Une visite chez le psychologue[PV Rahemar]

Qu'est ce que j'avais bien fait pour mériter cela? Je me regardais dans le miroir passant ma main dans mes cheveux pour me recoiffer. Toutes des idiotes ces profs... Penser que j'étais perturbée juste parce que je participais moins au cour. Il m'arrivait aussi d'être fatiguée un peu comme tout les êtres humains, quoi que la fatigue en question durait depuis maintenant plus de deux semaines. Je m'accroupis tout en ouvrant le robinet pour m'éclabousser un peu. Mes capacités mentales étaient maintenant assez développées pour que je puisse moi même comprendre les raisons de mon mal être.

Il y avait trop de voix, du matin jusqu'au soir les gens ne cessent de penser, encore et encore tout le monde ne cessait de mentir. Je recherchais sans cesse le silence mais je ne réussissais pas à le trouver, la nuit les pensées de mes voisins m'empêchaient de dormir, le matin il m'était impossible de marcher dans les rues bondées de monde tellement le bruit m'étaient insupportable. Ce souhait me pourrissait plus la vie qu'il m'aidait, je devais apprendre à contrôler mon pouvoir pour cesser d'entendre toutes ces pleurnicheries ou ces fantasmes qui me pourrissaient la vie.

Je m'essuyai le visage tout en sortant des toilettes pour femmes dont l'une des cabines était occupée par une femme en chaleur en train de ... C'est la capacité de savoir ce genre de truc dont je me serais bien passée. Mon mal de tête ne fit qu'augmenté au fur et a mesure que je marchais dans les couloirs, à chaque fois que quelqu'un passé je savais exactement ce qu'il pensait. Un couple passa a coté de moi; l'homme insulta au fond de lui sa petite amie car il aurait bien aimé m'approcher alors que la fille me traita tout bonnement de pute en remarquant son homme en train de me fixer.

Je baissai mon regard rouge de honte. Habillée d'un simple débardeur noir, d'un jean blanc et de basket blanche. J'avais tout fait pour que les garçons cessent de penser à moi d'une manière perverse allant même jusqu’à ne pas me maquiller mais va savoir pourquoi je les attirais toujours.

Je soufflai un bon coup une fois devant la porte du psychologue. Je devais paraitre normale pour retourner en cours. Je tapais deux fois à la porte avant de l'entrouvrir pour passer ma tête à l'intérieur:

Coucou je m'appelle Noémie c'est la professeurs d'histoire qui m'envoie puis je rentrer?

Ce matin, consultation au lycée. Chouette :!  Il aimait voir ces adolescent s'approchant de l'âge adulte aussi instables les uns que les autres, tous avaient les émotions qui jouaient au yoyo avec les hormones et les réduire en miette était quelque chose de particulièrement plaisant, de particulièrement jubilatoire,k mais ce n'était pas la seule chose qu'il estimait amusant... oui, le fait qu'il n'inspire pas confiance physiquement alors que les gens lui déballaient leur vie dans tous ses aspects les plus intimes le régalait?. Le comportement des gens qui étaient malheureux était si amusant, ils auraient fait n'importe quoi pour du réconfort.

Le dieu était assis, on lui avait laissé une partie de l'infirmerie en toute intimité, sa secrétaire, Kimiko, n'avait pas été invitée à venir avec lui, il était donc entièrement seul. Il avait bien l'intention que tout se passe bien. Aujourd'hui, il ne venait pas exercer son art mais repérer des cibles potentielles. Il avait de quoi sourire, mais là, il attendait sa première patiente.

Il regarda la liste, une certaine... mademoiselle Greetings, Noémie Greetings, prénom tout sauf japonais, et c'était sans parler du nom... Il attendait, curieux, oui, étrangement ces gens qui venaient le rendait curieux... oui, la curiosité était un vilain défaut, mais dans on métier comme dans le reste de ses activités, il fallait toujours en savoir le plus possible. La cause de sa venue... des professeurs qui la trouvait distante... c'était la seule raison notée, mais ça lui semblait un peu juste... enfin, il aviserait.

Une mignonne petite tête blonde passa par la porte. Il en fut ravi. Non, il ne fut pas ravi de voir une jolie tête blonde, quoique... mais bref, ce n'était pas comme s'il était là pour honorer une femme de sa semence, non, il était là car il voulait savoir si oui ou non un suivi psychologique était nécessaire et en la matière, sa curiosité n'avait aucun égal...

Il était là, çà se demander quelle était sa vie, quels étaient ses tracas, quels étaient ses ennuis, ses envies... Il l'invita d'un geste à entrer. En face du bureau, il y avait une chaise, moins confortable que la sienne, il n'était pourtant pas à plaindre non plus. Il avait un sourire aux lèvres et ses yeux pétillaient de malice et d'intelligence.

« Je vous en prie, installez vous mademoiselle Greetings... »

La curiosité le rongeait.

« Vous savez sans doute pourquoi nous sommes ici... pour parler de ce dont vous avez besoin pour que vous vous calmiez et que vous soyez à nouveau attentive en cours, vous pouvez bien sur restée silencieuse, mais si vous restez silencieuses, sachez que je partirai et que je serai payé pareil, au final, ce qui va se passer maintenant va être complètement à votre avantage. Il faut donc ne pas se montrer stupide. Mais n'hésitez pas à parler, si cela permet de vous soulager. »

Elle était plutôt jolie, même très jolie... il se demandait de quoi elle était faite, de jonc ou de chêne, pliait elle ou résistait elle, se confierait-elle ou garderait-elle le mutisme ? Il était curieux d'elle, tout simplement...

« Je ne suis pas là pour vous juger, je suis là pour vous écouter et vous aider. Quoiqu'il se passe, cela se passera entre nous et en fonction de cette séance, je déciderai si vous avez besoin de revenir ou pas. Mais je ne vous forcerai jamais à rien, pas même à m'adresser la parole... »

Mais il avait envie de l'entendre, très, très, très envie !

Je ne m'attendais pas à grand chose de cette visite. Il m'était impossible de raconter à un psychologue mes réels problèmes vous m'imaginez moi en train de parler d'un génie et de souhait à un homme pouvant m'interner dans un asile d'un simple coup de fil? Cela aurait été plus que bête de ma part. Je l'entendis dire que j'étais mignonne, malgré tout mes efforts je semblais toujours autant attirer la gente masculine quoi que lui ne semblait pas être un pervers. Il commença à se poser de nombreuse question sur ma personne, intéresser autant quelqu'un flatter quelques peu mon égaux affichant malgré moi un sourire gênée agrémentée de quelques rousseurs sur les joues. Il m'invita à venir m'asseoir, je me mordis la lèvre inférieur commençant à penser aux mensonges que je devais lui raconter. Je marchais d'un pas léger et féminin le regard baisser pour ne pas avoir à croiser le sien, je n'avais pas l'habitude de mentir et le fait d'y être obligée me mettait quelques peu mal a l'aise.

Je m'assis timidement sur la chaise, une main entre mes jambes serrées l'une contre l'autre je jouai de l'autre main avec mes mèches blondes avant de la poser contre sa soeur. Affichant un timide sourire je jetai un coup d'oeil vers chaque coin de la pièce juste pour éviter le regard du psychologue mais je ne pus me défiler au moment où il s'adressa à moi et le moment que je craignais tant arriva. Une piètre menteuse, j'étais vraiment l'une des pires menteuse de l'univers. Je sentais ou plus précisément j'entendais que son envie de m'entendre était vraiment très fort je me résolu donc à commencer par une vérité:

Euh.. Monsieur c'est vrai.. Enfin.. Disons que je suis moins attentive mais.. C'est que je dors vraiment très peu ces jours ci. Il m'est très difficile de me concentrer car j'ai un mal de tête effroyable peut être que des somnifères pourraient m'aider.

Je me mordis ma lèvre inférieur pour l'instant cela n'était pas vraiment très durs, je ne dormais réellement plus depuis de nombreux jours. Des somnifères; cela aurait put fortement m'aider toutefois ce psychologue voudrait surement savoir les raisons de ces insomnies... [/color]

Euh.. Disons le clairement je dois travailler pour pouvoir payer mon loyer c'est là la cause de mon manque de sommeil ... Je dois travailler et c'est plus important pour moi que les études enfin pour l'instant ...

Mon regard fuyait à nouveau le sien, j'étais affreusement riche: tellement que je pouvais vivre moi mes enfants et leurs enfants avec ce que j'avais dans mon compte. Je venais de mentir, c'était la premiere fois depuis belle lurette n'ayant pas l'habitude je me sentais pas bien. Des gouttes de sueurs apparurent sur mon front et je gigotais mes pieds dans un rythme frénétique.

Oh on a une jeune fille gênée en face, c'est amusant.... et ça change de toutes ces personnes fadasses qui arrivent comme chez eux... Il souriait, il le pensait vraiment. Oui, il aimait beaucoup les personnes gênées qui étaient au final les plus polies et en général elles avaient besoin de plus de confiance pour parler, mais après le lien entre la patiente et le psy était différent, on se confiait davantage, on avait davantage le sentiment d'être rassuré...

Puis elle commença à parler.... elle avait du mal à dormir et voulait des somnifères, c'était quelque chose qu'il réprouvait au plus haut point. Elle était trop jeune pour cela !  Au mieux, il lui donnerai de quoi se détendre un peu, mais rien de plus sauf excellente raison... C'était normal !  Et c'étaient les procédures.

Beau mensonge pour le reste... il la regarda, elle avait l'air de souffrir de maux physique aussi il ouvrit le premier tiroir et en tira une aspirine qu'il lui tendit, si elle n'avait plus mal à la tête elle se sentirai peut être mieux... Mais avant tout, il voulait dissiper tout malentendu.. notamment celui sur l'intérêt du mensonge... surtout vu le sien.

« Vous en parlez à la bonne personne car votre établissement n'en est absolument pas au courant... surtout qu'ils auraient du vous faire une autorisation... c'est la loi... on écoutez, ce que vous m'avez dit restera entre nous, comme promis. Je n'en parlerai pas. Je ne suis ni votre pote, ni votre tuteur, ni votre prof, je ne suis pas là pour juger, quand bien même ce que vous me direz serait un énorme tissu de mensonge, je ne serai pas là pour en juger la qualité, je ne suis là que pour vou aider, même si vous trouvez cette aide particulièrement étrange... »

Mensonge, mensonge, il en était persuadé, il était sur qu'elle disait des mensonges, c'était l'habitude, ou peut être car il était le roi des menteurs il savait quand les gens mentaient. C'était de l'instinct ! Étrange comme instinct... ou plutôt, divin, comme instinct ! Il sourit gentiment. Le mensonge était quelque chose de bien quand on savait mentir, mais autant jouer les innocents, faire comme s'il n'avait pas vu qu'elle mentait.

« Vous avez trop chaud ? Vous voulez un peu d'air climatisé ? Vous semblez déjà transpirante... »

Il lui sourit, conciliant, il était toujours aussi curieux d'elle et espérait qu'il connaitrait la vérité.

« Je ne peux en tout cas vous donner de somnifères sur commande... je ne fonctionne pas comme ça, hélas pour vous... je préfère avoir avant une bonne conversation sur les raisons qui vous empêche de dormir, outre votre travail bien sur... »

Je haïssais ce genre de situation, je n'étais pas faite pour parler avec un psy.. Surtout que je détestais tout ses gens qui peuvent déduire d'une simple phrase tout vos maux mais aussi tout ce que vous cachez. J'ai toujours eu peur des psychologues comme des enquêteurs les séries américaines m'ayant appris qu'à la moindre petite gaffe je pouvais être "cramer". Le fait que je sois gênée ne semblait pas le déranger bien au contraire il était même heureux. Ces pensées m'apprenant qu'il détestait particulièrement les gens un peu trop familier qui faisait avec lui; voila donc une chose que je ne ferai jamais avec cet homme aux cheveux noirs. Mon espoir d'avoir des somnifères ne dura pas longtemps car à peine avais je évoquer la possibilité d'en avoir que son cerveau répliqua qu'il n'en était pas question... Cette entrevue ne me servira donc à rien, elle ressemblait beaucoup plus à un piège surtout que j'étais trop déboussolée pour user pleinement de mes capacités mentales.

J'aurais dut acheter ce foutu bouquin quand j'en avais l'occasion. "Le mensonge pour les nuls" aurait peut être pu m'aider dans ce genre de situation où je ne contrôlais rien surtout pas mon corps qui ne cessait d'envoyer des signaux comme si je voulais qu'il sache que j'avais menti. Et il ne tarda pas à le comprendre, le mot mensonge se répétant incessamment dans sa tête se qui me fit faire une grimace. Je pris l'aspirine dans le creux de sa main tout en essayant de ne plus entendre ses pensées choses impossible. A chaque fois que j'entendais le mot mensonge c'était comme si un couteau venait se planter dans mon coeur et malheureusement pour moi il le répéta plus d'une fois.... J'étais arrivée au point où je ne différenciais plus ses paroles de ses pensées et à peine eut il finit de parler que je m'exclamai d'une voie perturbée:

OK...ok... J'avoue Monsieur je vous ai menti,je n'ai pas de travail... C'est juste que je n'arrive plus du tout à dormir à cause du bruit. Mes voisins, les chiens dehors ... Les gens. Tout ça me rend dingue car je n'arrive à trouver le sommeil.

Mes paroles se rapprochaient de la vérité, c'était pour ainsi dire la vérité sauf qu'il était censé d'une autre façon. Néanmoins je me dégoûtai, si je devais noter mon courage je m'aurais mis un beau zéro pointé mais c'est juste que j'ai toujours été une petite à maman donc ... Je ne sais résister à un adulte c'est énervant mais c'est ainsi..

Et sinon j'aimerais bien un petit verre d'eau... En faite .. L'une des réels raisons pour laquelle je me sens aussi mal c'est que ... Je sais cela peut paraître bizarre mais... Enfin c'est vraiment trés bête .. Disons que j'ai quitté mon petit ami il y a pas très longtemps.. Il était bête chiant et enfin vous voyez le topo? Mais disons qu'il  a laissé un grand vide .. Je n'ai jamais connu que lui aprés tout.

J'avais dis d'une voie très délicate, mes joues rouges reflétaient mon état. Ces paroles étaient sorties instinctivement sans mon accord mais était ce la réalité? Peut être que ce gros idiot me manquait vraiment.. Disons qu'au pire des cas ca aurait été un mensonge bien réaliser tellement bien que je m'étonnais moi même . Mais quelle serait la réaction du psychologue?

Elle semblait gênée, perturbée ? Qu’est-ce qui se passait ?... aurait-il eu raison ? Aurait-elle menti ? Sans blague !  C’était tellement évident ! Mais !  Elle avait l’honnêteté de le reconnaitre, c e qui était déjà un point qu’il ne pouvait que lui concéder en tant que psy… en tant que dieu de la duperie, il ne pouvait que déprécier l’effort du mensonge, quand on utilise un mensonge on le fait bien, on lui donne corps, ça demande un travail de fond comme de corps… il faut le préparer, le faire vivre, il faut que ce mensonge soit une autre forme de vérité…

Oui, la mythomanie et le bon mensonge étaient sensiblement similaires, seulement dans la mythomanie, on croyait à son mensonge, c’était la seule différence… un vraiment mensonge, outre le fait d’être probable, devait convaincre, comme un discours, de la rhétorique, de l’art !

Mais ses mensonges n’avaient ni classe, ni art, ni style et faisaient même douter de la vérité. Peut-être était-ce un autre mensonge maintenant, peut-être pas ! Il n’en savait rien, et au fond, que ce soit un mensonge ou pas, il avait quelque peu d’importance à cela. Il ne cherchait en vérité que peu la vérité, il n’était pas là pour ça, pas payé pour ça.

Une chose était sure, si la première partie de ses propos étaient des mensonges, possiblement seulement, le reste il aurait mis sa main au feu que c’était vrai, ne serait-ce qu’à la rougeur de ses joues, il sourit… ça, c’était la vérité. C’était la preuve purement et simplement, on ne rougissait pas plus qu’on ne palissait sur commande sans un entrainement des plus intensifs.

« Je vois… autant pour le vide à combler, je pense que je ne peux pas faire grand-chose pour vous si ce n’est vous exhorter à jouer plus extravertie, sinon, essayez les sites de rencontres sérieux… discutez et avisez après, les rencontres physiques ne sont pas forcées après tout ! »

Il sourit et se tourna vers  le moindre des deux mots sans doute et lui dit, sur un ton amusé :

« Pour le bruit, je ne puis que vou conseiller une bonne paire de boules quiès… ; je dois en avoir une paire…(il farfouilla son tiroir pour sortir une petite boite de boules quiès neuves) voilà, tenez. »

Ainsi, les deux problèmes étaient réglés, mais il trouvait ça un peu trop facile… oui, il trouvait même cela dommage… il devait bien y avoir autre chose en plus, personne n’avait juste des troubles de sommeil passagers à cause de cela… soudain, il eut une idée, une idée pour la mettre en confiance… une idée qui la ferait sans doute parler ! Et en même temps qui pourrait être amusant pour tous les deux, ainsi que très instructif pour elle !

« J’ai une idée, ça vous intéresse que je vous apprenne à mentir ? Je ne parle pas de juste dire un petit mensonge, non, un vrai qui tienne la route, disons que ce mensonge devrait être vraisemblable, tellement au point de me piéger. Si vous êtes d’accord, je vous explique. Bien sur, tout a un prix, une fois que je vous ai expliqué comment bien mentir, vous me dites une vérité et n mensonge, dans l’ordre que vous voulez et je dois deviner laquelle des deux phrases est le mensonge, si j’ai raison, on continue les séances, si j’ai tort, alors je signe le papier et vous êtes tranquille, ça vous convient ? »

Il semblait intéressé par ma dernière phrase alors que j'aurai préféré qu'il l'oublie. Il en oublia même le verre d'eau que je lui avais demandé tellement il était noyé dans ses pensées. "Mythomanie" "Jolie mensonge" "Joie" "Déception"; ces quatre mots résument parfaitement se qui trottaient dans sa tête tandis que mes rougeurs commençaient petit à petit à disparaître. Il était peu de dire que j'étais encore un peu sous le choc de ma dernière révélation, Eric me manquait peut être plus que ce que je ne le pensais. C'est vrai qu'une histoire de plusieurs années ne s'oublie pas en un mois mais tout de même je me croyais plus forte que cela. Il reprit la parole me replongeant une nouvelle fois dans la gêne... Pourquoi les gens aux bahuts me croyaient ils introvertie? J'étais certes pas une de ces prostituées qui se pavanent dans les couloirs du lycée en jupe rikiki et en décolletée tellement plongeant qu'on pouvait bien facilement l'imaginer toute nue mais de là à me considérer comme introvertie. D'ailleurs la plupart des filles dont je viens de parler étaient mes amies et enfin disons que même si elles l'étaient je ne les appréciais pas particulièrement..

Euh disons que j'ai un peu tout essayé .. Mais comment dire? Je suis une fille un peu trop exigeante et pour l'instant .. Personne ne rempli les critères nécessaire. Et .. Je suis très extravertie c'est juste qu'au lycée je préfère rester calme et travailler .

Je passai les mains dans mes cheveux affichant un petit sourire, je commençai à reprendre confiance en moi et puis le plus dire venait surement de passer. M'attendant à être libéré je reçus en à la place des boules quies, je les pris en ricanant remerciant au passage le psy avant de les mettre au fond de ma poche. Si seulement cela pouvait suffire..

Finalement vint sa proposition de jeu.. J'adorais les jeux mais celui là n'était pas fait pour moi. Je ne saurais jamais mentir et sincèrement je ne voulais pas le savoir. J'étais une personne franche ce qui est normalement une qualité et je voulais le rester par contre je voulais aussi sortir donc bon ... Autant considérer ces minutes de gâchée comme une récréation et m'amuser aussi.

Ok .. J'ai bien envie de jouer. Mais avant je tiens à vous prévenir que c'est une cause perdue, je hais tout ce qui est hypocrisie et mensonge c'est pour cela que je ne le fais que très rarement et d'une piètre façon en plus. Mais avant... *rigole un peu* Vous savez? Depuis toute petite j'ai un don qui me permet de discerner le vrai du faux.. Que diriez vous de tout d'abord jouer à mon jeu? Vous me dites une vérité et un mensonge si je discerne lequel est lequel vous me permettez de sortir sinon nous pourrons passer à vos cour..

Mouais, tout essayé donc ? Ouais sur elle était bien jeune pour avoir vraiment tout essayé, relativisons juste ses propos, elle avait essayé tout ce qui était à sa portée ou qu’elle imaginait à sa portée à ce sujet, ça aurait été plus juste ! Mais ce n’était pas forcément une critique négative, ou peut-être qu’elle était trop exigeante ! Oui, cette idée pouvait entrer en ligne de compte !

 Il souriait, intéressé par ses propos, tout le monde mentait, il suffisait d’avoir une bonne raison de mentir et on savait mentir efficacement, mais comme pour tout, il fallait s’en donner les moyens ! Les moyens, c’était toujours ça qui posaient problème… hélas ! Enfin bon, inutile de précipiter l’apprentissage du mensonge, il viendrait en temps et en heures, il le savait ! Il avait de quoi sourire en pensant à ce qu’il allait lui apprendre !

Ce n’était parce que l’on détestait le mensonge qu’on ne pouvait pas mentir et entre être hypocrite et mentir pour une bonne raison, oui, il pouvait être mieux de mentir que de dire la vérité parfois, ne serait-ce que pour ne pas blesser quelqu’un ! C’était quelque chose qu’il savait très bien ! Il était le dieu du mensonge oui ou merde ?

Un don pour discerner la vérité ? Vraiment ? Intéressant, mais pouvoir discerner la vérité de ses mensonges, c’était quelque chose d’impossible ! Il en était persuadé, et il allait s’en assurer. Il n’avait qu’à  trouver un bon moyen de la prendre à défaut. Deux vérités ? Deux mensonges ? Deux mensonges ? Un dei mensonge et une demie vérité ?

Il eut une idée, mais le temps de la confectionner… alors il lui sourit et lança :

« Pari intéressant… mais vous avez tout à gagner dans cette histoire, moi pas… au final, je sors complètement perdant ! »

Il sourit et finit de mettre au point le der nier détail de son mensonge comme de sa vérité !

« Mais disons que si vous perdez à ce jeu, vous aurez dix séances de psy de programmées, insuppressibles, incompressibles, et obligatoire ! Si on est d’accord, voilà mes deux idées principales : Je suis le roi des menteurs… mais je dis toujours la vérité ! Alors allez y, je vous écoute ! »

Il n’y avait pas piège dans ses propos. Enfin, si, mais bon, il disait toujours la vérité, une vérité qu’il montait de toute pièce, mais il faisait en sorte que ça soit vrai ! Donc d’un certain point de vu, il mentait en disant la vérité…

« Vous préférez plus simple ? Voilà, je suis un dieu qui joue au psychologue pour se divertir… là, où est la vérité et où est le mensonge ? »