Enfin la résolution du Mystère... Ou pas [PV Milwën]

C'était une nouvelle journée dans la réserve de Novac, qui commençais pour la jeune Mirialan. Celle qui, de par sa simple existence, proposait le plus grand défis aux Novaquiennes, qui tentaient depuis près de 18 ans de découvrir à quelle espèce appartenait la jeune fille. Bien que d'apparence proche des Dryades, Yuyi n'en avait néanmoins pas les pouvoirs. Elle détenait également de grand pouvoirs psychiques, comme la télékinésie, la télépathie, la capacité de réservoir des présences et d'imposer une pensée aux esprits plus faibles qu'elle, mais sans pour autant être une ESPer – ou dans ce cas, elle n'aurait eu qu'un seul pouvoir et pas avant ses 12 ans – ni être une magicienne, cette énergie n'étant pas présente autour d'elle lors de ces évènements. Même les tests effectués sur sa personne, ainsi que sur le cadavre conservé de sa mère, n'avaient rien donnés, si ce n'est des organes sensibles aux endroits arides et désertiques, ce qui excluait le désert des landes dévastées pour leurs recherches. Enfin, les deux artéfacts trouvés sur le corps de la défuntes, un cylindre métallique et un bloc de métal, ne les aidaient pas beaucoup non plus. Si le premiers était une arme très sophistiquée, dont les premiers prototypes novaquien s'avéraient acceptables, le second contenait un texte incompréhensible, toujours pas déchiffré en 18 ans.

Loin de se préoccuper des problèmes des scientifiques, Yuyi était donc très occupée à... s'amuser avec ses camarades terranides, tout simplement. Le jeu du jour était une variente du chat perché terriens, si ce n'est que celui-ci se déroulait également dans les branches d'arbres et sur les rochers. En plus de la jeune Mirialan, on pouvait donc noter la présence d'une Elfe, d'une Ange et d'une Tagia, s'amusant avec insouciance et nageant dans un peu bonheur. Après tout, rares étaient les endroits sur Terra où un terranide pouvait vivre heureux sans être dans la peur permanente d'être capturé par un esclavagiste. Ceux de la réserves était tous nés à Novac et ne connaissaient donc pas ce sentiment de terreur. Et en cas de chute malencontreuse, il y avait toujours quelqu'un pour les aider...

- Je vais t'attraper Nalia et ce sera toi la Neko !

- J'suis pas une Neko mais une Tagia !!

- Alors descend de ton arbre !

Yuyi eu un regard moqueur vers la dénommées Nalia, qui visiblement avait le vertige. L'Elfe et l'Ange étaient, elles, introuvables. Malheureusement, la Tagia glissa avec un faux mouvement et chuta de sa branche, rattrapée tout de même avec un flot de Force, lancé par la Mirialan, et se retrouva vite dans ses bras.

- Attrapée !

- C'pas juste...

« Les Terranides se portent à merveille, Madame la Baronne.
 -  Aucun accident à signaler ?
 -  Pas le moindre. Les enfants tentent de les caresser, et les nekos se laissent volontairement faire. »

Une ambiance qui, ma foi, était plutôt habituelle chez les Terranides de la réserve. Il faisait beau aujourd’hui, comme souvent à Novac. Un grand soleil éclairait l’île paradisiaque, se reflétant sur la mer, et beaucoup de touristes qui venaient à la réserve en profitaient pour se rendre à la plage. Il n’y avait pas à dire, Novac était vraiment un très bel endroit pour travailler. Rien à voir avec Big Apple, qui était planté dans le désert. Milwën aimait bien cet archipel. Il y faisait bon vivre, et l’air était sain, grâce aux nombreux purificateurs d’air implantés dans les rues de Novac City. Milwën se tenait en ce moment dans un discret transporteur aérien, quittant Novac Tower pour rejoindre la réserve.

Elle s’entretenait avec l’une des opératrices responsables de la sécurité de la réserve, cette partie de l’archipel où les touristes pouvaient librement croiser les sujets d’expérience novaquiens, dans une ambiance luxuriante et exotique. Tout était pittoresque, avec de petits villages constitués de huttes, de petites palissades. Certains villages étaient perchés dans les arbres, il y avait des auberges au sein de la réserve, des restaurants sous des tentes... Tout baignait dans une saine atmosphère. L’écosystème de l’île avait été amélioré, naturellement. Et, malgré les apparences, l’endroit était lourdement surveillé, avec de discrètes patrouilles, des caméras de sécurité, des détecteurs de mouvement, et des puces de signalisation pour repérer chaque Terranide, à l’aide d’une localisation satellite. Dans la mesure où les Terranides de Novac étaient purs, dans le sens où ils ne souffraient d’aucune maladie ou infection, bien des gens avaient tenté de les voler, se faisant systématiquement attraper, et poursuivre en justice. Milën y songeait en survolant l’eau bleutée, voyant au loin la réserve, avec plusieurs bateaux qui y allaient, des frégates venant de Novac City. C’était une impressionnante métropole, dont on pouvait voir les hautes tours depuis les plages de la réserve.

L’île de la réserve, comme dans n’importe quel cliché de carte postale, comprenait aussi, au centre, un volcan endormi.

« Avez-vous trouvé Yuyi ? demanda alors Milwën.
 -  Yuyi Usutu ? répondit l’opératrice dans l’intercom du véhicule aérien.
 -  Elle-même. »

Pour repérer rapidement un Terranide, il suffisait d’accéder à l’ordinateur central s’occupant de la surveillance de la réserve, et rechercher son nom, à l’aide de son ID. L’opératrice rentra une série de chiffres devant son écran, et ne tarda pas à voir un point rouge cligner sur l’île, à un secteur géographique. Elle alla ensuite chercher la caméra la plus proche. Cette dernière était presque invisible, se tenant au milieu des feuillages, une petite tige fine avec, au sommet, un œil électronique permettant de voir.

« Yuyi s’amuse avec Nalia.
 -  Bien.
 -  Je transmets sa position sur votre ordinateur.
 -  Très bien. Merci. »

Milwën voulait voir Yuyi, car elle continuait à se renseigner sur cette dernière. La dryade, à défaut de l’appeler autrement, intriguait beaucoup les Novaquiennes. Son code génétique ne correspondait pas à celui d’une dryade. L’appeler « dryade » était donc incorrect, mais c’était ce qui se rapprochait le plus. Depuis une vingtaine d’années, Milwën et ses collègues essayaient de comprendre qui était cette femme, mais sans aucun succès pour le moment. Cependant, la Baronne ne désespérait pas, et devait tester quelque chose de nouveau sur Yuyi, quelque chose qui, elle l’espérait, allait lui permettre d’obtenir des informations sur elle. Pour ça, il fallait qu’elle lui prenne son sang, ce qui ne faisait jamais plaisir à l’insouciante « dryade ». L’avion de Milwën surplombait la réserve, se rapprochant de la base administrative, interdite au public. Elle modifia l’orientation des réacteurs, désactivant les réacteurs arrières pour enclencher les propulseurs ventraux, lui permettant ainsi de descendre. Elle aurait très bien pu activer le pilotage automatique, mais elle préférait piloter un peu. La Baronne se posa ainsi à la manière d’un hélicoptère, et sortit rapidement.

Il ne lui restait maintenant plus qu’à rejoindre Yuyi.

Cette dernière, comme la Baronne l’apprit rapidement, était en train de jouer à un jeu très simple, consistant à attraper quelqu’un. La personne attrapée devait alors attraper les autres, et le seul moyen de lui échapper était de grimper en hauteur, tout en sachant qu’on ne pouvait pas y rester éternellement. Et les Terranides s’amusaient plutôt bien. Nalia, une Taiga, se retrouva au sol, et fronça les sourcils. Elle était très joueuse, et elle n’était pas vraiment surprise de voir Yuyi la Dryade utiliser des pouvoirs magiques. Ce n’était pas la première fois.

« Attrapée ! s’exclama Yuyi.
 -  C'pas juste... » protesta Nalia.

Les règles, toutefois, étaient les règles. Pendant ce temps, à quelques mètres de là, Kara, l’elfe basanée, était bien dissimulée dans son arbre. Très agile, puisqu’elle était une elfe, elle adorait beaucoup ce genre de jeux, et était difficile à chasser, car elle grimpait vite. Un sourire sur les lèvres, elle voyait Yuyi et Nalia, dissimulée sur sa branche.

*Elles ne me trouveront jamais !*

Elle en était intimement convaincue.

Nalia bouda durant un bon moment, assise sur le sol, pendant que Yuyi faisait tout pour lui rendre le sourire. Les Taiga était des chasseuses de nature. Se faire attraper était donc mauvais pour leurs orgueils. Mais ce fut finalement quelques chatouilles sous les côtes qui permis de la dégriser efficacement.

- C'est bon ! C'est bon ! Je capitule ! Pitié, arrête ! Ha ha ha ha ha !!!

- C'est bon, t'as fini de bouder ?

- Oui... Haaaaaaaaaaa... C'est bon quand ça s'arrête...

- Bon, dans ce cas, tu te charge de retrouver  Arïne, pendant que je recherche Mirya...

Nalia – après s'être remise de ses émotions – partit à la recherche de l'ange, tandis que la "Dryade" recherchait l'Elfe. Après tout, les félins ont l'habitude de chasser les animaux aillés, tandis que les filles de la nature, sont habituée à communier avec le peuple elfique, non ? Yuyi savais très bien que Mirya pouvait aussi bien être à l'autre bout de l'île qu'à coté d'elle. Chercher derrière les branches était autant inutile que d'arroser le soleil pour le rendre moins chaud. Et vu que tout le monde usait de ses capacités dans ce jeu, Yuyi ne voyait pas pourquoi elle ne pourrait pas utiliser les siennes.

La jeune fille à la peau verte s'assit donc en tailleur et ferma les yeux, se plongeant en méditation pour entrer en communication avec la nature, et retrouver la trace de l'Elfe, qui était douée pour se camoufler. Au bout de plusieurs minutes, elle ressentit ainsi toutes les espèces vivantes autour d'elle... ainsi que celle de l'Elfe un peu plus loin, qui sautait de branches en branches, s'éloignant de cette zone.

- Tu ne m'échapperas plus maintenant...

Elle souriait. Même si il lui était difficile de l'attraper – chose qui était toujours compliqué avec elle – l'Elfe ne pouvait désormais plus la semer. Se relevant, Yuyi se lança donc à la poursuite de l'Elfe.

« Yuyi passe la plupart de son temps à jouer. Nous y serons d’ici une quinzaine de minutes, Baronne.
 -  J’en suis ravie » répliqua simplement cette dernière.

La Jeep fonçait sur un sentier de terre. Afin de préserver le caractère exotique et naturel de l’île, on avait refusé de bétonner la route. Il était donc difficile d’avancer avec les véhicules, mais Milwën était un peu habituée. Néanmoins, être bousculée dans tous les sens n’était pas agréable. La Jeep arriverait rapidement près de la plage. Il faisait très beau, aujourd’hui, et la Baronne avait un peu chaud. Elle observa le soleil, et repensa à Yuyi... La Terranide à la peau verte avait toujours été une grande énigme pour elle. Ses pouvoirs étaient particuliers, car ils fonctionnaient, même avec de l’obsidienne. Ce n’était donc pas de la magie... Du moins, pas de la magie, au sens classique où on l’entendait. Les Novaquiennes butaient, ce qui amenait constamment Yuyi à retourner dans les laboratoires pour faire des tests, la séparant ainsi de ses nombreuses amies.

En l’occurrence, Kara était sur son arbre, et vit la Taiga partir devant elle, un sourire sur les lèvres. Elle ne l’avait pas repéré ! Pour une Taiga, Nalia n’était pas franchement très douée, car les Taiga étaient censés être de redoutables chasseurs. En réalité, Nalia préférait bien plus aller récolter sa nourriture au village, que de traquer des animaux dans la forêt, cette dernière lui servant à digérer en paix et à faire l’amour avec d’autres. Kara n’avait aucun souci à se faire, mais se méfiait toutefois de Yuyi. La Dryade avait une sorte de sixième sens qui lui permettait de toujours la repérer, mais elle avait soigneusement fait attention, cette fois. Elle était tout simplement indétectable ! La dernière fois, elle avait été repérée, parce qu’elle s’était mise à glousser, ce qui, pour être honnête, n’est pas le meilleur moyen de rester discret. Mais, cette fois, elle allait faire gaffe ! Juchée sur sa branche, Kara restait dans l’ombre, et entendit Yuyi se rapprocher.

*Attention, ma grande, ce n’est pas le moment de déconner !*

La Dryade s’approcha, regardant autour d’elle, avant de lever la tête vers elle. Repérée ! Mais comment était-ce possible ?! Kara ne pouvait pas le croire ! Mais Yuyi restait bien là, attendant calmement. Fronçant les sourcils, Kara la regarda en haut.

« Tu es toujours aussi douée, Yuyi ! Mais il en faudra plus pour m’attraper ! »

Kara sauta alors sur un autre arbre, et avança de branche en branche, se déplaçant rapidement. L’elfe ressemblait plus à une espèce de version féminine de Tarzan, et se débrouillait plutôt bien. Elle s’agrippa à une liane, et se laissa descendre sur le sol, courant rapidement. Kara était une femme assez musclée, car elle faisait beaucoup de sport. Elle sauta par-dessus un tronc d’arbre, grimpant à un autre, et s’en servit pour escalader une petite paroi à côté d’une petite cascade sortant d’un trou dans le mur. Kara savait que Yuyi était également rapide, et elle sentait la Dryade la rattraper. Kara envisagea de grimper encore à un arbre... Quand elle entendit, dans une clairière, de curieux bruits. S’arrêtant sur place, elle écarquilla les yeux en voyant, au milieu des arbres, faiblement éclairée par un rayon de soleil, Nalia, en train de sucer le sein d’Arïne.

« Hummm-hummm... Je t’ai capturé, tu es à moi... ronronnait Nalia, allongée sur elle.
 -  Je me soumets à toi, ma belle... »

La main d’Arïne caressait les longs cheveux de Nalia, et Kara soupira. Nalia ne pensait vraiment qu’à faire l’amour ! Elle se retourna, et vit Yuyi juste devant elle.

« Je crois que Nalia a gagné... » avança Kara.

Quand Nalia vous attrapait, elle exigeait souvent un gros câlin, et c’était précisément ce qu’elle était en train de faire avec l’Ange. Dans la réserve de Novac, les habitants avaient des mœurs très légères, ce qui résultait de l’éducation qu’ils recevaient, une éducation rapide et sommaire.

Lorsque Kara s'enfuis d'arbres en arbres, Yuyi la poursuivi depuis le sol, bien décidée à l'attraper, sautant pardessus les racines et autres rochers disséminés sur son chemin. A force de courir en long, en large et en travers sur cette île, la jeune fille connaissait la topographie par cœur... comme toutes les terranides et créatures qui y vivaient. La voyant grimper à une falaise, elle s'aida de son pouvoir  pour escalader celle-ci plus rapidement, rattrapant l'elfe par la même occasion. Pourtant, lorsqu'elle arriva à son niveau, Kara semblait l'attendre. Qu'elle agisse ainsi en pleine partie était inhabituel et la jeune "dryade" s'attendais déjà au pire.

- Je crois que Nalia a gagné...

Suivant son regard, elle vit que la Taïga suçait en effet l'ange avec passion et eu un sourire. Il était temps de changer d'activité.

- Ouais... Bah apparemment, on va jouer à un nouveau jeu... plus intense...

La prenant par surprise en se tenant derrière Kara, elle attrapa le sein droit de l'elfe, le massant tendrement, tandis que sa main gauche fila entre les jambes de son amie pour caresser son intimité. De son coté, Nalia avait également commencée à doigter avec envie son amante.

- Qu'en penses-tu ma belle ?

Elle lui murmura tendrement cette dernière question dans le creux de l'oreille, avant de lécher délicatement son lobe. Bientôt, la petite clairière fut emplie de doux gémissements et de bruits érotiques, ne laissant aucun doute sur les activités se déroulant dans le fourré...

« Elles ne sont visiblement plus là, Baronne...
 -  Vous êtes très perspicace. »

La soldate ne rougit pas devant ce compliment teinté d’ironie, et entreprit de faire des recherches. Elle utilisa pour cela l’ordinateur intégré à la Jeep, faisant une recherche satellite. La Jeep était sur la plage, les pneus roulant sur le sable. A gauche, la mer. A droite, une jungle luxuriante. Au-dessus, le soleil. Une vision paradisiaque. La plage était calme, légère, et il n’y avait pas de touristes ici. Certains venaient parfois s’égarer ici, mais la plupart préféraient rester près des hôtels, là où il y avait de l’activité. Milwën n’eut que quelques secondes à attendre avant que l’ordinateur ne repère le groupe, dans une clairière à proximité.

« Je vais m’y rendre. Attendez-là.
 -  Bien, Baronne. »

Milwën ouvrit la portière, descendit, et se mit à marcher. Elle portait sa légère armure de plaques habituelle, bien pratique sous cette chaleur tropicale. Elle s’avança le long des arbres, entendant les oiseaux gazouiller. Le réalisme et la beauté de cette jungle la saisissaient toujours. On avait l’impression, en voyant ces longs arbres, ce foisonnement de vert, que cette jungle existait depuis des siècles, alors qu’elle n’avait implantée que depuis une cinquantaine d’années, environ. Tout n’était que technologie et recherches scientifiques. Qui oserait encore douter, en voyant cette forêt, de la supériorité de la recherche scientifique sur toutes ces formes déviantes, comme la magie ? La jungle était magnifique, et la Baronne s’y avançait sans crainte. Elle repéra assez rapidement la cascade, mais elle n’avait pas l’agilité de Kara, ni les pouvoirs de Yuyi. Elle trouva donc un sentier, et avança, ne se sentant nullement fatiguée. Dans ses veines, les Gen-8 circulaient, renforçant son corps, accroissant ses capacités, lui redonnant une seconde jeunesse, et même plus que ça. La nanotechnologie était vraiment une voie d’avenir.

Elle arriva au-dessus de la cascade, et commença à entendre des gémissements et des soupirs. Un léger sourire éclaira ses lèvres. Elle en était sûre... La Baronne s’approcha, à travers les feuillages, et vit, au milieu de la clairière, les quatre femmes en train de faire passionnément l’amour. Croisant les bras, elle vit, à gauche de Yuyi et de Kara, Arïne, l’Ange aux ailes noires, qui caressait le dos de Yuyi. La « Dryade », quant à elle, était couchée sur Kara, semblant visiblement la pénétrer avec son sexe masculin. A sa droite, Nalia, la Taiga, enfonçait l’un de ses doigts dans les fesses de Yuyi, tout en l’embrassant sur la nuque. Milwën les observa silencieusement. Kara et Yuyi s’embrassaient longuement, et elle s’avança, se rapprochant des quatre femmes.

La Baronne se pencha vers l’Ange, qui, en l’entendant s’approcher, se retourna.

« Madame la Ba... »

Milwën l’embrassa tendrement, savourant la bouche d’Arïne. La Baronne connaissait la plupart des Terranides de la réserve, surtout celles qui étaient spéciales, comme Arïne. C’était une Ange, après tout. Elle avait été créée dans les laboratoires de Milwën, comme la plupart des autres Terranides. Obtenir une Ange n’avait pas été facile, et Arïne était une réussite. Leurs lèvres se collèrent, la Baronne savourant sa peau douce et mielleuse. L’une de ses mains vint caresser les fesses de Yuyi, tandis que le doigt de Nalia s’écartait de son fondement, étant rapidement remplacé par un doigt de la Baronne.

« Je vous en prie, ne vous dérangez pas pour moi.
 -  Ma... Hummmm... »

De son autre main, la Baronne pinçait l’un des seins d’Arïne. Il fallait dire qu’elle avait de sacrés mamelons. Nalia ne tarda pas à se déplacer, venant se mettre entre els jambes de la Baronne, écartant ses plaques pour pouvoir lécher sa fente intime. Milwën lui caressa les cheveux, puis pencha sa tête, embrassant le milieu du dos de Yuyi, continuant à la doigter.

« Vas-y, Yuyi, prends ton temps... Soulage-toi... »

Elle voulait la voir jouir. Ce n’est pas parce qu’on était une scientifique qu’on ne ressentait rien.

Lorsqu'on vit dans la réserve de Novac depuis des années, il est facile de passer d'un jeu parfaitement innocent à une chaude journée entre copines, sans que rien ne laisse présager un tel revirement de situation. Pourtant, Yuyi était bien là, à pénétrer l'intimité de son amie elfique avec passion, gémissant sensuellement à la pénétration anale qu'elle subissait de la part de Nalia. Pour une raison inconnue, la "Dryade" s'était retrouvée au centre de cette petite orgie. Sans doute les autres femelles souhaitaient jouer avec sa virilité elles aussi... Toujours est-il qu'une cinquième personne les rejoignit rapidement, et non des moindres puisqu'il s'agissait de la baronne, soit la propriétaire des lieux et leurs Maîtresse à toutes les quatre.

- Madame la Ba...

- Je vous en prie, ne vous dérangez pas pour moi.

- Ma... Hummmm...

Yuyi sentit le doigt de la Taïga se retirer de son fondement, rapidement remplacer par celui de Milwën. Sous l'excitation, la jeune fille à la peau verte accéléra la cadence, les yeux légèrement révulsés et la langue pendante, salivant directement dans la bouche de l'elfe, qui affichait le même regard. Dans une autre vie, elles auraient faites de parfaite petites esclave sexuelles.

- Vas-y, Yuyi, prends ton temps... Soulage-toi...

- Haaaa... Haaaaaa... Vide toi en moi.... Viens... Haaaaa....HAAAAAAAAAAAA !!!! JE JOUIIIIIIIIIS !!!

Kara expulsa sa mouille sur le bas ventre de Yuyi, transportée dans un autre monde, avant de se cambrer de nouveau en sentant la chaude semence de son amante lui remplir l'Utérus, la "Dryade" n'en pouvant plus après tant de plaisir.

- Rhaaaa... Haaaa... Sh'uis morteeee.... Haaaa...

- Hé ! Nous aussi... On en veux...

L'elfe à la peau sombre prit la place de Nalia, léchant calmement la fente humide de la Baronne, tandis que la tigresse se mit à lécher le membre tendu de Yuyi avec une gourmandise non feinte. Ne souhaitant pas rester inactive, Yuyi lécha elle aussi l'intimité de Kara, récupérant un peu de sa propre semence, tout en activant un de ses doigts dans le petit puits secret d’Arïne, qui se disputait le pénis avec son amie féline.

Yuyi était reconnaissante envers la Baronne de la laisser jouer avec ses copine encore un peu, avant de repartir avec elle pour une nouvelle série de tests pas franchement agréables.

La réserve de Novac était appréciée des touristes pour bien des situations. C’était un lieu naturel, exotique, très pur, où il faisait bon vivre. L’air était extrêmement pur, grâce aux nombreux purificateurs d’air, et l’endroit avait un charme sauvage, très naturel, avec sa jungle luxuriante. Mais cette qualité n’était qu’un aperçu, la partie visible de l’iceberg. La réserve de Novac proposait aussi un échantillon très élevé de Terranides, d’espèces parahumaines : Anges, nekos, kitsunes, dryades, elfes... Il y avait même des démons, tous vivant en harmonie. La réserve était l’affirmation de l’idéologie tekhane : la domination de l’humanité, et du beau sexe, par la supériorité technologique. Un bel idéal, qui commençait enfin à se réaliser, à se concrétiser. Il y avait de quoi être fière, et Milwën l’était. Novac n’était, bien sûr, pas son œuvre exclusive, mais, sans elle, Dreamland n’aurait jamais atteint ce niveau d’attractivité, ni un tel niveau technologique. La Baronne avait donc le droit de profiter de ses créations, de ses êtres qui vivaient dans cet « état de nature » philosophique, celui préexistant à toute société, un environnement qui, selon les interprétations philosophiques, était soit un lieu de paix et d’amour, en raison d’une prospérité économique, soit un lieu perpétuellement conflictuel. Milwën n’aurait su le dire : les Gen-7 agissaient sur tous les Terranides, réprimant de manière assez réussie leur agressivité, sans pour autant en faire des loques. La preuve était devant les yeux de Milwën.

Yuyi finit par jouir dans l’intimité de Kara, mais la « dryade » n’eut pas vraiment l’opportunité de se reposer. Arïne et Nalia lui sautèrent dessus, optant pour une double fellation. Il n’y avait qu’à Novac qu’on pouvait voir une Ange se comporter comme une dépravée sexuelle. La réserve était aussi une expérience sociologique, la preuve que la génétique n’avait que peu d’importance sur l’éducation des individus, et que tout était, avant tout, une affaire de contexte. Milwën caressait la tête de Kara, qui se retrouvait entre ses jambes, et pencha sa propre tête vers Yuyi, afin de tendrement l’embrasser. La brave « dryade » était en sueur. Le sexe était pour elle quelque chose d’assez naturel, envisagé sans les restrictions sociétales, sans les normes qui le contraignaient fortement à la sphère privée. Milwën goûta assez longuement à la bouche de Yuyi, caressant ses belles lèvres vertes.

*Qui es-tu donc, petite femme ? Quels sont les secrets que tu caches ?*

Milwën allait-enfin la percer à jour ? En savoir plus sur ce mystère ? Elle l’espérait... Cette énigme était pour elle une source de frustration. En tant que scientifique, Milwën aimait pouvoir répondre à toutes les questions, surtout celles concernant ses Terranides, mais, face à Yuyi, elle était placée face à une impasse. Une impasse qui l’obsédait de plus en plus. La Baronne continuait son baiser, avant de le rompre, et de caresser l’une des joues de Yuyi.

« Jouis, ma belle... Célèbre la vie, honore-là chaque jour de ce bien précieux qui nous rappelle à chaque fois à quel point la vie est intense, et à quel point ses premiers balbutiements s’expriment dans la joie la plus sincère. Laisse-toi aller... »

La Baronne parlait d’une voix douce et tendre, observant cette belle jeune femme avec un regard attendrissant.

Yuyi nageait au beau milieu d'une bulle de pur plaisir. Le meilleur moment dans des ébats intenses, c'était de subir deux douces langues sur son membre tendu après avoir rapidement bouger dans une grotte humide assez vigoureusement. Ce que la jeune fille subissait en ce moment même, les langues angéliques et féline caressant son gland gonflé et sa verge dans l'ensemble, suçant le sexe à tour de rôle. La langue râpeuse de Nalia était particulièrement agréable sur la surface de son membre, la faisant frissonner de plaisir. Ne restant pas inactive, la "Dryade" avait chacune de ses mains posée sur la tête d'une de ses amantes, caressant sensuellement leur chevelure, tandis que la Baronne vint l'embraser langoureusement.

Pour les Terranides, la situation était très loin d'être gênante ou intime. Elles étaient habituées depuis des années à jouer ainsi. C'était une situation parfaitement normal pour elles et la seules raison pour laquelle elles était dans le fourré, c'était pour se protéger du soleil et ne pas avoir trop chaud, histoire de s'amuser plus longtemps. En moyenne, elles devaient faire l'amour ensembles une demi-douzaine d'heures par jour. Milwën rompis alors le baisé.

- Jouis, ma belle... Célèbre la vie, honore-là chaque jour de ce bien précieux qui nous rappelle à chaque fois à quel point la vie est intense, et à quel point ses premiers balbutiements s’expriment dans la joie la plus sincère. Laisse-toi aller...

Elle ne compris pas beaucoup la phrase prononcée, le langage de l'île n'étant pas bien compliqué et délaissant les termes trop complexes. En revanche, elle compris très bien le début et la fin et se concentra particulièrement sur son bâton de chair et sa poitrine, désormais investie par les douce mains de Nalia et Arïne, qui se caressaient également. De son coté, Kara avait déjà commencer à enfoncer sa petite langue au plus profond de l'intimité de la Baronne, enfonçant également quelques doigts dans son petit puits secret.

Il fallut attendre encore quelques minutes, avant que Yuyi ne jouisse puissamment son foutre chaud, aspergeant les visages rayonnants de bonheur devant celui-ci. Ayant toujours autant la trique, la jeune fille se mit alors devant la Baronne, accroupie devant elle et les bras tendu par derrière pour la soutenir. Son sexe dur était tendu sous les yeux de la femme, attendant que celle-ci ne s'en occupe. Son regard exprimait tout le désir qu'elle ressentait, à sa manière. Les trois autres terranides elles, commencèrent à se faire l'amour à trois, se caressant et se léchant passionnément.

- Baronne... Haaaa... Haaaa... Occupez-vous de moi... Haaaa.... S'il vous plaît...

« Baronne... Haaaa... Haaaa... Occupez-vous de moi... Haaaa.... S'il vous plaît... »

Un sourire étira les belles lèvres de Milwën. Oui, parfois, cette réserve était très reposante. Les Terranides étaient dociles, et sans la moindre forme de pudeur. Bien que ce système puisse parfois poser problème, notamment lorsque les Terranides voulaient s’accoupler avec des touristes, ou faisaient l’amour en public, dans l’ensemble, tout fonctionnait très bien. Une démone et une ange se faisant l’amour, il n’y avait qu’à Novac, autel dédié à la toute-puissance de la science, qu’une telle chose était possible. Kara et Arïne s’occupaient avec passion du sexe de la jeune femme, jusqu’à finir par la faire jouir. Mais ce n’était pas encore suffisant pour cette dernière, et Milwën et elles se retrouvèrent finalement seules, les trois autres se faisant l’amour entre elles.

La Baronne hocha la tête, voyant le sexe de la femme à hauteur de ses lèvres. La « dryade » exigeait probablement une fellation, et Milwën hésita. En théorie, elle aurait du la ramener rapidement à la base, dans les laboratoires, mais elle avait bien le droit, après tout, de se faire un peu plaisir. Elle caressa dès lors la grosse queue de la femme, trempée, et la prit en bouche, sans dire un mot. Elle le suça longuement, filant le long de sa bouche, optant rapidement pour une gorge profonde, avançant ses mains pour presser les fesses de Yuyi, ses doigts glissant sur sa croupe. Elle ferma les yeux, gémissant, et laissa le sexe bien en elle, au chaud, caressant ce dernier avec sa langue, longuement, tendrement, ses yeux se redressant pour observer sa partenaire. C’était bon, délicieux. La Baronne se permit quelques gémissements, et continua ainsi pendant un certain temps, avant de finalement retirer sa bouche du sexe de la femme, libérant ce dernier.

Milwën se redressa alors, et embrassa Yuyi sur la bouche, avant de se mettre debout, face à elle. Elle s’avança un peu, nue, montrant ses fesses à la dryade, avant de tendrement s’allonger sur le sol, mélange de sable et d’herbe, et fit signe à la jeune femme de venir, cette mystérieuse Terranide. Milwën ignorait beaucoup de choses sur elle, sur son patrimoine génétique, mais elle en savait beaucoup sur sa personnalité. Coucher avec la Baronne était généralement pour les Terranides de Novac un honneur, car, dans leur ersatz d’éducation, on leur apprenait que la Baronne était la plus respectable des femmes. Milwën fit donc signe à Yuyi de la rejoindre.

« Viens, ma belle, et pénètre-moi... Devant ou derrière, je te laisse le choix du trou que tu souhaites explorer. »

Autant se faire un peu plaisir, avant de passer aux choses sérieuses !

Yuyi était, à cet instant précis, tremblante de désirs devant la quasi nudité de la baronne, qui n'hésita que brièvement avant de prendre son sexe en bouche. Longuement, Milwën la lécha, la suça, dans une délicieuse gorge profonde, qui fit gémir de plaisir la jeune fille verte. La langue légèrement pendante, elle saliva longuement sur sa poitrine, lâchant du pré-sperme en continu. Ce n'est qu'après plusieurs minutes intenses, qu'elle fini par se retirer pour l'embrasser langoureusement, partageant avec la "dryade" son pré-sperme légèrement salé. Lorsque leurs lèvres se détachèrent, un mince filet de salive les relia quelques instants, avant de se rompre lorsque la baronne se retourna, dandinant son délicieux cul, puis s'allongea dans l'herbe avec un regard insistant.

- Viens, ma belle, et pénètre-moi... Devant ou derrière, je te laisse le choix du trou que tu souhaites explorer.

La belle en question ne se fit pas prier et se rapprocha rapidement de sa "déesse", pour se mettre à quatre pattes et lui lécher ses orifices avec dévotion. Sa langue fila ainsi aussi bien sur ses lèvres intimes que sur son anneau rectale, aussi bien à l'intérieur de sa grotte des plaisirs que dans son petit puits secret. En même temps, elle défit le top en armure de la baronne, qui se retrouva ainsi les seins à l'air libre, que Yuyi s'empressa de caresser, de malaxer, avec amour et passion. Ses tétons dressés connurent également moult étirements et autres pincements léger. Après plusieurs minutes de ce doux traitement, la jeune terranide fini par se redresser et s'agrippa aux hanches pleine de Milwën, avant de pénétré son sexe dans sa fente intime, s'enfonçant jusqu'à l'entrée de son utérus, et débuta de profonds vas et viens, intenses et rapides.

- Baronne... Baronne... Baronne... Baronne...

Elle continua à répéter ce mot à chaque pénétration, haletante et tremblante de plaisir, essayant de retenir sa jouissance aussi longtemps que possible, pour pouvoir se libérer en même temps que sa "déesse" adorée. Lorsque ce moment vint, elle libéra tout le foutre accumulé en elle, remplissant son utérus de tout son sperme, qui déborda également de son vagin. En même temps, elle mouilla le sol avec son jus intime. Loin d'être rassasiée, la "dryade la retourna en levrette et investit son anus de la même manière. C'est à ce moment là que les trois autres filles se ramenèrent. La Taïga se mit ainsi en 69 en dessous de Milwën pour lécher la chatte dégoulinant de semence, lui présentant ainsi sa propre fente humide. L'elfe elle, fit comme Yuyi précédemment avec la baronne, mais sur la jeune fille verte. Pour finir, l'ange se mit accroupie devant la baronne pour lui présenter, à elle aussi, sa fente tout aussi mouillée que sa congénère.

Ce n’était pas parce qu’on était scientifique, une profession très cartésienne et rigoriste, qu’on ne ressentait aucune pulsion sexuelle... A fortiori quand on était une scientifique tekhane. Tekhos était bien connue pour abriter son lot de perverses, de femmes frustrées, qui cherchaient à compenser l’absence de sexe masculin en développant quantité de méthodes sexuelles alternatives, quantité de manières de pouvoir ressentir les effets jouissifs d’un pénis, sans que ce dernier ne soit tenu par un homme. L’hermaphrodisme médical avait connu à Tekhos un boom significatif, et bien des étrangers venaient à Tekhos pour bénéficier de cet implant, la technologie tekhane étant suffisamment évoluée pour permettre bien des modifications génétiques. La Baronne ne s’était pas rajeunie, et donné un aussi beau corps, simplement pour le plaisir de le voir dans le miroir. Tekhos était une tyrannie de la beauté, tant la chirurgie esthétique s’était développée. Un mal pour un bien ; la technologie existait pour parfaire la Nature, pour l’améliorer. Allongée sur l’herbe, quasiment nue, la Baronne attendait l’approche de Yuyi. La « dryade » ne tarda pas à venir, et commença par lécher ses orifices, se mettant à quatre pattes. Milwën se mit à soupirer de plaisir, heureuse et excitée. Elles faisaient l’amour au milieu d’une île paradisiaque, sous un soleil magnifique et une chaleur qui donnait envie de vous déshabiller, ou de vous enfermer près d’un ventilateur. Yuyi léchait les orifices de la Baronne, qui la laissait faire, s’attaquant aussi bien à son intimité qu’à son anus, ayant ainsi compris que, l’un comme l’autre, rien ne dérangeait vraiment la Baronne. C’était, sur ce point, une femme très ouverte, et, tandis que Yuyi s’activait sur son corps, elle ôta la pièce d’armure qui recouvrait les seins de Milwën. Elle achevait ainsi de la déshabiller, et la Baronne sentit les mains voraces de Yuyi se poser sur eux, afin de la combler de bonheur.

« Haaaa... » faisait cette dernière, l’intimité humide.

Le traitement de Yuyi se termina rapidement par une seconde phase, et elle pénétra la Baronne avec passion, enfonçant sa grosse queue en elle. Milwën serra les dents, et ferma les yeux, sentant une vague de plaisir la submerger. Yeux clos, elle se laissa aller, en oubliant totalement, pour le coup, sa raison initiale. Les tests attendraient. Pour l’heure, rien d’autre ne comptait que le plaisir puissant qu’elle recevait, Yuyi la baisant avec passion. Ce n’était pas surprenant : les Terranides de Novac appréciaient généralement énormément la Baronne, qui était la grande gardienne de Novac, et donc une femme qui leur permettait de vivre en paix, sans craindre la guerre, la famine, l’esclavage, et tous les maux qui pullulaient sur Terra. Il était donc naturel qu’on apprécie Milwën à sa juste valeur.

Yuyi la pénétra donc, et Milwën soupira, s’écrasant sur l’herbe, embrassant cette dernière, se blottissant contre elle, sa queue s’enfonçant en elle, avec ce même mouvement en deux temps qui existait depuis l’aube des temps. S’enfoncer. Se retirer. S’enfoncer. Se retirer. A chaque fois que les baisers cessaient, Milwën entendait Yuyi répéter inlassablement le même mot : « Baronne ». Ce choix était significatif. Yuyi ne faisait pas l’amour qu’à Milwën Novac, scientifique qui avait réussi à terminer les recherches sur les nanomachines « Gen », mais aussi à la Baronne de Novac, la responsable des lieux, une femme forte, qui semblait clairement au-dessus des Terranides. Lui faire l’amour était donc autant un délice qu’un honneur, et Milwën le sentait dans la manière dont Yuyi la prenait, en la défonçant fort. Elle retenait son orgasme, tandis que Milwën en contracta un pendant cette longue pénétration, où elle soupirait et gémissait, avant de sentir Yuyi s’abandonner en elle. Milwën l’attrapa alors, se blottissant contre elle, sentant la « Dryade » répandre son foutre en elle, son sperme chaud, crachant de nombreuses giclées. Le sperme gicla ainsi hors de la fente de Milwën. Yuyi jouit donc longuement, mais son sexe était toujours aussi dur, témoignant qu’elle était toujours excitée. Elle prit alors les devants, plaça Milwën en position de lévrette,e t défonça la Baronne par l’arrière.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! » hurla cette dernière, poussant un long cri guttural en sentant ce gros sexe s’enfoncer en elle.

C’était douloureux, car le sexe était gros, mais terriblement excitant. Ses mains serraient l’herbe sur le sol, et elle sentit les autres Terranides se rapprocher. Kara, l’elfe basanée, s’occupa de Yuyi, se mettant à genoux derrière elle pour lécher son bassin, enfonçant un doigt dans son intimité, sous sa verge, lui mordillant le cul. Nalia, la Taiga, se glissa sous le corps de la Baronne, rampant sur le sol en commençant par sa tête, présentant ainsi son intimité ouverte et suintante à cette dernière, relevant sa tête pour lécher celle de Milwën. Quant à Arïne, l’Ange aux ailes noires et aux lourds seins, elle se plaça devant Milwën, son sexe se rapprochant de celui de Nalia. En somme, elle avait pour elle trois Terranides, et se mit à soupirer, serrant les dents sous la présence du piston dans ses fesses. Milwën posa ses mains sur les cuisses d’Arïne, et se rapprocha, les léchant, avant de sentir les mains d’Arïne la prendre par la tête, afin de la rapprocher de son sexe. La Baronne se mit à lécher, fermant les yeux, tout en sentant quelque chose lui pilonner le cul. La langue de Nalia lui provoqua assez rapidement un nouvel orgasme, tandis que Kara, dans le dos de Yuyi, vint lui doigter le cul, se relevant pour enfoncer un doigt entre ses fesses, tout en l’embrassant sur les lèvres.

« C’est bon, hein ? De défoncer le cul de la Baronne... Baise-là, Yuyi, baise-là fort... » murmurait Nalia dans son oreille.

Avec son autre main, elle caressait le rebord de sa verge, l’extrémité près de la peau, grattant cette dernière.

Yuyi était totalement au Paradis... Enfin, l'île était déjà un paradis en soi, mais faire l'amour avec la baronne, prendre plaisir et lui en donner en retour, c'était vraiment génial pour elle. D'un autre coté, ce n'était pas la première fois avec elle. Depuis que la jeune fille avait été dotée d'un sexe masculin, elle devait faire l'amour avec la responsable des lieux au moins une fois à chaque visite. Quoi qu'il en soit, la "dryade" défonçait allègrement le fondement de Milwën tout en étant stimulée par ses copines de jeu.

- C’est bon, hein ? De défoncer le cul de la Baronne... Baise-là, Yuyi, baise-là fort...

En retour, Yuyi se contenta de pencher légèrement la tête en arrière pour embrasser langoureusement Kara, tandis que cette dernière lui doigtait le cul plus vigoureusement, son autre main s'amusant innocemment avec un de ses tétons, vu que Nalia léchait à présent l'intimité de Yuyi. Au bout de longue minutes de sensualité et de bestialité, Arïne jouit soudainement au visage de la baronne dans un long râle de plaisir, avant de s'adosser au tronc d'arbre pour s'endormir. Yuyi elle aussi eu son orgasme et s'oublia complètement dans le colon de Milwën, lui remplissant l'estomac avec un ou deux litres de semences chaude et épaisse, sans oublier d'arroser généreusement le visage de la Taïga avec sa mouille. Son pénis fini par se ramollir avant de se rétracter, la "dryade toujours contre le dos de la scientifique. Finalement, Kara et Nalia allèrent un peu plus loin pour continuer de jouer sans déranger les trois femmes épuisées.

Plusieurs minutes plus tard, Yuyi repris finalement conscience dans les bras de la Baronne.

- J'imagine que je dois encore venir au labo ?

« J'imagine que je dois encore venir au labo ? » lui demanda-t-elle à la fin de leurs ébats.

Milwën avait remis ses morceaux d’armure, et tourna la tête vers la jeune femme, avec un sourire sur les lèvres. Elle devinait juste, et la Baronne acquiesça d’un mouvement de la tête. Le sexe était une chose qui avait une grande importance pour elle, depuis qu’elle avait récupéré un corps potable, et ne se promenait plus dans un corps rachitique, dans un fauteuil roulant. Dans cette nouvelle apparence, elle se sentait revivre, et il était donc normal qu’elle en profite. Les nanomachines lui avaient rendu sa beauté d’antan, et même plus encore. Si elle avait voulu être belle, ce n’était pas que pour se regarder dans le miroir, c’était aussi pour des préoccupations bassement matérielles... Mais le matériel, après tout, était le terreau de la science.

« Oui, Yuyi, glissa donc Milwën. J’ai une série de tests à te faire faire, afin d’en savoir un peu plus sur toi. »

Yuyi, naturellement, savait qu’elle était une énigme pour les Novaquiennes, vu qu’elle allait souvent dans les laboratoires. Les tests n’étaient pas douloureux, mais ils prenaient du temps, et, pour une « dryade » insouciante comme elle, c’était souvent du temps gâché. Il était probable que Yuyi aurait préféré s’amuser à la plage avec ses copines. Dans un sens, à travers cette réserve paradisiaque, où les Terranides ne manquaient de rien, il y avait une véritable expérience sociologique et philosophique sur la notion de « bonheur ». Des individus perpétuellement heureux devenaient progressivement des larves avachies qui se complaisaient à ne rien faire, et à profiter des petits plaisirs de la vie, sans jamais essayer de travailler, et en voyant toute forme d’implication personnelle comme une lourde contrainte. Milwën lui caressa les cheveux, en lui certifiant que tout se passerait très bien.

« On te ramènera ici, ensuite, auprès de tes copines. Allez, viens... »

La Baronne se mit à marcher, filant à travers les palmiers, et rejoignit la Jeep. Son chauffeur devait toujours l’atteindre, et la soldate n’était pas spécialement surprise du temps que la Baronne avait mis. Il était de notoriété presque publique qu’elle s’amuse beaucoup avec les personnes proches d’elle : sujets d’expérience, servantes, secrétaires, standardistes, et même les simples soldats... La Baronne avait un fort appétit sexuel, ce qui tendait à lui donner un visage humain, éloigné de la froide scientifique réalisant des expériences sur des cobayes humains. Le duo rejoignit donc la Jeep, garée à l’ombre, et cette dernière roula vers la base. Le complexe scientifique était sur une autre île, et il fallait reprendre l’avion, plus rapide que le bateau. En chemin, elle observa Yuyi, devant résister à l’envie de retourner lui faire l’amour. La perte de temps serait trop importante.

En tout, il leur fallut environ une heure pour rejoindre le complexe scientifique. L’avion se posa à la surface, au milieu d’arbres, sur une plateforme ronde en pierre, et la Baronne s’avança vers le bâtiment blanc devant elle. Les structures scientifiques étaient petites à la surface, afin de ne pas déformer l’aspect visuel de l’île. Le complexe scientifique s’enfonçait dans les profondeurs de l’île, et le duo entra par une double porte vitrée coulissante. La climatisation ronronnait silencieusement à l’intérieur, et la Baronne se sentit bien mieux. Elles entrèrent dans un bel ascenseur avec un miroir derrière elle, et la Baronne parla à la jeune femme, lui donnant quelques informations :

« Tu vas rentrer dans un caisson afin de subir une série de tests. Ça ne te fera rien, rassure-toi, mais j’espère que ça nous permettra d’en savoir plus sur ce que tu es, ma belle Yuyi. »

- Oui, Yuyi. J’ai une série de tests à te faire faire, afin d’en savoir un peu plus sur toi.

Yuyi hocha simplement la tête, avant de remettre sa tunique de peaux brunes. Le seul point commun que la jeune fille avait avec les scientifique, c'était la curiosité, savoir à quelle espèce elle appartenait. Car elle n'était pas dupe. Les Novaquiennes l'appelait "Dryade" à cause de sa couleur de peau, mais c'était bien l'unique raison. Même sans avoir fait d'études, Yuyi savait très bien faire la différence entre elle et ces filles de la nature, surtout lorsque certaines vivaient sur l'île, et l'avaient toujours rejetée. D'abords, Les cheveux de Yuyi n'était pas verts comme ces dernières, mais noires. Ensuite, elle avait une salive parfaitement normale, et non ambrée. Enfin, son sang n'était en aucun cas de la sève, mais bien un liquide bordeaux.

Malgré tout, elle n'était pas humaine et possédait des pouvoirs que même les pierres anti-pouvoirs des scientifiques ne pouvaient pas bloquer. Si les scientifiques mouraient donc d'envie de savoir ce qu'elle était, la jeune fille n'en pensait pas moins. C'était toujours un déchirement de laisser ses amies en plan, mais d'un autre coté, elle suivait la baronne de bon cœur durant tout le trajet jusqu'au laboratoire blanc et froid.

- Tu vas rentrer dans un caisson afin de subir une série de tests. Ça ne te fera rien, rassure-toi, mais j’espère que ça nous permettra d’en savoir plus sur ce que tu es, ma belle Yuyi.

- Moi aussi j'espère savoir ce que je suis...

Cette question, ce désir de savoir ce qu'elle était, Yuyi le mentionnait régulièrement depuis qu'elle savait parler. Parfois, elle demandait également où elle avait été trouvée, si elle était seule, ou encore si les scientifiques avaient trouvées des biens appartenant à ses parents, mais toutes ces réponses restaient sans réponses. Etait-elle seule au beau milieu de la forêt ? Etait-elle la seule survivante d'un peuple reculé ? Elle aimerait tellement savoir...

Yuyi se déshabilla donc, nullement gênée grâce à l'habitude et aux meurs de l'île, et entra dans le caisson, le regard bien plus sérieux que tout à l'heure.

- Je suis prête

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A quelques kilomètres de là, dans le port touristique de Novac, une autre jeune fille, Japonaise cette fois-ci, avançait parmis la foule en compagnie d'une adulte. Les deux femmes étaient vêtues de tuniques de toiles brunes, amples et confortables. La plus jeune se tourna alors vers son aînée et posa une simple question.

- Maître ? Pourquoi sommes-nous venus ici exactement ? Je sens bien la Force émaner de cette région, mais en même temps, j'ai la sensation que nous ne sommes pas au bon endroit...

Depuis peu, Yumi était en effet devenue la Padawan de Maître Talia, Jedi de son état. En fait, le Conseil avait jugé que Yumi ne méritait pas vraiment le titre de Jedi, même si les circonstances étaient justifiables. Non pas qu'elle ne possédait pas le niveau, mais en raison de son éducation et de sa situation, il lui manquait énormément de connaissances sur l'univers. De plus, du fait qu'elle ne puisse pas avoir d'implant pour la connecter à l'IA, le Conseil se devait de garder un œil sur elle, et lui éviter de basculer de l'autre coté.