Elle venait de le comprendre, et s'en voulait que cela soit venu si tard. Evidemment ... Il lisait dans ses pensées, il lisait en elle comme dans un livre ouvert. De haine, elle aurait pû en hurler ; cela revenait à abattre tous ses plans sans aucune pitié. Elle aurait pû se relever, se débattre, mais était coincée par un dégout immonde et inommable ; cet homme venait litteralement de la forcer à avaler, dans un but purement sadique, elle s'en doutait. Elle avait agie avec soumission, s'en voulant de ne pas être si forte et combattante.
Et le point crucial de sa déchéance allait arriver à grands pas. Quand elle se retrouva, à nouveau, face contre terre, elle voulut se relever, courbant le dos pour se défaire, comme à son habitude, de son emprise. L'idée qu'il la laisse partir en paix était partie, envolée, et son espoir immense avec lui.
Elle poussa un long cri quand il s'enfonça en elle. Elle ne l'avait pas sentie arriver, celle là. Ni même, avec, une déferlante d'un plaisir qu'elle jugeait immoral. Elle serra les poings, cherchant à grogner, à se rebeller. S'il lisait dans ses pensées qu'elle ressentait une once, même, de plaisir, cela pourrait mal tourner pour elle. Tout son intérieur se serra, sous l'effet de cette "douche" délicieuse de plaisir.
Elle serra les dents, essayant de ne pas faire attention à cet aspect qui prenait possession d'elle. Jamais, non, elle ne désirerait cet individu.