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Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

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Quetzalcóatl

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    Une déesse perdue, à la recherche de pardon.

Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

vendredi 07 décembre 2012, 01:19:31

Comment la belle émeraude divine s’était retrouvée dans cette grande salle, remplie d’un monde qu’elle ne connaissait pas ? Nous sommes en décembre, un soir de fin d’automne. Un léger vent froid balaie les dernières feuilles mortes dehors. C’est dire que l’hiver arrive à grands pas cette année. La lune éclaire merveilleusement le monde cette nuit, la voûte sombre se laissant parsemer de mille et unes étoiles, toutes plus scintillantes les unes que les autres. Autant dire que l’ambiance extérieure promettait à notre déesse déjà une belle soirée.

Plantons le décor donc. Un grand domaine que Quetzalcóatl ne pensait pas voir ici, dans les environs de Seikusu, ou même sur tout le Japon. Y avait été construit au centre d’un parc de plusieurs dizaines d’hectares un château à la française, rappelant sans aucun doute aux yeux de la déesse, un des fameux châteaux de la Loire. La pierre utilisée pour la structure de la bâtisse était d’un blanc maculé, et les toits recouverts d’ardoise, directement venue des Ardennes françaises et belges. Tout autour se dessinait des abords fleuris, ou plutôt des arbustes, car les fleurs ne montreront le bout de leur nez qu’au printemps. Le tout était d’un nickel…Mais pourquoi le Serpent à Plumes était dans un tel endroit ?

Une limousine noire était venue chercher Quetz, d’apparence humaine, vers vingt heures, devant l’auberge où elle louait une chambre. C’était une de ces voitures luxueuses qu’on pense ne jamais monter dedans de sa vie, même pour la rouquine, qui n’était pas habituée à la vie dans le confort d’une belle maison. Non, la déesse vivait simplement, et elle aimait cela. Ce soit n’était qu’une exception pour faire plaisir à l’une de ses précédentes rencontres de Seikusu. Yamamoto, de son nom de famille, avait fait la connaissance de la déesse, sans savoir qui elle était vraiment, quelques semaines plus tôt, dans un bar plutôt bien fréquenté de la ville. Au détour d’un verre (sans alcool pour la jeune femme), ils s’étaient apprivoisés doucement, et finalement, Yamamoto invita la femme à la crinière de feu chez lui, lors d’une soirée mondaine. Au départ, Quetz refusa car mal à l’aise avec la société bourgeoise, mais à force d’insister, elle finit par accepter.

Il n’avait pas fallu longtemps au véhicule pour arriver à destination. Le chauffeur vint alors ouvrir la portière de la déesse, offrant sa main pour l’inviter à sortir de la voiture et se rendre dans le château. Une drôle de sensation fit frissonner la demoiselle. Durant quelques secondes, elle se sentait comme Cendrillon conduite au bal du prince, avec le carrosse pour l’y amener. Sauf que là, elle n’attendait pas de prince. Elle avait accepté l’invitation de Yamamoto par simple courtoisie. Et comme Cendrillon, Quetzalcóatl s’était faite belle pour le bal. Rien de tel qu’une belle robe bustier verte, pour aller à son teint de porcelaine et sa crinière de feu, décolletée pour affirmer son opulente poitrine, fendue pour laisser entrevoir ses jambes d’amazone. Le tout agrémenté d’une petit paire de talons de la même couleur que sa robe, mais pas trop hauts non plus, car Quetz est déjà bien assez grande comme cela. Ses bras étaient recouverts de longs gants de soie blanche, et pour ne pas mourir de froid le temps d’arriver dans la demeure, elle avait recouvert ses épaules d’une étole blanche également, assez chaude bien que fine. Il n’y avait pas vraiment de thème à la soirée mondaine, il fallait juste masquer son visage, chose que la rouquine fit avec un masque en dentelle noire qui lui recouvrait une grande partie du haut du visage. Il ne laissait entrevoir que ses yeux d’un vert éblouissant, prononcés par de longs cils. Son maquillage n’avait rien de très superficiel, un simple rouge à lèvres rendant sa bouche plus pulpeuse. La déesse mésoaméricaine avait pris soin de remonter ses longs cheveux roux en un chignon semi-domestiqué, qui laissait jouer agréablement les ondulations sur son crâne. Une pince à cheveux, représentant une lune en strass, fit son petit effet, comme si elle ressemblait à l’astre de nuit. Pour ce qui est des bijoux, Quetz n’abusa de rien, un raz-du-cou en dentelle noire rappelant son masque, ainsi que des boucles d’oreilles discrètes.

Autant dire qu’elle était splendide, la Quetz, et dans la tenue idéale pour la soirée. Quand elle arriva dans le hall d’entrée, ses yeux s’ouvrirent de surprise. C’était immense ! Et lorsque le chauffeur lui indiqua la salle de réception, elle était noire de monde, tous masqués bien évidemment. Même avec cela, le Serpent à Plumes reconnut son « ami » Yamamoto, qui lui offrit volontiers un verre de champagne et quelques petits fours, retirant alors ses grands gants blancs. Et la déesse se sentait ridiculement petite ici, et vraiment pas à sa place. Tous des « grands » de Seikusu et sûrement des villes alentours, des amis du propriétaire, que Quetz saluait gentiment d’un fin sourire. La salle lui rappelait celle des réceptions de grands mariages princiers. Le sol d’un marbre blanc finement caillé, des colonnes à tendance gréco-romaine sur les côtés de l’immense pièce, des fenêtres plus hautes que larges et entourées de lourds rideaux d’un lie-de-vin opaque. Tout dans la démesure…

Quetzalcóatl se le répétait, encore et encore, dans un coin de sa tête, qu’elle n’était pas à sa place ici, parmi ce grand monde. La rouquine ne savait même pas quoi faire, ne connaissant personne à part Yamamoto, qui était déjà pris par d’autres invités, surtout invitéEs, vautours sans cervelle qui lui tournaient autour. Alors, Quetz, flûte encore pleine de champagne à la main, se dirigea vers l’une des grandes fenêtres de la pièce. Ses yeux essayèrent tant bien que mal à y trouver des étoiles dans le ciel, mais la lumière de la pièce l’en empêchait. Un fin sourire triste orna son visage, se posant la question si elle devait finalement rester ou non.

Je suis la douce symphonie qui accompagne le cycle de la vie.
Je suis l'éphémère et l'immortelle.
Je suis la chair et le spirituel.
Je suis fragile et belle, invincible, et invisible.
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John Rosewood

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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 1 vendredi 07 décembre 2012, 17:54:52

Ah, vous, vous pensez que c'est facile d'avoir un père et une belle mère riche ? Enfin, riche... Patron d'un restaurant gastronomique quand même. Oui, le genre de restaurant où on te sert un plat de 100 grammes pour cent euros, avec le caviar, ... Et aussi différentes boissons, très très chères, surtout le vin. Enfin... Nous ne sommes pas là pour parler gastronomie, mais d'un truc presque aussi chiant, enfin, pour John en tout cas. Vous savez, ces petites soirées entre riches et pas des soirées comme les rapeurs connus, avec des femmes nues parcourant une salle tout en satisfaisant les célébrités... Oulah, non, nous étions loin de ça... Ce soir, le père de John l'obligeait à venir avec lui à une sorte de soirée masquée de bourgeois. En gros, John devait aller à une soirée de riche, s'emmerder à parler avec des personnes du genre et en plus, porter un masque ridicule que porterait donc les riches pour se donner un style...

Le père de John tenait à ce qu'il soit au mieux présentable. Costard, cravate d'une grande qualité, rien que cette ensemble vaudrait le loyer d'un grand appartement. Une cravate orange pour assortir à ses cheveux roux. Chaussure en cuir, enfin, la totale. Pour son masque, son père lui avait en avait donné un qui lui valait bien plus qu'un appartement... Il s’assortissait à sa tenue, noire, différentes paillettes d'or le recouvrant, oui, du vrai or, pas la peine de dire que ça en valait le prix.

John était blasé, ayant enfilé tout ça, se regardant... Il se serait bien foutu lui même de la tronche qu'il avait, quoi que, ça lui donnait un style quand même et ça lui allait pas mal... Mais bon, il trouvait tout cela ridicule. Il n'avait pas plus le temps de se préparer qu'il se mettait en route avec ses beaux parents.

Comme il en avait l'habitude, l'endroit où se déroulait la soirée était grand, montrant bien la richesse des organisateurs. Que des voitures de luxes étaient garées sur place et on pouvait aussi apercevoir certaines limousines ayant apparemment servies de taxi pour d'autres personnes. Bon ! Entrons là-dedans...

Ohlala... Cette musique d'ambiance... A vous faire dormir à peine rentré. John soupirait. Un soupire qui était vite arrêté par un coup de coude discret de son père. Et oui, bien se tenir, tout ça, John allait s'emmerder ce soir...

Une fois à l'intérieur, il laissait sa belle mère et son père s'occuper et blablater avec d'autres personnes et s'isolait, prenant une flûte de champagne au passage et regardait les alentours, ne sachant pas vraiment quoi faire.

L'ennui se faisait ressentir et ça, John n'aimait pas du tout... Il y avait beaucoup de monde, beaucoup de vieux et... Oh tiens... Il déposait son regard sur une rousse qui semblait seule elle aussi, regardant l'extérieur. A la voir de dos, elle semblait pas mal, belle courbe. Vous connaissez John maintenant... Son regard se posait directement sur les fesses de celle-ci. Pas mal, pas mal du tout même. Il la trouvait plutôt canon de dos comme ça. Il s’approchait d'elle, se mettant même à sa gauche, tournant son visage vers elle. Un petit sourire se dessinait sur son visage lorsque son regard glisser sur ce décolleté plus que plongeant, reconnaissant que l'avant était aussi bon à regarder que l'arrière. Peut-être remarquerait-elle directement ses regards, peut-être pas. Comme quoi, peut-être qu'il trouverait bien un truc à faire. C'est coincé les riches ou pas ?

"Salut. Tu t'emmerde aussi ?"


Avec John, pas de vouvoiement, pas de "Bonsoir gent demoiselle" au moins il était clair, net, précis, de par cette phrase, elle comprendrait qu'il s'emmerde et pas qu'un peu. Enfin, si cette jeune femme ne faisait que regarder dehors et qu'elle s'apprêtait à rejoindre ses amis, c'est sûr que John se sentirait un peu con, mais bon, il s'en foutait ça, autant essayer de s'emmerder le moins possible et d'être direct, il y en a bien une ici qui est dans son cas, enfin, il l'espérait en tout cas...


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Quetzalcóatl

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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 2 dimanche 09 décembre 2012, 20:16:03

Le brouhaha présent dans la salle commençait à agacer l’émeraude divine. Plantée devant la gigantesque fenêtre, qui prenait légèrement la buée du à la différence de température entre la chaleur de la salle de réception et le froid glacial à l’extérieur, Quetzalcóatl sentait qu’elle allait presque s’endormir. Même la musique, lente et platonique, n’aidait en rien la demoiselle, qui s’ennuyait fermement ce soir. Mais quelle idée d’avoir accepté de venir à cette petite fête…Tu parles d’une fête ! Il n’y avait que Quetz pour s’ennuyer ainsi…

Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Tout comme elle, une flûte de champagne à la main, un jeune homme à la chevelure flamboyante se dressa à côté d’elle. Il lui adressa alors un sourire que la divinité lui rendit. Mais qu’il n’était pas discret…Ses yeux foncés s’étaient plantés dans le décolleté faramineux de la belle rouquine. La déesse ne lui en tint pas rigueur, assez habituée maintenant à ce qu’on la regarde sous cet angle, depuis des siècles maintenant. Et puis, si elle souhaitait vraiment qu’on ne regarde pas cette partie de son anatomie, elle aurait choisi un autre genre de robe qui lui aurait caché son opulente poitrine. Au fond, Quetz savait parfaitement qu’elle était une belle femme, et ne s’en cachait pas, sans pour autant s’en vanter.


- Bonsoir…

Le Serpent à Plumes redirigea son regard masqué vers la fenêtre, observant l’extérieur avec une certaine envie. Oh, elle n’aurait pas froid, du tout même. Mais elle s’amuserait vraiment plus qu’ici à attendre que les minutes défilent, et que son champagne perde de ses bulles à force d’attente. D’ailleurs, elle se demandait bien pourquoi elle s’était pris une coupe. Elle ne touchait plus à une goutte d’alcool depuis sa rencontre avec le dieu des jeux-vidéos, et tenait à cet engagement, comme signature d’une nouvelle renaissance. Et alors que la jeune femme était perdue dans ses pensées, le rouquin à côté d’elle lui adressa la parole, d’une façon bien singulière. Chose qui fit sourire la divinité, alors qu’elle reposait ses yeux émeraude sur le jeune homme.

- Oui. C’est d’un ennui…Les bourges sont d’un coincé monstrueux. Tu ne trouves pas ?

Elle s’était permis de le tutoyer également, vu qu’il avait pris ses aises avec la belle. Quetzalcóatl se retourna légèrement vers le jeune homme, toujours les deux mains portant sa coupe pleine du fameux liquide pétillant. Mais son regard s’était porté sur le reste de la salle, à observer tous ces bons gens en train de discutailler, les gentilshommes se ridiculisant à faire des mauvaises blagues qui ne faisaient pas rire du tout, et ces femmes qui gloussent comme des pintades alors qu’il n’y a rien de drôle. Quel spectacle pathétique, pensa la déesse. Un soupir désolé s’échappa de ses lèvres pulpeuses. Les Aztèques savaient faire la fête eux, et l’émeraude divine s’amusait rien qu’à les regarder prendre du bon temps. Ici, la musique fadasse endormait le monde, et encore, quand on l’entendait correctement, car elle était bien couverte par tous les blabla hystériques en tout genre.

Un nouveau soupir, et Quetz déposa son verre sur le rebord de la fenêtre, sans y avoir touché. Elle n’était pas bien ici. Le côté « Je déballe ma richesse pour vous en mettre plein les yeux » n’était pas fait pour elle. L’immortelle est une personne simple, pas comme tous ces gens. Alors elle pensait sérieusement à rentrer…

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John Rosewood

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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 3 vendredi 08 février 2013, 07:45:53

Coupe de champagne à la main, il regardait toujours la belle rouquine qui se tenait à ses côtés. Il ne manquait pas une miette de la vue qu'elle lui offrait et en plus, étant plus grande qu'elle, c'était plus qu'agréable à regarder. Alors son regard se posait sur son décolleté, ses courbes puis remontait sur ce visage masqué, plongeant son regard dans le sien. Il craignait toujours la réponse de la rouquine, mais bon, une fois qu'elle prit la parole, un sourire qui veut tout dire se dessinait sur son visage. Elle s'emmerdait réellement, c'était la bonne pioche et soudainement, John entrait dans un jeu de séduction, il n'allait pas être direct, mais ses regards répétitifs peuvent déjà bien avancer la déesse. La voir ainsi, qui avait l'air de s'emmerder, soupirant d'ennui alors que son visage en exprimait tout autant. Une idée traversait l'esprit de John, assez simple, mais qui les aiderait à terminer cette soirée en beauté, voir même la nuit, qui sait ?

Il s'approchait alors doucement, se collant presque contre elle et se penchait, ses lèvres frôlait une de ses oreilles, si bien qu'elle pouvait sentir son souffle lui caresser la nuque. Et c'est dans un murmure plein de sous-entendu qu'il dit :

"Il est seulement 22 heure. On sort discrètement de cet endroit, ensemble. Ce que je te propose, une sortie en boîte."


Si elle voulait s'amuser, faire une vraie fête, les boîtes de nuit c'était l'idéal ! En plus, ça arrangerait John qu'elle l'accompagne, danser un peu avec elle, se frôler, se toucher... tout un programme commençait à prendre forme dans la tête de John, une sorte de plan pour faire en sorte que la belle rouquine termine la nuit avec lui. Et oui, vous ne le changerez pas notre petit rouquin, il restera toujours aussi dragueur.

Il était toujours assez proche d'elle, n'ayant pas bougé, ses lèvres toujours assez proche de son oreille. Il lui déposait un baiser sur la nuque avant de se redresser avec un grand sourire. Alors mademoiselle la déesse, ça ne vous dit pas de vous amuser avec un vilain petit humain ?



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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 4 samedi 30 mars 2013, 02:10:32

Cette soirée était vraiment du genre à filer le bourdon à la grande émeraude divine. Une ambiance de luxe qui ne lui plaisait guère, des gens qu’elle ne connaissait point et qui n’allaient pas vers elle. Sauf ce jeune homme, qui semblait s’ennuyer de pied ferme dans cette fête de bourgeois gentilshommes. Il était arrivé près d’elle, s’adressant à la demoiselle de manière bien familière, mais qui ne déplût pas à Quetzalcóatl. La foule jacassante n’avait que faire d’eux, bien à part, bien à deux. Et la compagnie de ce jeune homme n’était pas pour déplaire au Serpent à Plumes. Ils s’ennuyaient, le faisant ressentir par leurs soupirs et leur tête de minés malgré leur masque. Et pourquoi faire des manières dans ce genre de situation ? Quetz l’observait attentivement alors qu’il défilait son regard sur les formes voluptueuses de la jeune femme. Non, elle ne lui en fit aucune remarque, puisqu’il n’y avait pas lieu d’en faire. La déesse n’était guère prétentieuse, mais se savait plus qu’attirante, même sous sa forme de rouquine, comme à l’instant. Cela ne la gênait nullement. Elle aussi en profita pour zieuter comme elle pouvait ce jeune homme, à la chevelure de feu, tout comme elle, et elle devait s’avouer qu’il était fortement à son goût. Allons Quetz ! Tu ne vas pas lui sauter dessus comme ça, quand même ?!

Pourtant, elle aurait plus, là, de suite, quand il s’est approché de l’émeraude divine, dans sa robe au magnifique décolleté. La demoiselle masquée était encore un peu dans ses pensées de vouloir quitter les lieux à la hâte, et ne vit pas arriver le jeune homme tout près elle. Un frisson la parcourut quand elle sentit son souffle chaud caressant son cou alors qu’il venait glisser quelques mots à son oreille. Ce qu’elle entendit l’enchanta. Quitter ces lieux ennuyeux ? Avec joie ! En plus, si c’est pour sortir en boîte…Pour tout vous avouer, Quetzalcóatl n’était jamais rentrer dans ce genre d’institution. Seule, c’est assez triste, non ? A moins de vouloir trouver un compagnon du soir, mais là, la jeune femme l’avait déjà tout trouvé. Et puis danser sur de la bonne musique, meilleure que celle d’ici en tout cas, cela enchantait grandement la divinité.

Un puissant frisson lui parcourut tout le corps quand le jeune homme lui déposa un baiser dans le cou, le regardant ensuite, tout sourire. Elle releva son regard émeraude sur lui, les joues légèrement rougies mais cachées par le masque en dentelle. Sa réponse ? Un splendide sourire. Et ensuite, elle s’approcha de lui, prit sa coupe de champagne pour la poser sur le rebord de la fenêtre, puis revient vers lui. Tout contre lui, elle lui prit le bras avec le sien, et lui répondit en souriant.


- On y va ?

Tout sourire, la demoiselle le tira avec elle, toujours au bras de celui-ci, peut-être sa poitrine un peu trop collée contre son bras d’ailleurs, mais Quetz s’en fichait. Elle l’entraîna avec lui vers le hall d’entrée, jetant un énième coup d’œil dans la salle de réception bondée. Personne ne les remarque, tant mieux. De quelques mots au gardien devant la grande porte, elle demanda à ce qu’on lui ramène la limousine que l’hôte de la fête lui avait envoyée. Rapidement, le véhicule arriva, et Quetz entraîna le jeune homme à l’intérieur, la portière tenue par le voiturier. Assise en face de lui, les jambes croisées, la déesse retira son masque de dentelle, dévoilant entièrement son visage, un sourire malicieux aux lèvres.

- Alors, dis-moi où aller ? La meilleure boîte pour qu’on puisse se déhancher ?

Le Serpent à Plumes laissa son complice de soirée indiquer la direction au chauffeur. Pendant ce temps-là, elle fouilla dans un grand sac noir qu’elle avait près d’elle, et en sortit une robe noire, qui révélerait son décolleté une nouvelle fois, tout en dévoilant ses jambes de nymphe. D’un regard malicieux vers le jeune homme, et pas pudique du tout, Quetz commença à défaire sa robe de soirée verte, défilant la fermeture du côté vers le bas, avec une lenteur voulue.

- Cela te dérange que je me change ? Ma robe n’est pas très appropriée pour une soirée en boîte, vois-tu…

Et pas farouche du tout, elle continua son effeuillage sans gêne. Sa poitrine nue se dévoila aux yeux du rouquin, alors qu’elle défaisait ses talons et retirait entièrement sa robe. Une petite culotte ? Oui, un simple tanga noir en dentelle. L’air frais de l’habitacle la fit frissonner intensément, lui donnant la chair de poule. Puis, elle entreprit de mettre cette nouvelle robe, que si elle n’avait pas été noire, aurait ressemblé à celle d’une Olympienne…Quetz grimaça légèrement à cette pensée, enfilant sans problème sa tenue devant le jeune homme, alors que la voiture était en route depuis un moment. Mais est-ce que lui aussi allait se changer ? Peut-être n’avait-il pas envie, ou alors, s’il le fallait, ils passeraient par chez lui, histoire qu’il retire son costume, trop strict ?
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John Rosewood

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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 5 lundi 29 avril 2013, 17:35:35

Héhé, on dirait que c'est bien parti cette petite soirée. John savait parfaitement qu'il n'y aurait pas que des bourgeois dans cette foule mais il ne pensait pas tombé sur une magnifique jeune femme qui le suivrait de suite. Le rouquin était bien prêt à séduire la rouquine, ayant débuté son petit jeu de séduction directement quand il l'avait approchée. Le mieux, c'est de voir cette tronche blasée se transformer en un magnifique sourire illuminant son visage si bien que John avait une forte envie de lui retirer son masque juste pour voir le reste de ce visage. Faut dire que le lycéen savait y faire et puis, la jeune femme ne semblait pas toute innocente non plus, ce qui ne lui déplaisait pas.

John se laissait entraîner, se rapprochant de la rouquine tout en faisant en sorte de la garder bien collée contre lui surtout en sentant un peu de sa poitrine tout contre son bras, rien que par ce toucher pourtant léger, il pouvait confirmer que ces monts de chairs sont de très bonne qualité. Ahlala, nous avons l'impression de parler de vulgaires morceaux de viande mais croyez bien que John à beaucoup de respect pour ceux-ci et compte bien montrer tout le respect qu'il a pour ces seins un peu plus tard.

"Apparemment je n'ai pas le choix, mais c'est avec un grand plaisir que je te suis."

Se laissant toujours entraîner, John souriait en voyant approcher la limousine, arriver avec une telle voiture en face de la boîte, la grande classe. Avec un chauffeur et tout. John voyageait son regard un instant, regardant l'intérieur de cette limousine avant de regarder à nouveau la rouquine qui avait enlevé son masque. Abordant un grand sourire, il enlevait ensuite le sien, plongeant son regard dans celui de la belle femme qui se dévoilait un peu plus à lui.

"T'en fais pas pour la boîte, je connais le coin. Par contre, avant, on va passer chez moi pour que je me change, d'ailleurs faudrait que tu te..."

Ouvrant de grands yeux, John arrêtait de parler, la regardant faire, enlevant doucement sa robe. Souriant en coin, John ne répondait pas à sa question, la laissant faire en la fixant sans gêne. Bien sûr, vous vous doutez que son regard se dirigeait directement sur sa poitrine nue qui se dévoilait à lui et que dire de cette poitrine à pars qu'il avait envie de s'y jeter dessus et de ne pas les quitter tout le long de la route ? Il en avait vue des paires mais cette paire là... Wooaaw serait le mot approprié. Ne pouvant s'en empêcher, John laissait traîner une de ses mains sur une des jambes de la rouquine, laissant glisser ses doigts sur cette peau qu'il trouvait bien douce. Il remontait doucement, parcourant son bassin avant de passer sur un de ses seins, le massant une fois, légèrement, avant de la laisser enfiler son autre robe.

"Si je peux être franc, tu es la plus belle femme qu'il m'ait été permis de regarder et d'un peu toucher."

On pourrait croire que de la pars d'un pervers comme John que ce n'était que des paroles en l'air mais non. Pour une fois, il avait été honnête ce qui est plutôt rare. Il en avait oublié le chauffeur et n'oubliait pas de lui donner son adresse pour qu'ils les emmènent.

Arrivé devant chez lui, il attrapait à son tour le bras de la rouquine et l'entraînait, demandant au chauffeur de les attendre tout en lui donnant un bon pourboire pour qu'il obéisse. John ouvrait la porte direction l'escalier et hop, au premier étage la porte de droite et on y est.

"Bienvenue chez moi."

Une appart d'ado célibataire se dévoilait devant la jeune femme. Légèrement en bordel, mais l'appart était assez grand par apport à d'autres, faut dire que les parents avaient les moyens pour lui offrir un chez lui. Un salon, canapé simple, une très grande télévision écran plat avec une playstation 3 et une xbox 360 branchées à celle-ci. A côté, des étagères avec un grand nombre de jeux vidéos. Pas loin de là, une chaîne stéréo avec des baffles de bonne qualité. La pièce à droite était la cuisine. Il y avait de la vaisselle par encore lavée mais pas grand chose. Une cuisine bien équipée bien que cela ne soit pas vraiment utile pour John qui n'est un bon cuisinier.

John lâchait le bras de la belle jeune femme et s'éloignait un peu jusqu'à sa chambre. Ici, on pouvait voir un grand lit deux places qui n'avait pas été refait à son réveil, un bureau avec un ordinateur, grand écran. La souris, le clavier et le casque micro montraient bien que John avait comme loisir les jeux vidéos. Mais pour cette fois, le rouquin se dirigeait vers une armoire qui contenait de nombreux vêtements. Après un petit instant de réflexion, il prenait une chemise et un simple jeans se dirigeant ensuite vers la rouquine, s'occupant à faire du donnant donnant en se déshabillant d'une lenteur toute aussi voulue, dévoilant premièrement son torse aux muscles que l'on pouvait voir se dessiner mais sans exagération avant d'enlever le bas, restant simplement en caleçon, se dévoilant presque totalement à la femme, espérant que la vue allait lui plaire. Il s'apprêtait à enfiler ses autres habits, à moins qu'une certaine rouquine l'en empêcherait, qui sait ?


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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 6 dimanche 19 mai 2013, 23:14:12

Un simple soir, parmi tant d’autres ? Pas vraiment. Alala, quel retournement de situation ! Le Serpent à plumes pensait qu’elle allait mourir d’ennui durant sa soirée mondaine, avec tous ces bourges que la jeune femme ne supportait pas vraiment. Mais, qui aurait pu croire qu’un rouquin viendrait bouleverser l’ennuyeux moment que passait Quetz dans cette fête ? Une bien belle surprise, ça, c’est certain. Et la demoiselle n’allait sûrement pas se plaindre de cette arrivée incongrue. Quoi de mieux qu’un beau jeune homme, intéressé par la déesse, et qui propose une sortie en boîte, pour pimenter la soirée ? Absolument rien. Et, nom d’un quetzal, la belle rousse allait bien en profiter !

Emballée par ce nouveau programme, Quetzalcóatl avait pris avec elle le jeune homme masqué pour rejoindre la limousine qu’on lui avait prêté. Installés confortablement à l’arrière, la déesse ordonna au chauffeur de rouler un instant, attendant la direction que le jeune homme lui donnerait pour aller en boîte de nuit, histoire de se déhancher toute la nuit. Légèrement excitée par la chose, il était vrai que ça serait la première fois pour l’immortelle.

Mais y aller dans cette tenue…Non pas que ce soit inconfortable, mais pas très convenue pour l’évènement. Alors, la rouquine commença à se défaire de cette longue et magnifique robe verte, la laissant ruisseler le long de son corps sans défaut. Elle se trouvait là, devant le jeune homme à présent démasqué, tout comme elle, presque nue, le buste à l’air libre. Un peu sans gêne la Quetzalcóatl ! Mais enfin, on ne se déshabille pas devant un homme dont on ne connaît même pas le nom ! Tu parles. C’est tellement excitant. Après tout, il l’avait cherché aussi, à l’aborder avec ses yeux qui semblaient la dévorer. Et le tenter maintenant ne rendait que la chose plus grisante.

Mais…C’est que lui non plus n’était pas farouche. La déesse savait qu’elle plaisait mais de là à ce qu’il ose la toucher. Tout en fouillant dans son grand sac pour trouver une autre robe, bien mieux appropriée à la chose, Quetz frissonna, légèrement surprise, en sentant la main bien chaude du jeune rouquin contre sa peau. Elle flirta sur sa cuisse, remontant sur ses flancs, pour finalement venir caresser, tâter quelques secondes l’un des lourds seins de la déesse. La mésoaméricaine se mordit un instant la lèvre inférieure avec envie, tout en prenant soin d’enfiler sa robe noire et ses talons à nouveau. C’est que…Elle n’est pas insensible non plus à ce genre de choses. Et si en plus, le rouquin lui fait un compliment digne d’un film…Jackpot mon grand, tu viens de faire rougir une déesse, et pas qu’un peu ! Et qu’elle n’arrive même pas à trouver de quoi répondre, ne serait-ce qu’un merci.

Touchée, coulée. Réponse : un sourire radieux, qui illumine le visage de l’émeraude divine et fait ressortir ses joues rougies. Ses grands yeux se baladaient sur le visage du jeune homme, captant la moindre expression, et sans le savoir ni sans rendre compte, elle se perdit un instant dans la contemplation de son regard. Mh…

On l’extirpa de ses pensées quand enfin, ils arrivèrent à destination. Attendez, ce n’est pas la boîte de nuit ça…Ah, oui. L’homme sans nom devait se changer. À son tour, Quetz fut emmenée par le jeune homme, qui la garda contre lui, le temps de monter dans son appartement. Grand dites donc, surtout pour quelqu’un qui a l’air de vivre…seul. Grand salon, grande chambre, le tout un peu en désordre, mais cela ne gênait nullement l’immortelle. Et ce genre de passe-temps, les jeux vidéo, non plus. Un petit rire s’échappa de ses lèvres pulpeuses, alors qu’elle le suivait toujours à travers l’appartement. C’est un peu dingue : elle ne le connaissait pas, elle ne savait pas son nom, elle s’était déshabillée devant lui, presque intégralement nue, et maintenant, ils étaient à deux dans son appartement, surtout sa chambre, et…

C’est à son tour de se déshabiller apparemment. Se changer, mh ? Et titiller l’envie du Serpent à Plumes aussi ! Un petit strip, rien que pour elle, et ses yeux émeraude ne perdaient rien du spectacle. De nouveau, elle se mordilla la lèvre. Impossible de résister à ce genre de vue, me diriez-vous. La lenteur qu’il prenait pour retirer ses vêtements était tellement frustrante. Si la déesse ne se contenait pas, elle lui sauterait dessus. Mais patience, patience…

Un caleçon. Voilà le dernier bout de tissu qu’il lui restait. Déjà beau habillé, il ne l’était que davantage ainsi. Rawr. Pour sûr, il devait déjà bien s’y connaître en femmes, et peut-être en avait-il déjà ramené un petit nombre ici, pour se comporter ainsi devant la rouquine. Mais tout ça n’importait pas. Ce spectacle, ce corps tout entier était une incitation à toucher. Et bien évidemment, la déesse ne se gêna pas. S’approchant de lui, lentement, elle posa sa main droite dans son cou, la laissant glisser ensuite sur son torse, griffant sa peau, et effleura son ventre.

Plus bas ? Non, elle n’irait pas. Pas encore. À moins que…Quetzalcóatl, au regard malicieux, attrapa le jean que le jeune homme avait sorti de son armoire. Puis, en prenant son temps, elle s’abaissa, glissant le long du corps de l’inconnu. Accroupie et le visage devant son caleçon, elle entrouvrit délicatement sa bouche, laissant planer un parfum de sous-entendus bien évidents. Oh, pour sûr, rester ainsi la frustrer mais, un mal pour un bien. Tout ce qui se passera après n’en sera que bien meilleur. D’un geste, elle lui fit signe d’enfiler ses jambes dans les trous de son jean, le remontant doucement, plaquant ses mains sur son entrejambe pour fermer le bouton et la fermeture-éclair du jean. Son regard, intense et sulfureux, ne pouvait dire qu’une chose : On jouera ensemble, mais plus tard…


- Quetz. C’est comme ça qu’on m’appelle.

Un de ses doigts se fit taquin, effleurant la pulpe des lèvres de cet homme, encore sans nom, mais plus pour très longtemps.

- Avec qui vais-je danser cette nuit ?

Et il existe moult façons de se déhancher, autre part que sur une piste, par exemple…
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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 7 jeudi 06 juin 2013, 12:50:50

John en avait eu des moments excitant, mais ce soir là, c'était le gros lot ! Cette jeune femme l'excitait au plus haut point, jouant avec lui d'une manière qu'il appréciait et il se laissait bien sûr tenter, tout en se retenant de lui sauter dessus, il savait bien ce qu'elle cherchait à faire et il l'avait chercher aussi. Après le petit tour en boîte de nuit, il lui sauterait dessus et pas qu'un peu, déjà que notre rouquin refroidit se débrouille pas mal au lit mais alors un rouquin en pleine chaleur, comme dirait un humoriste chanteur français « Ce soir tu va prendre ».

Une fois en caleçon, John voyait la rouquine s'approcher pour ensuite caresser sa peau ce qui lui donnait des frissons et ce qui réveillait un peu ce qui se cachait sous son sous-vêtement. Et puis, quand elle s'est mise à genoux, face à cette bosse, son souffle caressant l'endroit, cela ne faisait "qu'aggraver" les choses. Elle pouvait voir son gland dépasser du caleçon, montrant presque toute sa forme. Mais, ce n'était pas fini ! John s'exécutait en enfilant son jean avec son aide mais ce plaquage de main contre son entrejambe... Là voilà la pleine forme, il en frissonnait et d'ailleurs, il laissait un léger souffle montrant son plaisir s'échapper d'entre ses lèvres.

Tout en se penchant vers elle, il lui murmurait  "Avec John" avant de venir l'embrasser, avec une grande fougue, n'allant pas par quatre chemins, venant chercher sa langue avec la sienne pour les mélanger. Ce baiser, il ne le faisait durer qu'une vingtaine de seconde avant de se redresser et de lui reprendre le bras, se collant à nouveau contre elle. En avant marche, cette fois-ci, le prochain arrêt sera la boîte de nuit.

Il l'accompagnait jusqu'à la limousine et donnait une adresse au chauffeur avant de reposer son regard sur la belle rouquine. Il avait envie de lui faire pleins de choses, mais il se contenait pour plus tard, mais elle pouvait voir qu'il était énormément excité.


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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 8 jeudi 13 juin 2013, 16:50:40

Et bien, Quetzalcóatl ne se sentait plus vraiment elle-même. À moins que ce ne soit le contraire, qu’elle était tout à fait bien à jouer de séduction avec ce jeune rouquin. Oh ! Et puis, pourquoi se casser la tête dans un moment pareil, sérieusement ? Secouant très légèrement la tête pour reprendre ses esprits, l’émeraude divine se disait que la soirée allait très bien se passer, et surtout la nuit terminer dans un feu d’artifices. Vue comment l’envie et l’excitation étaient montées rapidement depuis la limousine, la déesse savait parfaitement que tout cela se finirait dans une partie de jambes en l’air avec ce beau rouquin. Elle lui aurait bien sauté dessus de suite, il était si craquant qu’elle voulait le goûter immédiatement. Mais non, elle préféra se retenir pour profiter de lui beaucoup plus longtemps que simplement du sport de chambre. Ce soir, ils allaient danser en boîte, une première pour Quetz en vérité, mais elle savait qu’elle aimerait la chose. Danser, elle adore ça. Et si en plus c’était avec John, comme il se présente ainsi, ça serait d’autant meilleur.

Mais pour l’instant, il faut s’habiller. Ils ne vont pas aller nus en boîte, quand même ! Le pantalon mis, la femme à la chevelure de flammes avait eu la chance d’apercevoir ce qu’il l’attendait pour la nuit. Le membre tendu du jeune homme sous son caleçon, dévoilant son bout légèrement, en disait long sur la suite. Long et dur. Elle l’avait vu et touché aussi. Oh bordel. La tentation de se laisser tomber dans le jeu du sexe était bien trop grande, mais la déesse n’était pas une apprentie pour perdre à ce jeu-là. Non, elle attendrait encore, même si ça la frustrait de devoir patienter. Tout, vraiment tout n’en sera que meilleur, tellement bon…

Il n’empêche que l’immortelle testait John, et pas qu’un peu. Que voulez-vous ? Dans ce genre de situation, on aime jouer. Par de simples gestes, regards, soupirs, Quetz pouvait attiser de petites braises pour le transformer en un gigantesque feu de joie. Elle se savait très attirante et s’amusait à tirer de cet avantage. Il suffisait de voir ce jeune homme soupirer d’aise et d’envie, chaudement, contre le doigt de la déesse qui caressait la pulpe de ses lèvres masculines. Un autre soupir de sa part, un petit murmure pour révéler son identité, et il se pencha sur la belle rouquine. Il lui vola un baiser. Enfin, « voler »…Le Serpent à Plumes l’attendait grandement, tellement qu’elle se mit à gémir à même sa bouche, déjà toute l’envie qui la prenait. Elle ferma doucement les yeux, se laissant aller à ce caprice, jouant de sa langue tout contre celle de son futur amant. Oh oui, mraw…

Rompant le baiser, elle, les joues légèrement rougies, John se détacha de la déesse pour finir de s’habiller, se vêtit de sa chemise un peu plus rapidement que pour son jean. Chose finie, il attrapa le bras de la jeune femme pour l’emmener avec lui, quittant son appartement, filant de nouveau dans la limousine. Installés comme auparavant, l’un en face de l’autre, le jeune homme bien fringué indiqua au chauffeur où aller pour danser toute la soirée.


- Dans quelle boîte allons-nous nous déhancher ?

Oui, l’émeraude divine se faisait un peu curieuse mais elle souhaitait en savoir plus sur tout ça, histoire de ne pas avoir l’air bêta ou godiche en arrivant sur les lieux. Après tout, elle n’y avait jamais mis les pieds. Pour Quetz, une fête de la sorte se faisait à l’extérieur, qu’il pleuve ou fasse du soleil, alcool ou non, mais juste se déhancher durant des heures, jusqu’à s’en user les chaussures ou les pieds. Et se déhancher parfois bien plus après la fête. Ca, par contre, ce n’était pas étranger à la divinité ! Et oui, elle ne représente pas la fertilité pour rien, non plus. Elle en avait connu des hommes, et des femmes aussi, durant toute sa vie d’immortelle. Elle était assurée aussi que John n’était pas à sa première demoiselle dans ses bras. Et son lit aussi.

En face de lui, Quetz jouait encore et toujours, l’aguichant de ses formes mises en valeur dans sa robe. Elle révélait son décolleté, merveilleusement mis en avant, et était assez courte pour dévoiler ses jambes galbées d’amazone. Les croisant, elle rehaussa son buste, posant un coude sur son genou, sa main tenant son visage angélique. Son regard couleur espoir se fit envoûteur, ne pouvant quitter la bosse encore présente dans le pantalon du jeune homme. Elle se mordilla la lèvre inférieure, remontant ses yeux sur le visage de John. Pointant son index vers la dite bosse présente, elle sourit, l’air malicieux.


- Si tu rentres comme ça en boîte, tu risques d’attirer les minettes…

Bien d’autres femmes en plus de Quetz. En même temps, qui ne serait pas attirer par ce beau jeune homme, qui a, en plus, un trique qui donne envie de s’occuper de lui ? Personne. Ah oui, ça, elle n’y avait pas vraiment réfléchi. Mince, des vautours qui vont lui tourner autour et, qui sait, arriveront à leur fin, laissant la pauvre déesse de côté. Ah non hein. Hors de question de le laisser filer. Elle n’aura qu’à lancer des regards noirs à toutes ces femmes qui essaieront d’approcher le beau rouquin, et elles partiront. Ou alors, la technique du collé-serré lors des danses apparaît comme une meilleure alternative. Enfin, pour l’instant, le souci restait cette bosse bien visible. Que faire ? Lui sauter déjà dessus ? Non, laissons-le venir, faire ce qu’il veut, n’est-ce pas John ?
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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 9 mardi 18 juin 2013, 12:30:05

Notre rouquin n'a jamais été du genre à se retenir autant, il n'avait qu'une envie, sauter sûr la rouquine, faire des folies jusqu'à épuisement. En tout cas, ce soir, ça allait être nuit blanche. Un John tout frais est déjà suffisamment chaud à l'acte mais si en plus on le chauffe un peu avant... Déesse ou pas, la petite Quetz n'avait qu'à bien se tenir, chez les mortels aussi on connaît bien ce genre de choses. Faut dire que malgré sa jeunesse, le lycéen avait eu le temps de s’expérimenter, en passant par les plus âgées, comme les profs, infirmières et autres, il a eu quelques coups bas, des regrets, mais bon, c'est du passé, maintenant qu'il a la réputation qu'il voulait, rien ne pouvait l'arrêter, ça c'est sûr.

John continuait de fixer la déesse du regard, un regard montrant toute l'envie, l'excitation, limite en admiration pour ce corps qu'elle aguiche devant ses yeux. Il pouvait le dire, elle sera la plus belle femme avec qui il va coucher, ou presque, il y en a eu tellement qu'il est difficile de se souvenir de toutes. Mais bon, la beauté ne fait pas tout, une bonasse qui joue à la planche, c'est de la merde, mais fort heureusement pour lui et peut-être sur un coup de chance, Quetz avait apparemment les deux.

"Une boîte ou les djs passent des musiques d'autres continents. J'aime bien cette boîte car il n'y a pas de style en particulier, tu trouveras sans doute quelques musiques étranges, mais ça bouge bien."

On voyait bien que son regard traînait vers son décolleté, ses jambes et tout son corps. Il s'amusait à  noyer son regard dans le sien, il n'était pas insensible aux yeux, serait-elle parfaite ? Sans doute que non, il y a bien une faille quelque pars, même chez une déesse.

Abaissant son regard vers sa bosse, il ricanait, reposant son regard sur la rouquine par après.

"Ce soir, c'est avec toi que je sors, que je vais m'amuser. Les autres minettes, je m'en fou. On me connaît bien dans la boîte, quelques demoiselles vont me saluer, sans doute, mais j'hésiterais pas à les larguer si elles se font trop... collantes."

Souriant, le rouquin la fixait toujours avant de pointer sa poitrine, ses jambes et le reste de son corps.

"Et toi tu penses que comme tu es là tu ne va pas attirer des mâles en chaleur ? Je peux te dire qu'habillée comme ça, tu va faire de l'effet autour de toi. Je vais faire des jaloux et toi des jalouses et ça me plaît beaucoup... Pas toi ?"

En effet, John aimait être le centre de l'attention, qu'on le regarde, qu'on le jalouse. Il sait ce qu'il est et profite de ses atouts. Il s'approchait une nouvelle fois de Quetz, s'arrêtant à quelques centimètres de ses lèvres et la limousine s'arrêtait à cet instant, le chauffeur informant la fin de la course. John souriait, laissant le chauffeur leur ouvrir, prenant le bras de Quetz pour l'entraîner dehors et ils s'avèrent que dès leur sortie, ils font une belle sensation. Les regards étaient dirigés vers eux, sortir en limousine devant une boîte branchée de la région avec cette énorme file d'attente, ça ne passe pas inaperçu.

John restait très proche de la rouquine, la collant contre lui, son bras prenant toujours le sien, l'entraînant vers une file vide. Beaucoup de personnes saluaient John et il les saluaient en retour. En pouvait déjà entendre des hommes complimenter l’apparence de la déesse, pensant ne pas se faire entendre et de même pour John. La rouquine se rendra vite compte qu'il empruntait une file pour VIP. Comme vous le savez, John a les moyens et surtout ses parents, la place de VIP était tout à fait normal pour un gars comme lui.

A l'entrée, John payait les deux places, si Quetz louche un peu vers son portefeuille, elle comprendrait que la nuit ne faisait que commencer. Si elle n'était pas habituée à ce genre de soirée ou l'alcool coule à flot, elle n'avait plus qu'à se préparer.

La boîte était assez grande, une piste de danse au milieu entouré de plusieurs bars et tables pour se poser. Le Dj était devant la piste de danse, en hauteur, bien en évidence. A l'instant, la musique qu'il passait était Kid Cudi vs. Crookers - Day 'n' Night. John se sentait comme chez lui, sa démarche changeante, suivant déjà le rythme de la musique avec sa tête tout en saluant les personnes qui le saluait. Il se dirigea avec la rouquine à un bar, se posant sur un tabouret, entraînant la déesse à s'asseoir sur ses genoux.

"Commençons bien... Deux vodka redbull."

Oui, il se prenait la peine de choisir le verre de la déesse, ne lui demandant pas son avis et puis, qui n'aime pas cette boisson dans ce genre de boîte ? Il laissait ses doigts parcourir les jambes de Quetz, les effleurer, alors qu'il payait les verres qu'on venait de leur apporter. Joueur, il trempe son index dans le liquide, portant ensuite son doigts au niveau des lèvres de la belle demoiselle, lui laissant le loisir d'y goûter tout en la regardant du même regard qu'auparavant.

"On va avoir ce genre de musique jusqu'à minuit. Après, ça va devenir bien plus rythmé, il ne passe ce genre de musique qu'une fois par semaine et c'est ce soir."

Minuit était proche et John attendant cette heure. Il continuait ses fines caresses, l'excitation n'étant pas baissée.


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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 10 mercredi 26 juin 2013, 17:30:56

Est-ce que la déesse serait jalouse ? Oh, elle ne devrait pas pourtant. Oui, pourtant, ses joues rougissent rien qu’en imaginant d’autres femmes tourner autour de John. Non, ce soir, il serait à elle, et rien qu’à elle. Bien sûr, Quetzalcóatl espérait grandement qu’il n’aurait que d’yeux pour elle. C’est que le jeune homme savait y faire avec les femmes, avec elle, pour lui donner envie. Et elle aussi, avait réussi à faire grimper l’excitation chez le jeune homme. On est une déesse ou on ne l’est pas, après tout ! Ce soir, l’émeraude divine voulait s’amuser, et ce serait avec John. Qu’une pimbêche l’approche un peu trop pour voir, et elle aura droit à un joli comité d’accueil made in Le Serpent à plumes. Le jeune rouquin garantissait également d’envoyer bouler toutes les demoiselles un peu trop collantes, hormis Quetz, bien évidemment.

Mais le plus gros des soucis de la divinité, à l’heure actuelle, était de se retenir de ne pas sauter sur le jeune homme. Tout son corps réagissait pour lui donner envie, sans vraiment le vouloir, ni le contrôler. Une mèche de sa crinière rousse tombant sur son visage, le frôlement de sa jambe contre celle de cet éphèbe, un léger penchement de son buste pour entrevoir davantage son décolleté et sa parfaite poitrine. John…Il émanait de lui un furieux appel à la luxure, un appétit grandissant qui ne serait satisfait qu’après une longue, très longue nuit en sa compagnie, profitant et dévorant son corps. Pour une fois depuis bien longtemps, Quetz était impatiente, très impatiente même, de passer du bon temps avec quelqu’un. Est-ce que, par hasard, il ne s’agissait là que du reflet des envies de John, et que le pouvoir de Quetz lui renvoyait cette envie ? Non. L’immortelle était persuadée que cette fois-ci, l’envie était mutuelle, forte, puissante, et que son pouvoir incontrôlé n’avait rien à voir là-dedans.

En tout cas, il était clair que le Serpent à plumes ne laissait pas de marbre le jeune rouquin, son membre toujours tendu sous ses vêtements, comme l’indiquait la merveilleuse bosse au niveau de son entrejambe. John lui fit d’ailleurs une remarque. Si lui allait attirer les demoiselles, il était certain que de son côté, Quetz aussi aurait des hommes qui lui tourneraient autour comme des mouches. Un corps de rêve parfaitement mis en valeur dans une simple robe, tout en restant classe : c’était le choix parfait pour plaire ce soir. Faire des jaloux et des jalouses ? Mh, pourquoi pas !


- Oh si. La soirée promet d’être très intéressante…

Oh oui, de belles promesses en perspective. John se rapprocha un instant de la jeune femme, tellement proche de ses lèvres qu’il aurait pu l’embrasser. Quetz n’attendait que ça. Mais rien ne vint, et ce satané chauffeur n’a pas freiné assez fort pour que les lèvres de John se soudent accidentellement à celles de la divinité. Zut ! La prochaine fois sera la bonne. Mais rien que cette petite chose augmenta l’envie de l’émeraude divine, se faisant de plus en plus pressante. Que c’est frustrant de se retenir autant, même pour une divinité !

Sortant de la limousine, accrochée au bras de John, Quetz n’en croyait pas ses yeux, ni ses oreilles. Tant de monde en train de faire la file pour rentrer dans une boîte et y danser, c’est possible ? Et bien, à voir tout ça, on dirait bien…Sur le coup, cela mit mal à l’aise la jeune femme, mais accompagnée du jeune rouquin, elle se sentait un peu mieux. Et puis, ce genre de choses, être salués, complimentés, cela lui rappelait les fêtes aztèques, ses fidèles les organisant en son honneur. Un sourire radieux aux lèvres, elle se laissait guider par son compagnon de soirée. Il semblait être connu ici, ce qui facilita l’accès à la boîte. Même pas besoin d’attendre ! Et en rentrant dans le bâtiment, Quetz avait l’impression de redevenir une gamine. De bonnes musiques, quoique, parfois un peu loufoques selon son avis, des gens de partout, certains dansant déjà, d’autres posés aux différents bars, buvant leur coup.

De son regard émeraude, elle observait attentivement John, qui donnait la sensation d’être à son aise, comme une seconde maison, continuant de promener la demoiselle avec lui. Il salua, bien sûr, les gens qui venaient l’accoster, mais rien ni personne qui ne fit voir rouge la divinité. Enfin, il s’installa sur un tabouret, au comptoir de l’un des bars, commandant une boisson que la jeune femme ne connaissait pas. Il l’invita à venir sur lui, chose qu’elle fit sans hésiter. Ses doigts parcouraient la peau nue des jambes de Quetz, celle-ci frissonnant d’envie, tout en roulant sa lèvre inférieure sous ses dents. Les verres déposés par le barman, un hochement de tête pour le remercier, et John trempa un doigt dans son verre avant de le porter aux lèvres de la déesse. Mh, ça faisait bien longtemps que Quetzalcóatl n’avait pas touché à ne serait-ce que pour un filet d’alcool. Elle avait fait une promesse de ne pas y retoucher mais…Ce n’était qu’une simple goutte, elle n’allait pas en mourir ! Entrouvrant sa bouche pulpeuse, elle goba lentement la phalange trempée d’alcool, sa langue récupérant le précieux liquide, tout en simulant légèrement une fellation. Ceci ne dura que quelques secondes avant que Quetz ne relâche cet index, maintenant nettoyé, revenant se lécher la lèvre supérieure du bout de la langue.


- Je ne connaissais pas. Plutôt pas mal comme mélange.

John lui promettait une soirée bien rythmée dans cette boîte et la demoiselle ne demandait qu’à voir. Attrapant son verre du bout des doigts, elle en trempa légèrement ses lèvres dans l’alcool. Vraiment pas mal, en fait. La jeune femme à la crinière de feu en avala une, puis une deuxième petite gorgée, regardant le jeune homme du coin de l’œil. L’envie de lui sauter dessus, de le clouer au sol et de profiter de lui était toujours bien présente, et cela lui chatouillait un peu trop le bas-ventre. Jouons encore…De nouveau son verre de vodka-redbull à la main, elle en trempa ses lèvres, encore une fois. Mais cette fois-ci, elle vint déposer un baiser humide d’alcool sur les lèvres de John, nullement gênée si quelqu’un la voyait faire. Et puis, peut-être qu’ainsi, cela ferait partir de futures parasites. Ses mains venaient glisser tout contre la peau de son cou, dangereusement mise à nue, laissant sa main gauche, en particulier ses ongles, dessinant de légères lignées rougeâtres sur son épiderme. Oh, ne croyez pas qu’elle s’en arrêtera là. Sa langue vint passer la barrière de la bouche de John, cherchant à valser avec son homologue. Rompant subitement ce baiser fougueux et prometteur, la jeune femme lança un clin d’œil au rouquin.

- Et si tu me montrais comment tu bouges un peu, mh ?

Qu’importe la musique. Après ce ballet de langues qui l’avait bien excitée, Quetz n’attendait qu’une chose : danser avec John, tout contre lui, histoire de le chauffer d’une manière bien plaisante…
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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 11 mercredi 03 juillet 2013, 11:50:08

Ah mon petit John... On est pas habitué à se retenir autant hein ? Le rouquin avait lui aussi de plus en plus de mal à garder son membre bien au calme, il avait envie d'elle t ne le cachait pas du tout, jouant un peu aussi alors qu'elle en remettait une couche en gouttant l'alcool sur son index... Le lycéen glissait ensuite son doigt, effleurant la peau de la belle rousse, passant par son décolleté, caressant un cours instant le haut de sa poitrine avant de revenir poser sa main au niveau de ses jambes. Si elle voulait jouer, il jouerait aussi et il sait très bien jouer, qu'elle en soit rassurée.

D'ailleurs, en parlant de jeu... Ce baiser en montrait bine l'exemple, les langues se mélangeant, John fermant les yeux tout en se serrant un peu plus contre elle. Il était tellement serré qu'il pouvait se permettre de venir masser sa poitrine d'une manière discrète, sans que personne ne le remarque, simplement une dizaine de seconde. Joueur, il se redressait ensuite, regardant l'heure.

« Minuit déjà. C'est seulement maintenant que ca va commencer ma belle. »

Se relevant, il lui prenant à nouveau le bras pour l'entraîner sur la piste de danse. Il n'y avait pas beaucoup de monde, bien plus au niveau des tables et bar qu'ici... La déesse se poserait sans doute des questions et puis... Le noir complet, toutes les lumières qui s'éteignent... On pouvait apercevoir ensuite des lasers, verts, parcourir la salle pour donner une ambiance lumineuse et c'est à ce moment qu'on entendait.

« Est-ce que vous êtes chaud ce soir ?! »

Et à ce moment là, l'euphorie totale, presque tout le monde rejoint la piste de danser. L'endroit reste assez sombre, éclairé par les différents jeux de lumières, rien d'autres. John se collant son torse contre le dos de la divinité, murmurant à son oreille.

« C'est une boîte particulière, passant de la musique venant d'Europe à partir de minuit. »

Souriant en coin, il ne bougeait pas, la laissant admirer tout cela, tout ce monde arrivant, les collant de près alors qu'un nouveau Dj prenait place derrière les platines et là... La musique se lançait. Le Dj débutait avec un petit Bass Modulators feat. Laile Reeves - Monson. Une petite introduction pendant laquelle il parlait.

« J'espère que vous allez foutre le bordel aujourd'hui ! »

L'intro continuait toujours et là... BOOM ! (A 22 sec sur la vidéo) La musique se lançait vraiment, les gens aux alentours sautant, agitant des bras, imitant des coups de poings en l'air pour suivre le rythme de la musique, John ricanait, sautant un peu au début avant de se recoller à la déesse, frottant l'endroit où se trouve son entrejambe au niveau de ses fesses, dansant collé serré. Il lui murmurait en même temps :

« Je te l'avais dit que ça allait être rythmé. »

Amusé par le moment, il la laissant prendre ses marques, se frottant juste contre elle. Il n'est pas aisé de danser à deux sur ce genre de musique mais John semblait bine se débrouiller, surtout pour continuer leur jeux, attisant un peu plus son envie en lui déposant parfois des baisers sur la nuque, la léchant, la mordillant, il aimant bien ce contact, ses fesses rebondissant contre lui. On dirait presque une position sexuelle, sauf que par ici, personne ne le remarquera, chose de tout à fait normal.

Pendant ce temps, le Dj s'occupait de l'ambiance, parlant parfois dans son micro, agitant des bras lui aussi en rythme, c'est alors que la musique se calmait un peu, laissant place à un chat en anglais. On entendait une voix très belle, une mélodie l'accompagnant derrière. C'est à ce moment précis que le Dj levait ses bras, les faisant basculé de droite à gauche, doucement, comme un publique au concert de Johnny Halliday quand il chante Tennessee, mais cela ne dura pas. La musique grimpait, passant du calme au moyen, laissant une mélodie magnifique se faire découvrir. Prenez la même mélodie, jouer la moins rapidement au piano et faîtes tomber toute les demoiselles qui aiment les musiciens. Certains décrirait cela comme de la fausse musique, une musique de barbare et pourtant si magnifique quand on sait l'écouter... Ca montait... Montait... Et puis...  And our heads feel like a monsoon. Et c'était reparti pour un tour, le rythme revenant sous de gros kicks qui faisaient trembler la salle. Tout cela quelques secondes avant de laisser place à de la douceur, mais cela ne dure jamais bien longtemps, la musique redevenant brutale à un moment donné. C'est à cet instant précis que le Dj mettait son casque, semblant se concentré sur sa table de mixage, préparant le passage d'une musique à une autre. John pendant se temps ne se concentrait que sur Quetz, se frottant toujours contre elle, s'occupant toujours de sa nuque avant de venir lui mordiller le lobe de son oreille, y murmurant :

« J'espère que cela te plaît. Par contre, je ne tiens pas à rester jusqu'à la fin de la soirée, c'est à dire huit heure du matin. Ca trop longtemps à attendre... »

Ricanant, il arrêtait ses mouvements un instant, se collant juste sur la divinité, menton contre son épaule, l'enlaçant doucement en déposant ses mains au niveau de son bassin, laissant ses doigts le parcourir. Le rouquin se sentait bien, dans son univers avec une des plus belles femmes qui lui avait été permis de rencontrer... Cette soirée risque d'être inimaginable... Et il ne comptait pas lâcher Quetz après cela, comptait ben la revoir et... Régulièrement, qui sait ?

Revenons au Dj qui semblait bon dans son mixage, la musique disparaissant d'un coup pour laisser place à Wasted Penguinz - Amour Toujours. John souriait en coin, connaissant par cœur cette musique. Il murmurait à nouveau à Quetz :

« Si tu connais un peu l'anglais, écoute bien les paroles de cette musique. »

Et oui, monsieur le pervers avait bien un coeur au fond, la musique défilant, les gens dansant, jusqu'à arriver aux dîtes paroles...

I still believe in your eyes
I just don't care what you've done in your life
Baby I'll always be here by your side
Don't leave me waiting too long, please come by!
I, I, I, I still believe in your eyes
There is no choice, I belong to your life
Because I, I live to love you some day
You'll be my baby and we'll fly your way
And I'll fly with you
I'll fly with you

John les chantait en même temps, il n'avait pas une superbe voix, murmurant plus que chantant, prenant une voix un peu plus sensuelle. Il retournait Quetz et collait ses lèvres aux siennes, récitant toujours les parles alors qu'il débutait un slow avec elle, toujours assez collé, ses mains au niveau de ses fesses. Moment romantique, le rouquin pouvait aussi en offrir et il ne doutait pas du fait que cela plairait à la rouquine. Continuant son slow, il s'arrêtait une fois le chant terminé pour venir l'embrasser, un peu plus passionnément cette fois. Si vous pensez que John est tombé amoureux, détrompez-vous ! Il en faudrait bien plus ! Mais vu que les femmes aiment ce genre de choses, autant les leur offrir !



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Quetzalcóatl

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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 12 mardi 09 juillet 2013, 00:05:47

Oh oui. Taquine-moi. Joue avec moi, John. Encore et encore. Quetzalcóatl l’avait bien senti durant ce baiser au goût de vodka. Ils étaient tous les deux en train de perdre la tête. Et ils commençaient à perdre patience aussi. Ces instants en devenaient de plus en plus frustrants, à devoir attendre un peu plus dans la soirée pour pouvoir…Mh, grisant. Voilà, le mot. Ca en devenait foutrement grisant. Ce jeu de séduction, jeu du « Tu peux toucher mais pas trop non plus… », c’était à celui qui craquerait le premier. Cela risquait d’être un combat sans merci et fort passionnant. À l’immortelle au baiser fougueux, à John au passage de ses doigts sur la poitrine de l’émeraude divine. Égalité mon cher ami. On recommence ? La déesse ne s’en lasserait pas.

Oh oui, John, fais-moi danser. Minuit déjà. Il était temps de se bouger, de coller ses corps et de les remuer en rythme. Excitation au cran supérieur. D’encore plus belles promesses en perspective. John l’entraîna sur la piste, où pour l’instant, ils étaient seuls, ce qui étonna la déesse. La salle fut plongée dans une obscurité totale, avant d’être parsemée par des faisceaux de lumière verte. Puis une voix s’éleva dont ne sait où. Instantanément, tout le monde répondit et se rua sur la piste de danse. Woh. Jamais Quetz n’a vu une telle chose. Il y avait tellement de personnes qu’elles se serraient tous sur la piste, collant de près le couple. John s’était installé dans le dos de la déesse, murmurant à l’oreille de la belle que ce soir, c’était comme une soirée à l’européenne. Tiens, l’Europe. Ca fait un moment que l’immortelle n’y avait pas mis les pieds. Il faudrait peut-être qu’elle y retourne un jour. Quoique, elle était très bien au Japon, surtout à Seikusu. Après tout, il y avait John.

Et là, BOOM ! Une musique que la mésoaméricaine ne connaissait pas du tout. Elle voyait les gens autour s’agiter, même le rouquin se décollait d’elle pour pouvoir sauter et exalter sa joie. À vrai dire, l’émeraude divine ne savait pas du tout comment bouger sur ce genre de sons. Elles sont bien loin les mélodies aztèques des fêtes en son honneur. Mais même si elle ne se mouvait pas pour l’instant, elle prêtait attention à la musique. Très rythmée, alternant entre phases douces ou pulsées. C’était comme si…Comme si c’était son cœur qu’on entendait, qui résonnait trop fort dans son corps, et qui cherchait à en sortir. Boum-boum-boum ! Il l’avait promis. Du rythme. Et il se colla encore plus contre elle, dans son dos, jusqu’à sentir son membre, tendu sous son jean, contre ses fesses rebondies.

Concentrée sur la musique et sur comment bouger, elle se laissa néanmoins guider par le jeune homme qui semblait vraiment bien s’y connaître. Elle tourna légèrement la tête, l’observant du coin de l’œil. Lui continuait de jouer, attisant l’envie chez la jeune femme. Un baiser dans le cou. Frisson. Un coup de langue, un mordillement. Nouveaux frissons qui lui parcourent l’échine et qui lui font perdre la raison. Elle se sentait déjà fondre sous ses attentions. Non, ne pas céder. Pas maintenant. Ne pas le laisser gagner…

Le Serpent à Plumes commençait à prendre ses marques. Son corps remuait doucement. Elle sautillait un peu, sa poitrine rebondissant à chaque coup. Elle se laissait aller, suivant les autres parfois, levant les bras, les balançant quand la musique se faisait plus douce. Et de nouveau de gros sons à faire exploser le cœur. Quetz était encore maladroite dans ses mouvements, mais la divinité apprend vite. John pourra le voir. Mais pour l’instant, il était toujours celui qui tenait la belle entre ses griffes, parsemant sa peau de chauds baisers. Elle tourna son visage, pour croiser le regard du jeune homme, un sourire aux lèvres. Si cela lui plaisait ? Et bien…


- Et bien, je ne connaissais pas, mais j’aime beaucoup !

Attendez un peu…Ce genre de soirée dure jusque huit heures du matin ? Woh. Y’a des insomniaques ou des super boostés pour tenir huit heures à danser comme ça…Mais, pas John. Il ne comptait pas rester jusqu’à si tard. Le regard émeraude de la déesse se fit envoûteur et taquin.

- Ca fait trop longtemps à attendre pour quoi ? Mh ?

Sûrement pour se sauter dessus par la suite, et continuer la soirée avec une toute autre danse, bien agréable. John se faisait plus tendre, posant son visage sur l’épaule de la déesse, laissant filer ses mains sur ses hanches. Les doigts de la divinité rejoignirent ses mains, le guidant dans ses petites caresses, profitant également de ce contact. Puis vint une nouvelle musique que le rouquin avait l’air de bien connaître, plus douce. À ses conseils, Quetz se concentra sur les paroles de cette chanson, fermant les yeux pour mieux les apprécier. Oh…Il lui murmurait en même temps à l’oreille, dans un souffle chaud. Han…Quetz se sentit fondre. Quelle femme serait capable de résister à ce genre de choses ? Pas la divinité en tout cas.

Il retourna la femme à la crinière de feu, pour l’avoir face à lui, rapprochant dangereusement son visage du sien, jusqu’à en frôler ses lèvres à chaque parole de la chanson qui passait. Un slow, avec les mains sur ses fesses. Un slow comme elle n’en avait pas eu depuis des lustres. L’émeraude divine respirait de plus en plus chaudement contre cette bouche qu’elle rêvait d’embrasser de nouveau. Elle devait se retenir comme une folle pour ne pas succomber à son envie. Son ? Non, ses envies plutôt. Mais finalement, c’est John qui vint la libérer, s’emparant de sa bouche avec passion, laissant valser sa langue tout contre celle de la divinité. Par instinct, Quetz releva ses bras, entourant le cou du jeune homme, pour ne pas le laisser s’échapper, une main appuyant aussi dans sa nuque, pour le presser encore plus contre ses lèvres pulpeuses.

Encore. Encore lui soufflait son esprit. La rouquine décolla ses lèvres et rompit le baiser, un sourire comblé et les joues rougies. Joueuse à son tour, elle plongea son visage dans le cou du jeune homme, lui croquant la peau, l’aspirant doucement entre la chair humide de ses lèvres, et y déposa une marque. Un suçon. Tu m’appartiens pour ce soir, John. Mais laisse-moi t’en montrer davantage. D’un geste sûr mais doux, elle retira les mains du rouquin de ses fesses, séparant leur corps. Frustrant, vous dis-je.

Et là, nouvelle mélodie. Nouvelle musique aux kicks puissants. Un son avec un nouveau jeu de lumière. En plus des faisceaux verts qui balayaient la piste de danse, des sortes de flashs lumineux rendaient le tout assez spécial. Et Quetz commença à remuer doucement son corps, bien plus à l’aise désormais. Elle se laissa aller au rythme de la musique, fermant les yeux, un sourire aux lèvres. Complètement aller. Ses mouvements étaient sensuels, le nouvel effet de lumière faisant comme si elle était prise en photo par des paparazzis, toujours à de bons moments, qui mettaient son corps parfait en avant. C’était comme si le Diable avait pris possession de son corps, se déhanchant comme jamais. La scène dégageait un charme sans pareil…Et attirait certains aussi. Sans le voir puisqu’elle avait les yeux fermés, deux hommes qui étaient en train de danser, se rapprochèrent de la divinité, presque collés contre elle. On pouvait le remarquer, que ces jeunes hommes avaient l’envie de poser leurs mains sur le corps de la déesse et de les laisser balader sur sa robe ou sa peau découverte, palper de ses formes. Mais Quetz ne voyait toujours rien…Et John ?

Je suis la douce symphonie qui accompagne le cycle de la vie.
Je suis l'éphémère et l'immortelle.
Je suis la chair et le spirituel.
Je suis fragile et belle, invincible, et invisible.
Je suis l'éternité.

John Rosewood

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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 13 mardi 08 octobre 2013, 07:43:50

La musique se terminaient et laissait sa place à une autre. Le Dj avait ensuite choisi Audiotricz & Atmozfears - This Is The Time pour faire danser son public. Cette musique étant une des favorites du rouquin, il levait un bras en l'air, l'autre enlaçant toujours la rouquine et criait pour montrer son emballement. En baissant à nouveau son regard vers celui de la jeune femme, il remarquait le rapprochement un peu trop exagéré de deux gars.

"Excuse-moi deux petites secondes."

Il s'approchait alors d'un gars et lui chuchotait quelque chose à l'oreille puis il fait de même pour l'autre et comme par magie, les deux gars s'éloignaient. John revenait ensuite enlacer Quetz, souriant avant de lui murmurer.

"J'ai évité une bagarre, ils étaient au point d'avoir les mains baladeuses."

Jaloux, le rouquin l'était. Même si elle ne lui appartenait pas, même s'ils n'étaient pas en couple, personne ne pouvait l'approcher. Elle est à lui pour ce soir, cette nuit, peut-être plus à voir par après.

"Et pour te répondre, je crois que tu connais déjà la réponse. A moins que..."

Il approchait ensuite ses lèvres de son oreille, mordillant son lobe avant d'y murmurer :

"Tu sois le genre de femme qui chauffe pour ensuite s'enfuir."

Il en profitait pour aller lui lécher le cou avant de remonter au niveau de sa joue et de passer sa langue sur ses lèvres. Il finissait ce petit chemin par un baiser langoureux alors que les caresses qu'il lui faisait se faisaient de plus en plus intime, n'hésitant pas à bien malaxer sa poitrine et de passer parfois une main au niveau de son entrejambe frôlant juste l'objet de ses désirs. Son but était de la rendre folle, impatiente, qu'elle lui saute dessus, car une femme très excitée est bien meilleure au lit, ce n'est pas un secret. Il imaginait déjà la suite, impatientant pour sa pars et pourtant... Cela ne fait même pas une heure qu'ils sont là, à danser. Pas si simple de rester calme face à une beauté pareille surtout après l'avoir vue presque entièrement nue. La patience ne pourra leur faire que du bien.

"Je me demande si tu m'imagines en train de te toucher, de t'embrasser, nu, l'un contre l'autre. Mes mains passant sur ta poitrine, descendant doucement, t'effleurant la peu, te faisant frissonner. Je me demande si tu m'imagines en train de passer ma langue sur ton clitoris, de te faire gémir d'un plaisir énorme. Je me demande si tu m'imagines en train de te prendre avec violence ou bien peut-être avec douceur, en train de te dire à quel point tu es belle et sans doute dire des choses un peu plus perverses... Car moi, je m'imagine tout ça."

Pendant ce temps-là, le Dj continuait de faire danser les gens alors qu'une belle blonde se trémoussait non loin de John, elle allait même jusqu'à frotter son petit cul contre le sien mais John n'y prêtait pas vraiment d'attention, ne voyant pas dans son dos et sachant le monde qu'il y a, il pensait simplement à quelqu'un le touchant de temps à autres. Quetz la voyait bien, la blondasse la regardait fixement d'un air de défi avant de sourire telle une perverse en manque du rouquin. Elle était habillée dans une robe très moulante et n'étais pas du tout moche à regarder, sauf peut-être pour la rouquine du coup, serait-elle elle aussi jalouse ?
« Modifié: mardi 08 octobre 2013, 08:07:36 par John Rosewood »


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Re : Derrière mon loup, devinez qui je suis...[pv John]

Réponse 14 mardi 08 octobre 2013, 18:18:03

Quetzalcóatl ne connaissait pas ce genre de musique, ces sons qui tambourinent et résonnent dans toute la boîte, à en sentir les battements de son cœur en rythme avec la mélodie, un peu comme s’il cherchait à s’échapper de votre poitrine. Tout cela lui était inconnu, du moins, jusqu’à ce soir. John le lui avait fait découvrir durant cette magnifique soirée et elle l’en remerciait à sa façon. La jeune femme avait réussi à s’approprier le tempo qu’imposait la musique qui passait depuis minuit. Son bassin se déhanchait avec grâce, ondulant en rythme, légèrement décollé du rouquin, alors que son bras levé, le poing fermé, battait frénétiquement l’air chaud de la piste de danse. La belle immortelle se laissait transporter par la mélodie, allant jusqu’à fermer les yeux pour se libérer totalement. Tout comme John le faisait, en réalité. La seule chose qu’elle n’avait pas remarqué, puisque la déesse avait les paupières closes, c’était ces deux jeunes hommes qui s’approchaient de trop près du petit couple de rouquins, surtout de la jeune femme. Mais John, lui, s’en était bien rendu compte. Prévenant l’émeraude divine, il se détacha d’elle, celle-ci rouvrant les yeux pour observer ce qu’il se passait, un peu surprise. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres pulpeuses, alors qu’elle continuait de danser en voyant la scène. Quelques mots à l’oreille de ses deux hommes et ils n’étaient déjà plus là. Qu’avait-il bien pu leur dire pour qu’ils s’éloignent ? Elle aurait bien voulu le savoir. Seul son compagnon revenait se coller au corps de la mésoaméricaine, avec grand plaisir et l’air victorieux. Ainsi donc, il aurait évité une bagarre. Ah bon ?

- Tant que ça ?

Un nouveau sourire illumina son visage. Sa peau de nacre vint prendre des couleurs rouges sur les pommettes. Hé, c’est que Mister John était jaloux. Et au fond, cela plaisait grandement à la déesse. Bien sûr, elle était parfaitement consciente qu’elle attirait les convoitises. Après tout, c’était une immortelle à la plastique parfaite, et sûrement que son aura, même si sensation invisible, attirait les mâles autour d’elle. Mh, ça sonne presque totalement superficiel, et Quetz espérait que le jeune rouquin ne restait pas avec elle que pour ça. Néanmoins, elle appréciait ce petit côté possessif. Ainsi que son côté impatient. Même s’il essayait de le cacher, le fait qu’il ne veuille pas rester toute la nuit à danser ici alors qu’ils s’amusaient bien en disait long sur ses envies. Oh, la jeune femme n’allait pas s’en plaindre, loin de là. Alors oui, Quetzalcóatl connaissait la réponse à sa question de tout à l’heure, avant la venue des hommes collants, mais elle aurait bien voulu l’entendre de sa bouche, clairement. Elle frissonna quand il vint lui mordiller le lobe, souriant de plus bel, venant à son tour susurrer quelques mots à son oreille.

- Si je venais à prendre la fuite, j’espère bien que tu viendras courir après moi et que tu m’attraperas…

Qu’il la rattrape et qu’il la garde pendant un moment. Parce que, oui, l’émeraude divine se plaisait bien avec ce mortel, avec John. Cela faisait une éternité qu’elle ne s’était pas amusée de la sorte et elle l’en remerciait grandement. Et, pour sûr, elle le remerciera d’une toute autre manière, tout à l’heure, quand ils ne se retrouveront que tous les deux, dans l’appartement du jeune homme, à faire des galipettes et essayer toutes les pièces de l’habitation. Cependant, le rouquin ne comptait pas en rester là et attisait l’envie de la demoiselle avec habileté. Coups de langue bien placés, caresses furtives mais assez intenses pour en faire frissonner la belle mésoaméricaine qui commençait à perdre la tête. Ce baiser, profond, langoureux, ne l’aidait pas à reprendre ses esprits. Et encore moins ce qui suivit. Rompant le contact avec ses lèvres, Quetz écarquilla les yeux, un peu surprise, surprise qui disparut une seconde après, pour laisser place à un regard coquin, pervers même. Plus John en disait, et plus le Serpent à Plumes s’en mordillait la lèvre inférieure avec envie, tout en le fixant. Il s’impatientait et cela s’entendait dans ses propos. La jeune femme allait lui répondre au creux de l’oreille, rapprochant son visage de celui du rouquin, se calant dans son cou, mais son regard émeraude se porta ailleurs. En réalité, juste derrière John. Une jeune femme, blonde de surcroît, à l’air bien pétasse, se collait, se frottait même contre le jeune homme. Et son regard…Défiait-elle l’immortelle ? Je crois bien que oui. Bien…

- Attends-moi là, s’il-te-plaît. Je reviens…

Puis Quetz se sépara à regret de John, se glissant dans son dos, attrapant au passage le poignet de la blonde pour la forcer à la suivre jusqu’aux wc. La jeune femme blonde semblait amusée par la chose, mais elle fit moins la fière face à une déesse bien remontée. Son visage était froissé par la jalousie. Grr, pas touche.  Une petite discussion s’en suivit, mais qui ne dura pas longtemps, la belle rousse menaçant la demoiselle qui faisait du frotti-frotta contre John, que si elle venait à recommencer, elle en prendrait pour son grade. Le ton était mis, l’expression du visage pour l’en dissuader de retenter la chose aussi. Puis d’un hochement de tête approbateur, elle prit la fuite, laissant la déesse seule dans les wc. Bien, une bonne chose de faite. S’approchant d’un miroir, elle se recoiffa rapidement, se figeant un instant, ayant une idée en tête. Il avait voulu la faire craquer alors qu’il dansait ? Bien. Au tour de Quetz de jouer alors. S’empressant de se préparer pour son petit, elle finit par quitter la pièce, se mêlant dans la foule dansante pour retrouver son rouquin. Oui, SON rouquin. Son John. Elle l’avait bien précisée à l’autre blondasse là. Fouillant la piste de danse, elle retrouva enfin le jeune homme, arrivant derrière lui en lui pinçant une fesse, joueuse.

- Hé hé ! Je t’ai manqué ?

Quoi ? Cinq minutes sans elle alors que la soirée était chaude et promettait une suite toute aussi bouillante, c’est dur non ? La mésoaméricaine vint se mettre devant John, lui faisant face. Un nouveau son filait dans la boîte, alternant les kicks et les voix, instants plus doux. L’immortelle en profita pour se coller tout contre le jeune homme, venant lui picorer le cou de petits baisers. Elle prit ses deux mains pour les lui poser sur les hanches, qu’ils suivent ensemble les mêmes mouvements, les ondulations du bassin de la demoiselle. Revenant sur son visage, elle caressa ses joues du bout des doigts avant de poser ses lèvres sur celles de John, y goûtant dans un baiser fiévreux. Passionné, mais sûrement trop court, vu qu’elle le rompit. Sois frustré, John. Ses lèvres pulpeuses furent ornées d’un sourire coquin, les rapprochant de l’oreille du rouquin.

- Tu sais, John…

Elle laissa quelques secondes passées, avant de reprendre ce qu’elle voulait lui dire…

- Je n’ai plus de culotte…

Elle se retira alors de son cou, y déposant un dernier baiser et se recula un instant pour voir sa réaction. C’était donc ça, son petit jeu qu’elle avait préparé dans les toilettes. La déesse avait préalablement retiré son sous-vêtement, le jetant dans une poubelle, avant de revenir à la rencontre de John. Sa robe était plutôt courte, et malgré ça, elle dansait tout de même, au risque de se faire voir. Alors, John…Tu craques ?
« Modifié: mardi 08 octobre 2013, 18:30:37 par Quetzalcóatl »
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