(ABANDONNÉ) affaire conclue ? (pv Gerd)

La sueur perlait sur son front, alors qu'elle lustrait le vieux parquet de pièce principale. Ici et là, des alambiques, des pots, des contenants, tous aussi bizarres les uns que les autres. Et l'odeur âpre des mixtures, certaines à base de fruits, d'autres de plantes. Il n'y avait que sa mère pour reconnaître les différents liquides ici. Winnie ne s'y risquait plus, elle s'était intoxiquée une fois petite, et ça lui avait bien servi de leçon.

Au fond de la pièce, le comptoir était bien vide. Aucune choppe n'y trônait, aucun homme saoul avachi non plus. Ces derniers jours avaient été calmes au Bazar, à croire que les voyageurs s'étaient passé le mot. Concernant les siens c'était pareil : tout le monde était affairé à une tâche bien précise, souvent à l'extérieur de la boutique. Seulement les plus jeunes étaient à l'étage de la grange, dans la pièce qui servait souvent de pièce à vivre.

Winnie aurait tout le loisir de se prélasser, de faire une sieste, ou d'aller se promener dans les bois alentours, si elle le voulait. Mais elle avait été rappelée à l'ordre quelques jours plus tôt, et l'abandon de ses tâches se ferait remarquer. Alors elle s'appliquait, mollement, à lustrer les derniers centimètres carrés. Après ça, elle irait prendre un peu l'air dehors, en s'asseyant devant l'étale de grigris et autres objets farfelus, dans l'attente d'un potentiel client.

Une fois le ménage de l'intérieur fait, elle sortit sous le porche, là où étaient les différentes étales. Aujourd'hui le soleil était de plomb, et la belle pouvait bien se plaindre : elle était à l'ombre, elle. La voie était déserte, de temps à autre une carriole passait prenant la direction de la capitale, soulevant un nuage de poussière sur son passage. Puis plus rien. Le silence. Winnie, assise dans un vieux fauteuil, ferma les paupières, espérant faire s'éclipser le temps plus vite. Que cette morne journée passe plus vite.

Mais soudain, un bruit de pas. Elle ouvre un oeil, dresse une oreille. Hm ? Une carrure imposante lui fit de l'ombre. A contre-jour, la femelle ne parvenait pas à voir les traits de son visage. Elle se redresse un peu, le détaille de nouveau.
 
Quelque chose vous intéresse ?

Elle se redresse immédiatement sur ses jolies jambes, époussette sa jupe en coton. Voilà qui allait animer un peu son après-midi.

Voilà une carte des quartiers Nord de Zon'Da. Un vrai dédale, elle pourra vous être utile une fois là-bas. Vous allez bien en ville, n'est-ce pas ? Sinon…

Ses yeux parcourent l'étale à une vitesse frénétique, en recherche d'inspiration.

Je peux vous proposer ceci !

Elle lui tend une breloque, sorte de pendentif. A vrai dire, elle savait même pas ce que c'était… Allez mon mignon, mords à l'hameçon.

Certaines plantes ne poussent qu'à certains endroits et à certaines périodes. Certains organes ne se collectaient que sur des espèces endémiques de certaines régions et n'étaient à point qu'à certaines périodes également. Un bon nombre étaient disponibles un peu partout sur Terra grâce au commerce, mais d'autres restaient des spécialités locales quand quelques rares ingrédients alchimiques étaient simplement introuvables partout sauf en leur lieu d'origine pour diverses raisons.
Ainsi, si un sorceleur avait pour charge de rester dans les contrées du chaos et les landes dévastées pour gagner sa vie et respecter la Voie, il n'y avait d'autre choix, depuis la fin des écoles, que de rompre occasionnellement avec son activité de chasse aux monstres pour partir à la recherche de certains biens difficiles à trouver.
Bien sûr, les monstres étaient partout et il était possible de continuer à travailler à côté, mais ces missions commerciales devenaient le cœur de l'activité du sorceleur. Souvent, le manque à gagner était compensé en prenant des contrats plus moralement tendancieux mais bien rémunérés une fois la mission accomplie, rechargeant leurs bourses avant le retour sur la Voie.

Il arrivait que Gerd se rende à Zon'Da. Il avait vu naître la jeune nation terranide et avait presque vu la cité pousser du sol.
Autrefois, ces terres, abandonnées par les Hommes et regorgeant de trésors oubliés et de dangers, étaient un paradis pour les chasseurs et les fourrageurs à la recherche de plantes et animaux rares des contrées australes. Mais la multiplication des Terranides avait redomestiqué la terre et fait passer ses ressources entre les mains des nouveaux habitants. Ici comme ailleurs, tout se marchandait désormais. Au moins, il n'était en revanche plus nécessaire de s'y aventurer en hiver. On trouvait toutes les spécialités locales, même en été.

En vue du voyage, Gerd avait acheté un canasson, chargé des sacs et retiré de l'or de la banque.
C'est sur une monture robuste et bien chargée de sacs presque vides qu'il avait pris la route, passant les cols de montagnes hérissées de forteresses antiques en ruines pour aborder les étendues baignées de soleil du nord estival.
Il faisait bon et le trajet fut plus doux, le sorceleur ne s'arrêtant que pour laisser sa monture se reposer ou pour dormir à la belle étoile. Il voulait arriver rapidement à Zon'Da.

Il était arrivé en vue de la ville un jour de chaleur infernale. La route était largement vidée, les habitants s'affairant sûrement à l'intérieur ou à l'ombre, autour des points d'eau ou dans leurs ateliers, pour éviter la morsure du soleil. Gerd supportait l'épreuve mais le cheval, lui, souffrait manifestement. Il allait être obligé de s'arrêter.
Heureusement pour lui, les abords de la ville étaient parsemés de petites communautés, et il tomba bientôt sur une d'entre elles au bord de la route. Une étape pour les caravanes était tenue par un vieil hybride, qui semblait tenir du lapin, mais avait de petites oreilles. Contre quelques pièces, il prit la bête et le harnachement en charge, et une pièce de plus dessina un sourire sur ses lèvres charnues et une promesse de bien la traiter et de tout bien cataloguer au bout de sa langue râpeuse.

Ceci fait, le sorceleur put se faire à l'idée de découvrir le Bazar des Lyras pour y trouver un endroit où se reposer et, peut-être, où trouver quelques-uns des éléments de sa liste.
Il arriva vite devant le chaland où Winnie se reposait. Les oreilles baissées, le visage et la silhouette couverts par sa formidable chevelure, il ne la remarqua pas spécialement et examina distraitement ce qui était exposé à l'attention des clients de passage.
C'est le réveil de la Terranide et le dévoilement de son beau minois hybride et de sa belle ligne de jeune femme nubile qui le fit réellement s'arrêter. Comme un vent de fraîcheur au milieu de cet enfer estival, elle lui enflamma pourtant les viscères de sa beauté resplendissante et il la fixa un instant, la laissant lui déballer quelques curiosités à une allure effrénée.

Était-elle à ce point désireuse de lui vendre ses babioles qu'elle ne pouvait pas attendre de sonder ses désirs ?
Sortant de sa torpeur charmée, le sorceleur attrapa négligemment la breloque qu'elle lui avait tendu, lui accordant un regard appuyé avant de détourner son regard vers la carte des quartiers nord. Il soupira avant de grommeler quelques mots.

« Aller en ville, oui, c'est l'idée. La carte n'est pas vraiment très détaillée, quant à ça... »

Il fit la grimace en reportant son regard sur le collier. Ce genre de talisman de pacotille était vendu comme un remède à tous les maux et comme une protection divine. Ca faisait des ravages auprès des masses crédules, qui se les arrachaient pour leurs petits prix et par peur des aléas de la vie. Mais Gerd n'avait pas besoin de remarquer l'absence de titillement de son sixième sens à son contact pour savoir que ce n'était que du charlatanisme. Il n'en voulait pas aux marchands de marchander, mais il ne pouvait que reposer la babiole sans intérêt.
Au lieu de ça, il sortit d'une poche un papier plié, qu'il déplia, avant de le tendre à Winnie.

« Tu sais lire ? Je cherche ces choses, au cas où tu en aies ou tu saches où en trouver. »

C'était une liste, relativement longue. Il y avait beaucoup de plantes spécifiques à la région, mais aussi des abats de certaines bêtes. Il y avait des alcools aussi, purs, et peut-être les alambics de la famille en distillaient un ou deux à l'intérieur.
Mais la liste était bien spécifique. Difficile de savoir si la Terranide saurait où en trouver même la moitié.

Le regard s'assombrit, ses petites épaules s'affaissent. Elle soupire, bat en retraite. L'étranger n'était pas dupe, et apparemment il n'avait pas de temps à perdre avec elle. Le petite jeu de Winnie n'avait pas marché, elle s'en trouvait légèrement vexée. Elle cache alors le talisman dans son chemisier, au niveau de son décolleté, comme pour attirer son attention là et lui faire regretter son refus.

Son petit museau se fronce alors, lorsqu'il lui demande si elle sait lire. Il croyait quoi ? Qu'elle était de la génération de ses grands-parents ? Depuis quelques décennies, les enfants Lyras recevaient une éducation jusqu'à leurs huit ans. Elle était certes primaire, mais ils apprenaient l'essentiel. Elle lui arrache le morceau de papier qu'il lui présente des mains.

Bien évidemment. Voyons voir ça.

C'était une liste. Ses jolis yeux parcourent le parchemin. Les lettres y étaient joliment peintes à l'encre noir, les courbes des lettres étaient délicates. C'était à s'en demander si c'était ce Golgoth qui les avaient tracées. Certaines choses lui parlent mais ils ne les possèdent pas, d'autres lui sont totalement inconnues. Mais en fin de liste, deux éléments lui sautent aux yeux.

On distille ça ici, et il nous reste quelques flacons de cet hydrolat-ci. Mais… ils ne sont pas vraiment à vendre.

En effet, la majorité des préparations de sa mère, dont les recettes secrètes appartenaient à sa grand-mère avant elle, étaient utiles à la famille et à la communauté uniquement. Il arrivait que certains fonds d'alambics soient vendus, pour écouler les vieux stocks.

Elle tourne la tête à droite puis à gauche. Personne pour l'entendre, mais sait-on jamais si quelqu'un était amené à tendre l'oreille. Elle se penche vers le grand homme, et chuchote :

Mais comme je suis dans un bon jour, je veux bien en dérober pour vous. J'attends de vous que vous y mettiez le prix  ❤

Elle lui adresse un clin d'oeil, renfile le costume de la parfaite commerçante, celle qui ne donnait rien gratuitement. Elle prenait un risque, à aller contre les ordres de sa mère…

La petite Terranide sembla s’être offusquée de sa question et il ne protesta pas lorsqu’elle lui arracha presque le papier de la main pour se plonger dans sa lecture. Il ne dit rien, se contentant de ramener ses bras le long de son corps et d’attendre. Elle aurait vite fait : la calligraphie n’était pas vraiment enseignée dans les écoles de sorceleurs, mais Gerd avait considéré la maîtrise de la lecture et de l’écriture comme une nécessité après quelques expériences sur la Voie. Il s’était appliqué et ces deux disciplines lui avaient rendu presque autant service que les autres.
Une seconde, elle attira sa curiosité en affirmant que sa petite communauté avait deux des bases alcooliques qu’il recherchait ; mais son enthousiasme retomba aussi sec lorsqu’elle précisa qu’ils n’étaient pas à vendre. C’était vraiment dommage car c’était difficile à acquérir, mais il ne voulut pas donner de signe à la jeune commerçante de la hauteur de son intérêt pour ces alcools. Et puis, à voir son regard et sa façon de vérifier les alentours, il se doutait qu’elle avait quelque chose en tête.
Lorsqu’elle se penche vers lui pour chuchoter, il se penche lui aussi, posant les mains sur l’étal et amenant son visage près du sien. Il braqua ses yeux dans les siens et l’écouta, captant bien la petite étincelle malicieuse dans ses paroles, les signes très légers de l’excitation qu’elle tirait de cette négociation, le clin d’œil mutin…
Elle attendait qu’il y mette le prix, et le mutant garda initialement le silence en une poker face parfaite, les yeux fixes, avant de cligner et de se rapprocher de quelques centimètres pour chuchoter à son tour.

« Franchement, je ne sais pas si tu bluffes ou si c’est sérieux. Mais admettons. Puisque tu prends un risque, je me dis que je pourrais t’en donner… »

Il réfléchit quelques secondes et lui avança un prix très honnête ; de quoi justifier la vente aux siens et se garder un petit pourboire pour ses propres plaisirs.

« Je suis sûr que tu trouves ma proposition intéressante, mais je vois que tu n’es pas tout à fait convaincue, » ajouta-t-il en scrutant ses prunelles claires. « Très bien ! Qu’est-ce que tu veux ? Je peux te rendre un service. Vous débarrasser de rongeurs invasifs… Effrayer un galant trop lourd… Ou bien tu veux autre chose ? »

Son ouïe très fine lui permettait d’entendre la respiration et les battements du cœur de la Lyra face à lui, comme l’absence d’autres autour d’eux. Il pouvait sentir l’effet que sa proximité avait sur la jeune femme lasse et rêveuse. Ce n’était pas la première ni la dernière à s’intéresser au voyageur au regard dur passant par là par hasard un jour d’ennui et il connaissait les signes.
Doucement, il avait levé une main, l’avait faite glisser le long de son bras, le dos de doigts caressant l’intérieur, avant qu’ils en atteignent le bout et se referment légèrement sur sa délicieuse petite poitrine. Il la soupesa dans sa paume, malaxa son sein pour éprouver sa fermeté, frotta de la pulpe de son pouce contre la petite aspérité de son mamelon.

« C’est le goût de l’aventure que tu recherches ? »

Bluffer ? Ca aurait pu être son genre. Mais Winnifred avait tout à y perdre, au vu de la carrure de l'homme. De plus, c'était un sorceleur, elle n'avait pas trop envie de s'y frotter... Nan, décidément, elle n'avait rien à y gagner de le rouler dans la farine. Il avait l'air assez malin. Winnie, elle, ciblait les idiots, les crédules. Avec eux, c'était un jeu d'enfant. Parfois elle se risquait à ferrer un plus gros poisson, pour se distraire. Mademoiselle avait le goût du risque. Aujourd'hui elle décidait de se faire un allié plutôt qu'un ennemi.

Le regard de l'homme la déstabilise un peu, la proximité soudaine aussi alors qu'il rapproche son visage du sien. Mais Winnie n'en montre rien. Elle reste campée sur ses jolies jambes fuselées, affronte presque le golgoth du regard, et continue son petit manège. Mais ça avait quelque chose de grisant. La nouveauté avait tendance à la faire chavirer. Elle se faisait avoir à chaque fois. Une vie d'ennui, un bel inconnu et Winnifred avait tendance à baisser un peu la garde.

L'homme avance quelques pièces sur la table, de quoi faire pétiller le regard de la belle. Si elle acceptait, il prendrait son dû qu'elle aurait facilement dérobé, puis partirait en direction de la capitale. Laissant alors la demoiselle vaquer à ses occupations mortifères. Alors il lui vint une idée. Elle avait envie de vibrer un peu... Et c'est comme s'il avait entendu ses prières. La main tiède et rêche du sorceleur glisse contre le velours de sa fine fourrure. Un frisson lui parcourt l'échine, se répand comme sur le rythme de l'avancer de sa main... Il atteint finalement son joli sein rond, seulement caché par une petite épaisseur de coton léger. La lapine se mord la lèvre, retient un soupir. Qu'il était agréable de se faire toucher... Elle agrippe alors un peu la main de l'homme, le pousse à palper plus fermement, que le contact ne se rompt jamais. 

Emmène-moi avec toi, susurre-t-elle, suppliante.

Il avait vu juste. C'était le goût de l'aventure qu'elle préférait.

Winnifred répondit sans hésitation à ses attentions. Il avait bien deviné les pulsions qui l’habitaient. La petite demoiselle perdue dans sa chaumière, qui s’ennuyait à longueur de journée et n’attendait que le passage de l’aventurier séduisant qui la perdrait sur une route sans nom à mille lieues de là, défaite mais indépendante, fière, transformée : c’était un récit vieux comme le monde.
Gerd ne se laissa pas impressionner par la main venant presser la sienne contre sa poitrine. Il y alla sans hésiter, palpant la rondeur de sa poitrine et frottant le petit bouton durci de son mamelon. Avec cette pression, le petit courant électrique diffusé par sa peau se faisant sentir même à travers le coton, faisant réagir les terminaisons nerveuses de la jolie Terranide pour rendre sa peau plus sensible et intensifier l’effet de ses caresses.
Lorsqu’elle lui glisse sa demande, il l’a déjà devinée, et il l’accueilla avec un sourire narquois, mais sans la répudier. Au contraire, son autre main quitta l’étal pour se glisser sous son ventre et se poser contre son pubis. Une paire de doigts épais et rugueux poussa le tissu de son jupon pour épouser le renflement de ses lèvres intimes. Le même fourmillement électrisant parcourut sa vulve comme il la parcourut du bout des phalanges, l’ouvrant légèrement pour titiller son bouton d’amour, sans jamais quitter son regard du sien.

« Ça risque de ne pas plaire à tout le monde. Pourquoi est-ce que je prendrais ce risque, hm ? »

Il appuya ses caresses, d’une main comme de l’autre, et l’attira à lui par-dessus l’étal jusqu’à ce que son nez touche le bout de son museau et que leurs souffles se mélangent. Il sourit malicieusement en ne cessant de la tourmenter. Il devait bien l’avouer : depuis qu’il avait débarqué, il avait remarqué son joli minois et ses belles rondeurs et il ne dirait pas non à un peu de compagnie, à Son’Da, ou même plus loin si elle le voulait.
Elle n’était pas conne et elle pourrait servir pendant le marchandage, aider à certaines tâches… Mais il y avait évidemment d’autres choses qui intéressaient le sorceleur et il savait que ces choses intéressaient la Lyra au plus haut point. Il n’hésita pas à pousser.

« Tu connais un point où on serait tranquille pour finir de négocier ? »

Une sensation bizarre et diffuse la prenait... Ca n'avait rien à voir avec ce qu'elle pouvait ressentir d'habitude. Un fourmillement loin d'être désagréable amplifiait ses sensations... Ses minuscules tétons rosent durcirent en un rien de temps, pointant sous le coton blanc légèrement transparent. Rendant presque entièrement visibles les globes de chair, dans un jeu de dévoilé-caché. Winnie n'était pas dupe. Elle savait que le sorceleur utilisait ses capacités hors-du-commun. Elle s'apprêtait à ouvrir la bouche pour lui en faire la remarque, à ce gros tricheur. Mais quelque chose vint l'en empêcher.

Ow-wh... ❤

C'est un hoquet de surprise mélangé à celui d'un gémissement qui sort de la jolie bouche entre-ouverte de la lapine. Son souffle s'écrase contre celle presque dissimulée de l'homme, qui venait de coller son nez au museau de Winnie... Il venait de trouver la chatte dénudée de la terranide sous son jupon léger... Les doigts filous du grand homme viennent écarter ses lèvres dodues, s'immiscent entre ses petites lèvres chaudes et rosées... Il a fallut peu pour que l'intimité de la belle s'humidifie à ce délicieux et impromptu contact... Dans ce genre de situation, elle était très facilement excitable. Et puis, ça faisait combien de temps qu'elle ne s'était pas mis un petit mâle sous la dent ? Quelques semaines, voire un mois, tout au plus ? Décidément, la distraction était parfaite en ce jour de chaleur accablante, où aucun client ne pointerait le bout de son nez. C'est comme si c'était le destin qui l'avait envoyé, cet intriguant sorceleur.

Mais il avait l'air dur en affaire, lui aussi... Il se jouait d'elle, la faisait languir... Winnie se laissa faire, docile petite. Pour le moment. Elle accentua un peu la chose, glissant contre la longueur de ses doigts pour les lubrifier, se masturbant contre lui. La petite allumeuse. Quelques légers gémissements sont étouffés. Les fenêtres de l'étage étaient ouvertes, les petits pourraient l'entendre...

Je connais Zon'Da et ses habitants. Je sais où il faut que tu évites d'aller, avec qui tu devrais éviter de négocier... hmmm...

Elle rompt finalement le contact, mais soutient tout de même son regard. Son jupon retombe mollement sur ses jambes. Elle jette un coup d'oeil vers l'étage et la fenêtre ouverte. Sa cadette était en haut avec les petits. Elle était en âge d'être responsable... Elle pourrait bien lui confier quelques heures. Puis c'est pas comme si c'était la première fois que Winnie s'éclipsait. Il fallait faire vite, avant que ses parents et autres frères et soeurs ne reviennent au bercail.

Elle s'éclipse quelques secondes à l'intérieur. Il lui faut quelques secondes pour que son regard s'habitude de nouveau à l'obscurité de la vieille grange. Elle cherche du regard les fioles convoitées sur les étagères poussiéreuses, puis les glisse dans son petit sac en toile. Winnifred ressort. Il était toujours là. Elle contourne finalement l'étale et prend l'inconnu par la main.

Viens avec moi.

Winnie et l'homme traversent le camp Lyra sous les regards courroucés. Qu'est-ce qu'elle faisait encore avec un inconnu à la communauté celle-là ? La jeune femelle l'avait mené dans un endroit plutôt calme. Une tente de cérémonie, où les autres venaient célébrer les mariages et autres communions. Elle était faite de grands pans de toiles hétérogènes, certains avec des motifs, d'autres en simple coton brut blanc. Au milieu, une allée de pieds en bois flotté bruts soutenaient l'abri. Elle était appuyée contre le tronc d'un veux chêne, qui ornait le fond. Juste devant, quelque chose qui ressemblait à un pupitre ou un autel. Tout dépendait de la cérémonie en question...

Une brise légère et l'ombre du lieu rendait l'entrevue bien plus agréable que sous le cagnard devant le bazar. Elle cherche les deux fioles dans sa besace, puis les agite sous le nez de l'homme après s'être placée face à lui.

Alors ?

La petite Terranide tenta d’appuyer son cas en avançant sa connaissance des lieux ; et il était vrai que ses indications pourraient bien être utiles, mais seraient-elles vraiment suffisantes pour valoir le coup ? Le sorceleur l’ignorait, et il n’eut pas vraiment le temps d’y songer dans l’immédiat, car elle s’écarta pour reprendre le contrôle de son corps et, après un coup d’œil pensif vers la fenêtre les surplombant, elle avait finalement pris sa décision.
Gerd la vit disparaître à l’intérieur et ne fit rien, restant là comme s’il attendait un article particulier, jetant un regard circulaire alentour pour vérifier qu’ils étaient bien seuls. La Lyra devait avoir une ouïe bien développée. Quant à lui, il possédait des sens très fins qui lui confirmèrent l’absence d’activité. Personne ne se risquait dehors à cette heure et sous cette chaleur. Ça l’arrangeait fichtrement !
Il songea encore à la demande de la jeune femme. Il était clair pour lui que ce genre d’accord ne pourrait pas durer au-delà de sa visite à Zon’Da. Il avait pour habitude de voyager seul et des talents de négociant s’arrêtant aux frontières de ce petit royaume n’allaient pas justifier la charge qu’elle représenterait. Et cette escapade, qui allait sûrement durer une demie-semaine, allait lui attirer des ennuis certains. Il n’était vraiment pas convaincu par l’idée. Si elle insistait… Elle était majeure et capable de prendre ses propres choix.

Lorsqu’elle refit irruption, il la suivit sans protester ni rien dire, sans même sourciller. Comme elle le tirait par la main, leur petite procession n’était pas particulièrement discrète et, sur leur passage, quelques paires d’yeux soupçonneuses les suivirent. Gerd ne sentit pas de menace mais se doutait que la femelle n’en était pas à son coup d’essai. Ce coup-ci, risquait-elle une punition ? Son voyage à Zon’Da était-il si irrationnel que cela ?
Elle l’amena à l’écart, jusqu’à une tente arrangée contre un grand chêne, un arbre révéré comme un lien spirituel au sein de la plupart des cultes naturalistes. L’usage du lieu était transparent avant d’y entrer et il ne fut pas surpris de se retrouver au milieu d’une allée de petits bancs de bois sur le chemin d’un autel rustique. Le tout avait l’air d’avoir été assemblé avec les moyens et les talents du bord, sans doute au tout début de cette communauté hybride. Il avait vu d’autres endroits similaires, ailleurs sur Terra. Sans doute le temple n’avait-il pas été une priorité dans les travaux suivants, peut-être l’aimaient-ils ainsi, quoi qu’il en soit les lieux étaient chargés à la fois de l’esprit et de l’histoire des gens qui avaient bâti Oldham.
L’endroit était agréable, le coton et le chêne les protégeant de la chaleur étouffante, une brise passant entre les toiles. Bien qu’endurant, le sorceleur apprécia et souffla de plaisir, avant d’être distrait par deux fioles agitées sous son nez. Il les fixa avant de croiser le regard de la belle, et les pris en main habilement. Il les ouvrit tour à tour pour en renifler le contenu, son odorat aiguisé percevant leurs odeurs familières sans mal, puis il les referma et les mis dans sa propre besace.

« Alors, ravi de faire affaires avec toi, » articula-t-il dans un sourire malicieux.

Ils se retrouvèrent seuls au milieu du lieu de cérémonie et sans autre affaire à conduire, sinon celle que lui avait soumis la Terranide. Gerd s’était plus ou moins fait une opinion et il comptait bien lui laisser le choix, mais après avoir réglé l’autre sujet épineux demeurant entre eux.
Sans un mot, il prit la bretelle de la besace de la Lyra et la décrocha de son épaule, la pesant au sol avec une légèreté insoupçonnable qui témoignait de sa maîtrise de sa force et de ses gestes. Il continuait de la fixer droit dans les yeux et il s’approcha encore, remontant sa main pour la passer dans ses boucles rousses, la redescendant légèrement pour accrocher le tissu de son haut et dénuder son épaule tout en ouvrant l’échancrure de son décolleté.

« C’est quoi, ton nom ? »

Eh !

La lapine tend la main, les fioles lui échappent. Elle tente de les attraper, mais le grand homme venait de les lui dérober. Elle avait des réflexes, mais n'avait été pas assez rapide visiblement. Elle se calme néanmoins quand elle remarque qu'il ne fait que vérifier la contenance des deux fioles. C'était légitime de sa part, Winnie aurait pu l'entuber en lui proposant un vulgaire macérât de fleurs de sureau par exemple. La belle croise les bras, tapote du bout de ses longs doigts graciles, impatiente. Elle n'était pourtant pas sereine. S'il décidait de filer avec, elle aurait doublement perdu. Déjà parce qu'elle avait pris les mixtures sans autorisation, puis parce qu'elle n'aurait pas eu sa contre-partie. Tout ce mal pour rien, et certainement un bon coup de trique en rentrant à la maison. Elle compta bien lui soutirer ce qui lui était dû.

A son grand damn, les fioles disparurent dans la besace de l'autre, lui arrachant une grimace. Les fioles mises de côté, son attention se porta de nouveau sur la jeune Lyra. Alors Winnie eu un regain d'espoir : elle allait pouvoir continuer à négocier, maintenant qu'elle avait son attention et qu'elle le considérait charmé...

Le coeur de Winnie fait un bond, la grande carrure de l'homme s'approche, la surplombe encore un peu plus. Sa grande main enlève la première chose que le sorceleur devait trouver superflue, à savoir la besace de la terranide. Puis sa bretelle suit le mouvement, découvrant son épaule et sa peau légèrement duveteuse...

Winnifred, mais mes amis m'appellent Winnie.

Elle se voulait décontractée en disant ça, comme si c'était évident qu'elle avait des amis. Ce n'était pas le cas. La seule personne qui voulait bien la fréquenter, mis à part ses proches, c'était Hivri, son ami d'enfance. Mais comme elle le considérait comme un frère, ça comptait pas vraiment. Et puis, c'était pas vraiment le moment de penser à lui...

Comme geste de coopération, la belle bougea un peu ses épaules, fit ballotter ses deux jolis seins ronds sous la toile de coton fin. Le décolleté glisse sournoisement, dévoile la rondeur parfaite de sa poitrine. Le tissu résiste une dernière fois en restant accroché à la pointe de ses tétons, puis cède finalement pour tomber mollement sur son ventre plat. Une de ses mains se porte à ses seins, en agrippe un pour le masser. Son autre main, elle, vient directement se glisser sous ses jupons. Elle cherche son intimité déjà luisante de tout à l'heure, et Winnie se met à se caresser, légèrement provocante. S'il acceptait vraiment le deal, alors elle s'offrirait aussi à lui. La petite vicelarde comptait bien avoir ce qu'elle voulait.

Je viens avec toi à Zon'Da alors... hmmm...

« Winnie, alors, » acquiesça-t-il avec un sourire amusé.

Elle aurait pu lui dire n’importe quoi, et il se fichait pas mal qu’elle ait des amis ou non, et qu’ils l’appellent ainsi ou non. Elle l’avait bien arrangé et lui offrait une opportunité difficile à refuser, alors il l’appellerait comme elle le voudrait. Elle pouvait se montrer confiante ou réclamer son attention. Le sorceleur rendrait ce qu’elle donnerait mais avait déjà posé ses limites dans son esprit. Il userait de sa connaissance de Zon’Da, l’userait autant qu’elle le laisserait faire pendant son séjour, puis il tracerait sa route sans elle. A ses yeux, la petite commerçante n’était pas une compagne de route appropriée. Il était du genre solitaire et il était rare que certains trouvent grâce à ses yeux pour l’accompagner sur une partie du chemin, comme l’Elfe Siraye. Ça n’avait rien de personnel : si ça n’avait été qu’une question de cohabitation, il se serait fait à son caractère jusqu’à un certain point tant qu’il aurait eu accès à son corps.
Ce corps, d’ailleurs, elle le lui offrait en pot-de-vin et avec joie. Il pouvait bien le voir dans son regard comme elle allait plus loin que ses gestes et se secouait pour faire tomber le haut de sa robe de sa poitrine, révélant ses petits seins ronds. Il la regarda faire en prenant du recul, croisant les bras, l’observant avec un sourire intéressé, et laissa le désir croître jusqu’à ce qu’elle commence à se toucher. A partir de là, il commença tranquillement à défaire les lacets de son armure pour se préparer à s’en débarrasser.

« Autant être bien accompagné, » répondit-il en faisant tomber ses épaulettes pour continuer avec sa veste à maille. « Tu m’as convaincu. »

Défait de son armure, il ne lui fallut que très peu de temps pour mettre à bas le gambison et laisser choir ses bottes au sol avant de s’avancer vers elle. Il s’approcha en la fixant droit dans les yeux, revenant jusqu’à elle et avançant encore, la poussant jusqu’au coin d’un banc, la coinçant contre le dossier et passant une jambe entre les siennes avant de glisser une main sous son jupon, rejoignant la sienne, remplaçant les petits doigts fins par ses gros doigts fermes et calleux qui crépitèrent contre sa peau, l’électrisant légèrement, excitant ses terminaisons nerveuses. L’autre main glissa dans son dos nu et le remonta tandis qu’il se penchait sur elle et plongeait dans son cou en grognant doucement.

« Tu as d’autres talents à me révéler avant qu’on s’en aille ? Hm ? »

Son entrejambe appuyait doucement contre une de ses hanches, les braies fines qui lui restaient désormais ne cachant ni la palpitation, ni le raidissement, ni le gabarit du membre viril qui s’éveillait pour elle.

Dois-je considérer que nous sommes donc en bons termes, Monsieur….?

Elle l'inviterait à faire de même non pas parce qu'elle se souciait véritablement de son nom, elle aussi. C'était toujours dans l'optique d'un échange de bon procédé, d'être sur le même pied d'égalité. Elle avait donné un morceau d'elle en lui dévoilant son nom, elle attendrait pareil en retour, bonne commerçante qu'elle est.

La demoiselle se penche légèrement, la soie de sa peau flirte avec le tissu qui se barre difficilement, laissant entrevoir la totalité de ses jolis seins seulement par à-coups, dans un premier temps. Ses tétons pointaient sévèrement, parfaitement moulés par le tissu légèrement transparent. La récompense n'en fut que plus grande quand le haut de sa robe tomba, dévoilant une poitrine qui appelait aux vices...

L'homme n'avait pas été si difficile à convaincre finalement, et Winnie se félicita intérieurement de cet exploit. A elle la grande aventure. Non pas celle qui consistait à s'offrir à lui, bien qu'elle ne voyait jamais d'inconvénient à s'adonner aux plaisirs quand elle en avait l'occasion. Mais l'aventure avec un grand A, celle qui l'emmènerait vers l'extraordinaire, l'inhabituel, la rupture avec le quotidien. Finies les tâches ingrates au Bazar, finies les minauderies pour piquer la curiosité d'un futur client qui passait par-là. Elle allait enfin découvrir le monde, et tout ce qui se cachait au-delà d'Oldham. Elle allait aussi se découvrir elle, et elle était persuadée que ce voyage serait à la fois passionnant et initiatique.

Elle ne le quitte pas des yeux l'inconnu, alors qu'il décide de se séparer de quelques encombrants vêtements. Son regard est provocateur, il criait silencieusement à la débauche tandis que ses mains s'activent : l'une sur la fermeté de son joli sein, l'autre sur son clitoris. Il la rejoint, penche son immense carrure sur la sienne. Winnie  paraissait si frêle, si petite, face à lui. Il la dominait de sa masse, mais n'en restait pas moins délicat. Sa main rêche vint soutenir le poids plume de la Lyra alors qu'elle se laissa aller en arrière. Elle recule, fait tomber quelques breloques sur son passage, de quoi éveiller les soupçons sur ce qu'il se passait dans cette tente.

Que fais-tu ? Ah awh hmmm

Ses mains délaissent son propre corps, cramponnent la nuque massive de l'homme. Ils se crispent sous le plaisir, s'enfoncent dans la chair. Une sensation nouvelle la prend, là, contre son intimité. La main chaude du sorceleur était tout près de sa fente luisante, et il était clair qu'il utilisait ses mystérieux dons sur elle…

Oh mais je suis pleine de ressources… murmura-t-elle, difficilement.

Elle avait du mal à bouger, raidie par de petites décharges, le cerveau embrumé par le plaisir. Mais Winnie lutte, un court instant, en sentant l'entrejambe raide de l'homme contre sa hanche. Machinalement, elle ondule un peu du bassin, appliquant un doux frottement contre la virilité qui se tendait dans sa prison de tissu. Sa joue caresse le poil dru de sa barbe, puis sa bouche arrive au niveau de la sienne. Elle caresse sa bouche de la sienne, d'abord, avant d'y fourrer tendrement sa langue. Sa main, baladeuse, vient finalement rejoindre la trique du sorceleur, pour faire sortir uniquement le gland massif de son pantalon. Sa paume chaude s'écrase contre, pour le masser doucement.

La Lyra était crédule, trop naïve, mais qu’aurait-elle bien pu faire ? Elle avait trop envie de fuir ce petit patelin, cette bourgade proche de rien et loin de tout, pour y réfléchir à deux fois. Un parfait inconnu lui promettait de l’embarquer sur la route avec lui après quelques bouteilles d’alcool cédées à bon prix et une baise sous la tente cérémonielle, et elle sautait sur l’occasion sans s’inquiéter, sans voir les failles évidentes et le mensonge assuré. Elle ne voulait que cette fuite –et les attentions de ce monstre humain–. Gerd le savait bien et il en profitait assurément, révélant la part la moins flatteuse de sa personnalité opportuniste.
Winnie révélait, en tout cas, qu’elle avait plus d’une corde à son arc et beaucoup de motivation. Elle se laissait même aller à prendre son pied avec son aventurier. Surprise par le contact si singulier de sa peau, elle avait failli défaillir, mais elle s’était assez ressaisie pour rendre la pareille, et tirer son gland au dehors pour le frotter de sa paume, achevant d’exciter le sorceleur qui la punit en glissant son majeur le long de sa fente et dans le creux chaud et humide de son vagin. Il y enfonça deux phalanges et fit rouler le doigt autour du col d’entrée tandis que le bout faisait un crocher pour aller exciter son bouton d’amour de l’intérieur. Son pouce se referma dessus à l’extérieur, comme une pince, et le fit rouler rapidement et avec légèreté entre les deux.

« C’est vrai que tu es pleine de ressources ma belle, » souffla-t-il de plaisir, presque dans un grognement. « Moi qui pensais te ménager, j’ai changé d’avis. »

Arrivant à l’autel, la laissant s’y adosser sans favoriser forcément son confort, il retira la main dans son dos pour aller tirer ses braies à bas de ses jambes, les faisant rouler le long de son sexe qui se révéla, lourd et raide, large et complété de bourses bien pleines, parcouru de veines palpitant sous ses doigts. Elle eut le loisir de le parcourir le temps qu’il se débarrasse du dernier vêtement, le laissant négligemment derrière lui comme il s’avançait encore en lui attrapant la jambe.
La jeune hybride était agile et souple, et il souleva sa jambe soudainement, la laissant en équilibre sur un pied et contre l’autel branlant, retirant son doigt de son vagin pour la retenir par la taille, lui éviter de s’écrouler mais aussi, et surtout, pour ne pas la laisser reculer. Le grand écart vertical lui ouvrit la vulve sans pudeur et c’est sans surprise qu’il finit par attraper lui-même sa verge pour la diriger vers elle en finissant de se coller à elle. Le gland épais l’ouvrit sans ménagement en profitant de sa cyprine et du présperme qu’elle-même avait déjà fait couler et avait répandu. La hampe suivit sans mal comme il poussait en se redressant, entrant en elle aussi profondément qu’elle le laisserait faire dans un râle de plaisir.

« Arh ! » grogna-t-il sans retenue avant de rebaisser la voix. « Cette petite chatte est moins serrée qu’elle en a l’air. Ou tu es trop excitée pour te tenir, Winnie ? »

Il n'avait en rien besoin de la ménager. Satisfaire les envies de la Lyra et le marché qu'ils venaient de passer suffisait à Winnie pour offrir son cul. C'était d'ailleurs la deuxième fois qu'elle avait affaire à un humain. S'il était moins rare d'en croiser à la capitale, Oldham n'avait rien d'intéressant pour que l'un d'entre eux s'y arrête réellement.

Haaaan ! Hmmm anh ! han

Ses jambes tremblent, sa chatte palpite et se lubrifie de sa mouille brûlante quand l'homme la pénètre d'un doigt taquin. Un deuxième, expert, vient faire rouler son clitoris. Elle tiendrait pas longtemps s'il la stimulait comme ça, et la belle fut agréablement surprise par les gestes aussi experts de l'inconnu à son égard. Généralement les mâles à qui elle se donnait restaient rustres ou complètement passifs quant à la recherche du plaisir de la jeune Lyra. 

L'extrémité de Gerd prenait toute la petite paume de Winnie. Mais il n'était pas difficile pour elle de faire tournoyer sa main. L'énorme gland était lubrifié de pré-foutre, qui facilita grandement la tâche à la Lyra. Sa paume flirtait tantôt avec le méat, tantôt avec le frein, qui même chez un homme de cette stature, se voulait être un endroit sensible et délicat… Le colosse de chair fut bien vite totalement dévoilé, et la jeune lapine ne put cacher sa surprise devant l'imposante taille. Même s'il était facilement devinable, au vu de la taille du sorceleur, qu'il était bien membré, on ne se faisait jamais vraiment à la vue d'un si bel engin. Elle en avait vu certes d'autres, mais rarement d'aussi gros. Winnie en avait l'eau à la bouche, lorgnait d'un oeil si elle ne louchait pas carrément dessus. Cependant, son regard se déporte discrètement sur la besace du sorceleur qui se retrouve au sol, de temps à autre. Juste au cas où…

Si la main gauche de Winnie la soutient contre l'autel, l'autre en revanche ne quitte pas la colonne de chair, qu'elle saisit une bonne fois pour toute. Winnie essaie de l'enserrer comme elle peut, mais ses doigts graciles n'en font pas le tour. Trop tard. Voilà l'inconnu de nouveau à la charge, sa grande main compresse la fine cuisse de la belle. Le mouvement ne fut pas vraiment un effort. Winnie était jeune, et ses gènes lui conféraient une grande souplesse. Ses jupons s'accumulent en plis, au niveau de son aine, alors que son intimité trempée est présentée presque trivialement à l'homme, écartée, observable sous toutes ses coutures. Ainsi offerte, elle appelait à être salement visitée. Ce que le sorceleur compta bien faire, quand il enfouit son gros gland suintant dans les replis de ses lèvres jusqu'à…

Ah !

Hoquet de surprise quand il ouvre ses chairs. La légère résistance fut à peine perceptible quand il réussit à se glisser en elle dans un bruit visqueux, tellement elle était mouillée. Il la transperçait de tout son long, arrachant à la jeune femelle une grimace située entre douleur et plaisir extrême. Elle-même fut surprise par la capacité de son corps à encaisser l'intrusion. Ses yeux se baissent, observent sa chatte avaler l'énorme queue. 



Hmm ah ! Je comprends pas… souffle-t-elle contre le torse de l'homme qui la surplombait toujours plus de sa grande taille.

Il était si gros pourtant. Mais le voyageur avait raison. Winnie était salement excitée par la situation. Se faire baiser dans le lieu de culte, braver l'interdit, c'était comme faire un doigt à la communauté qui l'avait toujours rejetée.

Il n’eut aucun mal à se glisser en elle et à s’enfoncer jusqu’à l’aine, écrasant ses lèvres à l’arrivée avec un mélange de plaisir et de surprise. Autant sinon plus que la Terranide, le sorceleur ne s’attendait pas à s’y frayer si facilement un chemin. Les réactions de la Lyra étaient compréhensibles : encore jeune et de petite stature, elle faisait face à un mâle d’un beau gabarit. Heureusement, les hybrides semblaient souvent adaptées à la rencontre potentielle avec des gabarits plus larges que le leur, sans doute parce qu’on trouvait, sur Terra, des hybrides de tous types et de toutes tailles. Son trouble était évident mais son excitation palpable. S’il ne pouvait croiser son regard, il devinait les yeux embués et le visage rouge, les lèvres tremblantes de désirs submergeants.
Comme elle se collait à son torse et qu’elle était bien cramponnée à l’autel, Gerd décida de relâcher la taille de Winnie, mais il garda sa prise sur sa jambe, la gardant bien levée, ses cuisses bien ouvertes pour aller y chercher son plaisir sans obstruction. La tête de la Lyra baissée vers la scène, il plongea le sien dans ses longs et épais cheveux roux, qu’il huma tout en passant la main libérée à l’intérieur, derrière son crâne. Il la gardait ainsi tête baissée pour apprécier le spectacle comme il se mettait à bouger le bassin, tirant son manche enduit de cyprine de son vagin lentement avant de le faire remonter dans l’orifice déjà bien ouvert et bien fait à la situation. Il recommença, moins vite, et accéléra jusqu’à ce que les retours claquent contre elle et que la collision de leurs chairs humides de leurs fluides se répande dans la tente avec obscénité. Le mutant respirait lourdement et en cadence avec ses coups de reins, ahanant et grognant avec un plaisir manifeste.
La vigueur bénie de la jeunesse permettait à Winnie d’encaisser et de tenir debout, mais il chercha quand même à voir où elle en était une fois que leur ébat avait bien commencé. Tirant sa main de ses cheveux, il l’amena à son menton et lui fit relever le visage vers le sien. Il croisa son regard et se braqua dedans, estimant à leur expression silencieuse comme à celle du reste de son visage la marche à suivre. Il accéléra le rythme et renforça ses charges, par jeu et par curiosité, en esquissant un sourire malicieux et en ricanant, et laissa un large pouce passer entre ses lèvres et ses dents.

« Crois-le ou non, mais tu n’as encore rien vu, Winnie, » s’amusa-t-il à la taquiner.

Comme il disait ces mots, il ralentit, et s’extirpa d’elle presque à son corps défendant, motivé seulement par l’anticipation de la suite. Il laissa sa jambe retomber, mais au lieu de la ramener là où elle était il l’orienta pour que sa trajectoire l’amène à lui tourner le dos. Comme son pied redescendait à terre et que son dos lui faisait maintenant face, il relâcha son visage pour la pousser dans le dos contre l’autel. Le petit ouvrage de bois, adapté aux colons lyras, la laissa se pencher et il remonta ses jupons dans son dos pour exposer sa jolie croupe et sa vulve trempée. Il claque une de ses fesses bien rondes dans un gémissement d’approbation et finit par empoigner les deux pour les écarter avant de revenir plonger en elle en levrette, claquant contre elle sans concession à nouveau et plus fermement encore qu’avant.

« Quand on sera à Zon’Da, tu auras droit à quelque chose de plus intense encore, ma coquine ! »