Mauvais dépôt, mauvais retrait. [Onishiru]

Le "Dark web", mon terrain de chasse favori. Dans ces eaux troublent nagent les pires et les plus horribles poissons du net. Trafiquants en tous genres, pédophiles, tueur à gages, nombreuses activités illégales prolifèrent dans ces profondeurs d'internet, ici ils n'ont même pas besoin de cacher leur vraie nature, pas besoin de cagoule pour se cacher le visage, pas besoin de payer les autorités pour qu'elles regardent ailleurs, ici, ils se savent intouchables, personne ne pourrait les retrouver et leur faire payer leurs crimes, mais ils ont tort. Parce que malgré les apparences, il y a aussi des gens de bien qui nagent dans ces eaux, des gens qui tentent de combattre ces criminels qui se sentent en sécurité dans le deep web, je fais d'ailleurs partie de ces gens.  
Auparavant, je ne m'arrêtais pas un endroit ou un groupe spécifique, je fouillais le net à la recherche de criminels à envoyés derrière les barreaux, je suivais les nouvelles dans les journaux, ou les rumeurs, mais depuis mon arrivée à Seikusu, je me suis mise à rechercher dans un secteur plus restreint, la ville sous ses apparences de métropole moderne où se rencontrent toutes les cultures, est en réalité le repaire des pires criminels du Japon et peut-être même du monde.

C'est au cours de mes recherches que je suis tombée sur cette transaction qui, à vu d’œil, semblait n'être rien d'autre qu'une simple vente de véhicules, mais après une investigation approfondie, cette transaction se révélait être la vente d'un butin de marchandises des plus diverses. Armes, bijoux, drogues, un butin s'élevant à près de 15 millions de Yens, soit un peu moins de 100 mille euros, une belle somme d'argent, je ne sais pas qui était ces gens, que ce soit les acheteurs ou les vendeurs, mais dans tous les cas, ce pognon allait leur glisser entre les mains. La plus grosse erreur de ces vendeurs, avait été de ne pas utiliser de bitcoin, les comptes à l'étranger ne sont plus aussi sûrs qu'avant. En quelques minutes à peine, j'avais réussi à doubler cette transaction, faire verser ces 15 millions sur un autre compte à l'étranger, un compte appartenant à "Augure", bien évidemment. Je ne me sentais pas désolée pour ces truands, mais ils pouvaient s'estimer heureux d'avoir contribués aux bonheurs de ces enfants atteints de maladies orphelines, car leur argent allait être offert par pure bonté d'âme à cette œuvre caritative de Seikusu. Et, avec mon habituelle audace, je laissa un petit message aux pauvres vendeurs qui ne verraient jamais la couleur de leurs billets.

Les enfants malades de Seikusu seront heureux avec votre don de 15 millions de Yens  !
Avec les remerciements d'Augure     :-)