La journée avait bien commencé pour moi, après deux enquêtes terminées dans les réseaux de prostitution et un joli coup de filet de la veille, je me sentais d'humeur joyeuse. Une journée comme celle-ci, rien ne pouvait la gâcher... Sauf quand votre téléphone de votre bureau se mettait à sonner avec le numéro interne d'un Lieutenant du commissariat. Merde, pourquoi il devait m'appeler? En une fraction de seconde, je fais l'inventaire de ce que j'aurais pu faire comme connerie mais j'en avais aucune idée de ce que j'avais fait de mal. Après l'avoir laissé sonner, je m'étais dit que j'avais l'obligation de le faire car si il descendait, j'en prendrais pour mon grade.
- Sergent Major Monroe, j'écoute...
Une voix dure d'un homme qui aimait imposer son autorité surtout envers les femmes était à la limite de hurler dans le combiner.
- Sergent dans mon bureau immédiatement.
Après avoir répondu par l'affirmative, j'avais raccroché le téléphone et je m'étais levée de ma chaise de bureau. Mon assistant me demandait ce que je faisais et je lui avais expliqué que l'officier m'avait appelé dans son bureau. Je me dirigeais vers la porte de mon bureau et m'engageais dans le couloir du bâtiment à droite, il avait les ascenseurs et je profitais qu'il s'ouvrait pour m'engager dedans avec un Adjudant. Je l'avais salué et remerciais de m'avoir attendue pour l’ascenseur. J'avais choisi le quatrième étage sur six et la cage de fer s’élevait en créant cette sensation de vide comme à chaque fois. Au quatrième étage, j'étais sortie en souhaitant une bonne journée à l'Adjudant, je parcourais les derniers mètres qui me séparaient de la porte du bureau du Lieutenant. Devant la porte, je pouvais voir la plaquette "Lt Akahiko Honda", comme quoi, les lieutenants était des gens pas mégalo... J'avais frappé à la porte et la même voix qu'au téléphone m'ordonnait d'entrer. Je m’exécutais afin de me placer au garde à vous devant le Lieutenant Honda.
- Sergent, votre dernier coup de filet a fait mouche et certains suspects m'ont informé que certains de leurs clients vont maintenant chercher de la chair fraiche dans le collège de Seikusu. La plus part des gamines sont mineurs et d'après eux, les suspects, certaines filles sont violées et droguées... Vous allez immédiatement sur les lieux et vous allez auditionner profs, élèves et le directeur, Monsieur Ota, il vous attend. Vous pouvez disposer.
Pendant son discours, j'avais remarqué que le chef était nerveux, très nerveux. J'avais l'impression qu'il avait chaud et froid en même temps. Mais bon soit, il me demandait de partir immédiatement et je le saluais en sortant de son bureau. Quinze minutes après, j'étais dans ma voiture, tenu civil et arme sous mon pull, le collège de Seikusu était à vingt minutes du commissariat et après ce court voyage, je stationnais ma voiture sur le parking visiteur de l'école. Après avoir regardé le bâtiment pendant quelques secondes et je m'étais dirigée vers l'entrée de l'école. J'étais accueillie par une secrétaire à lunette brune, un peu ronde mais avec un joli visage.
- Bonjour et bienvenue dans le collège de Seikusu, que puis-je pour vous?
Je m'étais appuyée sur le comptoir et je saluais la dame tout en montrant ma plaque de police.
- Bonjour Madame, je suis Sergent Major Monroe, police de Seikusu. Je suis ici dans le cadre d'une enquête sur un possible réseau de prostitution dont certaines élèves sont victimes.
J'avais cru que la secrétaire allait s'évanouir sur sa chaise mais je me démontais pas et continuais.
- Serait-il possible d'avoir les noms des professeurs et des élèves féminines s'il vous plait? Et où est le bureau du directeur, Monsieur Ota?
La brune m'avait expliquée où il était et je la remerciais pour cela. Après cela, je me dirigeais dans le couloir indiqué vers la porte au fond, le couloir était fort lumineux pour une école et les grandes vitres qui donnaient sur la cours rendaient les lieux immenses. Aux pieds de la plaque de bois, je frappais trois fois attendant la réponse des prémices de cette enquête qui me semblait déjà longue.