Buccolique, exactement. ( pv )

Le Démon ne pouvait que sourire d'avantage. Elle commençait enfin à se soumettre. Semblant d'humain idiot qui ne pouvait pas se défendre contre lui. Elle l'a cru.. Elle a échoué. Pour la récompenser, la douleur qui saisit son cerveau s'estompe très vite. Désormais, ce sont ses membres qui la feront souffrir.
Elle ressentira un tiraillement terrible aux bras et aux jambes, comme si Akudama les broyait. Pourquoi faire cela ? Il ne sait pas trop. Peut-être parce qu'elle n'a pas encore répété son nom, ou peut-être juste pour son plaisir sadique. Disons plutôt la deuxième solution. Car à vrai dire, les échappatoires qu'il lui offre, elle pourrait bien toutes les prendre, rien n'est assuré sur sa bienveillance envers elle.

Il saisit entre ses dents l'un de ses mamelons, et tire dessus avant de le relâcher. Il remonte ensuite son visage pour le mettre au niveau de celui de son objet.

Ne te rends pas maintenant, ça commence seulement.

C'est tellement plus intéressant si elle résistait encore farouchement, tentant de préserver ce que l'obscur créature voulait souiller. Mais c'est peut-être un peu tard désormais.
Son Hakama disparaissait instantanément, comme un tas d'une fine poudre sur laquelle on aurait poussé un souffle. Dès lors, plus rien ne le retenait. Ses genoux se pressaient à l'intérieur de ses cuisses atteintes par son sort, pour forcer ses jambes à s'ouvrir. Le chemin était tout tracé.

Une dernière volonté ?

Ce genre d'instants étaient délicats. Trés délicats. Trop délicats.
D'un geste vif, sans aucune délicatesse, elle repoussa ses limites avec une immense douleur. Les yeux injectés de sang, subis par la pression de la précédente migraine, et celle qui atteignaient ses membres, elle se releva, étouffant un rugissement, et parvint à libérer un minimum le poignet. Ses doigts effleurèrent la neige. Elle avait, devant elle, un échappatoire digne de ce nom. Dans un cri, elle appuya ses doigts sur la neige, et sentit tout autour d'elle l'eau les inonder. Mais pas n'importe quelle eau ...
Tout comme dans la célèbre nouvelle de Marquez, l'eau devint de la lumière, aveuglante. Elle ferma les yeux, souhaitant, de tous son être, que cette eau éblouissent son adversaire, ce prédateur ...

Elle cria à nouveau, puis osa parler, de sa voix douce, presque calme, encaissant la douleur sur ses membres.

- Te voir crever ...

Elle ferma trés fort les paupières, prête à se jeter sur lui s'il la lâchait. Elle était encore capable d'user de ses pouvoirs ... Mais pour combien de temps encore ?

Kuso !!

Le Démon hurle, fermant les yeux pour protéger ses paupières. Ses sens humains sont agressés, et il n'y est pas très habitué. De plus, il a une aversion profonde pour tout ce qui est d'éclat, de beau. Rien de dangereux pour lui : Il déteste, simplement, comme un enfant n'aimerais pas les légumes verts. Effet réussi. Akudama disparaissait. Le sort qu'il lui infligeait avec.

...

Il était aussitôt de retour, après quelques très courtes secondes. Debout, à courte distance. Il semble encore calme.. Et respire.

Je suis désolé. Désolé d'avoir été trop gentil avec toi.

Une phrase du plus bel effet, lancée avant une nouvelle charge. Mais cette fois-ci, il met le paquet.
Il se dématérialise totalement, se transformant en une flamme informe, qui saute en l'air et plonge avec vélocité sur Cyanne. C'est sûrement le pire qu'il puisse lui infliger : Elle brûle, elle se consume, il pourrait la réduire en cendres en quelques instants. La douleur provoquée par la morsure des flammes sur un corps entier est incomparable. Heureusement, sa peau n'est pas rongée : Ce n'est apparemment qu'un effet mental, mais cruellement réaliste.
La prolongation de cet effet rendrait sûrement fou l'esprit le plus faible dès la première minute. Combien de torturés ont fini par oublier leur propre nom ?

La malédiction infligée recouvre donc totalement Cyanne, sans qu'elle ne puisse s'en détacher d'aucune manière. L'eau agit à peine dessus. Se rouler par terre ? N'y pensons même pas. C'est un parasite extrèmement ténace dont l'effet surpasse largement le mal de tête d'auparavant.

Elle avait, bien sûr, bafouillé un bref " Non, non, non ... " quand il étai revenu.

Elle avait cru l'anéantir, et s'en voulait de cet orgueil. Non, il n'était pas mort. Il était bien vivant, là, face à elle. Elle avait cru l'abattre. Elle se mordit violemment la lèvre inférieure, en le voyant se transformer. Un filet de sang, chaud et rouge, coula le long de son menton. La peur la tétanisait. Le filet de sang roula dans son coup, pour venir s'étaler sur sa poitrine, tandis qu'elle le fixait.
Et qu'elle hurla. De tout son être, elle hurla.
Et voulut se jeter sur le sol, mais le feu tomba sur elle.

Quoi de pire que le feu, pour une sirène ?
Les yeux plissés au possible, la bouche ouverte pour laisser passer de grands cris de peur, de douleur, Cyanne ne contrôlait plus rien. Elle n'avait plus notion de rien, n'osant même pas bafouiller un " Ne me tuez pas " ou un " Pitié ". La douleur était trop forte, trop virulente, trop violente.

- Nooooon !

Cria t'elle finalement, en encaissant avec douleurs les effluves des flammes, tandis qu'elle pleurait, affolée. Ne souhaitant pas crever. Elle ne pouvait rien atteindre ... Prisonniére d'une immense douleur, elle bafouilla.

- Akudama ...

Souhaitant que cela la sauve, un minimum ... Elle ne le supportait pas.

Il a encore des tours dans son sac pour la faire souffrir, mais pourtant, il en est sûrement à son paroxysme mental. Une telle souffrance ne pouvait qu'avoir de quoi la faire plier. Après qu'elle eut prononcé son prénom, il se matérialisa de nouveau sous forme humaine. Son excitation n'était pas en berne : Au contraire, elle avait cru, et il n'avait en lui que la hâte de la satisfaire. Mais devoir attendre ne le démoralisait pas : La patience faisait l'excitation grandissante.

À quatre pattes au-dessus d'elle, il n'était pas vraiment en position de contrôle, puisqu'il ne la tenait de nulle part. Mais ça ne saurait changer : Pendant le répit accordé, il la saisissait par les cheveux pour se relever, et la traîner sur quelques mètres. Pourvu qu'elle ait pu s'aider de ses membres pour avancer, sinon elle n'aura été rien de plus qu'un vulgaire morceau de viande qu'il aura trimballé.

Après ce traitement, il lui mit le visage en face de sa virilité dressée, et très imposante. Quitte à se rajouter du volume pour palier au faible dimension de son hôte japonais, autant en rajouter franchement.

Mange. Si tu tentes de me faire mal, je te montrerais à quel point ce que tu viens de subir est faible comparé à ce que je suis en mesure de faire.

L'illusion de la vie donne l'illusion de la force.
Aussitôt que la douleur avait disparue, la fougue était revenue, plus virulente que jamais, puisqu'accentuée d'une colère implacable. Les yeux tirés, avec un goût de sang entre les lèvres, et les joues salées, elle s'était fait traîner. Traîner. Sa peau déchirée par le corps. Traîner. Alors qu'elle n'était encore qu'engourdie. Traîner. Les cheveux , le visage tirés. Traîner. Sans pouvoir protester, les cordes vocales éclatées et la peur encore traînante dans le ventre, inscrite au creux de son être. Elle le craignait, mais elle le haïssait.
Lequel des deux l'emportait-il sur son être ? Elle grogna, quand elle sentie ce qu'il attendait d'elle. Elle n'était pas folle, non, mais elle ne souhaitait pas ... " Traînée ". Elle fronça les sourcils. Partagée entre les deux. Être soumise, ou combattante.

Une sirène se soumettait jamais. Elle se savait immortelle, et comptait bien le rester. Même nue, même si sa peau était rougie par le sol qui s'était trop frotté à elle, même s'il était dix fois plus puissant qu'elle.

" Crois tu ? "

Elle s'approcha, inspirant à grands poumons, attrapant entre ses doigts fins, d'une main, le membre de ce prédateur dangereux. Elle effleura la neige de l'autre bout des doigts - Tant qu'il y a de l'eau, y'a de l'espoir - et ordonna à cette même eau de se glisser dans les poumons de cet homme. Ce que fit l'eau, devenue vivante, telle un serpent, qui glissa le long du corps de l'homme, tandis qu'a contre-coeur, la sirène s'efforçait de donner un semblant de caresses au sexe d'Akudama.
Puis l'eau grimpa, pour venir se glisser, silencieuse, dans la bouche, le nez du démon, s'insinuant dans ses poumons. Elle eut un soupir de satisfaction, et le regarda, les yeux noircis de haine.
 
" Je suis redoutable, apprends-le "

Souffla t'elle, pure et vicieuse, avec comme seule envie celle de survire et de l'anéantir.

L'eau s'insinuait en lui, vicieuse mais efficace. Alors qu'elle touchait enfin son membre, les premières sensations agréables traversait son être.. Bien vite remplacé par la souffrance du liquide dans son système respiratoire. Il rage.
N'a-t-elle pas donc compris que cette fellation demandée était uniquement pour se montrer gentil avec lui ? D'accord, dis comme ça, c'est étrange, mais elle comprendra bien vite.

Il fait un pas en arrière, se libérant de tout contact avec la sirène. Coriace, la petite. Il dut se concentrer pour expulser, calmement, tout l'eau qu'il avait en lui, cracher le tout dans un râle écoeurant. Sa vengeance ? Elle vient de se le faire subir à elle-même.

D'accord.. Si tu préfères à sec...

S'approchant, toujours aussi vif, il la saisit par la nuque et lui met la tête au sol. C'est la deuxième fois qu'elle se retrouve ainsi, la face écrasée dans la neige et la terre. Mais il faut maîtriser ses bras, il l'a bien compris. Il attrape les deux poignets, les joint de nouveau derrière elle ; mais cette fois plus question de les relâcher. Sa poigne se verrouille. Pour s'assurer de cette emprise, il lui rendra l'atroçe migraine qu'il lui a retiré quelques secondes plus tôt.

Et plus de cadeau. L'anus étant quasiment offert, sa queue se pose dessus, et pousse de toutes ses forces pour faire rentrer son imposant calibre.

Impulsive et téméraire.
Elle savait, qu'un jour, cela la perdrait. Avec fracas et douleur. On l'avait prévenue, elle morflerait, et avec aucune pitié envers elle. En ce jour, malgré d'une pierre blanche, elle jura de se souvenir que ses capacités n'étaient pas celles d'un démon, ou quoi que ce soit d'autre. Ces mots l'avaient apeurés, et elle avait envisagée de s'enfuir, d'essayer de courir, s'offrant l'illusion d'une fuite propice à une liberté grisante. Mais non. Déjà, il la plaquait sur le sol, la tête dans la neige, la peur dans le ventre, et elle tentait de se débattre, sans aucune réelle réalité de s'enfuir. Elle allait morfler, elle le sentait ...
Et cela se fit.

Elle chercha d'abord à délier ses mains, à se libérer de lui, sentant ce qui allait se passer, balbutiant des mots inaudibles, des phrases sans consistance, son regard effrayé cherchant la moindre aide.
Elle le sentit contre elle, retenant son souffle, espérant qu'il ne le fasse pas, qu'il n'agisse pas.
Elle hurla, de tout son être, en le sentant entrer en elle, sans aucune aide, sans rien de délicat, rien de doux, aucune chose ne pouvait aider ce membre à passer avec moins de violence. Non. Aucunement. C'est pour cela, d'ailleurs, qu'elle hurla, se cambrant au possible, faisant craquer même sa colonne vertébrale. Ses yeux étaient noyés de larmes de douleur, de détresse.

" Cessez ! "

Cria t'elle, entre deux respirations haletantes. Elle ne se rendit pas compte qu'elle le vouvoyait, désormais. Elle s'en voulut ... Ceci était un signe d'infériorité pur et simple. Mais elle ne put faire autrement que de crier, à nouveau, ses poings se serrant aussi fort que sa machoîre. Elle devait se taire, ne rien dire, ne rien faire ...

La sensation de la pénètration était divine. Une fois bien fiché à l'intérieur, quasi à sa moitié, il stoppe sa progression, serrant encore son emprise brutale sur les poignets de sa captive.

Pourquoi ? Pourquoi devrais-je arrêter ? Tu as laissé passer toutes tes chances.

Le reste de sa virilité s'enfonce encore plus vite, jusqu'à y être totalement. Qu'elle ait mal, encore. Qu'elle saigne. Qu'elle pleure. Il ressentait toute la haine qu'il avait pour lui, ce désir implacable de lui rendre par dizaine ce qu'il lui faisait subir, de le voir disparaître à jamais. Ce désir d'être ailleurs, de s'envoler, très loin de lui. Plus elle pensait ce genre de choses, plus Akudama se sentait bien.

Il reculait quelque peu, fort doucement, et donnait un grand coup de rein en avant pour rentrer toute sa longueur de nouveau, son bassin claquant contre les fesses qu'il prenait par sadisme.

Nul homme ne peut ressentir ce qu'il ressent en ce moment. Et il a de la marge : Il n'a pas encore joui.
Le démon prenait totalement possession d'elle, sans n'avoir eu à utiliser la moindre manipulation d'esprit. Est-ce que ça aurait été aussi drôle, si elle avait été une poupée docile ?

Il était évident qu'à cette question, elle n'avait, malheureusement, aucune réponse. Il n'avait aucune raison de cesser.
La douleur autour de ses poignets ne fit plus forte, et ses cris le furent davantage. Oh, elle avait tentée de se taire. Elle avait tentée de ne pas répliquer, de ne pas réagir à ses assauts. Mais, aussitôt qu'il lui avait offert ce coup de rein implacable, il fallait bien avouer que la petite siréne n'avait pas pû tenir. Sa bouche avait laissé échapper un cri, et ses lèvres ,mordues plus tôt, se remettaient à saigner, inondant la neige, sur son visage, de ce liquide rouge, visqueux et salé. Elle ne se sentait même pas bien. Tout son corps souhaitait se rebeller, et se sentir impuissante, ainsi, face à ses assauts ...

Elle inspira violemment.

" J'ai mal ... "

Hocqueta t'elle, comme simple réponse, suivit d'un couinement. Se doutant bien que sa douleur n'empêcherait pas le démon de continuer ... Elle serra les poings, davantage, les remuant, comme s'ils étaient pris de spasmes, dans le simple but de tenter de se défaire de lui. Toujours cambrée, son torse se soulevant à chaque poignée d'air qu'elle inspirait, elle espérait qu'il cesse ...

Parfois, Akudama se dit qu'il est trop gentil. Enfin, rarement. Quasiment jamais, même. Mais ça lui arrive tout de même ! Et là, c'est justement la réflexion qu'il est en train de se faire. Pourquoi vouloir rendre le calvaire de cette impudente moins pénible ? Il ne le savait. Peut-être son alter-ego humain qui joue sur lui et sa sensibilité.
Il se retirait d'elle, peut-être un peu sèchement au vu de l'endroit où il était. L'emprise à ses bras était terminée, pour reprendre celle à ses cheveux. Elle est tellement plus pratique. Accroupi, les fesses posées sur les talons et les jambes écartées, le nippon lui adresse un nouvel ordre, clair.

C'est ta dernière chance.

C'était sans doute une preuve de faiblesse que de faire ça. Il n'avait pas confiance, du tout. Mais il savait que, quoi qu'elle tente, il en profiterais. Si elle se soumettait, son physique se régalerait. Si elle se rebellait, il devra lui prouver une nouvelle fois à quel point il lui est supérieur. Et c'est son esprit qui se repaîtra des bas instincts qu'il provoquera chez elle.

Pourquoi s'opposer ainsi à un immortel ? Tenter de le tuer ? Penser s'échapper ? Quelle folie. Elle faisait qu'aggraver son cas. Les minutes passées ne servait donc pas de leçon.. Les inférieurs n'apprenent pas assez vite.

C'est ta dernière chance ... ces mots résonnérent, en elle, de manière creuse et indélicate. Elle sentit sa fierté, au même niveau que son physique et que son être tout entier, tomber en ruine. Epuisée, malmenée, elle en était au point de ne pas avoir de manière de protester. Elle était face à lui, et face à une réalité navrante ; elle était nettement inférieure à lui.
La douleur, dans ses membres, lui rappelait cela. Elle le regarda d'un regard plein de pitié - qui se transforma vite en haine- puis baissa les yeux vers son membre. Elle serra les dents, hargneuse, et se résigna ensuite à être un minimum soumise. " La liberté s'achète, parfois ". Elle l'effleura du bout des doigts, comme pour vérifier si tout ceci n'était pas un immense cauchemar, puis se décida ensuite, à contre coeur.

D'un geste lent et langoureux, elle captura entre ses lèvres le sexe de celui qu'elle considérait comme son ennemi. Elle n'osait même pas imaginer ce qu'elle faisait, ses joues devenant rouges de honte. Elle l'agrippa donc avec sa bouche, minutieuse, avant de le rentrer presque entiérement à l'intérieur de cette même bouche. Et là, commença ce manège infernal, qu'elle ne faisait qu'en espérant un traitement de faveur. Elle sentait sa main, sur ses cheveux, se doutait qu'il pourrait devenir violent, et ne mit pas trop de temps à faire son ouvrage ; sa bouche commença aussitôt un vas-et-vient, qui allait doucement de plus en plus vite, tandis que ses yeux étaient fermés, ne voulant pas voir ce qu'elle faisait.
Elle ne se sentait pas fière, mais ne souhaitait qu'une chose : rester en vie. Sa langue s'activa également, au bout de quelques minutes, pour venir caresser le sexe qui entrait et sortait de manière irréguliére.

Un minimum soumise ? Un minimum soumise ? Non, il la voulait totalement. Si ce n'était que pour avoir une partie, à quoi bon ? La possédait dans son entièreté, voilà qui était bien plus intéressant.
La main dans ses cheveux la tien fermement, suivant ses mouvements sans même la forcer. Serait-ce de la colère qu'il ressent ? Envers lui sans doute, et envers elle, peut-être. Dans tout les cas, il continuait de se nourrir de ses ressentis Avait-elle conscience que, constamment, le japonais laissait le lien intact entre leurs deux esprits, ce qui lui permettait de capter ce qu'elle portait dans son coeur, sans toutefois lire dans ses pensées ?

Applique-toi.. Tu es sur une bonne voie..

Encore serait-il intéressant de savoir ce qu'il entend par là. Veut-il signifier qu'il allait se montrer clément ? Ou bien ne voulait-il rien dire de plus qu'elle lui procurait du plaisir, mais que rien n'allait changer pour autant ? Énigmatique. Curieux, plutôt.
Ses yeux contemplaient la scène avec un plaisir pervers. Il regrettait d'avoir eu à la torturer ainsi pour la mener à obéir. C'est du gâchis, pensait-il. Tout malfaisant qu'il soit, il préfère garder ce qu'il a de plus impressionnant en cas d'extrème recours. Les flammes en faisaient malheureusement partie. Donc, il n'avait pas de remords par rapport à elle, mais bien par rapport à la prestation qu'il a donné. Ecoeurant.

Là, elle ne pouvait avoir que quelques solutions ... Il s'était adouci. Du moins, le pensait-elle intimement. L'espérait-elle, surtout. Il demeurait un soupçon de crainte, au fond d'elle, sachant qu'il avait le dessus ... Tant que sa main serait dans ses cheveux, elle ne répliquerait pas. C'était instinctif  ; tenir le dessus de la tête de quelqu'un inspire le respect. Chez elle, c'était ainsi que saluaient les ainés, en faisant glisser sa main au dessus du crâne de la personne cadette.
Alors, là ... Elle se sentait entiérement inférieure. Et elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Ainsi, elle retira sa bouche un moment, respirant à plein pot, avant de recommencer avec une extrême minutie, comme toujours. Elle reprit, dans sa bouche, son sexe, l'enrobant de sa langue, comme un serpent, sa langue créant des vas et vient, sans que les lèvres n'interviennent. Cela, c'était pour le début ...
Ensuite, elle le ressortit d'entre ses lèvres, le caressant d'une main, ne laissant que le gland entrer dans sa bouche, tout d'abord, sa langue le taquinant, puis elle l'engloba entiérement, recommençant le rythme des vas et vient.

Elle voulait à la fois l'amadouer, pour s'enfuir aprés. Calculatrice jusqu'au bout, elle était coriace et imbattable à ce jeu, tant que sa survie en dépendait ...

Orgasme.
Sans prévenir, sans signe auditif ou gestuelle avant-coureur. Stoïque, il aura juste crispé les traits de son visage. Pas sûr que Cyanne n'ait osé les regarder pendant son action, alors elle n'aura été prévenue de rien.

Usant une nouvelle fois d'un peu de ses pouvoirs, il maximisait son plaisir, libérant d'imposante quantités de sa semence, ce qui provoquera sans aucun doute répulsion chez l'exécutrice de cet art parfaitement maîtrisé. Après s'être bien trop déversé pour la contenance de sa bouche, il repoussait sa tête pour ensuite poser sa main libre sur sa bouche, et tenter de la sceller. Il la forçait à tout prendre. Ce n'était pas un fantasme.. Ca n'avait que pour but de la dégoûter encore plus. Quand elle se sera enfin forçée à obéir, il abandonnera sur sa joue une magistrale claque qui aura de quoi laisser une profonde marque écarlate sur sa peau. Geste inattendu.

C'est pour t'apprendre à baisser ta crainte envers moi.

Il lui en remettait une nouvelle, puis l'allongeait de force sur le dos. Cette position, ils l'avaient déjà prises auparavant. Akudama ne faisait que répéter un schéma qui s'était produit auparavant. Se calant entre ses jambes, il n'attendra même pas une quelconque réaction, et profitera de la lubrification de la salive et de sa semence pour s'introduire dans le seul orifice dans lequel il n'avait pas pu s'aventurer.
La pénétraton provoquera un plaisir incontrôlé à sa partenaire. Impossible ? Pas du tout. Peut-être Akudama utilise-t-il ses pouvoirs pour forcer le désir de sa partenaire. Une envie de la satisfaire, sans doute.