« Dextra, honnêtement, ce serait bien pour ta vie sexuelle que quelques hommes te remarquent. Tu devrais me remercier pour ça. Tu sais à quel point c'est dur de caser une furie comme toi ? Sois un peu plus douce par pitié et arrêtes d'avoir peur de prendre ton pied comme une gamine. C'était bien avec Sen non ? Je suis sûre que tu adorerais, toi, seule, avec trois ou quatre beaux mecs qui te labourent le cul à tour de rôle. Avoue que secrètement tu espérais que quelqu'un remarque, vienne ici et te prenne sur le canapé.
- N-non, j'ai déjà a...aaah...assez d'inconnus dans la maison. »
C'est vrai, elle ne voulait personne de plus en cette instant dans son chez elle, considérant qu'il y avait de toutes manières déjà bien assez de monde et qu'elle ne gérait clairement pas assez la situations pour pouvoir faire quoi que ce soit d'autre que d'agir passivement, ce qui l'empêchait du coup d'éviter casse et bordel. Pourtant le simple fait de penser à une sexualité dévergondée, libérée avec quatre personnes lui font connaître une bouffée d'excitation comme jamais, ce détail en plus qu'elle en pense pas à elle, mais à Inuko, sur le canapé, en plein délire de succube à se faire sauter à tour de rôle. Elle l'imaginait, faible comme dans son cauchemar, incapable de faire quoi que ce soit d'autre que de gémir à mesure que chacun profitait de son corps, elle en frémissait d'envie. Pourtant elle se rend compte qu'elle fixe un peu trop sa "semi-colocataire", et détourne le regard, bien malgré elle.
« Dis Magnolia ? Au lieu d'offrir ta virginité à une nouille … Offre plutôt ta virginité à ce joli verre dans lequel tu as versé ton produit pour manipuler ma chère Dextra. »
Hum un produit ? Alors c'était ça ? C'était pour ça qu'elle était actuellement en train de tremper le sol du jus de son excitation, qu'elle n'arrivait plus à se maîtrisée, et que chaque mots un peu tendancieux qu'elle entendait lui donnait assez d'images en tête pour satisfaire des pulsions qu'elle ne s'était jamais connue. Ah putain ! Elle était en colère de s'être faites avoir aussi facilement, et comprenait du coup pourquoi Inuko ne venait que de la taquiner un peu sans pour autant lui rentrer dedans, c'est parce que ce n'était pas son oeuvre à l'origine. Quand à Magnolia, elle se doutes bien que la succube vient de la charmer au vue du changement drastique de son regard, mais elle s'en fout sur le coup, même si il s'agit de sa camarade de classe, elle ne l'aidera pas, vu qu'elle vient de lui faire un énorme coup de pute, qu'elle se débrouille avec la démone !
Et puis, en plus ... la situation l'excite encore plus ! Perdre sa virginité avec un instrument de tout les jours, ne pas réussir à résister aux désirs d'Inuko et se retrouver dans une situation tellement honteuse et à la fois tellement libératrice vis-à-vis de sa sexualité, c'était bien là quelque chose qu'elle avait déjà vécue avec sa squatteuse régulière, et quoi qu'elle en dise, elle en gardait un bon souvenir, qui ne faisait que nourrir sa faiblesse du moment. Elle lui avait permit d'accepter son amour pour son frère, et inversement elle avait permit à Senestra de se libérer de ses entraves pour oser s'accaparer sa soeur, même si elle imaginait bien qu'il devait surement voir autre part le saligaud. Qui sait du coup, peut-être que Magnolia en ressortira changée aussi, mais elle en doute un peu sur le moment, remarquant bien que le coup du verre restait particulièrement vil et fourbe.
Elle voit Magnolia tendre sa main, prendre le verre et l'amener vers sa jupe qu'elle redresse, révélant son intimité qui n'était même pas couverte d'un sous-vêtement. Bon sang elle était venue sans même se vêtir entièrement, mais qu'avait-elle en tête, avait-elle pensée qu'Inuko était une petite bête perdue de seconde zone ? Ça allait lui réussir tiens, perdre sa virginité parce qu'elle avait sous-estimée la succube, c'était bête, et pourtant ce qui suivit surprit tellement Dextra qu'elle en oublia presque son excitation. Usant de son arme au beau milieu du charme, Magnolia s'était entaillée la cuisse, puis après un instant l'avait ressortit et projeter dans le front d'Inuko, la faisant partir en arrière, comme vide. Venait-elle de la tuer ? Putain mais qu'est-ce qui se passait, qu'était-il en train d'arriver ? Déjà tremblante d'excitation, elle se mit ce coup-ci à trembler de peur, l'idée d'une tuerie chez elle n'étant pas vraiment ce à quoi elle s'attendait.
Paniquée elle ne comprends pas ce qui suit, que ce soit le fait que la blessure à la jambe de Magnolia ne saigne pas, ou que celle-ci sorte des menottes pour bloquer la succube à la table basse, avant de lui retirer ce couteau du front. Très honnêtement, la pauvre Dextra sursaute en voyant son "amie" revenir si soudainement à la vie, comme si rien ne s'était passée, alors qu'elle avait près de dix centimètre de lame enfoncée dans le crâne il y a quelque secondes. Elle ne comprends pas, ne comprends plus rien, est complètement désinhibée à cause de la drogue mais aussi incapable de ne pas perdre pied à l'heure actuelle suite à cette scène surréelle. Et elle a peur, oui, si elle n'avait pas eut peur face à Inuko auparavant, là, elle était clairement effrayée, tout ce qu'elle ressentait finissant dans un méli-mélo incompréhensible pour elle, accentuant encore d'un degré sa panique.
« N'oublie pas où est ta place, "Succube" ! »
Même si dans le fond elle est plutôt heureuse qu'Inuko ne soit pas morte, la panique qui actuellement l'a sous son emprise fait qu'elle ne peut malgré tout pas se calmer, tremblante, apeurée, en pleine incompréhension, elle est perdue et ne sais plus que faire. Son corps est ardent, et son esprit glacé, elle n'arrive plus à suivre ce qu'il se déroule, et soudainement elle sent le toucher de Magnolia sur ses épaules, délicat, léger, agréable. Elle se raidit d'un coup, frayeur oblige, mais peu à peu elle commence à se départir de celle-ci, laissant Magnolia l'approcher et la calmer, pauvre petite lycéenne perdue dans ce qu'il venait de se dérouler. Elle se détends et le plaisir, après cette peur, remonte en flèche, tandis qu'elle entends les mots de sa camarade de classe, comprenant bien ce qu'elle sous-entendais.
« Calme-toi Dextra. Détends-toi. Prends une longue inspiration, et expire douuuucement. Voilà. Inuko ne te posera plus de problèmes pour l'instant, tu peux respirer. Et dis-toi que quoi qu'il se passe ici, cela restera ici. Rien ne sortira de cette pièce, je t'en fait la promesse.
- Là, ce n'est pas Inuko... C'est toi qui m'as ... mise dans cet ...état ... aaah ... je te ...hnn... rappelle. »
Elle baisse les yeux, puis se laisse encore un peu aller aux douceurs de la lanceuse de couteau pour enfin s'écarter d'elle, doucement, et de regarder Inuko qui était là, bloquée à sa table basse, et clairement humaine, sinon elle aurait déjà plongée Magnolia dans un de ses cauchemars érotique. Finalement les choses allaient bien mieux, même si elle se doutait que la succube n'avait pas prévue pareil retournement de situation, et Dextra se retourna pour regarder Magnolia dans les yeux pendant un instant, hésitant encore à se "laisser aller" comme le lui disait la jeune femme, bien que son corps ne la laissera pas indécise longtemps. Et elle abandonne, allant délicatement poser ses lèvres sur celle de sa camarade en un doux baiser, chuchotant juste après de manière à ce qu'Inuko n'entende pas :
« Tu m'as mise dans cet état, je peux donc te demander un service ? J'ai envie de jouer avec Inuko, et j'aimerais voir un homme jouer avec. Est-ce que tu accepterais d'en appeler un ? Une de tes connaissances, ou un pur inconnu, juste ça... Tu dois toi-même avoir envie de la punir un peu non ? »
Et elle s'écarte doucement, n'attendant pas la réponse de Magnolia pour se diriger lentement vers Inuko, l'observant sous sa forme humaine tout aussi faible qu'elle à l'instant, et hésites encore un peu sur la marche à suivre. Elle décides toutefois de s'installer un peu sur elle, sans réellement s'asseoir sur ses jambes de peur de les mouiller avec son sous-vêtement trempée de cyprine, et la regarde avec un air tendre, un air conquis. Après tout Inuko n'était-elle pas la première qui l'avait embrassée, la première qui l'avait fait marcher sur cette voie pentue qu'est le plaisir. Pourquoi pas être honnête pour une fois, pourquoi ne pas arrêter de gueuler et juste agir simplement ? Elle se colle à la succube, sa poitrine moyenne venant rencontrer celle de sa semi-colloc, et finalement lui parles avec un ton empreint de douceur.
« Tu voulais que je me calme, que j'accepte mes fantasmes ? Très bien, écoutes moi je doutes que j'aurais l'occasion de le redire. Je t'adore Inuko, avec ton putain de caractère qui ressemble au mien, avec ta perversité et tes coups de putes, je t'adore. Je te dois beaucoup pour Sen, et là, de t'avoir tout offerte à moi, j'en ai des frissons de bonheur. Tu sais ... Sen rentres tard ce soir, mais peut-être que je vais jouer assez longtemps avec toi pour qu'il prenne le relais ? Tu aimerais Inuko ? »
Elle se perd un peu, mais est tellement excitée à l'instant qu'elle ne se maîtrises plus vraiment, attendant certes que la succube réponde, mais ne répondant à nouveau que par un sourire et un long baiser volé sur les lèvres de cette prisonnière. Sans étonnement, la marque d'Inuko réapparaît sur le bras de Dextra, tâche vive dotée de ce beau 0/10 dont elle l'avait affublée à cause de son mauvais caractère et de sa réticence à accepter ses pulsions. Mais elle ne faisait pas attention à cela, tant pis si Magnolia vois cela, ou encore qu'elle en profite pour faire elle ne savait quoi. La potion avait atteint le paroxysme de son effet, et la pauvre lycéenne n'avait plus qu'à laisser ses pensées et ses désirs aller sans en freiner le moindre, ayant juste l'espoir que Magnolia nourrira son fantasme, et répondra positivement à son attente.
Dans sa tête c'était le bordel, mais elle savait ce qu'elle voulait : obéir à ses pulsions.