Elle disait ne pas vouloir me juger, d'être navrée si elle me vexait. Intérieurement j'avais un rire amer. Tout le monde m'avait dit ça, jusqu'à ce que mon dernier établissement connu ne flambe. Je vins à frémir de peur en la voyant s'approcher, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle allait me révéler à tout moment qu'elle travaillait pour mes parents. Elle parler d'une voix basse, très basse. Mais, je pus entendre ce qu'elle disait, je dû me faire douleur pour éviter de paniquer, pour ne pas prendre mes jambes à mon cou, occultant totalement le petit déjeuné commandé. J'étais pris au piège, cette flic était manipulatrice, comme ma mère, comment la faire confiance après cette menace claire. Soit je parlais, soit j'allais en cellule. Soit je prenais le risque qu'elle bosse pour mes parents et reçoit une balle, soit la balle allait venir plus tard. Je n'avais aucun échappatoire.
Mes yeux se portaient sur la table, celles voisines, pour dénicher potentiellement une arme de fortune, mais les seuls couteaux visible étaient derrière la flic, autant dire qu'hormis qu'elle soit myope, je n'avais aucune chance d'y parvenir. Je me mis à réfléchir à toute allure. La panique commençait à me ronger l'esprit, mon regard vint à se poser quelques secondes vers l'espace des cuisines, il s'agissait d'une possibilité de fuite.
- Vous l'aurez cherché.
Mon regard se focalisait à présent vers ses mains et l'endroit de son arme de service, étant prêt à démarrer au quart de tour pour filer par les cuisines, ayant déjà anticipé mon parcourt et aussi en priant pour que j'ai encore l'énergie pour pouvoir la semer.
- Mon nom de famille est Nobuchi, je ne peux vous dire mon prénom, déjà le nom de famille suffit en soi. Mes parents seront ravi d'avoir un appel de votre part pour engager quelqu'un pour me buter, ils toucheraient certainement une bonne somme sur ma mort. Si je vis dans la rue ce n'est guère par choix, mais pour éviter de laisser des traces.
Mon regard restait focalisé, mon front montrant une grande concentration, j'avais l'impression qu'à tout moment mon coeur allait exploser. Je prenais un immense risque, mais je n'avais pas d'autre choix pour me sortir du pétrin.
- Vous en savez déjà beaucoup et à présent vous devez savoir que si une personne vous questionnes à mon sujet, vous risquez de perdre votre vie après votre réponse. Mes parents n'hésiteraient pas à raser une ville entière pour avoir ma peau, c'est pour ça que je me cache dans cette petite ville.
Je restais tendu comme un arc, les muscles de mes jambes étaient douloureuse en prévision de la fuite. Je n'étais pas optimiste, mais c'est ce qui m'avais sortie de bien des pétrins.