Une matinée bien mal partie... [Fuyutsuki]

"Jette ton arme!"

Kyô penchait la tête sur le côté. Ce chasseur d'esclaves avait fière allure avec sa grosse armure, ses épaulières à pointes et son gros trident qui faisait du feu. Lui et ses amis avaient décidé de faire une descente dans les villages de terranides alentours, pour pouvoir en attraper quelques uns et les revendre au marché. Problème, ils avaient commencé par la bourgade dans laquelle Kyô avait passé la nuit, or il était de sale humeur depuis que des habitants étaient venus le chercher jusque dans la chambre de l'auberge pour le tirer du lit et le supplier de les aider. Il s'était prévu une bonne grasse mat', et elle était foutue à cause de ces types. Il aurait peut-être dû donner son vrai nom à la réception, voir dormir dans son temple, puisque ce village en possédait un, personne ne l'aurait dérangé sous prétexte qu'il avait l'air d'un bretteur un peu mage sur les bords. Donc résultat, crise de nerfs, gêneurs, besoin de se défouler.

"Oh? Et sur lequel d'entre vous dois-je la jeter?"

Le type se mit à jacasser des insanités sur lui, comme quoi il fallait pas faire le malin avec lui, et tout le tralala. Le regard du fils d'Artémis passait d'un des chasseurs à l'autre. L'un avait une armure avec deux épées, deux autres ressemblaient vaguement à des ninjas, armés de sabres et autres babioles à leur ceinture,encore un avait une hache, et semblait plus imposant que les autres, bien qu'il fut torse nu, et il y avait l'autre.
L'autre, c'était un magicien, reconnaissable à son petit sceptre et à sa robe pleine de motifs bizarres. Il avait l'air moins confiant que les autres, et fixait le bras noir du Dieu avec les lèvres tremblantes. Entre ses yeux verts clairs, il y avait Suffering. En croisant son regard, Kyô n'avait pas hésité une seconde, trop faible, donc pas assez amusant. Il s'affalait au sol, alors que le Dieu se tenait à nouveau droit, après son petit lancer.

"Voilà notre grand gagnant!"

Les chasseurs, à la vue de leur compagnon mort, rugirent et assaillirent le Dieu de toutes parts. Son visage était déformé d'un sourire amusé, caché sous son masque de bandages.
La suite fut un vrai massacre. Bien qu'ils étaient cinq, de tous côtés et avec des mouvements bien coordonnés, aucun ne réussit à blesser un tant soit peu Kyô, qui évitait chaque coup ou les bloquait à la main, repoussant les cinq ennemis à coups de mandales. La différence entre un guerrier basique et un Dieu du Chaos? La puissance. Le grand type torse nu finit empalé sur le trident que Kyô avait dévié en ricanant, les deux ninjas prirent ensuite chacun une Burning Rain d'une main en plein visage. Fou de rage, le guerrier au trident commença à frapper sur Kyô comme un forcené, lequel parait les assauts avec une chaîne tendue entre ses mains. Il s'aperçut alors que le gars avec les épées se faisait la malle.

"Hé, mais reviens!"

D'un tour de main, il désarma son adversaire et lui plaqua une main sur la bouche. Il prononça ces deux mots, "Étreinte Infernale", et le gaillard soubresauta avant que son regard devienne vide comme la mort. Il tomba par terre, mort. Il ne restait plus que le fuyard, déjà à bonne distance, qui se débarrassait même du haut de son armure en trébuchant, pour s'alléger. La dernière chose qu'il vit était l'horizon, dur de battre une Dark River à la course, même un lapin savait que zigzaguer augmentait les chances de survie. Kyô eut un dernier regard sur Suffering, plantée dans la tête du jeune homme, avant de franchir les quelques mètres qui le séparaient de l'entrée du village. Les gens l'acclamèrent et l'applaudirent, mais il n'en avait rien à cirer. Il continua de progresser dans la foule et s'en sépara sans mot dire, et se rendit dans son temple pour se détendre. En réalité, il boudait un peu, qu'on l'ait levé si tôt pour quelques imbéciles. C'était comme si on lui avait demandé de faire cesser une baston de taverne, les gardes étaient là pour ça, non?
Il pénétra dans le modeste édifice. Il avait vu des temples construits en son honneur bien plus luxueux, mais celui-ci avait un charme très rustique. Il observa les murs, couverts de fresques et s'arrêta en grimaçant sur l'une d'elles. "Kyô envoyant Choupi dans le monde des hommes". Pourquoi diable son fils était-il représenté comme un lapin avec des grandes dents, des griffes, pourvu d'une queue et d'ailes de démon? Kyô n'aurait jamais d'enfant aussi ridiculement moche, surtout de lui seul! Il frappa le mur de son poing et fissura la fresque,parce que ce dessin était juste moche. Il se demandait aussi pourquoi il portait un manteau avec des chaînes dessinées dessus, mais bon, il aimait bien, l'idée était même à creuser. Il progressa au fond de la grande salle, il y avait-là un autel, garni de fleurs et de bons petits plats froids donnés en offrande. Ça tombait bien, il n'avait pas eu le temps de prendre son petit-déjeuner. Il commença à grignoter dans chaque plat comme s'il avait été un voleur impie.

Je marchais, seule une fois de plus, dans les terres sauvages. Ma quête de puissance aurait-elle un jour une fin? Je l'espérai de tout cœur. Après tout, la puissance n'était pas pour moi, mais pour l'homme, ou plutôt le dieu que j'aime de tout mon petit cœur de lapine. Le ténébreux et séduisant Kyo-sama!

Au loin, un village, terranide semblait-il, se dégageait de l'horizon. Peut-être y trouverai-je mon nouvel amant, celui qui, comme tous les autres avant lui, est venu augmenter le nombre des fidèles de mon amour. Je m'y dirigeai donc, mais sans me presser pour autant. J'avais tout le temps devant moi, et j'en profitai.
Arrivée à une bonne paire de kilomètres, je croisai un paysan neko, visiblement du coin. En discutant un peu, je fini par apprendre qu'un voyageur avait, ce matin même, tué cinq brigands assez dangereux qui faisaient régner la terreur sur la région depuis des années. Demandant une description, l'on me dit qu'il avait les cheveux noirs comme le corbeau, habillé de plein de bandelettes . De ses mains sortaient des boules noires et il maniait une épée à la forme étrange.
Avec cette description, je n'avais absolument aucun doute sur l'identité de cette personne.


Savez-vous s'il est encore ici? J'aimerai beaucoup le rencontrer.

Je ne sais pas, mais allez voir à la taverne, on y sait tout ce qui ce passe en ville.

Merci beaucoup, portez-vous bien!


Comme indiqué, je me rendais dans la fameuse auberge, tout en questionnant les gens sur mon passage, sait-on jamais.
Ce qui est bien dans un village terranide, c'est que personne n'est choqué quand on se balade nue, ou comme moi, en string. Après quelques pintes dans le museau pour leur tirer les vers du nez, j'appris qu'ils ne savaient rien. Au moins je reparti particulièrement joyeuse. En sortant, un enfant kitsune vint m'attraper par la manche.


Madame, madame! Je sais où il est le héros! Il est dans le temple des lapins! Ca mérite une récompense, hein madame?

Mais vouhips! Mon petit.

*Smack!*


Je l'embrassai, non pas sur la joue comme on aurait pu s'y attendre, mais à pleine bouche. Oh, et puis zut, hein! Je suis pompette, quoi! Et puis c'est de l'éducation, ça lui servira, plus tard.
Tant bien que mal, j'arrivai au temple en question. Il est assez difficile de manquer un temple de Kyo-sama, ils ont une forme bien à eux.
Entre les colonnes, je l'aperçut en train de grappiller dans ses offrandes. Sans même prendre le temps de réfléchir, je lui sautai au coup en un bond prodigieux.


Kyo-hips!-sama! Je suis contente de vous re-hips!-trouver, pyoooooooon![color]

Le Dieu était en train de chercher sur l'autel, parmi toutes ces assiettes, un couteau pour pouvoir couper le saucisson qu'il tenait dans la main gauche depuis bientôt deux bonnes minutes. Il se figea à la seconde où il sentit une présence derrière lui. Un mana de terranide lapin, qui avait une empreinte familière. En tout cas, la personne se rapprochait vite, très vite, trop vite... Un vrai missile!
Il eut à peine le temps de se retourner que Fuyutsuki était déjà suspendue à son cou. Un grand sourire illumina Kyô à cet instant: il n'aurait pas imaginé tomber sur sa prêtresse aujourd'hui, il faut dire que ça faisait un moment qu'il l'avait vue.

"Kyo-hips!-sama! Je suis contente de vous re-hips!-trouver, pyoooooooon!"

Il eut un petit rire, elle était mignonne avec un verre dans le nez. Elle sentait un peu la bière, mais lui il sentait le jambon, c'était pas forcément très glorieux. Il jeta discrètement le saucisson qu'il avait toujours bêtement en main, et l'enlaça tendrement:

"Hé bien, ça faisait longtemps, ma petite douceur rose..."

Et il l'embrassa, sur le coup. Après plus de dix ans de fidélité, ce genre de familiarités étaient pour Kyô totalement anodines, mais il savait l'effet que ça lui faisait à chaque fois. Fuyutsuki était la mère d'un grand nombre de ses fidèles, et donc une prêtresse efficace qui apportait beaucoup de pouvoir à Kyô sans avoir à convertir beaucoup de gens. Secrètement, sa façon de faire ne lui plaisait pas beaucoup, car il ne se sentait pas prêteur vis-à-vis des prêtresses qu'il avait lui-même nommées. Mais comme c'était très utile et qu'il n'obligeait personne, il la laissait faire. Il s'écarta pour lui montrer l'autel, il restait des plats, dans lesquels il n'avait que grappillé sans vraiment les vider, et les désigna d'un geste de main:

"Souhaites-tu te restaurer avec Moi? Manger seul n'est pas amusant, et je ne compte pas casser la croute sous ton nez impunément."

Il croisa son regard bleuté avec affection, et retira les bandes qui entouraient son bras flamboyant pour lui caresser doucement l'échine: le doux pelage de la jeune femme était très agréable au contact de sa peau. Il l'invita à se mettre à table avec les manières distinguées que les Mortels faisaient aux femmes, et qu'ils nommaient "la galanterie". Il n'avait jamais vraiment compris à quoi ça servait, mais ça avait du style.

Accrochée à son coup comme à une bouée de sauvetage, je le regardai droit dans les yeux en souriant bêtement. Il m'avait appelée douceur! Rien que pour ça, mon cœur battait fort et j'étais contente de le revoir.


Vouiiiiiiiiiiiiiiiii!


Il m'embrassa directement après. Heureusement, les joues rouges ne se voient pas sous le pelage, sinon elles auraient été écarlate. J'aurai voulu le retenir quand il s'écarta, mais je n'en ai pas eu le réflexe. Tant pis, j'aurai d'autres occasions de lui prouver mon amour.
Je regardai les assiettes et autres poteries dans lesquelles différent mets, ayant l'air plus ou moins bon, étaient disposés. Ayant trouvé mon bonheur dans l'une d'elle, je hochais la tête en poussant un mignon petit «Hmm!» approbateur. J'essayai d'atteindre une coupole remplie de fruits qui m'avaient l'air bien juteux, mais ma tête tournait, et ça n'aidait pas beaucoup. Je tanguai, un coup à gauche, un coup à droite, jusqu'à ce que je marche dans quelque-chose.


Ooooooooooooooooooohhhhhhh!   AIE!
Heuuuuuu! Ça fait m-hic!-, woh! Sfaimal.


J'avais mis le pied dans un mystérieux plat en sauce assez glissant, et j'étais partie à la renverse sur le sol du temple. Je me relevai tant bien que mal en me massant l'arrière du crâne, car ma tête avait touché le sol. De son côté, l'assiette avait volé contre une statue, répandant son contenu un peu partout au passage. L'alcool n'est pas vraiment ce qui me réussit le plus...

Elle s'était viandée lamentablement...
Bon, c'est sûr, c'est pas comme s'il était resté là les bras croisé hein, un pas en avant, le bras tendu pour la rattraper... Mais un peu trop tard, sa prêtresse s'était littéralement ramassée sous ses yeux, après avoir titubé maladroitement. Son intuition lui disait qu'elle avait bu un peu plus qu'il ne l'avait imaginé. Et dès le matin en plus. Il ne lui en tenait pas rigueur, c'était pas son père, de plus Kyô était lui-même un vrai ivrogne quand il s'y mettait. Elle se releva avec difficulté en se frottant le crâne, et il finit par entrevoir la possibilité qu'elle se soit fait vraiment mal. Attrapant une grappe de raisin dans la coupole de fruits, il arriva dans son dos, attrapa son poignet et le descendit au niveau de sa hanche, puis caressa sa tête pour vérifier qu'elle n'ait rien. A priori, rien de grave, aucun traumatisme, pas de commotion, pas de sang pour entacher sa chevelure d'un blanc pur. Rassuré il soupira, puis l'enlaça en faisant glisser ses mains vers son bas ventre, tout en passant ses bras par-dessous les siens. Il finit par cueillir un fruit dans la grappe et la porter à la bouche de sa prêtresse, tout en parlant d'un ton chaleureux:

"Je suis très content de te revoir, Fuyu-chan. Je me demandais ce que tu devenais."

Il lui déposa quelques baisers tendres dans le cou, et y repensa : chaque pensée qu'il orientait vers Fuyutsuki consistait à imaginer des scénarios plus ou moins terribles. Tuée par un monstre? Capturée par un chasseur, torturée puis revendue à un vieil aristo lubrique? Devenue princesse d'un royaume terranide, et l'ayant totalement rayé de sa mémoire? Arrivée sur Terre, devenue une bête de foire? Ou un genre de super-héroïne avec une grande cape noire?
Dans ses moments anxieux, il avait tendance à imaginer ça pour un peu toutes ses prêtresses, quand il n'avait pas de nouvelles. Il rougit et s'offusqua, sans pour autant relâcher son étreinte. Il piqua un raisin pour lui et le mâchonna avant de réagir:

"Non pas que j'étais inquiet ou que je me faisais du mouron, de toute façon tu es une grande fille, j'ai confiance!"

Dans toute l'histoire, il n'y avait eu qu'une personne à s'en être pris à une prêtresse choisie directement par Kyô. Le type en question avait été écartelé, tabassé, écorché, tailladé, démembré et brûler. Qu'avait-il fait à ladite prêtresse? Il lui avait collé un pain. Kyô n'était pas que protecteur et affectueux avec ses proches. Il avait aussi tendance à être rancunier vis-à-vis de quiconque leur faisait du mal. Déjà que ses fidèles ne sont pas immortels, mieux valait ne pas attenter à la vie éphémère des amis de Black Heart Kyô. Sur ce point, le Dieu n'aimait pas le fait d'être un Immortel qui traverse les époques.

"Et puis zut, tu vas bien, c'est ce qui m'importe. Attends-tu quelque chose de Moi?"

A peine étais-je sur mes pattes que je le sentit dans mon dos. Ma tête tournait, j'avais un peu de mal à me repérer. Il prit ma main, la descendit gentiment, puis me caressa. Je lâchais un petit «pyoooooon!» gémissant, l'air béat sous ses attentions. Certains terranides sont sensibles à certaines choses, et bien moi, j'adore qu'on me caresse dans le sens du poil.
Puis un grain de raisin apparut juste devant mes lèvres. Je l'arrachais délicatement à l'étreinte de ses doigts, alors que la sienne se faisait plus présente sur mon corps. Je mis mes mains sur les siennes et je laissais retomber ma tête en arrière, contre son épaule. Pendant qu'elle parlait, elle lui caressait les bras de ses doigts fins.


Je suis désolée, Kyô-sama -pyon. J'ai vaguement entendu parlé de vous dans les parages, et j'ai dû boire un petit peu pour en savoir plus. Mais ça va passer, pyon.
Ces derniers temps, j'ai beaucoup voyagé, surtout dans des petits villages vers la côte. Je n'aime pas trop le poisson, ça non, pyon!
Je suis juste venue vous voir, mais vous voulez, vous pouvez m'aider dans ma tâche.
Je ne suis pas enceinte pour le moment... Pyon?


Au dernier mot, je tournais la tête pour le fixer directement.
C'était peut-être un peu direct, mais ce qui avait encore le plus de chance de marcher.
Haaaa.... Porter l'enfant de Kyô-sama. Si seulement je pouvais devenir sa femme... Enfin pour le moment, je profite de sa présence, en espérant qu'il profitera de moi. D'ailleurs, je remuais un peu mon épaule sur son torse, histoire de le titiller un peu et ajouter le geste à la parole. Pui je me retournais, toujours dans ses bras, l'agrippant à mon tour tout en plaquant ma poitrine bien ronde contre son corps musclé.
Plus je le regarde, plus je comprends ce que c'est qu'être beau comme un dieu.

Les suggestions et les avances de sa prêtresse ne laissaient pas Kyô de marbre. Il se mit à sourire béatement, content de voir toute la loyauté et l'amour qui étincelaient dans les yeux azur de Fuyutsuki. Il prit sa main, fit glisser ses doigts noirs entre les siens, pendant que son autre main, chaleureuse et flamboyante, venait se poser sur ses fesses. Il joua la comédie.

"Pas enceinte? Comment ça pas enceinte? Fuyutsuki, en tant que prêtresse, tu as des obligations! Je vais devoir y remédier."

Il l'embrassa à nouveau, et déplaça sa main en contournant sa hanche, effleurant la fourrure rose de ses doigts. Cette même main se faufila sous le tissu noir du sous-vêtement de Fuyutsuki et lui caressa l'intimité sans une once d'hésitation. Ses lèvres gambadaient maintenant dans son cou. La prêtresse n'était pas que belle, utile et dévouée. Comme avec toutes celles qu'il avait nommées de son chef, Kyô ressentait un sentiment d’allégresse avec elle, c'était très agréable pour lui d'être avec une amie intime, encore plus si cette amie ressentait un besoin urgent de satisfaire sa libido avec lui. En plus qu'elle était sexy, et que Kyô aimait avoir des croyantes sexy.

Oui c'est sûr, pour un Dieu qui luttait contre les hiérarchies et les privilèges, il profitait quand même pas mal de son titre de Dieu et des facilités que ça lui offrait. Et alors? Il n'en tirait que du bien. Tous les bandages qui le couvraient encore disparaissaient d'un coup d'un seul. Oui, tous. Il retirait discrètement ses sandales avec ses pieds, et murmura :

"Tu te rappelles la règle hein? Élève nos enfants comme des fidèles, mais ne leur dit pas que je suis leur père. Si ça leur monte à la tête, je vais vite avoir des dizaines de gosses turbulents, alors qu'un seul suffit largement à me coller dans des merdes pas possible avec Hadès."

Il rit, et continuait l'air de rien à lui caresser l'entrejambe. Son autre main quitta celle de son amante et se plaça sur son sein droit, alors que sa langue venait à nouveau taquiner la sienne avec son espièglerie habituelle.