La Maison : Inauguration [PV NRA]

Don refaisait consciencieusement son noeud papillion devant la glace avant de rejoindre les autres gardiens de sécurité qu'il avait engagé, se mélant a eux pour pouvoir observer sans être vu sa dernière acquisition. Celà lui avait pris quelques mois, mais a présent il avait ce qu'il voulait et il en était plus que content. Il y a quelques temps de celà déjà il terassait un groupe de jeunes filles qui vivaient dans un manoir abandonné dans les bois, il avait après avoir récupéré les femmes, récupéré la maison, il l'avait réaménagée entièrement et rénovée avec son argent. Après quoi il avait transformé la maison en maison close dans laquelle les filles qu'il n'avait pas vendu pourraient quand même gagner de l'argent. C'était la première fois qu'il se faisait autant de fric sur la notion que ses clients allaient engrosser eux même ses filles invendables pour lui donner plus de fric encore et éventuellement un jour en vendre deux ou trois. Il gagnait de l'argent et s'économisait en plus le prix de personnes qui auraient été payées pour mettre en cloque ces femmes. Décidement plus il regarder ses petits yeux noirs et luisant, ses cheveux crépus impécablement coiffés pour une fois, et son sourire aguicheur, plus il se trouvait génial et parfait. Evidement, peu de temps après comme il l'avait prévu, Aphrodite avait fait poper une faille dans les tréfonds de la maison, permettant aux nobles de Terra de sortir de celle ci et se lier aux humains de ce monde. La déesse aurait été de toute manière bien folle de ne pas voir le potentiel de pouvoir de cet endroit.

Alors il l'avait anticipée.

Bien, la plupart des personnes devaient déjà être en place, il avait distribué des invitations a travers des personnes d'influence, en Nexus et auprès de la Mafia de Seikusu sur cet endroit, le faisant passer pour une maison close. Si il savait que la plupart des personnes ici avaient moins de 18 ans...Mais ce qui était bien au japon, c'est que la plupart des femmes semblent très juvéniles, alors personne ne se pose de question. Don déboula dans le grand salon, prenant la relève de son autre gardien de la sécurité qui s'était positionné là. Il y avait des serveuses vétues dans ces costumes de lapins qui plaisent tant aux japonais : Toutes des esclaves dociles. Tous savaient le nom de l'homme qui possédait cette maison close "Le Don" un nom encore mysterieux pour la terre mais connu en terra comme celui du meilleur des esclavagistes, prince marchand inégalé et inconnu, réputation qu'il appreçiait beaucoup.

Il y avait des gardes de sécurité postés un peu partout, surveillant la foule, le grand hall était composée de tables de cabaret devant lesquels se trouvaient une scène qui servait pour certains spectacles lorsqu'il y en avait, sur le coté un escalier menait aux chambres et sous l'escalier a droite c'était là où le personnel logeait. Tout droit se trouvait le portail menant a Terra, qui était une simple cave avec un escalier au bout, rien de bien détectable. La plupart de ses filles étaient occupées a servir des boissons ou a occuper des clients d'autres façon.

Bien.

Bientôt son réseau s'étendrais également au proxénétisme.

Don surveillait la situation comme un garde le ferait, ses lunettes de soleil visées sur ses yeux et en profitant pour voir comment son affaire marchait pour le premier soir

Une Chrysler Sebring flambant neuve, avec carrosserie noire de jais vient se ranger nonchalamment devant le portail. Aussitôt, le vigile accourt, et la vitre se baisse. Une main ganté de cuir en sort, et tend l'invitation.

-Bienvenue monsieur Jones.

Le visage plongé dans l'ombre de la voiture, il se contente d'un bref hochement de tête. Le portail s'ouvre et le troufion s'efface. Érogène guide son puissant bolide dans la cour, et vient le ranger quelque part près du mur, entre deux voitures au moins aussi luxueuses que la sienne.

Le contact est coupé, et Erogène Jones s'extrait avec grâce de l'habitacle. Smoking sombre, pochette blanche, les cheveux rejetés en arrière non sans panache. La définition d'un gentleman, Jones, c'est quelqu'un qui sait faire son nœud papillon tout seul. Son claquement de portière est sec, plein d'assurance.

-Veuillez me suivre monsieur Jones. Vous êtes attendu.

Il emboîte le pas au pingouin baraqué qui le guide vers l'entrée de la demeure.

La veille, il a reçut un plaisant coup de téléphone. Un nouveau lieu de plaisir, Jones, et pas loin de Seikusu. Vous êtes toujours à Seikusu, n'est ce pas? Affirmatif. Toujours agréable de se savoir dans les bons carnets d'adresses. Une cordiale conversation plus tard, il lâchait une boîte au lettre dans laquelle l'invitation pouvait être envoyée. Un petit cadeau en souvenir du bon vieux temps, Jones. Une opportunité qui nous est offerte de vous montrez notre estime, car nous savons à quel point vous appréciez ce genre de... loisir.

Le temps de s'habiller, de récupérer le carton et de voler une voiture, il était en route pour une délicieuse soirée.

Car personne ne s'y trompe... Érogène Jones le prédateur ne pratique pas que la chasse à cour. Ses victimes ne sont pas toujours d'innocentes passantes qui tombent sous son charme et qu'il profane sans vergogne. Une fois de temps en temps, il délaisse le plaisir de la traque pour un autre tout aussi raffiné... Et cet Érogène Jones là est celui de tous les vices, le princes des soirées orgiaques, qui a connu les fêtes les plus dépravées de Paris, hollywood ou Istanbul. Qui a arpenté des océans de chaires offertes et en est sortit paré d'une aura de conquérant. Des bourgeoises nymphomanes et leurs "trouvailles" du caniveau ; des maîtresses, des soumises, des esclaves, des prostituées... Jones a toujours eut un faible pour les prostitués. Quel plus beau défi à ses doigts agiles qu'une femme qui n'a pas en tête de se laisser jouir? Au sommet de mon arts, jeunes filles, je vous fais oublier l'addition...

-Veuillez entrer, monsieur.

Il glisse un généreux pourboire au portier, qui disparaît sans demander son reste. Un premier coup d'œil révèle le bon gout du maître des lieux. Le fameux "Don", qu'il lui tarde de rencontrer. Un second lui arrache un sifflement admiratif. Que de belles formes et de charmants déguisements... Il se rapproche d'un pas tranquille de la jeune fille la plus proche, alors qu'un sourire carnassier étire déjà ses lèvres.

Il chantonne, en rythmant du claquement de ses doigts.

-On va pas-ser une bonne soi-rée...

       Le calme. Seul les cliquetis des doigts de Dolan sur le clavier et le ronron du moteur perçaient le silence installé dans la berline. Dans le cas contraire, l'avocat ne s'en serait pas aperçut ; toute son attention était fixée sur son écran d'ordinateur qui éclairait son visage d'une lueur fantomatique. Ideki, le chauffeur, regardait parfois Dolan par le biais du rétroviseur. Habituellement, Ideki rentre chez lui à la nuit tombée lorsque son patron quitte le cabinet. Or cette fois, il avait besoin de la berline pour se rendre à une sorte de réception. Ideki avait accepté en silence -comme s'il avait le choix- la promesse d'une soirée longue et ennuyeuse à attendre le retour de Dolan avec pour seul compagnie un sandwich au thon et la radio, éternelle amie des conducteurs végétatifs.

       Dolan quand à lui profitait de ce moment d'inactivité pour peaufiner une plaidoirie. La sortie de ce soir était prévu mais il n'aimait pas rester oisif. Cela faisait cinq jours qu'il avait reçu cette invitation. Habituellement, Dolan n'aime pas les réceptions et il se présente plus par obligation que par plaisir. Mais cette fois c'était le nom de la personne, qui avait envoyée cette missive, qui l'intriguait. «Don». Le Don. Bien que, William ne l'ai jamais vu, ils faisaient, sans qu'il le sache, du commerce ensemble. Le prince marchand ne l'avait sans doute jamais remarqué car William ne lui achetait que très peu de terranides, à des fréquences faibles et, bien sûr, jamais en personne. L'avocat était curieux de savoir à quel genre d'activités, ce personnage se livrait, ici, à Seikusu.

       La voiture s'arrêta. Dolan jeta un bref coup d'œil devant lui. Ideki tendait une invitation à une sorte de majordome. Devant la voiture, un portail en fer forgé s'ouvrit lentement, découvrant un manoir de campagne. Le regard de Dolan revint vers son écran alors que la voiture se remit en branle. Il enregistra rapidement son travail et éteignit l'ordinateur.

       La berline s'arrêta pour de bon et la portière s'ouvrit. Dolan sortit de la voiture et remercia son employé par un bref hochement de tête. Celui-ci droit comme un piquet, attendait que monsieur Dolan n'ait plus besoin de lui.

       -Suis-je à mon avantage pour entrer dans une maison close? Demanda le juriste d'un ton léger.

       Surpris, le chauffeur acquiesça avec enthousiaste mais Dolan ne le voyait pas. Il se dirigea déjà vers la porte principale, annoncé par un porche en pierre blanche. Sa question n'était que pure rhétorique. Évidemment qu'il était splendide avec son costume De Fursac noir, aux reflets vert émeraude. De plus, inutile d'être bien habillé pour aller dans un vivier de catins. Un Marcel aurait suffit... Mais, heureusement, William n'en avait pas.

       Un serviteur s'incline et lui souhaite la bienvenue. Un bourdonnement insupportable dans les oreilles de Dolan. Ce dernier lui tend sa veste et le bavardage cesse. Le nuisible se retire et les rides d'impatience sur le visage de Dolan s'estompent. Il se met alors en marche, traverse le hall et arrive dans la salle principale. Aussitôt, une femme en costume fantaisiste vient à sa rencontre et lui offre une coupe de champagne. Regard méprisant. Dégout. Puis son attention s'attarde sur les formes de la jeune fille.

       Même si les prostituées sont répugnantes dans un sens, il faut admettre qu'elles ont de bons côtés qui compensent largement ce défaut. Pas de baisemain, pas de porte ouverte pour ces dames, pas de gentillesse, pas de respect. La galanterie est morte. C'est reposant et terriblement excitant.

       Un mince sourire s'étale sur le visage de Dolan. Il prend le verre que lui tend la catin décontenancée et sort un billet de sa poche. Délicatement, il lui fourre dans la bouche et avec un rictus satisfait, la laisse en plant. Comme c'est exaltant!

-Hj-Bon je vais poursuivre sans Thorfin, il nous rejoindra plus tard au pire-Hj-

Aucune client ne devait être négligé ce soir. C'était la règle de base. C'était ce soir que la première impression se placerait dans l'esprit de ces gens et qu'ils pourraient faire de la publicité pour son établissement. Il n'avait de toute façon pas l'intention de décevoir un seul d'entre eux, il y avait bien assez de femmes, et si ce n'était pas le cas, eh bien il pourrait toujours en procurer plus si besoin. Pour le moment il restait silencieux. Le véritable attrait de la soirée était que nul ne sache qu'il était là. Il se faisait donc passer pour le chef de la sécurité, mais en même temps il pouvait toujours aller vers les gens et leur parler. Sa présence aux tables de ses pouliches devrait les calmer si jamais elles tentaient quoi que ce soit. En effet les humaines étaient déguisées en lapines, et les terranides étaient laissées telles qu'elle, un bon moyen de mistifier les éventuelles personnes venues de la terre qui ne comprendraient alors pas ce qui se passe et qui oseraient se poser des questions au delà de "Quand est ce que je la saute ?" Ce qu'aucun homme intelligent ne devrais se demander si il voulait éviter de mettre son nez dans ses affaires et qu'il ne le casse.

Deux nouvelles personnes venaient d'entrer, il avait laissé le soin des invitations a Marco, son bonimenteur qui gérait ses relations publiques avec le reste des gens. Le reste, c'était la mafia qui avait distribué, il était sur que les personnes qui se trouvaient là était des acheteurs potentiels, c'était le cas. Don observa le tout. Il n'y avait pas de règles, les hotesses pouvaient choisir avec qui elles passaient la nuit si l'homme ne les renvoyait pas, en revanche si elles étaients choisies, elle devaient se conformer aux désirs de l'homme...Il n'avait pas passé des mois a leur apprendre qu'elles devaient vivre a leurs bottes pour qu'elles se rebellent maintenant...De toute façon les vraies rebelles se trouvaient a l'étage, il n'y avait rien d'autre que de la soumise ici.

Sans attendre, Jones s'était approché d'Amy qui allait sur ses 16 ans, une jeune femme aux cheveux bruns qui lui arrivaient au niveau du cou et aux formes des plus généreuses pour son âge. Il l'avait attrapée il y a un an de ça et l'avait entrainé a sa boutique pour un job hypothétique, le reste avait été cocasse, et petit a petit a force d'entrainement elle s'était entièrement soumise a lui, la brune se dirigea vers Jones et s'appuya contre lui comme on lui avait demandé de le faire. La proximité de l'homme ne pouvant empecher sa respiration de s'accroite légèrement, pas de quoi devenir vulgaire, mais d'insufler a Jones la confidence qu'il la tenait au creux de sa main, exactement ce que Don voulait.

Kenza était quand a elle, de corvée de serveuse, portant un plateau remplie de flutes de champagne, la jeune femme avait des cheveux roux jusque dans le dos légèrement bouclés, elle remontait de 10 mois, il l'avait prise un peu après Amy et en avait fait une jeune esclave soumise a toutes ses demandes, son air étranger était surement ce qui avait plus a Dolan qui devait peut être être fatiguée de la japonaise...Les mensurations de la jeune fille étaient des plus respectables pour ses 17 ans et resta interdite alors que le billet lui était placé dans la bouche. Elle décida de ne pas le retirer de là et de suivre Dolan comme un petit chien suit son maitre.

Bien il était temps pour lui d'entrer en scène. S'avançant près de l'estrade il commença alors son discours

"Messieurs, je vous remercie de vous êtes déplacés pour l'inauguration de la maison. Je me nomme Dorian Garan, responsable de votre sécurité pour ce soir et également votre hôte puisque notre patron n'aura pas le plaisir d'être parmi vous ce soir, car c'est un homme très demandé et qui a de nombreux autres projets en tête. Mais laissez moi vous expliquer pourquoi nous vous ferrons préférer la Maison a vos maison closes favorites. Car notre patron, en bon visionnaire qu'il est vous propose la prochaine génération de la maison close."

L'homme marqua un temps avant de continuer avec élégance et charme

"Comme vous le savez peut être les filles de la Maison sont embauchée dans l'optique de se conformer au rôle suivant : nos clients bien aimés sont les maîtres, et nos filles sont leurs esclaves, obligées de se conformer a leurs moindre désirs. Vous êtes donc libres de passer la nuit avec celle ou celles que vous souhaitez moyennant finance, mais ce n'est pas tout : pour une somme modique, nous sommes également prêts a vous laisser louer nos esclaves pour une periode de 2 semaines a 6 mois selon nos tarifs. Vous serez alors libre de posséder votre esclave personnelle a la maison."

*Et plus si affinitée si jamais tu es fidèle a la maison je te la laisserais pour de bon...Mais ça va de soi qu'on ne peut dire ça dans un monde "civilisé" comme la terre*

L'homme pris un temps pour observer l'effet de la nouvelle sur l'assistance avant d'ajouter

"Ici au rez de chaussez vous pourrez trouver la liste de nos esclaves ainsi qu'un cabaret pour votre plaisir personnel, si vous aimez les relations pimentées notre cave entière est dévouée sur le thème des fortes têtes et vous pourrez prendre tout votre temps pour torturer nos employées."

Dans les caves se trouvaient véritablement des esclaves encore non soumises qui étaient enchainées, et sans le savoir ces hommes allaient les violer en pensant que ça faisait partie du jeu. Un excellent moyen de rentabiliser un maximum son établissement

"Vous pouvez commander nos chambres a l'étage et nous organisons également de grandes orgies dans le salon 19ème mais sur commande seulement. L'echelle de nos tarifs est donnée a l'acceuil."

Lança t'il avec un sourire, evidement les prix étaient plutôt élevé, il proposait de la prostituée de luxe : Des filles qui n'étaient même pas sensées en être.

"Si vous avez éventuellement la moindre question, vous pouvez venir vous en entretenir avec moi. Passez une agréable soirée."

Sur ce il rangea le micro et descendit