Mélinda était dans sa chambre, bien entendu. Dehors, il faisait nuit, et, même si elle était une créature noctambule, elle avait pris goût au fait de dormir... Puisqu’elle en profitait pour faire compulsivement l’amour aux heureux élus qui avaient la chance inestimable de partager sa couche. Mine de rien, dormir avec la Maîtresse était un immense honneur. Parmi les règles officieuses du harem, Mélinda réservait toujours aux jeunes esclaves leur première nuit en sa compagnie. Pauline allait donc avoir la chance inestimable de dormir avec Mélinda. Généralement, elles passaient la nuit uniquement entre elles, car c’était l’ultime période qui permettait à Mélinda d’asseoir son emprise définitive sur le jeune esclave.
Et, quand Mélinda vit Pauline entrer, tenue par Noémie, une laisse autour du cou, deux godes enfoncés en elle, elle haussa les sourcils.
«
Quelque chose me dit que tu n’arrives pas en retard sans raison, Pauline... »
Pour l’occasion, Mélinda s’était faite très belle, car elle avait enfilé une
élégante robe noire en cuir, dans laquelle elle faisait toujours fureur. Une robe extrêmement moulante, avec un magnifique décolleté en forme de goutte d’eau... Ou de cœur inversé, si on tenait compte de la ligne séparatrice entre ses jolis seins. Jambes croisées, elle était assise sur le rebord d’un grand lit à baldaquin, et vit Pauline s’attaquer à ses bottes, les léchant, comme pour se faire pardonner de son retard.
À côté d’elle, Noémie lui expliqua qu’elles avaient croisé, sur le chemin, une Maman... Et pas des moindres :
Kimiko !
«
Oh, eh bien... C’est un sacré bizutage, ça, ma petite Pauline ! »
Pour une première journée au harem, c’était peut-être même un peu excessif, compte tenu de la personnalité et de l’endurance de Kimiko, mais Pauline ne semblait nullement s’en plaindre. Au contraire, elle était excitée comme une puce, léchant avec envie les bottes de Mélinda. Difficile de reconnaître en elle cette jeune lycéenne timide et réservée en classe, qui avait même pensé, à un moment, pouvoir se rebeller contre elle !
«
Honnêtement, Maîtresse, Pauline est vraiment fantastique ! Certes, elle a pleuré, mais je n’avais encore jamais vu une nouvelle résister à Maman Kimiko sans tomber dans les pommes ! -
Oh... »
Mélinda baissa la tête vers Pauline, et lui fit signe d’arrêter. Elle en profita pour retirer ses bottes, dénudant ses beaux pieds, recouverts par un fin collant, et rajouta ensuite :
«
Tu as pleuré, mon amour ? »
La vampire sourit, et se concentra alors. Elle ferma les yeux, et poussa un soupir, pendant que son corps se mit à trembler pendant quelques secondes... Puis sa verge sortit alors, et se dressa sous sa robe, redressant cette dernière, afin qu’elle sorte à l’air libre, ce qui ne manqua pas de faire soupirer Mélinda.
«
Là, voilà... Viens sécher tes larmes en suçant ma queue, Pauline... Maman Kimiko est un peu brutale, mais ne t’inquiète pas, les autres esclaves sont bien moins... Violentes qu’elle. »
Il ne fallait pas non plus donner à Pauline envie de fuir dès le premier jour ! Néanmoins, Mélinda estimait cette hypothèse peu probable, vu la vitesse à laquelle sa soumise s’était empressée de lui lécher les pieds. Peut-être bien que, en réalité, elle avait aimé cette dose de violence et de brutalité ?
*
Elle s’adapte vraiment très vite alors, c’est fascinant !*