Le jeune Kyoya, après avoir entendu la ravisante jeune fille lui dire son quotidien douloureux en le fixant, souria. Il ne souria pas dans le style que la jeune fille était idiote, mais, il souria dans le respect qu'elle a. Mais, il n'aimait guére ce genre de coutume. Bien sur, les prêtresses peuvent croire en la présence des Dieux, fondateur de ce monde, mais, delà à les couper de la civilisation et de la famille que certaines d'entre eux peuvent avoir, ça lui allait loin. Hibari n'a jamais aimé la religien et il était plus poussé pour le combat. Hélàs, voir l'exemple parfaite de Sibylle vis à vis de ces dieux pécheurs lui donnait encore plus de dégout pour ceux-ci. Ne disant point un seul mot, celui-ci leva la main vers le plafond et s'imagina le ciel de sa beauté suprême. Le jeune Kyoya était dans ses pensées quand, subitement, il dit à voix haute à celle qui, jusqu'ici, était d'une beauté parfaite:
"Les Dieux, quel aubaine. J'ai jamais été trés religieux, car, pour moi...Ce sont des Dieux menteurs."
Celui-ci se releva, assit sur le lit, sa jambe gauche sur le sol et la droite, relevé, sur le lit. Il avait son bras droit sur celle-ci et, en la fixant droit dans les yeux, serra ses deux poings avant de lever la gauche. La droite, avec sa bague, s'approcha de la serrure. Puis, sur le modif de la bague, une flamme apparut. Insérant celle-ci dans la boite, il visa le sol et, d'un son plutôt horrible, la boite s'ouvrit. Une lumière apparut, une lumière d'une intensité plutôt faible et un serpent apparut. Ce serpent ne porte encore aucun nom, mais, contrairement aux autres, il a un pouvoir spécial. Comme dans les contes, ce serpent permet de créer des illusions réelles. Une lumière blanche apparut, puis, un monde tout à fait divin apparut. Un ruiseau qui passait tout prés d'eux, des oiseaux qui volérent et qui se dépossérent soit à côté d'eux, soit sur eux et des animaux peuplant les environs. La scéne était absolument irréaliste, mais, elle était merveilleuse. Le jeune Kyoya, avant de se lever, était sur un rocher d'une couleur blanche. Il se leva, puis, continuant à fixer la jeune fille, celui ci mit sa main droite derriere sa tête en s'excusant :
"J'ai peut être été un peur fort en les traitant de Dieu-menteur. Mais, à mes yeux, ils me font pensés à ça..."
Ensuite, son air redevint normal. Enfin, normal, le jeune kyoya était plutôt énnervé. Ses bras étaient tendus, vers le bas et il y avait un grand espace entre ceux-ci et ses hanches. Sans le vouloir, ce dernier éleva la voix:
"...Mais, est-ce là tout ce que ces dieux-menteurs te donnent? Tu as peut etre le bonheur d'avoir l'amour de ceux-ci, mais, en échange, tu manques plusieurs choses qui font l'être-humain. Pour toi, c'est ça, être heureuse? Ou bien, tu penses que si, en faisant ce genre de sornette, tu vivrais étèrnellement? Mais, tu te trompes ! Tu gaspilles justement ta jeunesse à trop être docile façe à ses dieux-menteurs. Quand ils voyent un de leurs disciples se donner corps et âme, ils en profitent. Est-ce que tu es mieux ainsi que...que..."
Sa colére s'était, petit à petit, dissipée. Le jeune Kyoya était plutôt idiot en ce qui concerne les sentiments des autres, mais, ça ne lui interdisait pas du tout d'arréter de vivre ou bien tout simplement de continuer vers l'avant. Malgré qu'il parle froidement envers des personnes qu'il détestait vis à vis de leur connaissance, quand il vit sibylle, son air avait changé. En plus de tout, il ne l'avait jamais vu sortir. Ca l'ennervait plus que tout, car, elle gaspillait vraiment inutilement sa vie pour ces dieux-menteurs qui, en fin de compte, ne s'occupent que de leur profit. Celui-ci avait, pour une fois, les bras serrés le long de son corps. Sa tête était vers le sol, cachant ses yeux d'une ombre épaise. Tout ce qu'on pouvait distingué de son air était de la tristesse à cause des coulées de larmes qui coulérent pour, ensuite, tomber sur le sol. Mais, malgré ça, il continua:
"Est-ce que tu es mieux en priant ses Dieux...menteurs que de te sentir apprécier...de sentir constamment une attention d'un homme vis à vis de toi...de connaitre le bonheur d'être avec et de former une famille pour, ensuite, mourir à ses côtés...Est-ce là ton seul plaisir...vivre séparement d'un homme et, donc..."
Celui-ci releva brutalement sa tête. On pouvait distingué un regard triste, ce qui était rare chez lui. Il leva son bras droit, ouvrit sa main et, d'un coups, fit comme si il tranchait une plante avec une dague pour s'entrainer. Il continua toujours sur sa lancée :
"...et, donc, de te priver tout le bonheur que tu pourrais avoir juste pour une malheureuse bénédiction qui ne s'executera jamais ! Les Dieux ne se sont jamais occupés de leurs disciples, même quand ceux-ci sont sur le point de mourrir, ils les regardent, riant de leur doux foyer divin! JE TROUVE CA COMPLETEMENT STUPIDE QU'UNE FILLE FASSE CE GENRE DE CHOSE ET, PAR LA MÊME OCCASION, PERD, PETIT A PETIT, SA JEUNESSE!"