Explications ?
Les mecs qui seraient plutôt du genre à vous arracher la tête à la moindre baffe n’arrivait même pas à bouger devant la boss. Elle attendait que quelqu’un fasse le pas, n’aimant pas se répéter et encore moins avec son humeur du moment. Finalement, un des lascars bredouilla ce qu’il s’était passé. L’histoire du cadre et de l’argenterie, plus le retard accumulé, une fois n’est pas coutume en ce moment, fit que les yakuza de la vampire perdait en notoriété. Une parfait exemple de déshonneur quand on sait que tout ou presque était sans tâche depuis plusieurs années. Du coup, ses hommes allaient prendre cher. Moins que prévu car la source de se déshonneur était non loin, encore saine et sauve d’après ce qui a été dit par le type, donc elle allait être "clémente" pour une fois. Donc une radiation de la paye temporaire, une affection à des tâche plus risquée et plus ingrate plus des tortures physiques
Soupirant après ce savon passé et les hommes partis, elle se dirigea vers là où se trouvait la kidnappée, même si officiellement elle ne l’était pas encore. Ouvrant la porte qui peinait à émettre du bruit, mais qui devait être très bien entendu par celle qui attendait patiemment sans personne, elle regarda cette dernière. Elle était partiellement défringuée, presque comme avant un viol, et elle tremblait encore plus qu’une feuille malmenée dans une tornade d’ennuis. Marchant lentement avec ses getas, elle finit par s’accroupir sur le coté de la joue saignée très légèrement, et passa sa langue sur la petite lichette de sang qui la tenait bien. Il y en avait juste assez pour qu’elle obtienne les informations de base concernant cette jeune fille. Autrement dit, ce qui concerne sa virginité, son état de santé, son espèce ainsi que son sentiment dominant de l’instant :
- Lève-toi et suis-moi sans sourciller
Mais elle n’attendit aucune parole ou geste de sa part pour lui attraper la nuque de manière pas très gentille, mais pas à lui briser les cervicales faut pas pousser non plus, histoire de bien appuyer ses propos. La tenant comme un animal pendant à peine quelques secondes, elles finirent par arriver dans le grand bureau de Nô aux allures de hall de gare pour ceux qui ne connaissent pas encore. Refermant la porte sans faire attention au bruit qu’elle faisait, elle finit par pousser par la seule force de son bras la lycéenne dans un tas de pouf sui servent généralement à discuter entre dirigeant sociétaire important. Sa chute serait toujours plus amortie que si c’était sur le sol, mais pas suffisamment pour qu’elle sente une sensation de confort. Toujours silencieuse, elle s’approcha à nouveau, transformant légèrement son majeur en griffe et coupa le bandeau des yeux. Cette griffe disparu bien vite pour ne pas faire remarquer quelque chose de surnaturel à quelqu’un de parfaitement humain, puis elle prit la parole :
- Tu m’as fait perdre une journée entière de travail, un contrat voire deux avec des bons payeurs, plusieurs millions de yens et pour couronner le tout, endommagé de précieux objets datant de plusieurs siècles. Je ne vais pas être clémente avec toi
Puis elle posa le dos de sa main contre sa taille, du coté où son yukata noire et pourpre à motif de fleurs et toiles d’araignée avais la manche correctement mise. Elle dominait non seulement par sa prestance, mais aussi par son air dominateur et la froideur de ses propos qui ne laissait entrevoir aucun arrangement possible. Cela présageait rien de bon pour Asami, ça c’est sûr.