Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tiens ? Un paysan ! [Krull]

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Nariko

Humain(e)

Tiens ? Un paysan ! [Krull]

vendredi 04 janvier 2013, 21:27:04


« Inutile de trop te presser, Kaï, nous n’y serons pas avant plusieurs jours. »

Kaï ne l’écoutait pas vraiment, courant rapidement, grimpant le long des arbres, une lueur de plaisir juvénile brûlant dans ses yeux. Elle était heureuse, et Nariko pouvait la comprendre. Après leur long périple à Nexus, retrouver la nature faisait plaisir. C’était vrai pour Kaï, qui avait toujours préféré les arbres et la bonne odeur de la Nature à la ville surpeuplée, et ça l’était tout autant pour Nariko, qui préférait le calme apaisant de la campagne aux tumultes de la cité. Nariko et Kaï retournaient chez elles après une voyage à Nexus ayant eu pour but d’obtenir l’aide des Nexusiens contre la menace ashnardienne dans leurs montagnes. Une visite qui avait été un échec, car Nexus, en proie à des révoltes en train de muer en une sorte de guerre civile, n’était clairement pas en état d’envoyer son armée pour défendre des autochtones éloignés. Le voyage, pour autant, n’avait pas été totalement vain. Nariko avait rencontré des représentants de l’Ordre, et s’était retrouvée dans des querelles politiques entre l’Ordre et l’Empire, ce dernier essayant d’accroître son influence dans le second, qui la refusait. Nariko avait aussi appris des informations sur les démons qu’elle traquait, ainsi que sur Heavenly Sword. Elle ne revenait donc pas totalement bredouille, mais avait quand même dans la bouche le goût de la défaite.

Le duo suivait le lit de l’affluent d’un fleuve, qui les amenait vers des contrées gelées et des montagnes. Il y avait de grandes forêts, quelques rares villages où le duo se reposait, dormant éventuellement à la belle étoile. Au clan, Nariko avait l’habitude de dormir au milieu des guerriers, à même le sol. Elle mentirait à elle-même, si elle se disait qu’elle n’était pas légèrement impatiente à l’idée de revenir à la maison. Les grandes vallées, cet air frais qui s’emparait de vous en vous relevant... Et même les gens du clan, ces individus qu’elle avait détesté pendant des années, lui manquait : Shen, son père, ou les autres guerriers avec qui elle avait tenu tête aux troupes de Bohan. Tout ce petit monde constituait sa famille, dans le fond.

« Kaï sent qu’on est proches ! s’exclama son amie, entre les arbres.
 -  Oui, Kaï, rigola Nariko, nous nous rapprochons.
 -  Kaï a vu la grisâtre tour avec le feu qui, jamais, ne cesse de flamboyer ! Il faut monter le long du sentier ! »

Il allait falloir se reposer avant. Nariko avait entendu parler, dans le dernier village qu’elle venait de quitter, de petits refuges dans la montagne, ou de grottes. Il fallait toutefois se méfier, car la région n’était pas sûre. Certains chasseurs avaient aperçu des animaux sauvages, et on disait même qu’il y avait des Barbares dans le secteur. Nariko ne ressentait aucune inquiétude. Heavenly Sword la protégeait. Elle avait affronté une armée entière. Dix pauvres barbares ne pouvaient pas l’inquiéter.

Elle avait avec elle un cheval, indispensable pour rejoindre son clan. Ce dernier avançait lentement, et, après avoir traversé quelques arbres, Nariko aperçut la tour grise. C’était une solitaire tour de guet qui se dressait au pied d’une montagne embrumée. Il commençait déjà à faire froid, mais Nariko, comme Kaï, étaient habituées à ces températures basses. Il allait falloir faire un feu de camp. La tour de guet était tenue par des moines vivant dans un monastère à proximité, mais Nariko ne tenait pas à y aller. Elle n’aimait pas beaucoup ce genre d’endroits, et préférait rester seule avec Kaï.

Kaï regardait dans l’eau, recourbée, cherchant probablement un poisson. Elle tenait son arbalète entre les mains, reniflant avec son nez. La jeune femme avait toujours été très étrange, énigmatique, mais Nariko la considérait comme sa petite sœur. La belle femme rousse longea la rivière. La nuit n’allait plus tarder.

« Nous avons de quoi manger, Kaï !
 -  Kaï aime bien le poisson, se justifia-t-elle. Le poisson grillé sans arêtes, c’est délicieux, surtout le saumon ! Et Kaï a entendu les pêcheurs dire entre eux qu’il y a du saumon dans la région ! »

Nariko soupira, et décida de la laisser faire, avant d’arrêter son cheval près de la tour de guet. Elle sauta sur le sol, portant des bottes de fourrure. Heavenly Sword était dans son dos, et elle portait également une légère peau de bête recouvrant son haut, et faisant aussi office de couverture. Elle alla chercher du bois sec, afin de commencer à former un feu de camp, tandis que Kaï, de son côté, les sens aux aguets, observait le lit de la rivière, cherchant du poisson.
DC d’Alice Korvander.

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Krull

Humain(e)

Re : Tiens ? Un paysan ! [Krull]

Réponse 1 mardi 08 janvier 2013, 12:47:30

L'armée de l'alliance des clans unifiés des barbares du Nord se réapprovisionnait pour une nouvelle bataille après plus de 3 ans d'inactivités.

La cavalerie britunienne s'est répartie en petites escouades chargées d'informer les troupes isolées et les héros de guerre au repos et le ravitaillement des troupes est surveillé par le Marauder lui même, le général en chef des armées du Nord.

Quand à Krull, il est en route pour rejoindre le grand Nord, mais il a décidé sur sa route d'acheter auprès de talentueux maîtres nains de nouvelles armes pour ses meilleurs officiers pour faire face à la présence de créatures inconnues chez l'ennemi qu'il avait décidé de vaincre. La bataille à venir ne devrait pas être difficile mais Brennor le stratège, qui forme l'arrière garde de Krull et le second du Marauder en temps de guerre, avait insisté pour que chacun soit paré à toutes éventualités.

La garde personnelle de Krull était dispersée mais Zoan, l'aigle de Mihawk, avait fait un travail extraordinaire et acheminé à chacun l'ordre de regroupement. Krull attendait ses hommes dans les grottes des montagnes enneigées qui bordent le fleuve du Rio Estigio accompagné de Mihawk son fidèle bras droit, de la "bête" Poyo, de Danae la pécheresse, et de Garruk le cimmérien.
Avec eux une troupe de 30 guerriers cimmériens aguerris se chargeaient de la garde du roi impatients de se battre et de piller quelques villages.

Brennor, second du Maraudeur en temps de guerre et membre de la garde personnelle du roi, était en Némédie lorsque le regroupement avait été ordonné.
Il craignait du duché que l'armée se préparait à assiéger ait été prévenu de l'imminence de l'attaque par des espions et ne décident d'engager des assassins pour tuer le Roi alors qu'il était isolé loin de son armée. C'est ce que Brennor aurait fait.
Il avait donc pris la tête d'une escouade de chasseurs némédiens afin de jouer les éclaireurs pour la route du Roi en descendant les terres vers le Sud, tout en ordonnant que soit envoyée au plus vite une troupe de guerriers cimmériens pour assurer sa protection.

Les Cimmériens étaient arrivés la veille accompagnés de Danae et de Garruk à bord d'une caravelle Picte et réclamaient déjà des victuailles, tandis que les rapides chasseurs némédiens menés par Brennor prenaient un peu plus de temps à arriver.

Arak le loup des steppes et Marlok le shaman festoyaient quand à eux dans une auberge non loin de là. Ces deux là n'en faisaient toujours qu'à leur tête et ils avaient décidé de se prendre un jour de repos supplémentaire.

Quand Kes'Sha le rakshasa et Takatok l'homme-rat, ils avaient du prendre un détour afin de rejoindre la troupe alors qu'ils étaient en mission de reconnaissance dans les contrées ennemies.



Bien qu'il soit fidèle à son serment de protéger le roi, Brennor n'aime pas particulièrement Krull pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il n'apprécie pas les actes de sauvageries que ce tyran commet ou laisse commettre par sa garde et son armée. D'autre part, il déteste cette façon qu'à le roi d'agir impulsivement sans se soucier des conséquences malgré toutes les responsabilités qui incombent à sa fonction. Pourquoi vouloir devenir roi sans en assumer les conséquences ?
Une fois de plus Krull avait agit sans réfléchir en ordonnant à l'armée de se préparer pour la guerre, sans prendre la peine d'attendre que les neufs ne soient réunis pour assurer sa protection.

De cette troupe de guerriers impressionnants chargés de la garde du roi et dont Brennor fait partie, il n'apprécie guère que la compagnie de Mihawk.
Malgré tout, il lui faut avouer qu'ils forment une fois réunis une armée à eux seuls. Ce n'est pas simplement du à la puissance individuelle de chacun mais surtout au fait qu'ils se complètent presque à la perfection. 

Plus important, l'ennemi que Krull avait décidé de détruire était versé dans les arts de la magie et Brennor savait qu'en cas d'attaque, la présence de Marlok serait essentielle pour contrer les sorts ennemis.
Odin seul savait où ce fourbe de Marlok pouvait bien se terrer pendant que Krull restait sans défense solide face à des mages. Brennor avait conseillé à de nombreuses reprises à Krull de s'entourer d'un shaman supplémentaire qui soit de confiance, même moins puissant, mais une fois de plus le roi n'en avait fait qu'à sa tête.

Il accéléra le pas, soucieux, afin de rejoindre rapidement le roi.


Les chasseurs némédiens accompagnaient Brennor alors qu'il traversait la forêt étaient des troupes d'élite de Némédie.
Ce sont des chasseurs et des éclaireurs hors-pair qui savent se camoufler dans la nature, marcher silencieusement en laissant peu de traces derrière eux, ainsi que suivre un ennemi même avec 3 jours de retard sur lui.

L'escouade de chasseurs était composée de 12 hommes dont 4 archers en plus de Brennor.
En forêt, une telle troupe est un ennemi puissant à ne pas sous estimer, surtout lorsqu'ils sont menés par un stratège tel que Brennor.

Ils n'étaient pas très loin du lit d'une petite rivière, affluent du fleuve du Rio Estigio, signe qu'ils étaient proches de leur destination. Brennor était déjà passé dans la région. Il connaissait la tour grise dont le feu guide les hommes à la nuit tombée, un petit monastère au pied de la Montagne qui borde la rivière généralement accueillant et où il y a peu à dérober si ce n'est quelques miches de pain et un peu de viande.
La nuit tombait lorsque les chasseurs remarquèrent des traces récentes dans la forêt. Un cheval et deux hommes tout au moins, peut être des femmes. Ils semblaient n'être que deux et Brennor ne pensait pas qu'il puisse s'agir de l'ennemi. Il décida de les contourner quand Karan, le capitaine de l'escouade de chasseur, exigea d'aller vérifier qui étaient ces marcheurs isolés, convaincu qu'il y avait au moins une femme et que l'escouade aurait bien besoin de se "détendre" un peu.

Les némédiens sont un peu assez connus pour leur sauvagerie et Brennor est une exception parmi eux. Malgré tout, il a le respect des siens pour sa bravoure et peu imposer à une telle troupe sa loi sans qu'elle ne puisse insister. Toutefois, avec la guerre qui se prépare, la réputation des généraux est importante car lorsque les troupes ont mauvaise opinion de vous, elles peuvent décider en pleine bataille de rompre un ordre et causer un désastre. Brennor soupira et accepta de faire ce très léger détour qui ne devrait pas leur faire perdre trop de temps...



La nuit était déjà tombée lorsqu'ils remarquèrent qu'un feu avait été fait aux abords de la rivière non loin du monastère. Qui que soient ces individus, ils ont apparemment décidé d'éviter le monastère, tout en étant peu soucieux d'indiquer leur présence aux rôdeurs potentiels.

Le chasseur le plus discret parti en reconnaissance et revint rapidement après une quinzaine de minutes avant de faire son rapport:

« Deux charmantes femelles qui semblent être des guerrières. Elles sont en train de manger. Elles sont très belles. Surtout l'une des deux, une vraie beauté ! Même après s'être bien amusés, on pourrait en tirer un très bon prix comme esclave.

- Es tu sûr qu'elle ne t'on pas remarqué ? Que ce n'est pas un piège ? lui demanda Brennor toujours paré à toute éventualité.

- Je ne pense pas, elles sont restées sans réactions particulières et je ne ne les ai observé qu'un bref instant avant de repartir. Les alentours m'ont semblé calmes et inoccupés. Si elles m'ont vu, alors elles ne l'ont pas laissé paraître. »

Les chasseurs s'impatientaient. Le rapport les avait fait saliver. Cela faisait 20 jours qu'ils avançaient à un rythme effréné sans prendre de pause sous les ordres de Brennor. Ils étaient presque à destination. Un petit détour d'une petite heure tout au plus, récupérer les femmes et les emmener au campement. Remonter le moral des troupes et se remettre tous en route pour rejoindre l'armée. Cela semblait acceptable pour Brennor.
Celui ci n'appréciait pas la sauvagerie de son clan, mais le viol et les pillages font partie de leur culture et de la guerre, et il ne peut que s'y soumettre. De plus, si ses hommes n'en profitent pas, ces deux femmes inconscientes finiront comme esclaves pour une autre tribu ou des personnes encore plus mal intentionnées. Malgré tout, quelque chose taraudait Brennor. Si ces femmes étaient sans défenses et inconscientes, elles auraient sûrement rejoint le monastère. A l'inverse, si elles fuient quelqu'un et ne désirent pas indiquer leur position en rejoignant ce point évident de repos, alors elles n'auraient pas fait de feu.  Quelque chose n'était pas clair mais Brennor n'aurait pas su l'expliquer à sa troupe.

Les chasseurs entamèrent donc leur marche silencieuse dans la forêt en direction des deux femmes...

Nariko

Humain(e)

Re : Tiens ? Un paysan ! [Krull]

Réponse 2 jeudi 10 janvier 2013, 17:38:36

Nariko veillait à entretenir le feu lorsque Kaï revint vers elle, dépitée. Elle n’avait visiblement pas eu de poisson, et s’approcha, tête basse.

« Kaï n’a pas réussi à en trouver... Des petits poissons juteux à faire frire...
 -  Il va donc falloir se rabattre sur nos provisions, ma petite Kaï. »

Nariko plaçait des morceaux de bois à proximité, afin de faire des brochettes, et pouvoir faire griller ses provisions. Elle avait dans l’un de ses sacs un poulet solidement emballé, des écuelles, et un peu de sauce. Elle était habituée à manger ainsi. Elle avait volé le poulet dans le poulailler d’une ferme, lui avait brisé le cou, et l’avait ensuite épluché. C’était une chose indispensable. Ilf allait savoir être autonome quand on avait sa vie d’itinérante. Kaï regardait autour d’elles, furetant quelque chose, et sembla voir des traces dans la neige.

« Des sabots ! Kaï reconnaît des traces de sabots!
 -  C’est sûrement une biche, lâcha Nariko. Il y a plusieurs troupeaux dans cette forêt.
 -  De la viande de biche ! De la viande pour Kaï ! Mais il faut la préparer, hein ? Dis ! »

Nariko lui fit un sourire. Recourbée, Kaï la regardait silencieusement, penchant la tête, une lueur d’amusement brillant dans ses yeux. Elle avait toujours adoré chasser dans la forêt, mais il fallait quelqu’un pour la dépecer. Nariko hocha la tête, avec un léger sourire sur les lèvres, et Kaï se mit à filer dans la forêt rapidement. Nariko secoua la tête, et retourna remuer les branches de bois alimentant le feu. Elle se sentait heureuse. Son clan était près. Elle ne l’aurait jamais cru, mais elle avait hâte d’y retourner, surtout après avoir vu Nexus. Ce n’était clairement pas une ville où elle aurait aimé vivre. Il y avait des murs partout, et toute cette agitation... Là, ici, dans la forêt, elle pouvait savourer la tranquillité apaisante des bois, humer l’air frais, et se repaître des craquements du feu.

Kaï, de son côté, avançait entre les arbres, cherchant une bonne prise, et réussit à grimper sur une branche, sortant son arbalète. Elle sentait que le troupeau était proche, car les traces n’étaient pas recouvertes. Elle resta ici en position, l’une de ses habitudes. Elle pouvait passer des heures sur une branche d’arbre, à attendre que sa proie se rapproche, et ne décoche son carreau. Ses mains sur sa longue arbalète, elle était prête à tirer dès qu’elle entendait un mouvement dans les fougères. Elle s’était éloignée d’une petite vingtaine de mètres du feu camp, à une distance suffisamment raisonnable pour rapidement rejoindre sa Nariko, et suffisamment éloignée pour qu’une petite biche puisse se rapprocher. Elle se léchait les lèvres à cette idée, et attendit plusieurs minutes, avant d’entendre du mouvement sur sa droite. Elle ne songea même pas à voir, car elle savait que, le temps que la biche arrive, elle aurait le temps de s’enfuir. Kaï savait que cette région n’était pas fréquentée par les voyageurs, qui préféraient emprunter le sentier menant au monastère. Elle décocha donc son carreau, un sourire sur les lèvres.

Le trait fusa dans l’air, passa sous une branche d’arbre, mais le bruit qu’il fit en rencontrant son objectif laissait entendre que c’était tout, sauf une biche.
DC d’Alice Korvander.

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