Présence inconnue [PV : Harley]

Dans son quartier général, le Capitaine vérifiait quelques dossiers. Le taux de criminalité avait augmenté dans la région de manière inexplicable. Cette région étant habituellement calme, Steve n'avait pas eu trop de problème depuis qu'il s'était installé ici. Bien qu'agissant dans le monde entier, l'homme avait décidé de s'installer ici quelque temps, opérant dans la discrétion la plus complète. Assit sur sa chaise le super-héros, griffonna quelques noms sur une feuille. Ces noms étaient revenus plusieurs fois, suite à des cassages, tapages nocturnes, vols à l'étalage, tentatives de meurtre, braquages de banque. Il fallait qu'il fasse une petite recherche sur ces individus pour savoir d'où ils venaient, afin de les traquer et de les arrêter avec force.

Certes l'homme aimait pratiquer la force lors de certaines "arrestations", mais il savait aussi être pacifique; malheureusement cela ne durait pas longtemps, l'ennemie ne se laissant pas amadouer aussi facilement, l'action physique revenait à chaque fois. Steve aimait agir seul, mais il savait aussi s'entourer d'hommes et de femmes compétents. D'ailleurs l'homme reçut un appel :

"Allo.
- Steve, c'est Fury. T'es où là ?
- A la base, pourquoi ?
- ... Ouais. C'est qu'on nous a alerter d'une suractivité du côté de la Zone Sous-Marine. Des gardes nous ont averti d'une présence. Nous voulions en savoir davantage, mais la connexion a coupé. Est-ce que tu pourrais aller voir ce qu'il se passe ?
- Pourquoi, je n'ai rien remarqué sur les écrans de contrôle ? Si il y avait eu un problème la base dans laquelle je suis, me l'aurait directement signifié.
- Ecoute, je n'en sais pas plus que toi. C'est de toute manière assez curieux.
- Mmmmh ... Je vais aller voir et je t'appels, dès que j'en sais davantage.
- On fait comme ça."

Le Capitaine se leva de sa chaise et se dirigea vers les escaliers qui l'emmenait vers une salle, une sorte de salle d'arme. L'homme agrippa son costume et l'enfila. Il prit ensuite son bouclier et se dirigea vers l'héliport. L'homme prit l'un des nombreux hélicoptères mis à sa disposition et se dirigea vers la Zone Sous-Marine.

Quelques minutes plus tard, il se trouva au-dessus de l'endroit où avait été perçu le dernier signalement des gardes. Cette zone n’abritait pourtant rien de très précieux, si ce n'est un laboratoire. L'homme activa le pilote automatique et décida de sauter dans l'eau, à la manière d'un nageur olympique. Une fois sous l'eau, il continua de nager vers le fond pour atteindre la zone qui était, quant à elle, sous oxygène. Le Capitaine pouvait rester de longues minutes sans respirer sous l'eau, donc il n'avait pas à s'inquiéter du temps qu'il restait sans oxygène.

A peine 3 minutes plus tard, il entra dans la zone. Tout mouillé, il se dirigea vers l'endroit où le signalement avait été perçu pour la dernière fois. C'était un long couloir, sombre, mais où on pouvait voir deux silhouette à terre. L'homme s'approcha de l'une d'elle; c'était un garde, tout comme l'autre. C'était à présent une certitude, quelqu'un avait forcé l'entrée, afin de s'introduire dans la Zone Sous-Marine. Il remarqua que ces deux gardes n'avaient pas de blessures visibles à l'oeil nu, mais elles étaient bels et bien morte. Étrange. L'homme décida de continuer dans ce couloir, en espérant y trouver quelques indices.

« Woaaaaaaaaaaaaaah !! »

Ca, c’était un cri qui venait du cœur, dîtes donc. En même temps, elle ne pouvait s’exprimer autrement qu’en exagérant monstrueusement les choses. Harley était surprise. Dans ses mains, un prospectus, ou plutôt une publicité. Ses yeux brillaient de mille feux, riant comme la dingue qu’elle est, sautant plusieurs fois sur place. L’excitation était à son maximum chez la follasse, comme bien souvent d’ailleurs. Mais là, LÀ ! Attendez, dans ses mains, c’était le flash infos qui allait illuminer la journée, la soirée, la semaine d’Harley quoi ! L’ouverture d’une zone sous-marine dans Seikusu ! Mouhahaha ! Une partie de la ville sous la mer ! Mais c’est dément !

« Que des cinglés ces citrons ! Ha ha ! »

Aheum. Elle s’est regardée peut-être avant, non ? Bah non. Pour Harley, elle est tout à fait normale. Tout comme le Joker. Attendez, c’est être normal, ça ? Enfin, sain d’esprit je veux dire ? Mouais, n’allons pas plus loin dans ce genre de débat, aux risques de se prendre un coup de maillet par la blondinette. Trépignant d’impatience, la jeune femme, en tenue de civil, s’émerveillait sur ce petit bout de papier qui lui promettait monts et merveilles. Un musée et surtout, SURTOUT, un fuckin’ parc d’attractions ! Déjà que ce genre de distractions sur terre lui fait tourner la tête, mais là, sous l’eau, elle ne pouvait qu’en rêver davantage. Son esprit vagabondait déjà sur les rails d’un grand-huit qui remontait à la surface de l’eau, pour mieux replonger ensuite, ou bien des tubes transparents de toboggan voyageant dans l’eau salé, avec pour voisins de cette chute moult poissons et requins aussi…Non, Harley ne peut être que satisfaite par ce genre de programme !

Il n’y avait qu’un souci : la folle à grelots n’aime pas trop partager et si elle voulait profiter un maximum de ce parc d’attractions, elle devait s’y retrouver seule ! Ce qui veut dire, rester la nuit. Mais les agents de sécurité foutent tout le monde dehors la nuit pour protéger les lieux. Ah…

« MAIS OUI ! C’EST CA ! », hurla-t’elle, tapant du poing dans sa paume.

Harley, la discrétion, tu connais ? …M’enfin. Elle venait de trouver l’idée du siècle : pour rentrer le soir, il suffisait de se faire passer pour un garde et voilà, le tour est joué ! L’Arlequin, voleuse agile, était aussi une reine dans l’art de se transformer et de devenir quelqu’un d’autre. Filant dans les rues de cette ville de faces jaunes, la jeune femme n’eut aucun mal à trouver ce qu’il lui fallait pour se déguiser en garde, en homme qui plus est. Costume, casquette, fausse moustache, tout était parfait. Et même si elle n’était guère très grande, elle se confondait volontiers avec les traits d’un véritable asiatique, à part ses yeux bleus. Elle avait même réussi à se procurer une fausse carte pour se faire passer pour un agent de sécurité du dôme sous-marin. Hin hin hin…Harley s’en frottait les mains d’impatience.

Maintenant, direction le port et prenons la dernière navette subaquatique pour cette bulle d’oxygène. Tout le long du trajet, elle avait des étoiles dans les yeux. Cela risquait d’être une véritable bella note. Arrivée sur les lieux, elle laissa les voyageurs s’en aller vers le musée ou le parc d’attractions qui lui faisait les yeux doux, ce salaud. Grognant légèrement, elle se dirigea vers le poste de sécurité le plus proche, se présentant aux agents comme leur nouveau collègue. Ils ne posèrent pas plus de questions, lui indiquant les quelques marches à suivre pour la protection de l’endroit. Ils lui proposèrent de s’asseoir autour d’un verre de saké et d’un café, et de ne vérifier la sécurité que par écran pour l’instant. Bon, rentrant dans son personnage à fond, l’Arlequin accepta, s’inventant une vie et faisant mine de s’intéresser à la vie de ces hommes-citrons. Mais c’est qu’elle commençait à perdre patience, à trépigner un peu, faisant résonner sans le vouloir les grelots de son bonnet d’arlequin, caché sous sa grosse casquette. Les gardes la regardèrent et elle fit mine de n’avoir rien entendu. Mince, encore un peu, et la couverture était fichue en l’air !

Enfin, la nuit tomba assez rapidement, et le peuple qui s’était amusé dans le parc d’Harley (oui oui, parce que pour elle, les attractions lui appartiennent !) se dirigeait vers les sous-marins de retour, la laissant en compagnie de deux gardes de nuit. Maintenant, passons à l’action. D’abord, s’occuper des caméras de sécurité, comme on lui avait appris tout juste quelques heures avant. Tu tapotes quelques boutons et hop, caméras maîtrisées ! Aussi simple que de dire Hallelujah ! Une même image qui tourne, sans cesse, pour rompre la vigilance des autres gardes, ou de quelqu’un du genre Batou qui ferait bien chier la demoiselle. Mais trop excitée par la situation et couinant comme une petite gamine, Harley attira l’attention des deux autres gardes qui étaient avec elle, et sans s’en rendre compte, dans un mouvement de tête, elle fit tomber sa casquette, dévoilant son bonnet de bouffon rouge et noir, aux grelots assez sonores…

«  Rooooh…C’est tout nul. », dit-elle en regardant sa casquette au sol, tapant du pied, la mine boudeuse.

Fallait faire un peu plus gaffe ma petite blondinette ! Quoique, pour faire des conneries, Harley is number one ! Bien évidemment, les gardes ayant vu la supercherie, se jetèrent sur la pauvre petite demoiselle sans arme. Mais avec agilité, elle les esquiva, arriva derrière eux, et d’un doigt tapotant leur épaule, ils tournèrent leur tête vers la demoiselle. Harley en profita pour chopper leur visage et de les claquer l’un contre l’autre, comme deux pauvres noix de coco qu’elle essayait d’ouvrir. Mais, ce Crack, sonnant doublement, n’était pas prévu. Elle venait d’utiliser un peu trop de sa force avec ces pauvres hommes et ils en avaient payé le prix…

« Oh…A mouru ? …Pas grave ! Niahahahaha ! », tout en se penchant sur les deux cadavres encore chauds. « Maintenant, FIESTAAAAAAA !! », hurla-t’elle, empreinte de cette folie qui lui appartient.

C’est tout pimpante, sautillant comme une gamine, alternant les roues et autres petits sauts, qu’elle se dirigea vers le lieu de tous ses désirs, de ses fantasmes. Elle était toujours en tenue de garde, et se sentait un peu trop lourde dans ce genre de vêtements. Alors sur le chemin, elle se déshabilla, retirant veste, chaussures, pantalon, qu’elle laissa au sol. Elle avait, bien sûr, son attirail d’agent de sécurité, son beau costume moulant noir et rouge, qu’elle détestait quitter. Cela lui rappelait Biquet. Roooh, qu’est-ce qu’il aurait aimé cet endroit, vraiment ! Trouvant sur sa route des waters, la follasse en profita pour se talquer le visage de blanc, rougir ses lèvres et poser son petit masque noir. Voilà ! Harley Quinn est dorénavant de sortie, et personne ne pourra l’empêcher de faire ce qu’elle veut !

« Personne ! »

Elle court, elle vole dans les couloirs, véritables tubes aux vitres transparentes, comme dans un aquarium. Ses yeux passent tout en revue, ne manquant rien au spectacle. Elle court, elle vole, elle saute au-dessus des barrières de sécurité pour rentrer dans le parc. Elle court, elle vole, elle s’arrête subitement. Elle sautille tout en remuant des fesses et ses grelots sur la tête. Elle couine, elle gémit d’impatience. Elle retient un rire et là, là…Elle ouvre grand ses bras et sa joie explose, résonnant dans tout le parc.

«  À moi ! À moi ! A MOI ! A MOAAAAAAAAAAAAA ! »

Et oui, elle va bien s’amuser la petite !

L’homme marchait doucement dans le parc d’attraction. Il n’y avait aucune trace d’effraction. Les portes étaient intactes ; après tout, le criminel avait dû récupérer le pass qui permettait d’ouvrir toutes les portes du parc d’attraction et par la même occasion participer à toutes les attractions que proposait le parc. Steve ; habillé de son célèbre costume de super héros, son masque sur la tête, ses gants et ses bottes rouges, son bouclier marqué comme son torse de l’étoile des Etats-Unis ; continua de rechercher l’intrus, il passa près des toilettes présentes au sud du parc, les plus près du poste de commandement, où avait été retrouvé les deux gardes. La lumière était présente, il se colla contre le mur et ouvrit délicatement la porte, il y passa sa tête et ne remarqua aucune présence. Il entra dans la pièce et vit sur un évier, un uniforme de garde, l’uniforme était marqué par le logo du parc d’attraction. Il en déduit rapidement que le criminel avait voulu dupé les gardes présents, mais que ça avait mal tourné ; d’où les deux gardes morts retrouvés par le Captain tout à l’heure.

Une question subsistait néanmoins, quelle idée avait-il derrière la tête ? Pourquoi s’attaquer à un endroit pareil ? Steve était munit d’une grande logique et d’une facilité à comprendre facilement les choses, mais pour le coup, il ne savait pas vraiment de quoi il en retournait. Bref, l’homme sortit de la pièce et continua ses recherches, ses recherches qui poursuivi difficilement ses recherches, puisqu’elles étaient lentes, car l’homme ne voulait pas être repéré par l’individu. Il décida alors de retourna près du centre de contrôle du parc d’attraction, les caméras vidéos pourraient l’aider à retrouver facilement la trace du criminel. Il rebroussa chemin et entra à l’intérieur de la cabine, il regarda les écrans, appuya sur quelques boutons, mais rien à faire, les caméras avaient été déréglées et impossible de les remettre en marche, l’individu avait bien préparé son coup.

« Putain, fait chier ! » Grogna-t-il.

L’homme ressorti de la pièce et entendit un cri à en réveiller les morts. Ce cri provenait du fin fond du parc et celui-ci provenait d’une femme. Le Cap’ avait donc affaire à une jeune femme, ça aura au moins pour but de changer de sa routine quotidienne. Sachant approximativement l’emplacement de la criminelle, il put se dépêcher vers les lieux. Quelques instants plus tard, il se trouva derrière une pancarte affichant « Le Grand 8 ! Nouvelle attraction ! Du fun puissance 8 !! », un slogan bien accrocheur en sommes … L’homme observa les alentours, le fameux Grand 8 était en marche, mais il ne voyait pas d’individu à l’intérieur.  Elle avait dû l’utiliser, c’était assez curieux d’ailleurs, depuis quand les criminels pénétrait dans ce genre de lieux et surtout pourquoi ils s’amusaient en profitant des attractions ? Nul doute que le Cap’ avait affaire à une toute autre sorte de criminel, en comparant avec ceux de d’habitude.

Son bouclier serré contre lui, il continua d’avancer le plus lentement possible, décryptant les lieux et voir une possible trace de la jeune femme. Il vit alors une ombre surgir au loin avant de disparaître. Il la suivit discrètement. Arrivé sur les lieux, il vit à présent la jeune femme, elle avait un costume très original. Une sorte de juste au corps rouge et noir, habillé de gros grelots, son chapeau était orné lui aussi de ces mêmes grelots et de la même couleur que le costume. La jeune femme avait des formes généreuses et  elle était à la fois très athlétique. L’homme surgit de derrière un mur, son colt braqué sur la jeune femme.

« Toi ! Pas un geste ! Lui ordonna-t-il.  Tu te retournes gentiment, en levant tes mains afin que je puisse les voir distinctement. »

Il n’aimait pas faire le policier, mais n’ayant pas de couverture et surtout exerçant seul l’arrestation, il se devait de parler sur ce ton et d’ordonner les mêmes recommandations des officiers de la loi.

Imaginez-vous un peu. Un parc d’attractions pour vous, tout seul, sans personne pour vous dire de ne pas faire ci ou de ne pas faire ça, sans personne pour vous interdire une attraction. Vous aimeriez, n’est-ce pas ? Vous kifferez même. Là, en cet instant, Harley était…

« Je suis le roi du moooooooooonde ! »

Ou la reine, maiiiiis…C’est ce que j’allais dire. Qui ne le serait pas de toute façon ! C’est un rêve que tout gamin a eu dans son enfance. Profiter, pour vous tout seul, d’une ducasse, d’une foire, d’un parc à jeux, tout ça quoi ! Il y avait de quoi en perdre la raison, chose que la blondinette n’avait plus depuis un bon moment. Les yeux brillants de mille étoiles, un sourire de dingue sur ses lèvres rougies de maquillage, elle sautillait partout, enchaînant des roues dans ses déplacements. C’était déjà magique à regarder, mais ça serait encore mieux si on pouvait faire fonctionner tout cela, non ? Oh que oui, oui, oui !

Postée devant le grand huit, elle s’extasiait en observant les courbes et autres loopings du manège. Se dirigeant vers le poste de commandes, elle trifouilla plein de boutons, impatiente de pouvoir s’amuser comme la folle qu’elle est. Un bouton bleu, un gros vert et un autre gros rouge. Touche à tout, tire la chevillette et la bobinette cherra. Ah ? Trompée de conte ! Et enfin, le manège s’enclencha. Les premiers wagons partaient déjà, filant lentement sur les rails pour tracer rapidement sur les courbes. Courant à toute vitesse, Harley réussit à en attraper un, grimpant dedans. Elle ne s’attacha même pas. Ben non, la blondinette n’a peur de rien, et sûrement pas de tomber d’un manège aussi dangereux comme le grand huit…Une folle inconsciente que je vous dis !

Allez hop ! Un tour de manège autour de nous qui tournons autour de nous, un tour de toupie…Tourne, tourne, tourne, tourne. Ce beau manège, ce grand manège lui met la tête à l’envers. ♫ …Et le cœur aussi. Elle n’est pas très jolie jolie quand elle descend de l’attraction. Déjà pâle à cause de son maquillage, ses joues se gonflaient et se dégonflaient dans un hoquet nauséeux. Elle titubait, zigzaguant, heurtant parfois un mur, légèrement sonnée. Presque pitoyable pour l’Arlequin de renommée ! Allez Miss Quinn, on se reprend ! Redresse-toi, inspires profondément, expires, inspires, tapotes un peu ton torse et…

« BUUUURP ! »

Oupsie. Et un rototo, et un ! Le manque de glamour chez la folasse à grelots ne la tue pas, voyons ! Même que ça la fait rire sur l’instant…Désespérant. Bref ! Au moins, ainsi, elle se sentait mieux et put repartir toute fraîche et pimpante, filant vers d’autres attractions. Laissant le grand huit toujours en état de marche, l’Arlequin sautillait à tout va, direction les autos tamponneuses. Elle voyageait entre les allées, appuyant sur tous les boutons, toutes les commandes qu’elle pouvait trouver. Les manèges s’illuminaient sur le passage de la folle en combinaison rouge et noire, un peu comme Michael Jackson dans Billie Jean. Bah quoi ? Rooo, on peut plus rêver ou quoi ? Non mais !

Mais bien avant qu’elle atteigne le lieu de ses rêves, l’attraction de ses pensées, elle fut stoppée par quelques paroles. Un ordre, simple, mais qu’elle connaissait que trop bien. Un poulagat ici ? Alors, avoir déréglé les caméras de surveillance n’avait pas suffi ? Peut-être qu’Harley avait déclenché une alarme silencieuse sans le remarquer ?

« Crotte. »

La mine boudeuse, elle shoota dans un caillou invisible, déçue de se faire déjà choppée alors qu’elle n’avait fait que le grand huit. Grr. Mais elle ne compte pas se laisser faire. On ne bousille pas la journée, ou plutôt, la soirée démente dans ce parc d’attractions subaquatique d’une folle en manque de son Biquet en plus ! Levant les mimines en l’air comme lui avait dit le monsieur, elle se retourna également pour voir le polici…

«  Keuwa ? », dit-elle surprise, penchant la tête sur le côté, secouant légèrement ses grelots.

Attendez un peu. C’est ça qui vient l’arrêter ? Un homme en collants rouge et bleu ? S’il ne pointait pas d’arme vers la jeune femme, on aurait pu croire à un remix de Superman. Mais ce n’est pas un poulagat, et Harley soupira bruyamment de soulagement. Peut-être qu’il voudrait bien jouer avec elle, qui sait ! Et puis, ce n’est pas pour dire, mais il est vachement bien bâti le bonhomme, et la folasse n’en est pas moins une femme en manque. On a des yeux, c’est pour regarder non ?

Inconsciente, elle laisse tomber ses mains, les tapotant entre elles comme pour applaudir, sautillant légèrement. L’arme en face d’elle ne lui faisait nullement peur. D’habitude, lâche comme elle est, elle aurait fui la demoiselle, en prenant ses jambes à son cou ! Mais ce soir, rien, j’ai bien dit RIEN, ne l’arrêtera. Un pas, deux pas, trois pas vers cet homme, et l’Arlequin se mit à courir vers le grand homme en combinaison. Quelques galipettes et une roue lui permirent d’arriver juste devant cet homme, et d’un simple coup de pied lors de sa roue, elle fit valdinguer le revolver au loin. Mais quand celui-ci retomba au sol, plus loin, le coup de feu partit. La balle tirée se retrouva plantée dans une des baraques de l’allée. Mais Harley, sur le coup de la surprise, et de la peur aussi, sauta sur le jeune homme, ses bras d’athlète autour de son cou, relevant les jambes. Tout en espérant qu’il la rattrape au passage et la prenne à bras comme une princesse aux bras de son prince. Si si.

« Bowdel. Jésus peur ! »

Toujours bien installée contre lui, elle le fixa un instant, papillonnant des cils, un sourire niais sur ses lèvres noircies. Excitée comme jamais, elle sautillait sur elle-même, remuant doucement son corps. Finalement, elle s’adressa au jeune homme d’un ton vraiment enfantin.

« T’es venu jouer aussi ? Coupain ! Dis dis diiiiiiis ! Jouer avec moi, tu veux ? Dis ouiiiiiiiii chitoplaîîîîîîît ! Ch’toplaît ! Ch’toplaît ! », finit-elle en chouinant, la mine attristée, le coin des yeux larmoyants légèrement.

Steve ne pensait vraiment pas venir ici, il avait bien d’autre chose à faire … Franchement qu’est-ce qu’il y avait de si compliqué à arrêté cette personne ? Quoi ? Elle avait des supers pouvoirs ? Mis à part crier fort, lancer des blagues vaseuses et quelques jeux de mots ridicules ; il n’y avait rien de dangereux chez elle. De toute façon, la garnison de soldat allait bientôt arriver, le Capitaine n’avait qu’à la neutraliser en attendant qu’ils viennent. Ce qui, soit dit en passant, serait la chose la moins difficile qu’il aurait à faire. Et puis merde, il en avait marre de jouer le flic, il n’était pas payer pour ça, lui ce qu’il recherchait c’était de l’adrénaline, quelque chose qui lui donne envie de se lever le matin, combattre l’oppression, anéantir une armée d’ennemies, sauver le monde que sais-je … Non, vraiment, non, il avait autre chose à faire que d’être dans cette posture ridicule, avec son vulgaire révolver tendu en face de lui et visant la jeune demoiselle. Franchement Fury, tu ne pouvais pas le faire toi-même !

Interrompant volontairement son combat avec son subconscient, l’homme plissa les yeux, en voyant la demoiselle habillée en arlequin étrangement sexy s’approcher vers lui, elle avait un sacré déhancher il fallait l’avouer. L’homme vint même à sourire du coin des lèvres, face à ce spectacle on ne peut plus agréable. Mais là, n’était pas la question ! Il fallait la neutraliser. Elle continua d’avancer en courant cette fois, faisant quelques cabrioles parfaitement exécutées ; cette femme devait être gymnaste, ce n’était pas possible autrement. Elle avait fait ça parfaitement, avait une parfaite souplesse et une élégance prodigieuse. Puis elle se trouva face à l’homme, elle avait été si rapide que le Capitaine n’avait pas trop compris comment elle avait pu arriver à se positionner aussi facilement face à lui, sans qu’il ne puisse faire grand-chose. Il comprit alors comment elle avait pu tromper bon nombre de gardes dans cet endroit, elle pouvait s’infiltrer partout à l’aide de cette souplesse et surtout elle ne faisait aucun bruit … Fascinant. Il ne comprit pas grand-chose alors, tout comme le geste du pied de la jeune femme, faisant valdinguer son révolver sur le côté ; lorsqu’il atterrit sur le sol le colt du Captain lâcha une balle, le tir résonna brusquement dans tout le parc ; c’est alors que la jeune femme sauta à son cou et instinctivement l’homme la prit dans ses bras, afin de la retenir. Elle sentait bon … L’ho, l’homme ne comprit donc pas trop ce qui lui arrivait … Humm. Il la regardait, elle avait un petit côté jeune ado, elle avait du charme, ces yeux étaient très beau, son visage un peu trop maquillé, mais il se doutait bien que c’était le personnage qu’elle représentait qui voulait ça. C’est alors qu’elle lui demanda de manière assez enfantine, s’il était venu pour jouer :

« Heu … Non … ‘fin c’est que toi … » Bégaya l’homme.

Steve commença à perdre étonnamment ces moyens. Pourtant il en a connu des guerres, des bains de sang, nombreux sont les instants où il a frôlé la mort. Mais là, il suffit qu’une demoiselle tombe dans ses bras et qui ait une dose un petit peu plus élevée de charme pour que l’homme perde ces moyens. Ce n’était pas digne d’un héros de la nation … Il tenta de reprendre ses esprits, alors qu’il avait toujours la demoiselle dans ces bras :

« Tu as foutu un sacré bordel tu sais, ces pauvres gardes là-bas sont quand même … mort ! Et puis, ce parc est fermé, tu n’as pas le droit d’être ici. Incroyable comment le Capitaine savait reprendre ses esprits, n’est-ce pas ? Et puis je suis venu pour te … te … »

La jeune fille jouait de ses charmes, elle était bien trop mignonne pour lui faire du mal. C’était comme si l’homme était hypnotisé par cette femme. Alors oui elle était dangereuse, puisqu’elle avait tué deux gardes pour simplement jouer dans un parc d’attractions, mais Steve ne se posait même plus la question, étrangement … Il la posa à terre, regarda sa montre et autour de lui :

« Bon, heu … tu veux faire quoi ? » lâcha-t-il, en regardant furtivement les parcs d'attraction.

Il se gratta l’arrière de la tête, conscient que ce qu’il faisait n’était pas autorisé et était bien évidemment loin d’être apprécier par sa hiérarchie.

Ca va Harley ? Tu te sens bien là ? Tu ne profites pas trop ? BIEN SÛR QUE SI, ELLE PROFITE ! La follasse est dans les bras forts d’un homme qu’elle ne connaît pas. Portée comme une princesse en plus. Enfin, elle s’était imposée à lui, l’obligeant à la rattraper quand elle lui avait sauté au cou. Mais quand même ! Son cœur de timbrée battait fort encore dans sa poitrine, oui, vous savez, sous ses gros seins. Attendez ! C’est qu’un coup de feu, quand on ne sait pas où il part, ça fout encore plus les jetons, namého !

Cet homme n’avait rien à voir avec un quelconque poulet, même s’il prétendait vouloir arrêter Harley Quinn. Un collant assez moule-bite comme chez les danseurs de ballet, ou comme chez Sentinel Prime. Dans les mêmes tons aussi, tiens ! Rouge et bleu. Faudrait varier les mecs, sérieux ! Ca commence à se démoder à vitesse grand V ! Alors si ce n’était pas un poulagat, qui était-il ? Comme si l’Arlequin en avait quelque chose à faire, sincèrement. Là, ce qu’elle voyait, c’était un réel ami avec qui s’amuser. Il allait jouer avec elle, n’est-ce pas ? Hein ? HEIN ? HEIN ?

Harley n’avait pas de réponse claire à sa question simplissime. Son visage blanc commença à se déconfire. Le coin de ses lèvres sombres pointa vers le bas, comme s’il essayait d’atteindre le menton de la folledingue. Les yeux bleus de la demoiselle commencèrent à se brouiller, trempés de larmes qui ne voulaient pas couler. Ben non, il ne faudrait pas que son maquillage coule ! Elle se retenait comme une dingue pour ne pas exploser en sanglots, fixant l’homme qui la tenait à bras. Pour l’attendrir, ouais !

« Te plaîîîîîîîîîît ! » , dit-elle, commençant à le gémir plusieurs fois à la suite.

Harley accompagna ses dires, ou plutôt ses supplications, d’un franc et large sourire, montrant ainsi la blancheur de ses dents. Personne ne résiste à un tel sourire ! Personne ! Enfin, c’est ce que la blondinette pensait, mais on dirait bien que son petit jeu de séduction (si si, c’est de la séduction !) ne fonctionne pas. Le gaillard se reprend un peu, ne bégaye plus. Il fait mieux que ça. Il réprimande la jeune femme pour avoir tué des gardes. Mais…MAIIIIIS !

« MAIIIIIS ! Je voulais juste jouer ! Les méchants, ils ont pas voulu me laisser passer ! C’est de leur faute, pas à moi ! Grumpf ! »

Ses sourcils se froncèrent, son visage affichant alors une mine dégoûtée de se faire passer pour la méchante. Ouuh, Harley colère, très colère ! Même si on ne voyait pas les oreilles de la belle sous son bonnet à grelots, elles chauffaient sévère ! Pour rajouter à tout ça, la gymnaste croisa les bras sur sa poitrine. Pas contente ! Elle ferma les yeux, détournant son visage pour ne plus voir cet homme qui la grondait.

«  Hum ! »

Là, m’sieur, vous avez chauffé la folle, et peut-être de la meilleure des façons ! Faut se rattraper là, allez hop hop hop ! Le gaillard déposa alors l’Arlequin au sol. La jeune femme en profita pour bouder encore, lui tournant le dos, les bras toujours croisés et pressant sa poitrine. Une parole. Il ne lui a fallu qu’une parole pour que la folle arrête de moufter et déride son visage. Lui faisant face désormais, elle sautillait sur place pour manifester son excitation, tapant comme une timbrée dans ses mains, tel un petit singe mécanique qui claque ses pattes pour faire du bruit avec ses cymbales. D’un bond, elle se raccrocha à son cou, frottant son visage contre le torse de son nouvel ami, enthousiaste. Franchement enthousiaste.

« JE VEUX CA ! » , pointant dans une direction particulière.

Son index droit pointait clairement une grande roue. La plus grande des trois présentes dans le parc d’attraction, en réalité. Sans aucune gêne, la belle à grelots agrippa le bras de son coupain et tira dessus pour l’emporter dans sa course rythmée par des petits sauts. Pressée, elle ne se rendait pas compte qu’elle pouvait faire mal au jeune homme en le traînant derrière elle ainsi. Nooon, Harley ne mesure pas sa force, encore moins quand elle est passionnée !

Arrivée devant la super méga grande roue, elle se stoppa raide, sa main toujours agrippée au bras de son ami. Ses grelots s’agitèrent un instant alors que la blonde relevait le bout de son menton vers le ciel. Un franc sourire étira ses lèvres noircies.

«  WOOAAAAAAAA ! » , s’écrit-elle.

C’est purée de haut, ce machin ! Mais pas grave, ça ne fait qu’exciter la folle encore plus ! Sautillant sur place encore une fois, elle eût une petite bulle qui remonta dans sa tête. Elle s’arrêta net, penchant sa tête sur le côté, fixant le monsieur en collant en contre-plongée. Harley porta son index sur ses lèvres.

« Uuuh ? C’est quoi le nom de coupain, d’abord ? Haaan ! » , un peu paumée.

Et oui. L’Arlequin n’avait pas demandé son nom à l’autre là…Tss…

Steve n'en croyait pas ses yeux Il était venu pour arrêter cette criminelle, et le voilà embarqué dans le Parc d'Attractions dans lequel elle avait tuée deux gardes et enfreint la sécurité sur au moins deux manèges. Mais il lui trouvait quelque chose de spécial. Non, non il ne s'agissait pas de ses très jolies et généreuses formes, des ses gros seins et de ses fesses arrondies et … Hummm … Mais à quoi pensait-il ? Oh ! Il est temps de se réveiller Steve ! Il est vrai que ce n'était pas digne de son statut de penser des choses comme ça. Mais il faut aussi dire, que la vie de super-héros n'apporte pas que des bonnes choses. Il est souvent seul et n'a quasiment aucune présence féminine à ses côtés. Si ce n'est les personnes qu'ils sauvent ou ces collègues temporaires. Alors pourquoi ne pas se laisser aller un peu … Après tout, les renforts ne seront là que dans plusieurs heures …

Il fut sortit de ses pensées par la force prodigieuse de la clownette (oui oui, c'est comme ça qu'il la voyait). Il n'en revenait pas, il était littéralement traîné par elle dans l'immense installation aquatique. Elle ne devait pas s'en rendre compte, mais le Captain dû s'y prendre à plusieurs fois pour ne pas tomber. En effet, il dû enlever chaises, tables et stands qui passaient devant lui, de peur de se les prendre de plein fouet. Il était plutôt fier de lui en regardant derrière son épaule, un stand de bonbons qu'il venait d'éviter de peu. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'était la pancarte sur laquelle était écrit : « Attention à la vague » (petit jeu de mot qui faisait référence à une des attractions). L'homme se la prit en pleine tête et fini à terre. Il reprit ses esprits assez vite, mais il remarqua qu'il se faisait toujours traîné par la jeune fille. Incroyable. Il se releva facilement et couru derrière elle, son bras toujours tenu par les doigts fins de la belle.

Quelques instants plus tard, ils s'arrêtèrent devant une grande roue. Il n'y avait rien d’impressionnant mais la jeune fille fût émerveillée par l'installation. Elle se tourna vers lui et lui demanda son nom.

« Hmm … Moi c'est Captain America. Mais tu peux m'appeler Captain. » dit-il en serrant son bouclier dans son dos.

Oui, il ne connaissait pas cette jeune fille, c'était une criminelle après tout ! Et puis, quand il était en mission, il ne donnait jamais ses vrais noms et prénoms. Il reprit avec sa voix de super-héros (si si ça existe) :

« Tu veux monter ? » dit-il en pointant du doigt la roue, qui étonnamment tournait toute seule.

Il n'y avait pourtant personne qui avait actionné quoi que ce soit. La jeune fille aurait actionné un levier sans qu'il s'en rende compte ? Quoiqu'il en soit, le Capitaine attrapa la jeune fille par les hanches et la mis sur son épaule droite. Steve jouait le jeu jusqu'au bout. Il faut dire que son petit côté gamine, avait séduit notre homme. Il sauta par dessus le petit portillon et s'approcha d'une des petites bulles, qui tournaient autour de cette roue. Il entra dans l'une d'elle et posa la clownette à côté de lui.

« Et toi, c'est quoi ton nom ? » dit-il en sentant la petite bulle dans laquelle ils étaient, monter petit à petit.

Haaa...Harley, Harley, Harley...Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? On dirait une enfant qui découvre les manèges pour la première fois de sa vie. Des paillettes plein des yeux, elle en vomirait des arcs-en-ciel et ferait des cacas papillons. Ahem. Je m'égare. Grand arlequin qui réagit telle une petite gamine à qui on a donné l'autorisation de s'amuser comme une folle. Attendez...Elle l'a prise, l'autorisation, toute seule. Il suffit de se rappeler des cadavres qu'elle a laissé sur son passage, parce que, je cite « les méchants, ils ont pas voulu me laisser passer ! »...Mais comme tout enfant quand il n'a pas quelque chose, la belle blonde pouvait se montrer insistante. TRÈS fortement insistante. Elle avait eu ce qu'elle souhaitait, au moins, l'accès au parc d'attractions sans personne autour pour la faire chier. Enfin, il y avait ce monsieur en combinaison aussi moulante que la sienne. Mais allait-il être un frein pour la jeune folle ?

Non. Harley pensait justement avoir trouvé le compagnon de jeu parfait ! Il était censé l'arrêter mais elle avait omis ce détail, oublié au fin fond de son petit cerveau de moineau. De timbrée, je devrais dire. C'est pourquoi, en voyant la grande roue, elle avait pris le fort gaillard sous son aile et l'avait tiré jusque devant l'attraction. L'arlequin ressemble à une puce, à bondir sur place. Ses grands yeux de saphir pétillent comme ceux de Raiponce quand elle voit enfin les fameuses lumières. L'instant était magique. La foldingue n'attendait que le feu vert de son nouvel ami pour grimper dans la cabine, toute excitée.

Mais la jeune femme avait oublié le principal : se présenter et demander également le nom de son ami de soirée ! Aussi, quand il se présenta sous le nom de Captain America, elle se retourna vers lui, le visage souriant puis soudainement sérieux, avant de rentrer le ventre, sortir la poitrine, et faire un salut militaire, la main tendue sur sa tempe.

« Captain ! Chef, oui chef ! Captain... »

La folle qui ressemblait tellement à une gamine à l'heure actuelle, venait de prononcer son prénom avec une telle sensualité dans la voix qu'on aurait dit une toute autre personne. Pourtant, il s'agit bien d'elle, la fameuse blonde dans sa combinaison si serrée qu'elle enveloppait délicieusement ses formes de femme et de gymnaste. Cela trancha sévèrement avec ce qui suivit : un grand sourire qui lui allait jusqu'aux oreilles, et ses mains qui vinrent saisir celle du Captain et la secouer vivement, avec force. Avait-elle l'intention de lui broyer les mains ? Pas du tout. Harley n'a même pas conscience de sa propre force...

Les présentations faites, l'arlequin se retourna de nouveau vers la grande roue, se dandinant en l'attente de monter dans la cabine, ses grelots dansant et sonnant sur le haut de son crâne. Son nouvel ami ne pouvait lui faire plus plaisir qu'en lui proposant de grimper dedans. Encore un demi-tour sur elle-même, face à Captain, elle lui sauta au cou en hurlant de joie un grand :

« OOOOOOOOOOOOUIIIIIIIIIII ! C'est un rencard ? Rencard ? Rencaaaaard ? »

N'avais-je pas dit qu'elle était du genre insistante, cette nana ? Que l'amusement commence vraiment ! L'homme prit Harley sur son épaule et cela la surprit mais ne la gêna pas du tout. Au contraire, elle continuait de se mouvoir d'excitation et d'empressement sur lui. Hop, par dessus la troisièèème cooo...le portillon, je veux dire ! Han, Captain, ce délinquaaaaant ! Pas bien, dirait Harley, mais elle est trop concentrée sur ce qu'elle a devant les yeux : cette petite cabine qui n'attendait qu'eux. Il la déposa dans l'une d'elles, s'y installant à côté, puis la cabine entama son ascension.

Uh ? La folle ne s'était guère présentée à Captain ? Haaan, délinquante aussi làààà ! Faut rectifier le tir, miss!

« Moi, c'est Har...Leeeeeey...Ahem, Harley... »

Le première fois, c'était l'enfant qui parlait. La seconde, la femme, qui pouvait aussi jouer les femmes fatales. Ne croyez pas que Miss Quinn ne savait pas utiliser ses atouts pour arriver à ses fins. Bon, là, elle n'en avait clairement pas besoin, mais juste, elle sait faire. Point.

Toujours le sourire aux lèvres, elle joua un peu de ses jambes dans l'air, assise à côté de Captain, les mains sur le siège, comme pour patienter. La cabine se mit à ralentir un peu en arrivant vers le haut, et en regardant à gauche puis à droite, quelque chose piqua la curiosité de Harley. Tellement qu'elle se mit à se lever brusquement, faisant tanguer fortement la petite bulle. Du danger ? Quel danger ? Je me ris du danger ! Hahaha ! Elle n'avait conscience de rien, cette fille. Accompagnant sa surprise, un petit rire s'échappa de ses lèvres.

« Gnihihhihihhihihihihi ! C'est trop...TROP TROP BEAU ! Y'a des manèges partouuuut ! J'veux tous, touuuuuuuuuus les faire ! On les fera, hein, dis dis ?! » , dit-elle, le regard tourné vers Captain un instant.

La jeune femme était pire qu'une pile électrique, à moitié penchée contre la vitre de la cabine, les fesses en arrière, en se dandinant, et peut-être à donner la nausée à son pauvre compagnon de soirée...

Le Captain et la jeune femme étaient tous les deux dans leur cabine et le moins que l'on puisse dire c'est que notre homme ne s'ennuyait pas. La clownette n'arrêtait pas de bouger dans tous les sens dans le petit espace. Elle regardait, émerveillée, toutes les jolies attractions que le parc disposait. Elle voulait toutes les faire. Steve forçait un sourire, assis sur son fauteuil, les yeux fixes dans le vide. En effet, qu'elle tête ferait ses supérieurs s'ils le voyaient dans cette situation. Puis, ils n'avaient pas tout leur temps, les renforts allaient arrivés dans quelques heures. Ils n'avaient pas la journée. Et vu la taille du parc d'attractions et la gourmandise avérée et démonstrative de Harley, c'était vraiment mal parti.

Toujours dans ses pensées, l'homme resta immobile sur son siège, mais il en fut sorti, lorsque la clownette fit tanguer la structure, en regardant d'un côté et de l'autre les nombreux manèges. Elle avait tellement de force, que la petite bulle dans laquelle ils étaient, penchait à 90 degrés. Si bien, que l'homme avait les jambes tendues vers la fenêtre à l'opposé de Harley. Une personne normale serait tombée comme un vulgaire caillou, plusieurs mètres plus bas. Mais nos deux protagonistes avaient cette force prodigieuse, qui faisait les super-héros … Enfin, c'était le cas du Captain évidemment … Enfin … Pas là, parce qu'il servait plus de nounou ou d'accompagnateur … Mais … Enfin … Oui bon, il avait vachement de force et c'est tout ce qui comptait. Rooo !

L'homme se tenait à un bout de métal, afin de ne pas tomber, il voulu prendre la parole, mais il avait à présent les fesses de la clownette, presque au niveau de son visage. QUEL CUL ! Hmmm … Bon, c'est vrai qu'elle était mimi tout plein, mais il fallait aussi avouer que cet uniforme qui lui moulait si bien les formes, rendait sa paire de fesses très agréable à regarder. Et oui, j'avoue, notre Steve Rogers national, avait à présent quelques idées un peu agréable … Raaa non ! Ce n'était définitivement pas digne d'un super héros ! Si bien, qu'il posa ses mains sur son visage afin de reprendre ses esprits. Il avait juste oublier que la cabine était à présent tourner dans le vide et que le seul fait qu'il soit encore dedans, c'était qu'il tenait la barre de fer à pleine main. Sauf que là … Et merde ! Il glissa hors de la plateforme, mais eu un réflexe de Super-Héros (oui cette fois il y a des majuscules, parce que c'est la classe quand même), il réussit à se retenir à la structure de la cabine et réussit à rentrer à l'intérieur, sans trop de mal et à se repositionner devant les fesses... Heu … Sur son siège.

« Et bien enchanté Harley. Que dirais-tu de venir t’asseoir à côté de moi. Je te promets qu'on aura tout le temps de visiter les attractions et si tu es mignonne, je t'achèterai même de la barbe à papa. » dit-il en souriant.

Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Et puis quoi encore ? Alors, oui, je veux bien croire que le Captain soit tombé direct amoureux de la clownette, mais sérieux, lui offrir des sucreries ? Alors que tout est fermé et qu'ils sont ici illégalement ? C'est incroyable. Non, clairement, ce n'est pas digne du Cap'.

L'homme essaya de garder son calme et de penser à autre chose (pas aux fesses d'Harley quoi). La cabine commença sa trajectoire (pas ses seins non plus hein … quoi que.) descendante, pour se retrouver tout en bas, au point de départ. Les portes de la petite (ouais en fait je pense qu'il est en érection en ce moment) cabine s'ouvrirent et laissa descendre nos deux individus.

« C'était bien agréable. Que veux-tu faire maintenant ? » dit-il en regardant sa montre de Super-Héros (non il n'en a pas, il fait juste genre).

Qui n'a jamais rêvé de se retrouver seul dans un parc d'attractions ? Absolument tout le monde, enfants comme les plus grands, ont déjà songé à profiter des manèges seuls. Ne pas avoir à supporter les fils d'attente, les enfants braillards, les parents en train de râler. Pouvoir se goinfrer de burgers, de frites, de sucreries en tout genre ! Essayer les costumes des mascottes du parc, jouer sur la scène comme si vous faisiez le spectacle. Toutes ces libertés, Harley les avait prises, ou plutôt, allait les prendre. S'introduire dans le parc d'attractions en pleine nuit : check ! Profiter des attractions : check ! Être, en plus, en bonne compagnie : check ! La foldingue n'allait pas s'en plaindre. Il est vrai que c'est déjà l'extase de pouvoir profiter de tout ça, mais c'est encore plus le pied de le partager avec quelqu'un, et ce, même si elle ne le connaissait pas il y a cinq minutes. Miss Quinn, se faire des amis rapidement ? Tout à fait !

Tout semblait si simple avec la jeune femme. La blonde faisait ce qu'elle voulait, quand elle le voulait, sans prendre en compte les sentiments des autres, ni même le danger qui se trouvait autour d'elle. Ainsi, Harley était tellement excitée à la vue du parc qu'elle ne se soucia pas du tout du fait qu'elle faisait tanguer la cabine, et encore moins qu'elle risquait la vie de son compagnon de soirée. Insouciante ? Tout à fait. Se dandinant à l'extrême comme un petit corgi qui remue du derrière, la belle demoiselle fut vite rappeler à l'ordre.

« Oh...Oui, j'arrive ! »

Il ne fallait pas en dire plus pour ramener Harley auprès de son nouvel ami. Le simple mot de « barba à papa » lui avait provoqué cette sensation de faim, et son ventre commença à la torturer. Un petit son digne d'un grognement provenait des fins fonds de son estomac vide. Depuis quand n'avait-elle pas mangé ? Elle ne s'en souvenait même pas, sûrement car la jeune femme était souvent dans la lune. Ah oui, et que dire de la bêtise que Captain venait de faire ? Promettre une sucrerie à une enfant déjà surexcitée ? Il voulait la transformer en pile, c'est certain ! Elle deviendra alors incontrôlable, et qui sait ce qui peut se passer à ce moment-là.

Assise à côté de l'éphèbe, Harley ne laissa pas d'espace entre eux, sa cuisse collée à la sienne, tandis qu'elle reposa sa tête de Guignol contre le bras hyper musclé de Captain. Ses petits pieds battaient l'air comme un enfant qui patiente, attendant d'atteindre le bas de la roue pour sortir de là. Une fois le sol proche des deux compagnons de soirée, la porte ouverte par le super-héros, ce galant jeune homme, la folle descendit de la petite bulle, se dandinant encore et toujours, les hanches dansantes. Que faire ? Elle avait déjà tout vu de là-haut ! Son programme était tout préparé au fin fond de son esprit.

« Le...Dolphinuuuuuuus ! J'ai vu d'là-haut ! Ça a l'air trop trop bien ! »

Une nouvelle fois, la foldingue attrapa le poignet de son ami, et entama une marche forcée à celui-ci, alors qu'elle se mit à sautiller sur tout le chemin, chantonnant une berceuse macabre, digne des blagues pourries de son Biquet. Arrivés devant ce fameux Dolphinus, Harley trépigna d'impatience sur place, sa danse faisant penser à ces cowboys de film, jouant des pieds pour esquiver les tirs de balles au sol. Elle relâcha son emprise de son ami, tendant les bras vers le bâtiment, hurlant de tout son saoul.

« TADAAAAAAAAAA ! LE DOLPHINUUUUUUUUUUUUUS ! »

L'attraction portait bien son nom. Sa forme était, du moins son entrée, représentée par plusieurs dauphins en train de sauter hors de l'eau. Un panneau mettait bien en avant les précautions pour y rentrer dans ce...toboggan aquatique. Oooh...Autant d'eau partout, et elle n'a pas de maillot de bain ? Tant pis ! Harley, en totale extase devant tous ces bains, se mit à courir, puis à sautiller sur une jambe, puis sur l'autre, pour retirer ses bottines, avant de plonger dans un grand bassin...Toute habillée ! Son masque, sous la force du plongeon, se décolla du visage de la folle, laissant une légère trace. Mais, ce qu'elle avait oublié, c'était son maquillage blanc, qui commença à couler, laissant découvrir sa peau de nacre par traînées. Seul le rouge à lèvres semblait tenir. La magie du waterproof ! Que dire de son costume d'arlequin ? Déjà qu'il lui moulait bien ses formes, là...Il lui faisait une seconde peau, mais elle n'en avait que faire. Nageant à la surface, Harley s'installa ensuite pour faire la planche, fermant les yeux, tétons bien dressés!

«  Haaaa ! Elle est si booooonne...Ça fait du bien ! VIENS COPAIN ! »

Pas sûr que Captain la rejoigne avec son costume de super-héros par contre...

Le Captain n'avait toujours pas l'air de percuté. Il avait quand même dit à une criminelle que si elle voulait, il pouvait lui offrir une barbe à papa. Elle accepta évidemment, tu penses … Il n'était vraiment plus lui même avec cette clownette. Il sentit alors l'étreinte d'Harley autour de son bras musclé, ainsi que ses cuisses. Oui, les belles, grosses et bien ferme cuisses qu'ils avaient vu tout à l'heure dans la cabine. Hého ! Faut se réveiller là ! Et en effet, Steve reprit ses esprits et il était à présent en train de marcher avec sa protagoniste toujours à ses côtés, il tourna la tête et ne vit même plus l'attraction dans laquelle ils venaient de sortir juste avant. Faut vraiment qu'il arrête de penser à des choses aussi tordues, ça ne lui va pas ! Pour tout dire, il n'avait même pas entendu Harley lui dire qu'elle voulait aller au Dolphinus. L'attraction la plus « posé » du parc, des bains, des spas, ainsi que des jacuzzis étaient à disposition des clients. Evidemment moyennant une petite fortune pour ceux qui voulaient tout le package. Mais il faut dire que malgré qu'elle le tienne par le bras, c'était bien elle qui dictait la marche. Quelle force !

Nos deux individus se retrouvèrent alors devant le fameux Dolphinus. Au moment de comprendre définitivement que c'était bien ici que la clownette voulait l'emmener, elle lui lâcha le poignet et se mit à courir et voltiger avec une grâce incomparable en direction des bains. Il la regarda enlever ses bottines et plonger dans l'eau. Il se mit à regretter qu'elle s'arrête en si bon chemin. Mais il fallait qu'il reste concentré, après tout, elle était la criminelle et lui qui venait pour l'arrêter. Oui oui, c'était ça à la base ce qu'il devait faire. Bon, là il était debout en train de mater la jeune fille blonde, avec son beau visage et ses tétons qui pointaient fièrement. Il avait beau vouloir faire le mec sérieux, son entrejambe ne mentait pas. Il était terriblement excité à la vue de la jeune fille faisant la planche dans le grand bain.

Elle lui demanda de venir, avec sa manière bien particulière de le dire. Il ne fallait pas, le Captain était bien au dessus de ça, la fierté de l'Amérique, la … Ah bah il est déjà à poil. Effectivement, notre homme enleva très vite son uniforme et plongea dans l'eau, à la manière d'un champion olympique de natation. Il fit surface et se rapprocha de la jeune fille. Il était nu. Oui, il n'avait pas besoin de sous vêtement, son uniforme était assez serrer comme ça. Cependant, il garda son masque, question de confidentialité. Il ne pouvait pas montrer sa vraie identité à n'importe qui.

Steve était juste à côté de la clownette, qui faisait toujours la planche les yeux fermés. Il remarqua qu'elle avait décidément de très gros seins, qui plus est, ces tétons pointaient fièrement. Il parcourra son corps de son regard, et pu ainsi constater la petite fente bien particulière, au niveau de son entrejambe. Cette fille était vraiment magnifique. Qui plus est, il avait un véritable faible pour les blondes. En ce moment notre homme était en train de bander et il remercia le bain, d'avoir un niveau d'eau aussi haut, il pouvait ainsi se cacher.

Ce qu'il avait du mal à cacher, par contre, c'était son envie irrésistible d'aller plus loin avec Harley. Il posa alors sa main sur le ventre de cette dernière et commença à remonter petit à petit.

« Ce n'est pas juste. Pourquoi toi tu es encore habillé, alors que moi je suis nu ? » dit-il en posant sa main et ses doigts juste en dessous des gros seins de Harley.

Non, mais là, on ne reconnaissait plus le Captain. Il avait pourtant été préparé à ce genre d'événement. Pourquoi se laissait-il aller de la sorte ? Harley avait-elle se pouvoir de rendre les gens qu'elle côtoie désespérément fou d'elle ? Quoiqu'il en soit, le Captain était à ce moment là, en train de lui caresser le bas de ses seins et il ne voyait pas où ce jeu pouvait s'arrêter.

Haaaa, l'eau était si bonne. Pile poil la température idéale pour rester des heures dans la piscine ! Il fallait en profiter ! À quoi bon se débarrasser de ces vêtements quand on est aussi pressé qu'Harley en cet instant ? Il y a du bon parfois à ne pas faire comme tout le monde, surtout à se laisser aller à ses envies, sans prendre en compte l'avis des autres, ou leurs conseils ! C'était ça, la liberté pour la foldingue, sans avoir à se préoccuper de son Biquet, de ce qu'il pouvait penser, de ce qu'il pouvait lui ordonner...Sans à subir ses sautes d'humeur, souvent accompagnées de brutalité et d'hilarité pour le Joker, d'hématomes et de pleurs pour Harley. Cela faisait tout de même un moment qu'elle ne l'avait pas croisé. Son air joyeux s'éteignit un instant. Tu penses à ce gros con, blondasse ? Pourquoi ton sourire disparaît l'espace de quelques secondes ? Oublie-le, vraiment ! Il ne te fait que du mal ! Il s'en fout de toi!

« Tss... »

Restant immobile à la surface de l'eau, Harley se mit à chantonner une comptine qui lui était longtemps restée en tête, toujours en faisant la planche et en se dandinant à la surface.

« Ils vous font des petites caresses, et des petits compliments... ♫ »

La foldingue tapota de ses mains la surface de l'eau, pensant qu'elle faisait les choses en rythme, alors que pas du tout. Elle ne remarqua pas si Captain l'avait vraiment suivie ou quoi. La blondinette voulait tellement profiter qu'elle n'avait pas fait attention à son nouvel ami, qui s'était dénudé. Enfin, elle prit conscience de sa proximité lorsqu'il vint la rejoindre lors d'un superbe plongeon qui remua le corps de la folle à la surface de l'eau, se laissant porter par le petit courant comme une méduse au fond de l'océan. Et quand bien même il s'approcha d'elle et lui caressa presque les seins, elle n'en dit rien. Harley ouvrit un œil, prenant d'observer son compagnon de jeu. Qu'avait-il dit ? Elle avait les oreilles dans l'eau, alors à part des clapotis d'eau, hein!

« C'est chouette ici, hein ? » , dit-elle d'un ton enjoué, avant de se perdre en une superbe embêtée. « Mais ça colle vraiment trop là ! Faut que j'enlève ce...truc... »

La criminelle se détacha alors de son nouvel ami, afin de rejoindre le bord du bassin, où elle y plaqua ses mains et se servit de sa force afin de sortir de l'eau avec une aisance déconcertante. Les gouttelettes d'eau chlorée ruisselaient sur la combinaison pourtant imbibée de la jeune femme. S'installant sur les genoux, le fessier sur ses talons tout en faisant dos à la piscine, les fins doigts de la foldingue se saisirent du bord de sa cagoule, tirant vers le haut et déposant le tissu sur le côté, non loin des affaires de Captain. Sa longue chevelure blonde et humide, travaillée en deux grosses couettes pour qu'elles puissent rentrer parfaitement dans le costume, retomba dans son dos, les pointes atteignant sa chute de reins. Puis, poursuivant son entrain à se défaire de son habit d'Arlequin complètement trempée, Miss Quinn souleva sa collerette blanche dans sa nuque, puis se saisit de la fermeture-éclair...Qui restait coincée. L'humidité gênait la jeune gymnaste à se débarrasser de ce collant involontaire. Perdant vite patience, à la limite de se désarticuler une épaule, Harley se mit à hurler de colère, se roulant dans tous les sens, comme si on faisait face à un enfant en pleine crise car sa mère ne lui avait pas acheté de sucreries.

« Naaan ! BORDEEEEEEL ! CA VIENT PAS ! CAPTAIN ! AU S'COUUUURS ! »

Comme une anguille hors de l'eau trop longtemps, la jeune femme commençait à s'épuiser. Il s'agissait là d'une nouvelle mission pour Captain America!

Le Captain n'en revenait pas de ce qu'il était en train de faire. Oui, il était très heureux et satisfait de ce qu'il se passait, d'ailleurs, ça pouvait se voir au niveau de son entrejambe. Mais un homme de son allure, de son prestige et tout ce qui va avec, ne pouvait pas se laisser aller de la sorte. Alors qu'il allait remonter sa main vers le gros sein de la clownette, cette dernière se releva et se dirigea dans l'autre sens afin de sortir de la piscine. En effet, après avoir dit qu'elle était très bien ici, elle se mit à se plaindre de son uniforme, prétextant qu'il était trop collant. Il la vit alors sortir de l'eau.

C'était mieux comme ça. Il était un peu déçu, mais il fallait que cela se passe ainsi. Il ne pouvait se permettre de faire ce genre de choses  avec une criminelle, un personne qu'il arrêtera surement dans quelques heures, sauf événement exceptionnel. Il devait se comporter en exemple. C'est ainsi qu'il se posa dans l'eau, à faire quelques brasses. Il jeta quelques regards dans la direction d'Harley. Oui, même s'il essayait de ne plus l'imaginer comme ça, il ne pouvait s'arrêter de penser qu'Harley Quinn était une femme magnifique et la voir enlever sa capuche pour laisser aller ses beaux cheveux blonds plongés vers le bas de son dos, ainsi que ces fesses parfaitement formées, tendues vers lui, lui donnait raison.

Alors qu'il était en train de nager sur le dos, il vit la jeune fille se rouler dans tous les sens et hurler. Il se releva et se rapprocha d'elle. Il essayait de comprendre ce qu'il se passait. Il compris alors très vite qu'elle essayait d'enlever son uniforme, mais que sa fermeture éclair, alors dans son dos, était coincée. Il prit cela très personnellement et appréhenda cette situation comme une mission officielle. Oui le Cap' sait prendre au sérieux toutes missions qui viendraient à lui … Et surtout lorsqu'il s'agit de déshabiller une jolie femme.

« Attends … Attends ... »  dit-il les paumes de ses mains devant lui, afin de calmer la jeune fille. « Je vais m'occuper de ça. » dit-il en restant dans l'eau.

L'homme posa alors ses mains sur les épaules de la jeune fille et les fit glisser sur sa fermeture éclair. De son point de vue, il pouvait facilement voir son fessier parfait. Il n'en fallait pas plus, pour refaire bander notre homme. Il serra alors le petit bout de métal dans sa main et en une fois, réussit à  ouvrir la fermeture éclair. Il le fit très doucement. Elle avait décidément un très joli dos. La fin de la fermeture éclair, se trouva juste au dessus de ses fesses, donc quand il eut fini, il en profiter légèrement. Il remonta ses mains sur les épaules de la jeune fille et fit glisser son uniforme.

« Voilà. J'espère que tu vas pouvoir t'en sortir maintenant. » dit-il ne pouvant arrêter de fixer la jeune fille.

Oui, c'était clair maintenant. Notre Capitaine était clairement amoureux du physique d'Harley Quinn. Tout se chamboulait dans sa tête. Il avait vraiment envie d'aller plus loin. S'il s'était écouté, il serait déjà en train de lui faire mille et une choses. Mais il savait se retenir … Pour l'instant.

Comme si la grande Harley Quinn ressemblait trait pour trait à ce tristement célèbre Magicarpe effectuant sa puissante attaque "Trempette", la folle remuait sur le bord du bassin en carrelage frais comme un petit poisson hors de l'eau. Ce à quoi elle s'apparentait surtout, c'était à une pauvre abrutie qui s'avouait vaincue face à une fermeture-éclair. Pathétique, n'est-ce pas ? C'était pourtant le triste spectacle qu'elle offrait à son nouvel ami de soirée. Qu'allait penser Captain de sa soudaine "danse" sur le bord de la piscine, le visage à moitié luisant de son maquillage blanc coulant, les traits de son visage tirés car elle jouait les enfants ? Pour sûr, il ne faisait pas face à une femme dans la fleur de l'âge, mais à une pure gamine, agacée de ne pas se débrouiller toute seule.

Finalement, elle appela son sauveur à l'aide, qui se rapprocha d'elle alors qu'elle faisait un plat en étoile sur le sol froid. Calmée, ou épuisée -allez savoir-, la gorge sèche d'avoir hurlé, Miss Quinn se mit en position pour faciliter le travail de son ami, c'est-à-dire assise, talons sur les fesses. Ses cheveux blonds, à moitié trempés, étaient en pagaille, comme si elle avait dû combattre dans un ring de catch. D'un geste qui manquait carrément de douceur, la folle se saisit de sa longue chevelure dorée pour la faire passer sur le devant de son corps. Ainsi, Captain pouvait avoir accès à la petite tirette en métal et libérer la pauvre princes...petite clownette.

Un long frisson se fit sentir le long de son échine, faisant danser les épaules de la jeune femme, qui esquissa un sourire en coin, son regard bleuté tourner sur le côté gauche pour apercevoir la main de son ami, venant la délivrer de cette prison humide et étroite. Il ne lui restait pas grand-chose à faire pour se retrouver enfin nue. Sans gêne, Harley se releva, en prenant soin de ne pas faire mal à son compagnon lors de son mouvement, presque gracieuse dans son geste. Le fessier sûrement devant le nez du Captain, la blondinette ondula des hanches, les mains posées sur le vêtement qui était alors descendu jusqu'à sa chute de reins, et le fit dévaler ses formes, non sans un peu de difficulté, se mouvant dans une danse presque...diabolique. Elle offrit alors une magnifique vue de son fessier musclé et rebondi au super-héros, et tout ça, sans faire exprès ! Elle lança son costume trempé plus loin devant elle, devenant une sorte...d'amas d'imondices, avant de sautiller sur place, se retournant vers Captain. Les bras en l'air, elle était toute excitée...et nue comme un ver. Un sourire satisfait et joyeux étira ses douces lèvres charnues.

« Ouiiiii ! Merciiiiii ! », dit-elle d'un ton un brin trop aigü.

Toujours les bras en "V", Miss Quinn se mit à courir pour rejoindre l'eau, en chantant, ou plutôt devrais-je dire en hurlant :

« Libéréééééééééée ! Délivrééééééééée ! » , avant de plonger dans l'eau en mode grosse bombe.

La jeune femme, dans sa tenue d'Eve, ne remonta de suite à la surface. Longeant le fond du bassin, elle joua de nouveau les sirènes, plus qu'à l'aise dans l'eau désormais. Quelle joie de sentir l'eau filer sur ses formes, la fraîcheur de l'eau envahir simplement son corps ! Quelle liberté...Oh...Et que faisait Captain ? Sortant enfin la tête de l'eau, un peu déboussolée sur le moment, la blondinette, aux couettes flottant à la surface de l'eau, chercha son ami du regard. Dans un "Ah !" expressif, elle secoua la main en sa direction, l'invitant à la rejoindre.

« Tu veux pas v'nir, copain ? »

Si Harley avait conscience de l'effet qu'elle faisait à Captain ? Encore plus alors qu'elle était nue ? Allez savoir...Peut-être qu'elle sait ce qu'elle fait, ou peut-être qu'elle est très naïve. Pourtant, voir Captain ne la dérangeait pas...Loiiiiiin, très loiiiiin de là.

Le Capitaine ne se rendait pas trop compte de ce qu'il se passait. Il ne pensait plus rationnellement depuis un moment déjà. C'est pour cela que tout ce qui se passait et qui allait se passer, était contraire aux règles établi par lui-même dans la recherche et la neutralisation d'un individu lambda ou d'un criminel. Donc le fait de nager, de faire des manèges, de tenir la main et encore plus déshabiller une cible et un danger potentiel pour notre monde était évidemment proscrit, vous vous en doutez bien. Mais le Captain n'en avait que faire apparemment.

Alors qu'il termina de lui enlever la fermeture éclair, oui ça aussi c'est une règle que le fameux Steve Rogers, le grand ! a encore enfreint. Mais je pense qu'il est inutile de revenir sur tout ça. Il y en a eu tellement, que ça prendrait des heures. Quoiqu'il en soit, il vit la jeune femme se relever, avec une vigueur rare. Elle se tourna vers lui. Et c'est alors qu'il vit ses jolis seins et tout son corps de face. Ses seins étaient gros pour sa silhouette et avaient l'air ferme. Rien que d'y penser … Merde, c'est vrai qu'il était nu. Sa bite se dressa alors, il était en train de l'imaginer avec lui, en train de profiter de son corps. Mais il eu à peine le temps de profiter de la vue de ce corps sexy, qu'elle s'enfuit dans l'eau, appelant cependant notre bel homme à venir la rejoindre. C'était trop beau. Mais il ne pouvait pas … Si ? Non ? Oh et puis merde, on a qu'une vie !

« J'arrive ! » lança-t-il en se relevant, ne s'aidant pas de ses mains, juste de ses jambes et de ses beaux abdominaux.

L'homme couru alors vers l'eau, sauta au niveau du bord et entra dans l'eau tel un nageur olympique. Il revint à la surface quelques mètres plus loin, non loin d'Harley.

« Et bien voilà, nous sommes à présent nus tous les deux … » dit-il en se rapprochant d'elle tout en nageant la brasse.

Il se trouva alors juste devant elle. Là où ils étaient, ils avaient encore pied. Alors il se leva d'un seul coup, le torse musclé bien en évidence, devant le corps d'Harley. L'homme se laissait complètement aller. En atteste ce qui suivit. En effet, notre homme posa directement ses mains sur les fesses de la clownette. Un cul ferme, musclé, bombé. Même si de l'eau ruisselait sur ce beau fessier, il pouvait le sentir doux. Il s'amusa avec, en ne disant presque rien, en contemplant juste la jeune femme. La regardant dans les yeux, puis  ses seins et tout son joli corps. Il se mit alors à lui écarter légèrement les fesses, avant de les relâcher. Il s'amusa à faire ça tout le temps qu'il le lui touchait. La queue du Captain était à présent bien tendu. Il ne s'en rendit pas compte tout de suite, mais il touchait à présent le ventre de sa partenaire aquatique.

Scène assez surréaliste que de voir Captain America et Harley Quinn dans une énorme gigantesque piscine, s'apprêtant à coucher ensemble, n'est-ce pas ?