Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Magnolia le jeudi 20 novembre 2014, 19:44:54

Titre: Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le jeudi 20 novembre 2014, 19:44:54
« Veuillez ouvrir vos cahiers à la page...  »

Un cours comme un autre pour la jeune Magnolia. Cependant, c'était un des seuls où, grâce à la mémoire du vampire, elle ne savait déjà pas toutes les réponses à l'avance. L'Histoire du Japon. Certes elle en connaissait un rayon grâce à l'apprentissage de son ami, et ses lacunes étaient la plupart du temps excusées par sa pseudo-amnésie, mais elle était vraiment intéressée par ce monde, et donc par ses spécificités comparées à celles de Terra. C'est pourquoi elle se passionnait pour l'histoire et la géo-politique.

Mais aujourd'hui, elle était bien moins intéressée que d'habitude. En effet, depuis deux ou trois jours, elle étudiait le comportement d'une de ses camarades de classe, une certaine Dextra. Magnolia ne la connaissait ni d'Eve ni d'Adam, mais son comportement avait radicalement changé ces derniers jours. Enfin, pas tant que cela puisque personne d'autre ne semblait l'avoir remarqué. Peut-être qu'elle était habituée désormais à voir cela sur les autres grâce à la mémoire du vampire. Quoi qu'il en soit, elle devait avoir fait une expérience qui l'a changée à tout jamais. Une expérience d'invocation. Et pas n'importe laquelle, une invocation de succube, créature réputée pour entraîner leurs victimes dans la luxure la plus complète et totale durant une période de temps variable. Et au vu de sa façon de marcher très légèrement différente, soit elle s'était faite sauter par de nombreux gaillards durant cette nuit-là, soit elle n'avait pas réussi à la contenir, que ça soit en rêve ou réellement. Quoi qu'il en soit, elle allait devoir la mettre en garde avant qu'elle n'invoque un démon d'un tout autre type, qui pourrait prendre plaisir à la torturer ou à la tuer, elle ainsi que d'autres personnes. Car il semblait qu'elle jouait clairement avec le feu.

A la sonnerie du cours, elle la suivit jusque dans une salle de classe, vide puisque les cours étaient désormais terminés. Elle attendit qu'elle s'installe puis patienta cinq bonnes minutes afin que les couloirs se vident un peu de tous les lycéens pressés de rentrer chez eux, puis tapa trois coups à la porte avant de l'ouvrir. Elle avisa Dextra du regard avant de la saluer :

« Salut. Je peux venir ?  »

Sans même tenir compte de sa réponse, elle avança et referma la porte derrière elle. Elle se dirigea ensuite vers son interlocutrice et s'arrêta à trois ou quatre mètres d'elle, une distance respectable pour ne pas qu'elle se sente en danger ou quoi que ce soit du genre. De plus, elle avait laissé la trajectoire jusqu'à la porte libre pour la jeune fille, bien qu'elle ne veuille pas spécialement qu'elle sorte.

« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu sais que ça aurait pu être bien pire ?  »

Elle n'y allait pas par quatre chemins. Après tout, sa vie était en danger.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le vendredi 21 novembre 2014, 14:55:09
Une journée longue, une journée aseptisée, une journée de cours tellement chiante que la jeune lycéenne aurait bien prit sa table pour la jeter à la tronche du professeur in capable de prononcer correctement ses formules et ses dates. À la place, elle gromelle et se rappelle qu'en rentrant, elle va de nouveau tombée sur Inuko qui a la malheureuse tendance de venir les voir tout les soirs. Elle n'a pas un lieu de vie à elle, bordel ? Le pire c'est qu'elle était incapable de s'énerver contre ce parasite pour des raisons qu'elle ignorait. La connaissance de la précarité de sa situation, ou le faite que malgré tout Senestra et elle appréciaient bien Inuko quand elle n'était pas en train de jouer ouvertement les perverses, peut être ?

De toutes manières, le fait était qu'elle habitait désormais avec une succube, et que cette saloperie avait la malheureuse tendance à vouloir la faire craquer à propos de son amour interdit envers son frère. Ça, jamais ! Jamais elle ne craquerait et avouerait à Sen ses sentiments, même si la succube oeuvrait avec tout son intellect pour cela ! Par contre sa rêverie fut interrompue quand le professeur passa près d'elle et lui mit un petit coup avec la tranche de son livre pour la sortir de ses pensées. Sursautant, la jeune fille se tourne vers la mine grisée de son professeur qui la regarde dés lors de ses yeux pâles et vides de vieil abruti qui se demande pourquoi il est là à foiré sa vie :

« Concentrez vous sur le cours, je vous rappelle que l'examen est dans deux semaines.
 -  Mouais ...   »

La cloche sonne, le professeur se tournant donc vers le reste de la classe.

« Le cours est terminé. Les exercices 9, 10, 12, 13, 15 et 16 sont à faire pour vendredi. Sur ce, passez une bonne après midi. »

Soufflant un bon coup, elle ne prend même pas note des exercices à faire et sort de la salle de cours pour aller dans la 117, généralement vide et où elle pourra pleinement profiter du calme pour faire rapidement ses devoirs avant de rentrer chez elle. Ouvrant la porte, ravie de voir qu'il n'y a en effet personne, elle s'installe à l'un des bureaux au hasard, et sors de nouveau ses affaires pour enchainer les exercices avec une simplicité évidente. Un court temps passe, puis finalement quelque chose vient briser l'harmonie qui s'était installer quand la porte s'ouvre, et qu'elle voit une jeune fille passer sa tête par l'entrée, l'observant avec un léger sourire.

« Salut. Je peux venir ?
 -  À ma préférence ... Non. »

Qu'elle l'écoutes ou pas, la voilà qui rentre dans la pièce et s'approche tranquillement d'elle. Dextra se demandait où elle l'avait vue, la bouille de cette fille lui rappelant étrangement quelque chose, sans qu'elle ne puisse se fixer sur la provenance de cette impression. Quand à la briseuse d'ambiance, elle semblait bien la connaitre vu le naturel avec lequel elle s'était adressée à la lycéenne en pleine séance de devoir, si bien qu'elle devait bien avoir un lien concret avec cette jeune fille. Mais quoi donc ? Elle aurait peut-être pris le temps de réfléchir un peu plus si l'autre n'avait d'ailleurs pas pris la parole pour lui chauffer les oreilles.

« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu sais que ça aurait pu être bien pire ?
 -  Ok, tu me les brises ! D'abord quand on parle à quelqu'un on se présente, et ensuite, tu me causes meilleur d'accord ? On a pas garder les walabis ensemble que je saches ! »

Elle ferme d'un coup son cahier de note, puis se redresse afin de couper court à la distance de sécurité créée par l'intrue, se dirigeant droit vers elle jusqu'à ce qu'elles soient bien face à face. Son regard planté dans le sien, la lycéenne choisis dans sa petite tête les meilleurs termes pour faire comprendre qu'actuellement, cette camarade est juste en train de lui briser son petit temps de repos avant qu'elle ne rentre chez elle, et que si elle continue sur sa lancée ça vas se payer cher, très cher. Toutefois, elle choisit pour le coup d'être bonne, indulgente, de manière relativement surprenante, et c'est avec un ton plus bas qu'elle reprend, observant durant ce temps cette trouble-faite.

« Et sinon j'ai foutre-couille idée de ce dont tu parles ! Alors soit tu te fais plus clair, soit tu vas te la jouer Gandalf le Blanc avec le club de geek à l'étage du dessus, je suis sur qu'ils adoreront t'entendre parler par énigme ! »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le vendredi 21 novembre 2014, 21:50:26
A première vue, elle ne semblait pas commode, et c'était la raison pourquoi Magnolia y était allée directement. Mais il semblait que cela avait eu un effet inverse, car son interlocutrice n'avait pas saisi le sens caché. Elle commença par lui faire une leçon de morale sur la politesse, leçon qu'elle-même semblait résolue à ne pas suivre, en l’invectivant presque. La jeune fille ne laissa rien paraître de son agacement, car oui elle était agacée lorsqu'une fille menaçant l'existence de la Terre elle-même n'avait pas conscience de ses actes et, de plus, qui agressait les autres verbalement au lieu de regarder les conséquences probables de leurs erreurs.

« Et sinon j'ai foutre-couille idée de ce dont tu parles ! Alors soit tu te fais plus clair, soit tu vas te la jouer Gandalf le Blanc avec le club de geek à l'étage du dessus, je suis sur qu'ils adoreront t'entendre parler par énigme ! »

Elle ne connaissait pas toutes les références, mais comprenait bien ce qu'elle voulait dire : va te faire voir. Son ton, froid et tranchant, contrasta avec celui de son interlocutrice. Car bien que cette fille connaisse l'existence des démons, il n'en était pas question que le reste de cette école soit au courant. Cela était du monde de l'occulte et du fantastique pour les terriens, bien inconscients de ce qu'il se passe dans un autre plan qu'eux.

« Tu veux que je sois directe ? Pas de problèmes. Je me contrefiche que tu invoques un incube ou une succube pour satisfaire tes besoins sexuels, mais tu es une idiote si tu crois que ça va s'arrêter là. Tu as foiré ton invocation, est-ce que tu te rends compte des conséquences de ton acte ? Est-ce que tu sais jusqu'où peut mener une invocation qui tourne mal ? Ou alors ça t'amuse de jouer à l'apprentie-sorcière alors que tu mets le reste de la planète en danger ? »

Une colère froide et bien maîtrisée pouvait faire bien plus de dégâts qu'une avalanche de reproches hurlées. Elle soupira ensuite assez longuement, afin qu'elle puisse assimiler la réplique assassin qu'elle lui avait délivrée, avant de terminer par le coup de grâce :

« Les gens comme toi meurent jeunes. Ou alors elles ont un maître sorcier à leurs cotés. »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le samedi 22 novembre 2014, 00:09:09
Bon clairement il faut se l'avouer, elle savait bien que son ton ainsi que ses termes n'étaient pas fait pour la courtoisie, et que nombreux sont les gens qui ne manqueraient pas de réagir vivement à ce genre de paroles. Tant pis pour la briseuse de calme, mais elle n'allait pas y aller avec le dos de la cuillère, il y a des moments dans sa vie de tout les jours qui sont sacrés aux yeux de la lycéenne, et personne, non personne n'avait le droit d'y porter atteinte. Alors elle pouvait faire sa tête de mécontente au fur et à mesure qu'elle l'envoyait littéralement chier, et ce avec tout le cynisme du monde, mais ce n'était pas Dextra qui allait s'en faire pour son comportement déplacé et les états d'âmes de la jeune fille, ça non surement pas ! Quel dommage d'ailleurs qu'elle ne se soit pas barré sous le coups de l'agression et ai préférée répondre sur un ton méprisable :

« Tu veux que je sois directe ? Pas de problèmes. Je me contrefiche que tu invoques un incube ou une succube pour satisfaire tes besoins sexuels, mais tu es une idiote si tu crois que ça va s'arrêter là. Tu as foiré ton invocation, est-ce que tu te rends compte des conséquences de ton acte ? Est-ce que tu sais jusqu'où peut mener une invocation qui tourne mal ? Ou alors ça t'amuse de jouer à l'apprentie-sorcière alors que tu mets le reste de la planète en danger ? Les gens comme toi meurent jeunes. Ou alors elles ont un maître sorcier à leurs cotés. »

Comment ça une invocation qui a foirée ? Oh putain que non elle n'avait pas du tout foirée son invocation, elle le savait bien et son corps s'en souvenait, ainsi que l'ambiance à la maison depuis cette fameuse nuit où elle avait fait ce terrible cauchemar. Bon sang de bon sang en plus de dire la pire des choses au monde, à savoir qu'elle l'avait fait dans le but de se faire sauter au milieu de son salon, la voilà partie dans une histoire de monde en danger, comme si son invocation allait créer un portail vers le monde des humains suffisament grand pour laisser passer les mille légions des enfers. Non franchement elle n'en pouvait plus, elle aurait presque même prit la fille par le col pour lui en caler dans les chicots afin qu'elle se la ferme, mais bien heureusement se retient pour ne pas se créer de soucis à l'intérieur de l'école, la fille portant le même uniforme qu'elle.

« Bon écoutes, la gothic-sorcery. Ton délires de maître sorcier et de fin du monde je m'en carres l'oignon tellement fort que c'est ton flot de connerie qui sortiras de mon fondement plutôt que mon bronze la prochaine fois que j'irais au toilettes. C'est compris ? »

Se ressayant dés lors mollement sur sa chaise elle regarde la jeune fille au bord de la rage avant de soupirer bruyamment, comme pour témoigner que la présence à ses cotés de cette demoiselle la fatigue plus que de mesure. Elle regarde rapidement dehors, puis se tourne de nouveau vers cette camarade lycéenne avant de la détailler de haut en bas et de percuter enfin sur le truc important de l'histoire : COMMENT ÉTAIT-ELLE AU COURANT BORDEL ? Elle faisait cela de manière à ce que personnes ne saches qu'elle pratiquait, même ses amis les plus proches n'étaient pas au courant, alors comment cela se faisait-il qu'elle puisse dire qu'elle avait pratiquée une convocation ? Bon du moins il n'y avait pas grande peine à mentir sur le coup, mais cela ne servait à rien et l'autre cruche ne semblait pas vouloir la lâchée, alors autant lui filer ce qu'elle souhaite :

« Ouais bon sinon, je ne peux pas dire le contraire sur le fait que je me suis amusée à vérifier ce qu'il y avait écrit dans un bouquin, et que j'ai été un peu surprise, tout autant que déçu. Si t'as peur que ça se reproduise, t'en fais pas je comptes pas recommencer une telle connerie. »

Voilà, elle pouvait interpréter cela comme elle le désirait tandis que ça lui permettait de calmer la drôle de lycéenne sans pour autant mentir. Non elle n'allait pas refaire la connerie d'invoquer quelque chose sans quelques mesures défensives prises au préalables. Non elle n'allait plus briser la protection qui évites les démons de l'attaquer physiquement. Et enfin non elle ne jugerait plus les démons sur le premier effet qu'il lui fait. En tout cas elle observe du coin de l'oeil la jeune femme, le menton posé sur le dos de sa main, le restes de son regard allant sur le large terrain de foot au dehors du bâtiment.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le samedi 22 novembre 2014, 16:03:55
Encore une fois, son interlocutrice ne semblait clairement pas comprendre la dangerosité de la situation, car elle sembla s'énerver encore plus qu'auparavant. Il semblerait que Magnolia ne puisse rien retirer d'elle de cette façon. Elle allait donc devoir passer à la vitesse supérieure, bien qu'elle aurait préféré que tout cela se passe sans encombres et surtout sans menaces. Après que la fille aux cheveux verts ait craché une autre réplique dont elle ne comprit encore une fois que le principe, c'est-à-dire "Ta gueule, je m'en fout", avant de se calmer légèrement et de se rasseoir sur sa chaise. Puis quelque chose changea dans son regard. Comme si elle venait de comprendre quelque chose, une chose d'une importance capitale, qu'elle avait sous les yeux depuis longtemps mais qu'elle n'avait pas encore compris. Même si Magnolia ne pouvait savoir de quoi il s'agissait, elle avait sa petite idée derrière la tête. Elle devait se demander comment elle pouvait être au courant aussi précisément du résultat de cette expérience, et allait désormais se demander qui l'avait trahie au sein de son petit groupe d'invocatrices. A moins qu'elle soit seule, et qu'elle croit que Magnolia ait un lien avec l'incube ou la succube invoqué. Mais cela n'était pas son problème.

« Ouais bon sinon, je ne peux pas dire le contraire sur le fait que je me suis amusée à vérifier ce qu'il y avait écrit dans un bouquin, et que j'ai été un peu surprise, tout autant que déçu. Si t'as peur que ça se reproduise, t'en fais pas je comptes pas recommencer une telle connerie. »

Tout cela, Magnolia n'en croyait pas un traître mot. Car même si la fille elle-même en était persuadée à ce moment, elle ne résistera pas à l'envie dévorante d'utiliser à nouveau le livre dont elle a parlé. D'ailleurs... Un livre de magie ? Sur Terre ? Elle haussa un sourcil, étonnée. Si un tel bouquin existe dans ce monde, comment ce fait-il que la magie ne soit pas considérée, et reste à l'état de légende urbaine ? Non, cela était très certainement un ouvrage issu de Terra, amené et oublié par imprudence ou par parfaite idiotie dans ce monde. Il fallait le ramener à Terra, où il allait atterrir dans la bibliothèque privée des Louikor. Mais pour cela, elle allait devoir mettre la main dessus, et cela risquait de ne pas être chose facile au vu du fort caractère de son interlocutrice.

Elle réfléchit quelques secondes sur la manière dont elle allait s'y prendre. Allait-elle devoir la menacer et la contraindre ? Car elle n'accepterait certainement pas de la guider sans un sérieux coup de pouce. Ou alors... La menacer, en lui faisant croire que cette menace venait d'ailleurs. Peut-être du démon... Ou alors d'autre chose, elle allait devoir improviser sur le tas selon sa réaction.

« Tu me prends pour une idiote ou tu crois vraiment à l'énormité que tu viens de dire ? commença-t-elle en martelant ses mots, avant de continuer plus fluidement. Dans les deux cas, il y a assez peu de moyens pour être certaine que tu ne recommences pas. La plus efficace est de te tuer sans sommations. »

Immédiatement après sa réplique, elle sortit agilement un magnifique poignard (http://www.coutellerie-dieppoise.com/client/cache/produit/500_______abb_104914.jpg) et le lança dans la direction de son interlocutrice pour qu'il se plante sur la table juste devant elle, démontrant un indéniable talent pour le lancer d'armes. Certaine d'avoir enfin capté toute son attention, elle continua :

« Tu as de la chance, je ne suis pas une extrémiste de ce point de vue-là. Mais tu vas devoir réparer tes bêtises, et très rapidement avant qu'un autre problème n'arrive par ta faute. Car j'imagine que tu n'as pas renvoyé ce démon, et qu'il se ballade tranquillement sur Terre, libre d'aspirer l'énergie vitale de n'importe qui jusqu'à sa mort. »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le dimanche 23 novembre 2014, 13:55:46
Le silence s'était installée après ce qu'elle venait de dire à cette étrange demoiselle, et étrangement elle n'était clairement pas incomodée par ce calme qui lui évitait de subir encore une fois les remontrances de la jeune fille. Franchement qu'est-ce qu'elle faisait ici dans le fond, même si elle savait qu'elle avait eut l'occasion de faire une convocation dans son appartement, il y avait surement d'autres manières d'agir contre cela qu'en venait lui casser les rouleaux alors qu'elle était sagement en train de faire son travail pour les jours qui viennent non ? Ouais bah apparemment non, il fallait qu'elle se décide à venir la voir, alors qu'elle ne désirait qu'un petit temps de repos pour elle, et qu'elle se mette à lui déblatérer son flot de connerie à la figure. Ah tiens elle semblait avoir une nouvelle idée finalement.

La voilà qui approchait peu à peu, se râclant la gorge surement en prévention d'une nouvelle tirade tout aussi ennuyante et insupportable que les deux premières qu'elle lui avait fait l'incroyable honneur de prononcer à ses oreilles de vile invocatrice d'entité démoniaque. Blasée, réellement, la joue de la jeune femme s'écrasa un peu plus sur sa main qui lui servait de support de fortune contre les vagues incessantes de termes inutiles envoyée par sa camarade indésirée. Ah la voilà qui ouvre la bouche, attention cela allait devenir horriblement supportable dans quelques secondes, et la lycéenne soupira pour se soulager de cette appréhension montant en son coeur. Et c'est partie, souffrons :

« Tu me prends pour une idiote ou tu crois vraiment à l'énormité que tu viens de dire ? Dans les deux cas, il y a assez peu de moyens pour être certaine que tu ne recommences pas. La plus efficace est de te tuer sans sommations.
 -  Ah bon ? »

Oui elle pouvait certes sortir une énormité comme celle de la tuer ici et maintenant, mais cela n'avait tout simplement aucun sens, à part si elle était tombée sur une folle qui n'avait même pas conscience des emmerdes dans lesquelles elle s'embourberait si elle pratiquait en effet sa tentative de meurtre. Sans prévenir toutefois, la fille devant elle sortit un poignard d'une incroyable qualité, il fallait l'avouer, et la voilà qui le lance avec précision vers elle, avant que la lame se plante dans le bois de la table avec un bruit presque cliché quand on y pensait. Relevant les yeux sur sa camarade lycéenne, Dextra démontra un intérêt étrange, plus proches surement du simple instinct de survie en gardant le danger dans son champ de vision, que d'une attention réelle pour ce qu'elle racontait. Au moins était-elle focalisée sur Magnolia, peut-être était-ce ce qu'elle désirait tant après tout.

 -  Tu as de la chance, je ne suis pas une extrémiste de ce point de vue-là. Mais tu vas devoir réparer tes bêtises, et très rapidement avant qu'un autre problème n'arrive par ta faute. Car j'imagine que tu n'as pas renvoyé ce démon, et qu'il se ballade tranquillement sur Terre, libre d'aspirer l'énergie vitale de n'importe qui jusqu'à sa mort.
 -  Je l'ai renvoyée, dommage pour toi et ta suffisance, sauf que pour mon plus grand malheur, cette succube vivait déjà sur terre, si bien qu'elle a réussie à me retrouver. Quand à vouloir me tuer, je te renvois ta propre phrase, dit-elle en se levant. Tu crois vraiment à l'énormité que tu viens de dire ? Nous sommes dans un lieu public, il reste encore plus de la moitié des élèves dans l'enceinte du lycée, et je ne manquerais pas de me défendre, si bien que tu finiras dans la pire des merdes.

Elle prend le couteau par le manche et le déloge de sa table, avant de prendre la lame de celui-ci et de le tendre à la personne qui venait de la menacer ouvertement. Elle avait des sacrées couilles pour la défier ainsi, mais elle n'avait dans le fond pas d'autres griefs à avoir envers cette jeune fille, à moins peut-être celui de la prendre pour une véritable buse. Après, elle s'était dit la même chose sur elle-même après avoir compris que son invocation était une erreur sans fond, si bien qu'elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de la considérée ainsi ! Se laissant tomber mollement sur sa chaise à nouveau, elle tend sa jambe pour tirer la chaise se trouvant en face de sa table pour inviter Magnolia à s'asseoir.

 -  Allez poses tes fesses qu'on discute, tant pis pour mes devoirs je les ferais un peu plus tard. Toute façon je crois qu'on a en effet des choses à se dire. Par contre calmes toi un peu, sinon ce seras tout aussi utile pour nous deux que tu prennes la porte.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le lundi 24 novembre 2014, 16:53:19
Encore une fois, elle ne semblait pas consciente du danger. Certes le lancer de son arme lui a attiré l'attention, mais cela ne lui a pas guéri sa manie à répondre d'un ton hautain. Tant pis, elle allait être obligée de...

« ...cette succube vivait déjà sur terre, si bien qu'elle a réussie à me retrouver... »

Ses yeux s'agrandirent, refusant de croire ce qu'elle disait. La succube vivait sur Terre. Ce qui signifie que les entités démoniaques connaissent l'existence de ce monde. Cela changeait la donne pour Magnolia, et pas qu'en bien. Elle avait peur pour ce monde, peur qu'il devienne contrôlé par les démons, car il n'aurait pas les moyens de se défendre s'il se faisait attaquer. Aucune coalition sur Terre n'était assez puissantes pour empêcher les entités démoniaques d'agir à leur guise. Elle en était tellement choquée que lorsque Dextra lui tendit son arme, elle la prit sans même réagir, les yeux encore dans le vague. Et lorsqu'elle lui proposa de s'asseoir, elle s'exécuta sans réfléchir.

« Ils... Connaissent... La Terre... » murmura-t-elle pour elle-même.

Le regard perdu dans le vide, elle réfléchissait à toute vitesse. Quels démons sont au courant de l'existence de ce monde ? Tous ceux des Enfers ? Ceux d'Ashnard ? Sa propre famille ashnardienne ? Et pourquoi n'avaient-ils pas la mainmise dessus ? Peut-être à cause de la guerre d'usure contre Nexus... Il y avait trop de paramètres politiques à prendre en compte et la jeune fille n'arrivait pas à réfléchir correctement. Elle en arriva à quelques conclusions assez simples.

La première, n'ayant strictement rien à voir avec ce constat, était que la succube devait être jeune et inexpérimenté pour daigner revoir la même proie plusieurs fois en à peine quelques jours. Sinon, elle ne l'aurait pas pourchassée ainsi et serait passée à une autre proie encore fraiche. Ou alors elle aurait réduit Dextra en esclavage, ce qu'elle ne semblait pas être le moins du monde.
La seconde, qu'elle devait parler absolument à cette succube dans les plus courts délais pour qu'elle puisse avoir un résumé de la situation. Pour ce faire, elle aurait besoin de prendre quelques affaires chez elle, histoire d'à peine quelques minutes.
La troisième, qu'elle allait pouvoir enfin satisfaire ses besoins sexuels. Depuis qu'elle possède en elle le savoir du vampire, ces besoins ont cru fortement, jusqu'à atteindre un stade où cette opportunité était bonne à prendre. Car étant vierge, elle ne pouvait pas le faire avec une connaissance ashnardienne sous peine d'être ridiculisée aux yeux de toute sa famille, et sur Terre elle avait beaucoup de difficultés afin de ne pas passer pour une traînée. En d'autres termes, sa virginité lui pesait, et elle venait de trouver un moyen de s'en débarrasser sans avoir recours à un jouet, ce qui aurait fortement réduit son amour-propre.

Au bout d'une bonne minute, elle s'anima à nouveau. Fixant ses yeux rouges avec insistance, elle lui fit :

« Il va absolument falloir que je parle à cette succube. Si tu dis qu'elle revient te harceler, elle doit venir chez toi j'ai raison ? J'aimerais venir avec toi, comme ça je ferai peut-être d'une pierre deux coups. »

Elle se souvint ensuite, un peu tard malheureusement, que Dextra n'était pas du tout du genre commode. C'est pourquoi elle ajouta :

« Je suis désolée de te demander ça comme ça, mais c'est très important. Et puis, vu que tu n'as pas l'air de beaucoup apprécier qu'elle continue à te rendre visite, je pourrais peut-être la dissuader de revenir... »

Ce n'était pas une promesse en l'air, car une succube abandonnée est une victime de choix pour l'esclavagiste qu'elle est officiellement.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le mardi 25 novembre 2014, 19:04:29
Elle ne savait pas pour quelles raisons, mais son insolente camarade avait soudainement changé d'attitude sans qu'elle ne sache si cela provenait de ce qu'elle venait de dire ou tout simplement parce que le coup du couteau avait fait tout, sauf mouche. En tout cas elle la regardait pendant qu'elle lui parlait avec tout le calme du monde, et à part voir une réplique immobile de ce qui était juste avant une vive lycéenne avec une langue tranchante et un comportement insupportable, il n'y avait pas grand chose de vivant en face d'elle. Elle se demandait presque si ce coup-ci sa langue n'avait pas été un poil trop pendue, même si elle ne considérait en aucun cas la possibilité de présenter ses excuses à cette parodie de rebelle qui se baladait avec un couteau au beau milieu d'un lycée. Finalement elle semblait revenir doucement à elle après s'être assise sur la chaise que lui avait nonchalament tirée Dextra, avant de finalement réussir à parler :

« Il va absolument falloir que je parle à cette succube. Si tu dis qu'elle revient te harceler, elle doit venir chez toi j'ai raison ? J'aimerais venir avec toi, comme ça je ferai peut-être d'une pierre deux coups.
 -  ... Je ne sais pas ce que tu as en tête, mais c'est une abrutie de première ordre, je doutes que tu puisses obtenir quoi que ce soit d'elle tu sais ? »

Venir à sa maison hein ? Si déjà il s'agissait d'une maison, mais non, elle ne faisait que vivre dans un appartemment bon marché qu'elle louait à quelques pièces avec son frère grace aux aides au logement et le travail de ce dernier. En tout cas amener quelqu'un chez elle ne lui semblait pas être une si mauvaise idée que cela, autant parce qu'Inuko pourrait peut-être ainsi se rabattre sur une autre victime qu'elle, et ensuite parce qu'avec une nouvelle compagnie, Inuko hésiterait surement à agir comme elle l'a fait ces derniers jours, si bien que cette possible pause laissait à Dextra l'infime plaisir de se dire que oui, elle pourrait bien mener Magnolia avec elle à son logis. Maintenant d'autres choses retenait son choix, comme le faite que la dernière personne qu'elle avait ainsi "invitée" chez elle avait eut la maline idée de la faire s'offrir à son frère, ou encore parce que depuis le passage d'Inuko chez elle, elle avait de plus en plus de mal à supporter les gamines hautaines du genre de la succube, ou de Magnolia.

« Je suis désolée de te demander ça comme ça, mais c'est très important. Et puis, vu que tu n'as pas l'air de beaucoup apprécier qu'elle continue à te rendre visite, je pourrais peut-être la dissuader de revenir...
 -  Je vais être honnête avec toi. Inuko m'énerve autant qu'elle m'attendrie, cette démone idiote qui se venge sur les autres parce qu'elle est elle-même dans une rude situation a autant d'importances à mes yeux que n'importe qui. Et de toutes manières ou que je sois, ou mon frère, elle nous a marqué donc bon ce n'est pas la promesse de nous en débarasser qui me fera changer d'avis. Par contre je peux comprendre que tu souhaites la voir. Elle passes de temps en temps le soir, donc peut-être que si tu viens avec moi en rentrant tu la verras. »

Elle observe dés lors la jeune femme et ses diverses réactions à ce qu'elle dit, mais ne trouve finalement rien d'assez intéressant dans l'immédiat pour rebondir dessus, et c'est avec un flegme tout entier qu'elle se couches à moitié sur la table, levant ses yeux toujours sur la dangereuse mais hésiteante demoiselle en face d'elle. Elle ressemblait à Inuko dans le fond, sans toute la perversité qu'incarnait la succube en sus, mais elle avait sinon les moindres détails du comportement que pouvait avoir celle qui l'avait marquée de cette ignoble 0/10 dont elle aura vite la tendance de lui faire payer quand elle le pourra. Mais en tout cas sa camarade ne s'exprima pas plus qu'avant, si bien qu'approchant la minute de silence, Dextra se racla la gorge avant de soupirer et de reprendre la parole pour faire à ce que sa phrase soit plus claire, espérant qu'avec un peu de chance cela sois la fin de cette discussion qui n'avançait pas beaucoup, afin qu'elle puisse retourner à son travail personnel avant de prendre le chemin de son doux abri.

« Bon si tu préfères, oui j'acceptes que tu viennes avec moi ce soir si tu acceptes de respecter qu'elques petites règles : 1 - Vous pouvez discuter mais je serais présentes, et je ne bougerais pas de la pièce où vous serez. 2 - Elle a déjà fort à faire, pas besoin d'un autre souci, alors discutez, mais ne t'avises pas de jouer les lanceuses de couteaux dans mon appart. 3 - Tu rentres à tes risques et périls, si tu lui laisse la possibilité de t'attraper tant pis pour toi, je connais ses pouvoirs et je n'ai pas envie de les subir ! 4 - Mon frère seras surement dans les parages ... Pas touche ! »

Sur ce elle prit son carnet de note et le rouvrit puis prendre ses affaires et commencer à écrire de nouveau ses exercices dedans, essayant de finir ça rapidement afin que l'autre ne sois pas obliger d'attendre trop longtemps. Oui, dans le fond Dextra n'était pas méchante, elle avait juste du mal avec les autres parce qu'elle les trouvait sois complètement stupide, sois sincèrement bien trop hautain pour qu'elle puisse s'entendre avec eux. Et bien sur il n'était pas question de montrer sa gentillesse ! Il y avait un humoriste français ou anglais, elle ne savait plus, qui avait dit une phrase bien intelligente à ce propos : "Si tu as la main sur le coeur, n'hésites pas à la couper, tu entendras moins les moqueurs si c'est toi qui les a rouler". Un certain Coqueluche, ou quelque chose du genre. En tout cas elle finit un des six exercices, puis relève son regard sur elle et avec une moue désapprobatrice, l'observe toujours statique :

« Tu m'excuseras mais je fais malgré tout mes devoirs ... Si cela te gêne, je te rappelle aussi que tu es lycéenne et que tu dois en avoir plein, des devoirs, alors penses à les faire le temlps que je sois prête d'accord ? De toutes manières tu es assurée que je t'amènerais chez moi, alors décontractes toi et fais quelque chose pour te vider l'esprit !  »

Allez, exercice 2...
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le mercredi 26 novembre 2014, 11:40:58
D'après les dires de Dextra, Magnolia avait eu raison lorsqu'elle a pensé que la succube n'était pas très puissante. De plus, elle semblait en difficultés, un autre bon point pour la jeune fille qui n'aurait donc aucun mal à l'inquiéter assez pour avoir des réponses franches. Interroger un démon n'est jamais une chose facile car il faut prouver sa puissance sans dénigrer celle de son interlocuteur. Elle apprit aussi que la succube s'appelait Inuko et qu'elle avait marqué Dextra ainsi que son frère. Alors lui aussi avait été pris dans ses filets ? A cause de Dextra ou avait-il fait partie de l'invocation lui aussi ? En tout cas, elle lui confirma enfin qu'elle pourrait la trouver chez elle, avant de s'affaler sur la table une nouvelle fois.

Magnolia réfléchissait au moyen qu'elle allait employer pour parler avec cette succube. Forcément, la démone allait essayer de la maîtriser, et la jeune fille, connaissant assez bien leurs pouvoirs, savait qu'elle pourrait lui résister. Dans le pire des cas, elle possédait toujours une arme incapacitante, utile aussi pour détourner sa propre attention lorsqu'Inuko essayera d'utiliser ses "charmes".

« Bon si tu préfères, oui j'acceptes que tu viennes avec moi ce soir si tu acceptes de respecter qu'elques petites règles... »

S'ensuivit l'énoncé de quatre règles que Magnolia savait qu'elles étaient impossibles à tenir au vu de l'interlocutrice qu'elle aurait. Car la situation risquerait de déraper assez vite. Peut-être la première stipulant que Dextra écouterait leur discussion... Quant à la quatrième, elle la fit doucement rigoler.

« Pas touche à ton frère... Tu me prends pour une succube ou quoi ? »

Non franchement, elle se foutait d'elle là. Ou alors elle ne savait pas ce qu'elle disait. Il était impossible qu'Inuko n'ait pas touché au frère de Dextra. Impossible. Quoi qu'il en soit, elle avait désormais la certitude qu'elle irait chez Dextra ce soir-là, et le plus tôt sera le mieux. C'est pourquoi elle attendit près de Dextra, qui ne semblait pas vouloir bouger pour le moment. Elle jeta donc un œil à ce qu'elle faisait et se rendit compte qu'elle était en train de faire ses exercices d'histoire. Rien qu'en lisant rapidement les énoncés, Magnolia connaissait déjà les réponses, mais Dextra semblait déterminée à finir son travail. Elle soupira donc, et son interlocutrice dut le remarquer car elle lui proposa de faire de même. Secouant la tête, la fille aux cheveux violacés lui répondit :

« Tu m'excuseras, mais il faut que je passe chez moi pour préparer quelques affaires le temps que tu finisses. Je serai de retour dans une demie-heure, devant le portail du lycée. Et fais attention à l'exercice 15, la question est à se poser dans l'autre sens. »

Elle se retourna ensuite pour se diriger vers la porte. Une fois à coté de celle-ci, elle lui fit :

« Et pour info, moi je m'appelle Magnolia, je suis quelques places derrière toi en cours Dextra. »

Elle sortit ensuite de la pièce, refermant la porte derrière elle pour la laisser à sa tranquillité chérie, et une fois chez elle, ce qui ne prit pas plus de cinq minutes, posa son sac de cours afin de prendre son sac à main (http://imworld.aufeminin.com/manage/bloc/D20101007/Sac-Longchamp-1-142747_L.jpg), d'y fourrer quelques potions qui pourraient lui servir lors de l'interrogatoire d'Inuko ou lors de son dépucelage, avant de quitter son uniforme scolaire et d'enfiler une robe noire (cf avatar) montrant ses tatouages et mettant en valeur ses formes tout en lui interdisant les sous-vêtements pour se rediriger ensuite vers le lycée où elle y retrouva Dextra.

« Allons-y, lui fit-elle tout simplement. »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le mercredi 26 novembre 2014, 18:02:35
« Pas touche à ton frère... Tu me prends pour une succube ou quoi ? »

Non, elle la prend pour n'importe quelle fille qui a le droit de rencontrer Senestra, et en ce sens se méfie de tout ce qui pourrais avoir le don de le charmer, que ce soit en long, en large, ou en travers. Si elle avait bien compris que pour certaines personnes, ce genre d'interdit ne servait à rien, il suffisait de voir comment s'était déroulée la soirée avec Inuko pour s'en rendre compte, il n'empêchait pas qu'une humaine comme Magnolia puisse comprendre que pour tout les soucis d'ordre sexuels, on évitait de sauter sur le frère de Dextra, pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait rien de mieux pour la faire sortir de ses gonds. en tout cas la jeune fille était encore à écrire ses exos quand elle invectivait sa camarade à ne pas perdre non plus du temps, afin de vite finir les exercices, ce qui accélèreras leur départ vers l'appartement. Elle lui répondit du tac-au-tac, apparemment déjà certaine de ce qu'elle allait faire :

« Tu m'excuseras, mais il faut que je passe chez moi pour préparer quelques affaires le temps que tu finisses. Je serai de retour dans une demie-heure, devant le portail du lycée. Et fais attention à l'exercice 15, la question est à se poser dans l'autre sens.
 -  Très bien on se la joue comme ça. Et merci pour la réponse 15, je verrais si ma première idée est fausse ou pas.
 -  Et pour info, moi je m'appelle Magnolia, je suis quelques places derrière toi en cours Dextra.
 -  Ça expliques tout, je me disais bien que je t'avais vue quelque part. »

Sur ce, Magnolia partit, se glissant par la porte coulissante pour retourner chez elle, tandis que Dextra se mit à machouiller le capuchon de son crayon tout en retournant à la résolution de ses devoirs, commençant sincèrement à en avoir marre de ces questions sur le développement urbain mondial durant la guerre froide. Elle fit pourtant de son mieux pour finir en moins d'une demi-heure afon d'être ponctuelle, petit orgueil personnel qui témoigne une fois encore de l'impression de supériorité intellectuelle qu'elle se donne, ainsi que des exigences qu'elle a par rapport à elle-même en conséquence. Finalement elle finit d'écrire presque quatre minute avant le rendez-vous, et elle attrape vite fait son sac, fout toutes ses affaires dedans en pagaille, ne cherchant pas à ranger quoi que ce soit en ordre, puis sort de l'a classe pour descendre les escaliers tranquillement, sortant enfin pour voir au portail celle qui va l'accompagnée ce soir jusqu'à chez elle :

« Allons-y.
 -  Comme tu dis. D'ailleurs, si tu me disais sur le chemin comment tu as put savoir pour la convocation ? »

Elle aimait quand même savoir comment la jeune fille avait put se mettre au courant de ses agissements, elle a l'habitude de fermers les volets quand elle pratique avec le vieux grimoires, ainsi que de ne pas parler trop fort, et de jeter tout les ustensiles ou les anormalités qui se créent quand elle pratique ses rituels... Alors comment ? De toutes façons les jeunes filles avanceront pendant plus d'une demi-heure depuis le lycée, faisant un grand détour pour ne pas avoir à couper par quelques allées du quartier de la Toussaint, et elle finiront en peu de temps devant la porte de l'immeuble, où Dextra cherchera ses clés dans sa poche pour activer le détecteur magnétique et faire s'ouvrir la porte. Sitôt trouvée, sitôt rentrée, elle amène Magnolia vers les escaliers et monte progressivement les étages pour atteindre le sien, répondant à l'air interrogatif de sa camarade quand à la non-utilisation de l'ascenceur par une courte phrase :

« Le type du troisième est un connard qui a tendance à peloter les nanas entre deux étages, et vu qu'il est rentrée juste après nous j'ai vite prise la direction des escaliers. »

Et les voilà à l'appartement après une nouvelle lourde porte, et sortant à nouveau ses clés qu'elle avait ce coup-ci fourré dans la poche de son haut, elle ouvre la porte machinalement sans même prendre le temps d'allumer les lumières dans le couloir, le bruit des clés tournant dans la serrure brisant le silence avant qu'elle n'ouvre la porte sur un petit couloir au fond duquel se trouve le salon. Elle rentre et bifurque immédiatement à droite, ouvrant la porte de sa chambre pour y jeter son sac de cours afin qu'il retombe sur son lit, puis referme la porte et enfin celle de l'entrée, Magnolia étant rentrée. Elle part alors vers le salon en faisant signe à le jeune fille de la suivre, puis une fois dedans, elle regarde distraitement si Inuko est là à regarder la télé, ce qu'elle fait généralement quand elle s'invite chez eux, vu qu'ils ont le cable. Ah non personne, soit elle n'était pas encore arrivée, soit elle ne viendra même pas.

« Inuko n'est pas là ... Vas-y installes toi, tu veux un verre d'eau ? De jus d'orange ? Je t'aurais bien proposée une bière, mais Senestra n'acceptes plus d'en acheter quand il vas faire les courses. »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Inuko Sora / Sathael Ishnah le mercredi 26 novembre 2014, 23:47:12
Pour faire original, aujourd'hui je chasse, comme tous les jours. Bah oui il faut bien manger bordel ! J'aime bien faire la sortie du lycée pour ça, c'est plein de bonne nourriture au même endroit, un vrai festin. Très vite je me suis intéressée à un groupe de trois beaux jeunes hommes aux auras démentielles, ceux-là devaient être de sacrément bons coups. Je les ai suivis pendant un moment pour m'éloigner du lycée, histoire que nous soyons tranquilles, puis je suis venue les aborder avec un grand sourire. Je leur ai dit d'une voix perverse :

"Coucou les garçons, un petit gang-bang dans une ruelle ça vous tente ? Moi c'est Inuko."

Les quatre n'en croyaient pas leurs yeux, qu'une lycéenne leur propose ça en pleine rue, aussi facilement, ils ne pouvaient juste pas refuser cette offre. C'est ainsi que je me suis retrouvée dans une ruelle à me faire sauvagement culbuter par trois beaux garçons forts virils. Le pied total, j'ai jouis plusieurs fois et je n'avais pas le cœur à absorber leur force vitale tant ils me donnaient du bonheur à me prendre comme ça. Mais une trouble-fête inattendue est arrivée, gâchant mon troisième orgasme :

"QU'EST-CE QUE VOUS FICHEZ LÀ ?"

Une splendide militaire est alors apparue dans la ruelle, s'avançant comme une lionne enragée vers les garçons pour les dégager, pensant sans doute que je me faisait violer par des voyous. Tiens, ça aussi ça pourrait être rigolo un jour. Quoi qu'il en soit elle me gêne, je pensais la charmer pour lui donner une bonne leçon et la laisser repartir en pleurs le temps que l'on reparte. Je me suis postée devant elle, regardant droit dans ces yeux et elle est tombée à genoux, incapable de résister à mon pouvoir. J'ai rassuré les garçons afin qu'ils ne s'enfuient pas :

"Dites les garçons, vous aimeriez vous taper une jolie militaire ? Et toi quel est ton nom ? Appelle moi Maîtresse au fait."
"Fumi Narita Maîtresse."
"Hey qu'est-ce qui lui prend tout à coup ? Tu la connais Inuko ?"
"Elle m'a fait peur, j'ai cru qu'elle allait nous arrêter cette conne."
"Conne peut-être mais, qu'est-ce qu'elle est ..."
"Oui c'est bon, on a compris !"
"Oui je la connais, c'est Fumi, mon esclave, elle adore sucer les vilains garçons comme vous. Ne vous retenez pas, elle adore se faire prendre comme la dernière des chiennes. N'est-ce pas Fumi ?"
"Oui Maîtresse, j'adore ça !"

Fumi (http://simg3.gelbooru.com//images/e4/c7/e4c7b0b7ceabcb8de8129db790b09da6.jpg) était vierge avant aujourd'hui, surprenant pour une femme qui devait avoir la trentaine tranquille, quoi qu'il en soit, maintenant elle ne l'est plus. Mon charme reste actif environ dix minutes si je ne le renouvelle pas et j'ai décidé de ne pas le renouveler pour elle, je voulais la voir rougir, pleurnicher et s'enfuir sitôt qu'elle aurait repris ses esprits. Mais à ma grande surprise, lorsqu'elle fut libérée du charme elle ne bougea pas d'un pouce, elle fit même semblant d'être toujours sous mon emprise, continuant à m'appeler Maîtresse tandis que les trois lycéens la prenaient par tous les orifices, jouissant plusieurs fois chacun en elle et sur son uniforme. Finalement ce rôle lui plaît on dirait, intéressant. Les lycéens ont finis par s'épuiser sur elle, remplissant son corps de foutre et maculant son uniforme jadis impeccable de marques blanches. J'ai aspiré la force vitale des trois lycéens, les laissant dormir dans la ruelle et j'ai aidé Fumi à se relever.

"Suis-moi petite salope."
"Bien Maîtresse."
"Pourquoi continues tu à m'obéir alors que tu n'es plus son mon emprise ?"
"Je ... J'ai toujours fantasmé sur ce genre de scènes Maîtresse. J'ai toujours rêvé d'être la chienne de quelqu'un. C'est pour ça que j'ai rejoins l'armée, je mouille tellement lorsque mes supérieurs me grondent ..."
"Je vois. Déhanches-toi plus Fumi, je veux que tous les mâles de cette ville aient envie de te baiser. Et garde le menton bien haut, tu es une militaire, tu dois être fière de servir tes concitoyens. Ton nouveau rôle de sac à foutre est très utile pour la société."
"J-Je ... Mais ... C'est ... M-Merci Maîtresse !"

C'est ainsi que je suis arrivée chez Sen et Dextra avec une militaire couverte de sperme qui avait grand besoin d'une douche :

"Salut ! Dis bonjour Fumi-chienne ! Tiens tu ramènes des amies à la maison maintenant Cheveux-verts ? Tu as appris à te faire des amies ?"
"B-Bonjour ..."

La pauvre Fumi est au bord des larmes, toute rouge, n'osant plus regarder les gens dans les yeux. Du sperme dégouline encore le long de ses collants, sortant de sa jolie petite chatte imberbe et de son adorable cul. Elle en a partout, jusque dans les cheveux. Mais être ainsi humiliée l'excite, alors qu'elle ne sait plus où se mettre elle mouille quand même, la situation l'excitant toujours autant. La pauvre Dextra ne devait pas en revenir, je ramène une militaire esclave sexuelle chez elle pour prendre une douche. Ça c'est du foutage de gueule de compétition ! Je met une grande claque sur les fesses de Fumi, m'exclamant sans la moindre gêne :

"Aller petite salope ! À la douche ! Tu trouveras bien toute seule où c'est ! Hop hop hop !"
"O-Oui Maîtresse !"
"Et n'oublie pas de nettoyer ton uniforme ! Tu n'auras qu'à sortir enroulée dans une serviette s'il te reste encore un peu de pudeur !"
"B-Bien M-Maîtresse !"

"Ah ! J'adore cette petite ! Vous parliez de quoi les filles ?"

Normal !
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le jeudi 27 novembre 2014, 02:45:48
« D'ailleurs, si tu me disais sur le chemin comment tu as put savoir pour la convocation ? »

Arrivée à peine une minute après Magnolia, légèrement en avance, Dextra lui posa cette question qui prit un peu la jeune fille au dépourvu. D'ailleurs, elle-même ne connaissait pas vraiment la réponse. La conclusion lui était venue comme ça, comme si elle avait découvert un bouton sur son visage. Elle réfléchit quelques secondes à ce qui la différenciait vraiment des autres, avant d'abandonner et de lui répondre :

« Eh bien... Je ne sait pas comment te dire ça, mais c'est certainement l'expérience. J'ai participé à des dizaines d'invocations en tout genre, et je connais bien les succubes et les incubes. J'ai senti que tu as participé à une invocation et que tu as baisé avec une succube ou un incube, et le reste s'est déduit assez facilement. C'est l'instinct et l'expérience qui ont parlé je crois... »

Un peu gênée, elle resta silencieuse pendant un petit moment, avant d'ajouter d'un ton amusée :

« Et puis les invocatrices ça court pas les rues en cette saison. »

Magnolia réfléchit brièvement à comment allait se dérouler sa rencontre avec Inuko, et elle demanda quelques précisions sur elle à Dextra, afin de cerner son caractère et surtout sa puissance. Elle en déduit assez rapidement qu'elle devait être très jeune, à peine plus âgée qu'elle sinon moins, ce qui jouait pas forcément en sa faveur. Les jeunes sont plus impressionnables, mais aussi beaucoup plus irréfléchis, et si elle ne prenait pas en considération la menace que son statut de responsable du réseau d'esclaves d'une des plus grandes familles d'Ashnard, la situation risquait de se compliquer. C'est pour cela qu'en plus de potions étourdissantes, elle avait pris des menottes permettant de neutraliser les pouvoirs démoniaques d'une puissance faible ou moyenne au cas où elle se montrait rebelle. De plus, son poignard se trouvait au niveau de la poche droite de sa robe. Sauf qu'elle n'avait pas de poche. En réalité, l'arme était enchantée de manière à ce qu'elle ne blesse pas. Si elle est utilisée sur un objet inanimé, il sera entaillé mais sur un animal où un corps humain, une fois l'arme retirée, excepté une intense douleur comme si le poignard était réel il ne laissait aucune trace à sa victime. C'est la raison pour laquelle elle n'a pas hésité à le lancer sur une cible aussi proche que Dextra, sachant que cela n'était pas dangereux pour elle. Sa robe était spéciale, du fait que le poignard la laissait indemne, et donc elle n'avait pas hésité à la percer avec cette arme pour la ranger, sachant qu'elle n'aurait aucun dommage.

« J'ai cru remarquer que tu t'inquiétais pour moi tout à l'heure. Je te rassure, j'ai vu plus de démons que tu n'en croiseras certainement dans ta vie. Et puis, de nous deux, je ne suis pas certaine de savoir laquelle doit s'inquiéter le plus de cette rencontre si je dois être honnête. »

Enfin les deux filles arrivèrent devant l'immeuble où logeait Dextra. Il y avait pas mal d'étages à monter, mais Dextra choisit d'utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur. Peut-être que celui-ci était en panne. Ou alors...

« Le type du troisième est un connard qui a tendance à peloter les nanas entre deux étages, et vu qu'il est rentrée juste après nous j'ai vite prise la direction des escaliers.
- Je suis étonnée que tu ne lui aies pas décoché un coup de pieds dans les parties, lui répondit-elle avec un sourire amusé. C'est assez efficace pour calmer les pervers sexuels en puissance. Il suffit juste de ne pas te laisser intimider, et c'est lui qui cherchera à t'éviter au lieu du contraire. »

Elles arrivèrent ensuite chez Dextra qui la mena jusqu'au salon où elle s'assit sur le fauteuil avec vue sur la télévision éteinte. Malheureusement, Inuko n'était pas là, et Magnolia commença à penser qu'elle ne la verrait pas aujourd'hui. Et lorsque Dextra proposa à boire, elle choisit un verre d'eau, tout en commençant à regarder dans son sac son assortiment de potions en tout genre. Il y avait tout ce dont elle pourrait avoir besoin à l'intérieur, y compris de quoi dérider un peu Dextra, soit une potion supposée l'exciter sexuellement. Elle était d'ailleurs en train d'imaginer l'apparence de la démone lorsque celle-ci fit une entrée en fanfare dans l'appartement de la jeune fille comme si elle se trouvait chez elle, et en charmante compagnie. Il s'agissait d'une femme en habit de militaire et recouverte des pieds à la tête de sperme, ce qui souleva l'étonnement de Magnolia. Dextra n'avait jamais parlé d'une personne supplémentaire à l'exception de son frère, et sauf si elle avait un sérieux problème de discernement, elle ne semblait pas être un homme.

L'esclavagiste vit tout de suite qui était la succube, car les démones ont une manière bien particulière de se tenir, trouvant toujours le moyen de se mettre en valeur même inconsciemment. Celle-ci envoya son "esclave" se doucher, puis demanda de quoi elles discutaient. Magnolia se leva tranquillement, nullement gênée par le spectacle auquel elle avait eu droit, et regarda la nouvelle venue dans les yeux après avoir fait signe à Dextra qu'elle prenait la situation en main tout en sachant que cela ne suffirait pas.

« Salut Inuko, moi c'est Magnolia. Je vois que les succubes ont toujours le don de trouver quelqu'un à baiser en toutes circonstances... fit-elle avec un regard vers l'endroit où la militaire était partie. Bon, trêve de plaisanteries. Si je suis venue, c'est pour te parler. »

La jeune fille se rassit, toujours aussi tranquille. Elle croisa même ses jambes, dévoilant un peu ses cuisses si elle regardait bien, ce dont Magnolia ne doutait pas une seule seconde.

« Tu sais que, sur Terre, tu n'es pas supposée exister ? Pourquoi est-ce que tu vis sur Terre au lieu d'être dans les Enfers ou sur Terra ? »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le jeudi 27 novembre 2014, 16:43:58
«  -  Je suis étonnée que tu ne lui aies pas décoché un coup de pieds dans les parties. C'est assez efficace pour calmer les pervers sexuels en puissance. Il suffit juste de ne pas te laisser intimider, et c'est lui qui cherchera à t'éviter au lieu du contraire. »

Si elle savait le nombre de fois où Dextra avait déjà pratiquée cette technique sur le fameux pervers du troisième, mais impossible de lui faire entendre raison, même quand elle lui avait mit son poing dans la tronche, ou qu'elle lui avait brisée les parties avec le pire "nut-crackers" de toute l'histoire du Japon, le type revenait à la charge trois jours plus tard pour lui placer ses mains dégueulasses sur sa tendre poitrine. En tout cas elle était encore à retourner cette phrase dans sa tête quand elle était entrée chez elle, se demandant comment elle pouvait répondre poliment à la jeune fille après une telle réflexion, la lycéenne ne voulant pas relancer une nouvelle bataille de gueulante entre elle et Magnolia. Finalement elle préféra ne rien dire et proposer une boisson à sa camarade, surement que de passer à autre chose lui permettra de se sortir de ce coup d'humeur pour mieux reprendre leurs échanges.

Entendant que la jeune fille voulait un verre d'eau, elle ne fit donc pas beaucoup d'effort et alla juste prendre un verre propre dans la vaisselle de ce matin puis vérifia qu'il n'y avait pas encore de liquide vaisselle dedans, contrairement à la majorité du temps où c'était à elle, et non Senestra, de s'occuper de cette insupportable corvée. Par chance, rien, aussi prit-elle le temps de remplir le contenant avec l'eau du robinet, puis alla s'installer dans le salon avec Magnolia, lui déposant son verre tranquillement sur la table avant de s'écrouler mollement dans le canapé, petit plaisir de la journée oblige. Elle s'apprêtait presque à reprendre la conversation avec Magnolia quand elle entendit la porte s'ouvrir avec fracas, et la voix légère de la succube parasite dans le couloir.

« Salut ! Dis bonjour Fumi-chienne ! Tiens tu ramènes des amies à la maison maintenant Cheveux-verts ? Tu as appris à te faire des amies ?
 -  B-Bonjour ... »

Co... Comment cela, Fumi-chienne ? N'osant y croire, elle se décala de son canapé avant de s'avancer un peu du coin de mur pour observer son couloir, observant dés lors son ... amie... si elle osait l'appeler ainsi, en compagnie de ce qu'elle pouvait jurer être une militaire, au vu de son costume parfaitement reconnaissable. Mais quelle militaire, complètement couverte de sperme, elle était là, la tête baisse, n'osant même plus répondre aux provocations de la démone, un peu comme quand elle-même s'était réveillée en sentant au creux de ses reins le sexe de son frère. Elle n'en revenait juste pas, elle n'avait même pas réagit au surnom "cheveux-verts", chose à laquelle elle répondait toujours normalement avec un cinglant "Arrêtes de m'appeler comme ça, tu connais mon prénom en plus". C'était, c'était juste absolument incroyable, et n'en tiendrait qu'à elle, elle aurait vite régler l'histoire en faisant sortir la militaire qui n'avait rien à faire chez elle, avant d'engueuler Inuko proprement pour avoir ainsi ramener quelqu'un sans son accord au préalable ... Sauf que voilà, elle était tout simplement paralysée de surprise.

D'ailleurs, complètement bloquée suite à ce qu'elle avait eut le droit de voir, elle ne faisait plus un geste, pétrifiée dans cette position, la moitié de son corps sur le canapé, l'autre moitié maintenue au dessus du sol grâce à ses bras, le regard rivé sur Inuko qui blablatait sans qu'elle n'arrive à tilter ce qu'elle était en train de dire. C'est ça, sur le coup du choc son cerveau s'était surement arrêté de fonctionner, et incapable de répondre à quoi que ce soit, elle finit par voir Magnolia se lever de sa chaise pour ensuite aller à la rencontre d'Inuko, et échanger avec elle de la manière la plus naturelle du monde, pour sitôt se rasseoir. Bon ouais, contrairement à sa camarade de classe, Dextra n'avait surement pas assez connue de succube pour réagir aussi naturellement mais ... mais merde, et son chez-elle alors ? Ça allait devenir un bar à pute c'est ça ? Ah non ... Non ça n'allait pas se passer ainsi ! Foi de Dextra, non on n'allait pas se moquer d'elle ainsi !

« Tu sais que, sur Terre, tu n'es pas supposée exister ? Pourquoi est-ce que tu vis sur Terre au lieu d'être dans les Enfers ou sur Terra ?
 -  Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre qu'elle soit quelque part ou pas ! Putain Inuko, j't'aime bien malgré tes coups de putes, mais par pitié, réfléchit avant d'amener des gens chez moi, bordel ! T'imagines si Senestra voyait ça ? T'imagines si les voisins passent ? »

Non elle savait qu'elle n'imaginait pas du tout et qu'elle en avait rien à foutre, mais là dans l'instant c'est typiquement ce qui alertait le plus Dextra. Bon sang Sen, ce soir j'espère que tu vas le finir tard, très tard ton travail, parce qu'elle s'imaginait bien qu'entre Inuko, Magnolia, et la femme qui, toute timide, était partie prendre sa douche, le jeune homme allait faire une crise cardiaque en rentrant. Encore incapable de bouger, mais maintenant bien en alerte vis-à-vis de sa parasite de tout les jours, elle finit par reprendre le contrôle de son corps, fulminante, avant d'aller cherchez Inuko dans le couloir, de la prendre par le bras, et de la faire sortir du pas de la porte. Comme d'habitude, elle n'en faisait qu'à sa tête, soit pour la provoquée, soit par qu'elle s'en foutait des détails à un tel point qu'elle laissait toujours tout en bordel, et c'est avec une bonne dose d'élan qu'elle prend le bord de la porte avant de claquer celle-ci de toutes ses forces.

« Et pour la énième fois, FERMES CETTE PUTAIN DE PORTE ! Les gens en ont marre de m'entendre gueuler dans tout l'immeuble ! Raaaaaah ! »

Elle s'arrête, halètes après cette gueulante digne des plus grands brouhabams de pokemon, puis soupir un grand coup pour se calmer, entendant les ricanements intérieurs d'Inuko comme si elle s'esclaffait de son petit tour. Brrrr ce qu'elle pouvait l'énerver, comment était-il possible qu'elle arrive encore à l'apprécier cette idiote après tout ce qu'elle lui faisait ? La réponse était surement que dans le fond, le caractère permanent de la succube à en avoir rien à foutre lui plaisait, et que par extension Inuko lui plaisit... beaucoup... sans qu'elle ne l'avouera jamais ouvertement.

« Enfin ... Salut Inuko ... viens t'asseoir, tu nous présenteras ton nouveau jouet sexuel après d'accord ? Avant ça, la miss a envie de discuter avec toi. Elle sait que je t'ai invoquée et m'a prise le chou au lycée pour te voir. Et si j'ai bien compris, elle fait pas partie de ton fan club ! »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Inuko Sora / Sathael Ishnah le vendredi 28 novembre 2014, 20:25:58
Moi qui pensait pouvoir venir ici au calme pour que Fumi-chienne puisse prendre sa douche. La pauvre ne pouvait pas se présenter à sa caserne dans quelques heures dans cet état, quoi que ça pourrait être drôle de voir la réaction de ses supérieurs. Mais il faut que je sois bienveillante avec mes animaux de compagnie. Il faut qu'elle puisse me faire confiance, qu'elle admire sa Maîtresse qui fut toujours cette femme exceptionnelle, généreuse, douce et bienveillante à son égard, en plus d'être d'une modestie remarquable qui ne met que plus en avant ses nombreuses qualités. Comment aurais-je pu laisser cette pauvre chose toute seule dans la rue, à la merci de n'importe quel prédateur sexuel que je ne lui aurais pas choisi ? Il faut que je défende le droit de Fumi-chienne à prendre ses douches ici ! Dans la dignité ! C'est mon devoir en tant que Maîtresse de cette petite salope !

"Tu t'en fais pour rien Cheveux-verts ! Je suis persuadé que Sen adorerait Fumi-chienne et elle peut tout à fait s'occuper des voisins, tous en même temps s'ils veulent. Elle est vraiment douée pour ça. Elle n'est pas difficile en plus, une niche, un bol de croquette, un collier, une laisse, beaucoup de caresses et elle est toute contente."

Visiblement ça n’intéresse pas beaucoup la jeune-fille qui s'empresse de m'attraper par le bras pour me tirer à l'intérieur. Je lui ai manqué tant que ça ? Comme c'est mignon ! Plus sérieusement elle semble énervée, au point de claquer la porte de toutes ses forces. Il lui faut un moment avant de retrouver une respiration normale pour me saluer.

Mais ce n'est pas Dextra qui me préoccupe, c'est l'autre fille. Elle a mentionné les Enfers, admettons, les humains en connaissent l'existence. Cependant elle a également mentionné Terra et ça par contre, ce n'est pas bon signe du tout ! Et si cette idiote de lycéenne avait ramené une chasseuse d'esclaves sans le savoir ? Je préfère rester sur le qui-vive tant que je n'en sais pas plus sur cette fille. Quelle était sa question déjà ? Ah oui :

"Tu sais que, sur Terre, tu n'es pas supposée exister ? Pourquoi est-ce que tu vis sur Terre au lieu d'être dans les Enfers ou sur Terra ?"
"Je suis pourchassée sur Terra, si j'avais pu aller ailleurs j'y serais. Se cacher tout le temps ce n'est pas amusant. Et que fait une personne connaissant Terra ici ? J'espère qu'elle n'a pas eu la mauvaise idée de vouloir capturer une succube ? Genre pour en faire une esclave ou quelque chose comme ça, si tu vois ce que je veux dire Cheveux-violets."

Je me méfie de cette fille, donc je ne vais pas m'asseoir, préférant rester en retrait, prête à utiliser mes pouvoirs si le besoin s'en fait sentir. Cela fait déjà plusieurs semaines que je m'entraine dur dans les locaux de Biogenix, je me bats beaucoup mieux qu'avant, mes pouvoirs mentaux sont devenus plus puissants. Si elle tente de m'agresser ou d'agresser Dextra je pense pouvoir faire face.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le samedi 29 novembre 2014, 11:26:30
Comme elle le pensait, Dextra s'était mise à fulminer contre Inuko, ce qui fit rigoler intérieurement la jeune fille qui cacha son sourire derrière sa main en jetant un regard amusé vers la démone. Ayant vécu sur Terra avec des mœurs beaucoup plus libérées que sur Terre, cette situation ne la faisait pas rougir le moins du monde. Elle trouvait ça tout à fait normal, venant d'une succube qui plus est. Sauf que sa camarade de classe était plus qu'en pétard, et c'était comme si elle n'assumait pas le fait qu'elle ait "convoqué" la démone. Pour Magnolia, il fallait qu'elle assume pleinement la bêtise de ses actes pour s'en rendre compte, quitte à ce qu'il y ait quelques dérapages mineurs.

S'étant un peu calmée, Dextra la présenta ensuite sous ces termes :

« Avant ça, la miss a envie de discuter avec toi. Elle sait que je t'ai invoquée et m'a prise le chou au lycée pour te voir. Et si j'ai bien compris, elle fait pas partie de ton fan club !
- Je suis pourchassée sur Terra, lui apprit la succube, si j'avais pu aller ailleurs j'y serais. Se cacher tout le temps ce n'est pas amusant. Et que fait une personne connaissant Terra ici ? J'espère qu'elle n'a pas eu la mauvaise idée de vouloir capturer une succube ? Genre pour en faire une esclave ou quelque chose comme ça, si tu vois ce que je veux dire Cheveux-violets. »

Un petit sourire anima la bouche de la jeune fille tandis qu'elle secouait lentement la tête. "Cheveux-violets"... Quel surnom étonnant. Cependant, elle ne pouvait pas l'accepter, car cela serait montrer un signe de faiblesse dont elle profiterait immédiatement. Elle allait devoir recadrer Inuko en prenant en compte qu'il s'agissait d'une succube et qu'elle devait certainement avoir une soif de sexe constante à son âge, même si son "esclave" venait juste de la quitter. C'est pourquoi elle se dit qu'elle allait devoir agir sur ce point pour lui prouver qu'elle n'était pas qu'une petite terrienne de bas étage. Mais d'abord, il fallait la rassurer pour qu'elle la laisse s'approcher. Jouant la carte de la franchise, elle la regarda droit dans les yeux et lui fit :

« Tu penses que je suis une esclavagiste, c'est bien ça ? »

Elle laissa une poignée de secondes de flottement avant d’acquiescer :

« Dans un sens, tu as raison, mais je ne suis pas une chasseuse. Si j'avais voulu te capturer, deux chasseurs auraient déjà défoncé la porte et t'auraient passé des menottes incapacitantes. Non, si je suis ici c'est bel et bien pour discuter, et si tout se passe bien, il n'y aura aucun problème. »

Elle estima qu'elle avait assez rassuré la succube et qu'il était temps qu'elle lui prouve qu'elle était d'une autre trempe que Dextra. Elle se releva donc et s'approcha en douceur d'Inuko, adoptant une démarche sensuelle comme si elle voulait la séduire. Elle était légèrement cambrée, mettant ainsi en valeur le décolleté de sa robe et ses formes sensuelles et irrésistibles.

« Surtout que je sais comment... »

Elle expira bruyamment, comme si elle était déjà excitée par la situation dans laquelle elle se retrouvait.

« ...se termine une discussion avec... »

Nouvelle expiration, plus marquée, comme un soupir d'aise.

« ...une succube. »

Elle s'arrêta à moins de trente centimètres d'Inuko, son regard transpirant la luxure, comme si elle était prête à se jeter sur elle d'une seconde à l'autre. Elle se mordillait la lèvre inférieure

« Surtout si elle m'appelle... »

Sa voix avait gagné quelques octaves, montant dans les aigus. Sa tête s'approcha de celle de son interlocutrice, leurs lèvres se trouvant désormais dangereusement proches les une des autres.

« ...Magnolia... »

Inuko put sentir le souffle chaud de la jeune fille sur son menton...

...juste avant qu'elle se retourne brusquement, effaçant toutes les traces d'une quelconque excitation pour le moment et ne s'éloigne de la succube, se dirigeant vers l'endroit où elle était assise quelques secondes plus tôt.

« Mais avant ça, il faut mettre quelques petites choses au point. Dextra, tu peux aller me chercher le livre avec lequel tu as invoqué Inuko s'il te plait ? »

Elle fouilla dans son sac et, une fois Dextra partie, en sortit une petite bouteille en plastique qu'elle posa sur la table. Elle prit ensuite le verre de sa camarade de classe et en but deux gorgées avant de verser un peu du contenu de sa bouteille, incolore, dans ce verre, de faire un petit sourire accompagné d'un clin d’œil à la démone et de ranger la bouteille dans son sac. Elle venait de lui verser une solution qui allait augmenter sensiblement sa frustration sexuelle, ce qui allait inévitablement lui donner des envies. Mais elle ne l'avait pas trop chargé, et donc cela allait augmenter tout doucement jusqu'à ce que cela ne soit plus vraiment tenable pour elle. La seule sensation qu'elle allait avoir en buvant allait être que l'eau est légèrement plus salée que d'habitude, mais rien de vraiment significatif. Elle se rassit ensuite, bien décidée à ne plus se lever avant la fin de la discussion et fit à son interlocutrice :

« Je tiens à la Terre qui m'a offert un foyer et un refuge, et je n'ai pas envie qu'elle entre en guerre avec les forces démoniaques. Tu es la première que je rencontre ici, et je voulais savoir à quel point la Terre est connue chez vous, dans les Enfers, et surtout comment elle est considérée. »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le samedi 29 novembre 2014, 20:28:15
Évitant de faire attention à Inuko pendant qu'elle faisait tranquillement son détail des divers avantages de la fameuse Fumi-chienne, sachant très bien que cela, si ça ne l'énerve pas, aura au moins la grâce de la blasée si longtemps qu'elle resterait silencieuse pour une bonne partie de la soirée. Juste après qu'elle lui ait enfin présentée la personne dans son appartement, tout en avançant mollement vers le canapé pour enfin retrouver sa tranquillité, elle ne put s'empêcher de lire dans les yeux de Magnolia le même intérêt malsain qu'elle peut avoir envers ses "invocations", ce qui n'était pas vraiment pour la rassurée à l'instant même. Elle s'installa toutefois dans le canapé avec un certain lâcher prise, prenant son verre d'une main et en prenant une petite gorgée, concentrée sur ce que disait les deux demoiselles, notament sur les Enfers, ou ce lieux qu'elles appelaient Terra :

« Je suis pourchassée sur Terra, si j'avais pu aller ailleurs j'y serais. Se cacher tout le temps ce n'est pas amusant. Et que fait une personne connaissant Terra ici ? J'espère qu'elle n'a pas eu la mauvaise idée de vouloir capturer une succube ? Genre pour en faire une esclave ou quelque chose comme ça, si tu vois ce que je veux dire Cheveux-violets. »

Esclavagiser une succube ? Étrangement cette idée, une fois passée dans l'esprit de Dextra, qui commençait à apprendre les plaisirs charnels, laissa place à une foule d'autres petites pensées qui la fit presque rougir, jusqu'à ce qu'elle se rende compte de ses divaguations intellectuelles, et détourne son regard vers la fenêtre pour faire semblant de n'en avoir rien à faire. En tout cas elle était dans une situation plutôt gênante si la jeune femme désirait vraiment asservir Inuko, imaginant bien la succube se servir d'elle comme bouclier afin de pouvoir s'enfuir, et tout le monde savait que de devenir la défense humaine d'une de ces entités, involontairement, ne pouvait que mal finir Elle espérait du coup ne pas avoir fait une erreur monumentale en amenant Magnolia ici ce soir, et malgré ce qu'elle répondra dans l'instant, l'inconfort de la lycéenne n'allait pas aller en décroissant... pour l'instant.

« Tu penses que je suis une esclavagiste, c'est bien ça ? Dans un sens, tu as raison, mais je ne suis pas une chasseuse. Si j'avais voulu te capturer, deux chasseurs auraient déjà défoncé la porte et t'auraient passé des menottes incapacitantes. Non, si je suis ici c'est bel et bien pour discuter, et si tout se passe bien, il n'y aura aucun problème. »

Elle espérait que tout allais bien se passer, sinon il fallait qu'elle le saches, ça allait barder pour son matricule, qu'elle soit venue pour une mission de la prime importance ou non ! En tout cas elle était sur ses gardes, tout comme elle n'avait clairement pas eut beaucoup de confiance en Inuko lors de leur première rencontre, elle n'en avait pas plus pour Magnolia et sa présence qui se faisait un peu pesante du coup. Toutefois, rien ne l'avait préparée à ce qui allait se passer juste après, car la jeune femme se releva et commença à ... à ... à faire sa pute devant la succube, à faire des petits soupirs des plus excitant à l'oreille, ou encore de se déhancher d'une telle manière que cela serait presque un viol mental que d'oser la regarder pendant plus de 5 secondes. Comment dire qu'elle n'était pas gênée et en même temps émoustiller par ce spectacle ? Il faut dire que Magnolia avait ce qu'il faut pour ...

« Surtout que je sais comment... se termine une discussion avec... une succube. Surtout si elle m'appelle... Magnolia... »

... Faites qu'elle n'ai pas vraiment comprit ce qu'elle avait comprit, faites que ce ne sois pas vraiment ce à quoi elle pensait et que tout allait aller pour le meilleur du monde ce soir, ni orgie, ni succube totalement pervertie ... ni quoi que ce soit d'ailleurs, juste une soirée tranquille, une petite discussion et tout qui se finit avec une tasse de thé devant la télé pour profiter d'un temps de tranquilité loin de tout soucis potentiels ! En tout cas elle semble se calmer d'un coup, était-elle sous l'effet du charme d'Inuko et s'en était sortie par elle ne savait quelle capacité ? En tout cas elle retourna calmement à sa place pour s'y asseoir doucement, et ensuite se tourner vers elle avec un air désormais bien assuré, laissant Dextra avec un sentiment de malaise de plus en plus marqué. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui demander cette lunatique, pitié rien qui n'implique d'agir comme elle venait de le faire... Ou pire... Y'as toujours pire :

« Mais avant ça, il faut mettre quelques petites choses au point. Dextra, tu peux aller me chercher le livre avec lequel tu as invoqué Inuko s'il te plait ?
 -  Hum ... Oh bien sur miss je tortille des fesses ! Attends je vais le chercher, évites de sauter sur Inuko au beau milieu de mon salon, je crois que je serais moyennement d'accord ... »

Le ton était tranchant, témoignant peut-être de tout les doutes et les craintes qu'elle avait put accumuler en moins d'une minute à cause de ses deux invités tout à fait atypique, puis se redresse vivement avant de traverser le salon et de se diriger vers le fond du couloir afin d'entrer dans sa chambre. Bon sang plus le temps passait, plus elle avait du mal à comprendre à quel point sa petite vie tranquille s'était métamorphosée, et il fallait être honnête, c'était bien une chose qu'elle avait bien du mal à accepter. Se dirigeant vers son bureau tout en ronchonnait, mettant de coté la légère excitation provoquée par Magnolia pour se concentrer sur son mécontentement, elle commence à chercher son bouquin au milieu de ses affaires en bordel, bien décidé à ce que la présence de cette jeune fille s'écourte au maximum possible. Inuko était bien assez grande pour agir de manière perverse sans qu'elle ne reçoive en plus des invitations aussi flagrante que ce que venait de lui offrir sa camarade de classe, alors plus vite elle sera dehors, mieux ce sera.

Jetant quelques livre de cours d'un coté, puis des documents de l'autre, elle finit par vider son bureau sans trouver la moindre trace du livre, puis se met à observer dans son armoire sans avoir plus de résultat, se demandant bien où elle avait put le poser la dernière fois qu'elle en avait usée. Finalement l'éclair de génie, et elle vient récupérer son outil de convocation sous son lit, là où elle l'avait dissimulé au cas où Inuko s'était décidée à tenter d'appeler ses petits copains, le premier soir où elle s'était rencontrée. Parfait, toujours en merveilleux état. Se redressant avec le livre en main, elle sort à nouveau de sa chambre tout en débarquant dans le salon avec hâte, montrant le livre à Magnolia avant de se diriger droit vers son coin d'assise, s'installant du coup avec flegme en posant la plus chère de ses possessions sur la table basse, avant de chopper son verre d'eau et le vide d'une traite, ayant soif après avoir autant gesticuler dans sa chambre.

« Et voilà le dit bouquin. Je te laisses le consulter, mais il m'appartient, alors tu ne l'emportes pas ou ne tentes pas de me le prendre d'accord ? Ah bon sang l'eau est vraiment pas super bonne au robinet, la prochaine fois j'achètes des bouteilles, ce seras bien mieux. »

Faisant une mine dégoûtée, elle repose son verre et observe les deux jeunes femmes en présence, tandis que le bruit de la douche cesse enfin de se faire entendre dans l'appartement. Elle entend la porte s'ouvrir, avec une certaine hésitation au vu du temps qu'elle mit à le faire, puis entendit de petits bruits de pas mouillés dans l'entrée, avant de voir la femme pleine d'une honte intense, mais affichant un visage teinté d'une perversité surprenante, rentrer dans le salon entièrement nue, encore ruisselante d'eau. Rougissant d'ailleurs sur le coup, Dextra ne savait même pas comment réagir face à cette femme qui n'avait que le malheur d'être paradoxalement tirée entre l'influence d'Inuko et la gêne de sa condition, et quand elle voulut parler elle vit cette soldate se faire timidement entendre, d'une voix éteinte et hésitante.

« Il .. il ... il n'y a plus de serviette Maîtresse. »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Inuko Sora / Sathael Ishnah le mardi 02 décembre 2014, 16:44:04
Le petit cinéma de Cheveux-violets me laisse de glace, elle est jolie, elle se débrouille pas mal du tout mais, j'ai tellement joué ce rôle moi-même que je sais pertinemment qu'elle simule pour obtenir ce qu'elle veut. Et que veut-elle ? Que je l'appelle par son prénom ? Si les succubes sont très portée sur le sexe, ça n'en fait pas pour autant des nymphomanes privées de tout contrôle sur leurs pulsions. Aussi je me refuse à réagir à une approche aussi grossière et, en quelque sorte, insultante vis à vis de mon intelligence. Je pourrais la provoquer en l'appelant de nouveau par le petit surnom que je lui ai donné mais, à quoi bon ? Je me contente de l'ignorer royalement. Elle aura au moins eu le mérite de me rassurer à son sujet, je la suis donc pour m'asseoir à côté d'elle dans le canapé. La voir demander à Dextra de s'éloigner pour aller chercher ce bouquin me fit rire intérieurement. Si ce bouquin t’intéressait tellement tu l'accompagnerais, c'est une tactique tellement grossière, je suis même surprise que Cheveux-verts soit tombée dans le panneau. Lorsqu'elle verse le contenu de sa bouteille dans le verre de mon hôte je ne suis donc pas surprise. Un aphrodisiaque ? Un somnifère ? Ou quelque chose de plus exotique peut-être ? Aucune raison de s’inquiéter en tout cas. Elle cherche juste à s'amuser aux dépends de l'humaine, je serais bien mal placée pour le lui reprocher.

"Je tiens à la Terre qui m'a offert un foyer et un refuge, et je n'ai pas envie qu'elle entre en guerre avec les forces démoniaques. Tu es la première que je rencontre ici, et je voulais savoir à quel point la Terre est connue chez vous, dans les Enfers, et surtout comment elle est considérée."

Je me suis mise à rire et pas qu'intérieurement cette fois. Elle est mignonne cette petite esclavagiste, elle croit que toutes les succubes viennent des Enfers. Comme si Terra était une sorte de monde ordonné où chacun est à sa place, quelle blague ! Terra a toujours été un bordel innommable, de vulgaires humains arrivent parfois à s'approprier une partie des Enfers tout comme de puissants démons s'en retrouvent éjectés comme des malpropres. La vérité c'est que je n'ai jamais foutu les pieds en Enfer. J'ai arrêté de rire, elle a dû bien comprendre que sa question était stupide. Je me calme et je réponds non sans garder un petit sourire :

"Tu penses que toutes les succubes viennent des Enfers ? Désolée de te décevoir mais, j'ai grandis à Nexus. En fait de tout Terra je ne connais que Nexus. Tout ce que je sais du reste de Terra c'est ma mère qui me l'a raconté et je ne sais pas à quel point ils connaissent la Terre et ce qu'ils comptent en faire ou pas."

Tout à coup l'expression de mon visage s'est faite plus sérieuse, plus grave :

"Tu sais, pour moi aussi la Terre est un refuge, le sort qui m'attends sur Terra si j'y retourne maintenant n’est pas très enviable. Alors si tu pouvais me laisser en dehors de ta petite croisade personnelle contre les forces du mal, j'apprécierais."

Non mais c'est vrai quoi ! Il ne manquerait plus qu'elle essaye de me dégager alors que je n'ai aucun lien avec les autres démons. Je n'ai pas spécialement envie de me battre contre elle donc, si je peux lui faire comprendre que je ne fais pas partie d'une sorte d'avant-garde démoniaque venue tâter le terrain, c'est aussi bien. Moi aussi je suis une réfugiée et vu ce qu'elle vient de faire au verre de Dextra elle ne me fera pas de sermon sur mes petites taquineries habituelles. Finalement l'humaine revient avec son fichu bouquin sans se douter de rien, elle le tend à Magnouille et vide son verre d'une traite sans se douter de rien. Oh non pitié … Dextra … Tu le fais exprès ou quoi ?

"Il .. il ... il n'y a plus de serviette Maîtresse."

Là c'en est trop, Fumi-chienne débarque dans le salon, toute ruisselante et toute honteuse. J’enfouis ma tête dans les coussins et je commence à taper du poing sur l'accoudoir en riant comme une débile. C'est trop, trop, trop … Puis vient le coup de grâce, la remarque choc qui va me lancer dans un fou rire incontrôlable. Une voix de petite vieille sur le pallier qui dit :

"Mais, qui a balancé de la crème partout dans l'escalier ? Il y en a même sur la rambarde ! Les traces vont jusqu'à ce paillasson …"

"DING DONG !"

"Mademoiselle Kurihone ? C'est madame Yamamoto du quatrième ! Vous devriez nettoyer vos cochonneries avant que tout le monde rentre du travail !"


Puis des bruits de pas s'éloignèrent, indiquant que la vieille dame, contente d'avoir fait son devoir civique d'informer la fauteuse de troubles, se lave désormais les mains de ces événements contrariants. Bien sûr ce n'est pas de la crème qu'il y a dans l'escalier, tout le monde dans la pièce a immédiatement compris de quoi il s'agit. Fumi-chienne, rouge de honte se met à bafouiller :

"J-Je suis désolée Cheveux-verts ! Il y en avait trop en moi, je ne pouvais plus me retenir …"

Non pitié stop, je vais mourir de rire … Dextra va devoir tout nettoyer avant que Sen et les autres travailleurs ne reviennent, au risque de passer pour, hum, une salope. Tout ça sous l'effet de la mixture de Cheveux-violets et avec le pervers du troisième qui rôde. Parce que oui, si la substance en question est bien un aphrodisiaque elle risque de se retrouver sans défense face au pervers et de se faire baiser dans la cage d'escalier. Peut-être même que Sen rentrera au même moment et la verra, ce serait tellement énorme. Moi pendant ce temps là, je pleure de rire en frappant mon accoudoir, j'ai tellement mal aux côtes.

Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le jeudi 04 décembre 2014, 11:40:28
"Miss je tortille des fesses"... L'expression que Dextra avait utilisé pour décrire Magnolia avait fait sourire cette dernière. Même si sa démonstration n'avait eu sur Inuko que l'effet de lui prouver qu'elle n'était pas comme les autres humaines de ce monde, cela avait semblé perturber un peu sa camarade de classe. C'est une des raisons pour laquelle elle avait voulu la détendre un peu en lui faisant avaler cette potion qui la libérera de certaines de ses inhibitions. Cependant, elle fut un peu surprise lorsque la succube s'était mise à rire à sa question.

« Tu penses que toutes les succubes viennent des Enfers ? Désolée de te décevoir mais, j'ai grandis à Nexus. En fait de tout Terra je ne connais que Nexus. »

Cela expliquait certaines choses à la jeune terrane, notamment pourquoi elle n'avait pas pris peur en reconnaissant son tatouage sur son bras, symbole de son appartenance à une des familles les plus influentes d'Ashnard. Mais ce qui la surprit une nouvelle fois fut qu'elle lui avoue ne pas connaître les Enfers. Elle haussa un sourcil et lui apprit :

« Tous les démons ont un lien avec les Enfers, qu'ils le savent ou non. Au moins deux démons infernaux connaissent ton existence, et s'ils l'ont répandue, tu es peut-être recherchée. Ne crois pas que tu pourras échapper à l'influence des Enfers seulement en te tenant éloignée d'eux, car cela ne marchera pas.
- Tu sais, pour moi aussi la Terre est un refuge, le sort qui m'attends sur Terra si j'y retourne maintenant n’est pas très enviable. Alors si tu pouvais me laisser en dehors de ta petite croisade personnelle contre les forces du mal, j'apprécierais.
- Qui t'as dit que je mène une croisade contre les forces démoniaques ? Ce que je veux, c'est éviter une guerre à l'échelle inter-mondiale en évitant au maximum les interactions entre les deux mondes. Moins les Enfers connaîtrons la Terre, moins il y a de chances pour qu'une telle guerre arrive, et le livre qu'a utilisé Dextra pour t'invoquer est trop dangereux pour que je le laisse entre de telles mains. »

Elle soupira et but une gorgée d'eau dans son verre. Inuko semblait vraiment sincère lorsqu'elle parlait de la Terre comme de son refuge. En effet, même si certains chasseurs d'esclaves visitent la Terre de temps à autres, il y a bien moins de danger que n'importe où ailleurs sur Terra. D'ailleurs, Magnolia était un peu étonnée qu'Inuko n'ait pas quitté Seikusu, restant à proximité des portails. Magnolia entendit les pas de Dextra la conduire vers le salon.

« Toi et ce livre n'êtes pas supposés être ici. Normalement, je devrais te raccompagner à l'endroit d'où tu viens, mais vu que tu étais déjà sur Terre avant qu'elle t'invoque, cela reviendrait juste à te raccompagner à ton appartement.
- Et voilà le dit bouquin, lui fit Dextra après avoir bu d'un coup l'intégralité de son verre. Je te laisses le consulter, mais il m'appartient, alors tu ne l'emportes pas ou ne tentes pas de me le prendre d'accord ? Ah bon sang l'eau est vraiment pas super bonne au robinet, la prochaine fois j’achète des bouteilles, ce seras bien mieux.
- Merci. »

Elle prit le livre et l'ouvrit, feuilletant rapidement les pages. Ce qu'elle voulait déterminer, c'est si le livre possédait sa propre force magique avec laquelle Dextra avait réussi à invoquer la succube, ou si elle possédait elle-même une légère puissance mystique. Dans le premier cas, désamorcer le livre devrait suffire, et dans le second il faudrait éduquer Dextra aux puissances magiques avant qu'elle ne commence à faire n'importe quoi avec des pouvoirs latents, découverts par cette invocation.

« Il .. il ... il n'y a plus de serviette Maîtresse. »

Magnolia releva la tête. Fumie, ou quel que soit son nom, avait fait sa réapparition, totalement nue et ruisselante d'eau, pendant que la démone était en train d'exploser de rire à coté. Se sentant pas vraiment concernée par la situation, elle ne put réprimer un petit sourire, signe que le rire d'Inuko était contagieux, avant de se replonger dans sa lecture. Elle venait juste de trouver la formule qu'avait certainement utilisé Dextra pour...

« Mais, qui a balancé de la crème partout dans l'escalier ? »

De... De la crème ? Se pourrait-il que...

« Mademoiselle Kurihone ? C'est madame Yamamoto du quatrième ! Vous devriez nettoyer vos cochonneries avant que tout le monde rentre du travail ! »

Non... Inuko, dont son rire redoublait d'intensité, n'avait pas effacé les traces de sperme menant jusqu'à l'appartement de la jeune fille.

« Elle est conne ou quoi ? marmonna la jeune terrane avant d'aller voir les traces dont la vieille femme les ayant averti parlait. »

Il s'agissait d'un véritable chemin discontinu, menant directement vers l'appartement de Dextra. Tout le monde pouvait y avoir accès, et tout le monde pouvait suivre cette trace. Nullement dégoûtée par la chose, Magnolia se baissa, ramassa un échantillon de sperme sur son index gauche et retourna dans l'appartement fouiller de sa main droite dans son sac et prendre une petite bouteille, différente de celle dont un échantillon reposait désormais dans l'estomac de la fille aux cheveux verts. Doucement, elle versa quelques gouttes sur le sperme prélevé un peu plus tôt qui disparut au contact du liquide, laissant échapper une légère volute de fumée blanche qui intéressa fortement la jeune fille. Cela voulait dire que, parmi ce sperme, il y avait une légère touche des flux intimes d'un démon. Inuko devait avoir baisé cet homme avant qu'il ne s'occupe de son "esclave".

Magnolia était furieuse de l'imprudence d'Inuko, qui en plus ne semblait pas le moins du monde inquiétée par la situation. Elle affirmait vouloir se cacher des esclavagistes mais semblait tout faire pour qu'on la retrouve, que ça soit baiser des inconnus dans la rue ou même créer un chemin la menant directement à elle. Elle regarda la démone, encore pliée en quatre, et de lui faire d'un ton agressif :

« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? Est-tu conne au point à penser qu'aucun esclavagiste passant dans le coin ne verra que tu viens de créer un chemin menant directement à toi ? Avec ta propre trace en plus ? D'accord tu es jeune, mais la jeunesse n'excuse pas l'inconscience. Tu t'en rendras compte quand t'auras un collier autour du cou et le cul totalement dilaté ! Toi, continua-t-elle en se tournant vers Fumie, va prendre une éponge et va nettoyer les traces de sperme avec ça. »

Elle lui lança la bouteille en plastique, refermée au préalable, vers la pseudo-esclave d'Inuko, avant de continuer :

« Quand t'auras fini avec celles qui sont sur tes vêtements, repasse par ici et tu t'occuperas ensuite de celle qui sont dehors. »

En voyant qu'elle allait protester, elle ajouta :

« Tout de suite ! »

Sans même se préoccuper de la sortie de Fumie, elle se laissa retomber sur le canapé en soupirant bruyamment, lasse. Elle reprit le livre d'invocation et se remit à le feuilleter tout en marmonnant :

« Et dire que je voulais offrir ma virginité à une nouille pareille... »
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le jeudi 04 décembre 2014, 17:36:38
La pauvre Dextra était abasourdie à la vue de la femme nue au beau milieu de son appartement, surtout quand celle-ci lui disait d'un air aussi innocent et gêné qu'il n'y avait plus de serviette pour se sécher. Bordel mais elle avait facilement 10 ans de plus que toutes les autres filles présente dans la pièce, et sur le coup elle avait l'impression de se retrouver en face d'une petite de 6 ans qui n'arrivait pas à trouver son doudou. Putain mais c'est quoi cet après-midi de merde enfin ? Elle s'apprêtait à lui dire le lieu où elle pouvait trouver de quoi enlever l'eau qui coulait encore doucement sur son corps, mais comme si le ciel s'était destiné à lui pourrir la vie de toutes les manières possible, elle entendit quelqu'un se plaindre depuis le couloir, et ce malgré le rire d'Inuko, relativement bruyant quand même.

« Mais, qui a balancé de la crème partout dans l'escalier ? »

De la crème ? DE LA CRÈME ? DE LA PUTAIN DE CRÈME ? Inuko fille de salope, immonde petite succube putassière et ignoble engeance qui fait de sa simple présence un enfer de sa vie, si elle avait l'occasion de lui arracher un à un ses cheveux elle ne se gênerait pas ! Non pire, elle imaginait invoqué tout les démons de son bouquin une fois Inuko maîtrisée pour qu'il puisse la sauter tous à la suite, la réduire à l'état de chienne ... Elle devait payer, payer pour un tel affront, couvrir les escaliers et son perron du foutre de putain de gosses de merde qui s'était amusé avec une représentation de la loi...Oh mon dieu elle était dans une rage pas possible, une seule chose retenait son poing, c'était bien sur la nécessité d'être la plus discrète possible pour faire semblant de ne pas être là, ce que cette foutue succube mettait encore une fois en l'air en se gaussant comme une idiote !

« Mademoiselle Kurihone ? C'est madame Yamamoto du quatrième ! Vous devriez nettoyer vos cochonneries avant que tout le monde rentre du travail ! »

Ses cochonneries ? Mais putain elle avait jamais voulue avoir chez elle une succube lubrique et un sac à foutre ambulant qui ne faisait rien d'autre que de baisser les yeux et de présenter ses excuses ! D'ailleurs elle s'excuses encore, et ne sachant que faire d'autres à part s'énerver une nouvelle fois, les effets de la drogue de Magnolia ayant complètement disparu sur le coup de la colère, Dextra se dresse, fonce vers la salle de bain, viens ouvrir le placard propre aux serviettes, et en jette une directement dans la tronche de la pauvre jeune femme. La pauvre ose à peine se sécher tandis que Magnolia était partie voir ce qui se passait en dehors de l'appartement, et elle aussi revient avec un air furax sur le visage. Elle fit quelques allers-retours, jouant les apprenties chimistes tandis que Dextra s'était placée au dessus d'Inuko, l'avait obligée à tourner la tête, et lui avait mit un coup de boule pas bien méchant mais déjà porteur de la colère de la lycéenne !

« Tu chies dans la colle Inu, tu le sais ça ? Putain mais t'imagines la position dans laquelle tu me mets crétine ? Franchement ! Imagine que ça soit pas cette vieille gâteuse mais un homme d'âge moyen qui aurait vu ça !? Putain tu me pompes vraiment mes forces avec tes conneries ! »

Ouais elle se sentait faible décidément, elle avait un peu chaud et ne tenait pas bien sur ses jambes. Était-ce les effets de son pétage de plombs ? Il fallait qu'elle se calme décidément, tout cela n'était clairement pas bon pour son coeur, et elle partit s'effondrer sur son pouf avec le souffle court, essayant de le reprendre d'ailleurs tandis qu'elle restait particulièrement gênée de cette situation. Par chance, ou elle ne savait pas vraiment bien comment, mais ce coup-ci elle n'eut pas le besoin de dire autre chose, et tant mieux d'ailleurs car vu comme l'air lui manquait, elle avait besoin de reposer un peu ses cordes vocales. Non ce coup-ci c'est Magnolia qui entres en scène, revenant apparemment peu enclin à la discussion, et allant engueuler la succube comme du poisson pourri. Super peut-être que ça allait lui mettre un peu de plombs dans la cervelle !

« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? Est-tu conne au point à penser qu'aucun esclavagiste passant dans le coin ne verra que tu viens de créer un chemin menant directement à toi ? Avec ta propre trace en plus ? D'accord tu es jeune, mais la jeunesse n'excuse pas l'inconscience. Tu t'en rendras compte quand t'auras un collier autour du cou et le cul totalement dilaté ! Toi, continua-t-elle en se tournant vers Fumie, va prendre une éponge et va nettoyer les traces de sperme avec ça. »

Bien, super elle faisait le travail à sa place, finalement que ce soit l'une ou l'autre, elle étaient toutes les deux venues avec leurs lots de conneries et leurs lots d'utilité, ce qui finalement contre-balançait les difficultés notoires de Dextra à s'adapter à la situation à l'heure actuelle. Sa poitrine se gonflait et se dégonflait rapidement à mesure qu'elle essayait de contenir son souffle du mieux qu'elle le pouvait, expirant bizarrement sans comprendre ce qui était en train de lui arriver. Comment cela se faisait-il que le simple fait de s'être énervée la rendait aussi faible et tremblante ? Elle ne avait pas mais elle resta du coup là, hagarde, à regarder ce qui se déroulait devant elle sans vraiment tout comprendre, voyant vite Fumi se barrer à nouveau dans le couloir, puis sa camarade de classe se rasseoir, tout en captant des bribes d'informations :

« Et dire que je voulais offrir ma virginité à une nouille pareille... »

Virginité...? Pourquoi à ce mot se sentait-elle aussi émoustillée ? Punaise elle avait du mal à penser, mais si elle avait bien comprise ce qu'il se déroulait, sa camarade si présente n'avait pas encore eut l'occasion de connaitre les premier touchers du plaisir. Est-ce qu'elle devait les lui faire connaître ? Toucher Magnolia pour qu'elle sentes sur son corps le plaisir à la fois coupable et impossible à rejeter qui envahissait le corps et l'âme ? Oui elle était terriblement faible mais elle pouvait au moins faire cela, et en plus de pouvoir le faire, elle voulait le faire, venir caresser cette peau, venir la goûter, avoir le droit de tenir contre elle Magnolia ... Putain elle n'avait pas les idées claires, jamais elle ne penserait vraiment un truc pareil, mais qu'est-ce qu'il se passait ?

Du coup elle se retint, elle se retint même assez de temps pour voir Fumi passer avec une éponge pleine de sperme et la nettoyer dans l'évier avec attention, l'air coupable collé au visage. Quand elle repart, surement parce qu'il lui reste encore beaucoup à faire, s'en est trop pour la jeune lycéenne qui ne peux s'empêcher d'imaginer la membre de l'armée en train de lécher le sperme à même le sol, nue comme un ver, brisant sa dernière inhibition alors qu'elle gémit entre ses dents, mouillant son sous-vêtement sous l'effet de l'excitation. Était-ce la faute d'Inuko ? Non pourtant elle semblait la regarder avec surprise, et non avec amusement, ce n'était donc pas elle qui lui avait préparer un tel coup. Bon sang, ce serait sa camarade de classe qui l'aurait prise en traître ? Quelle garce... Bon dieu quelle garce

« Aaaah... j'ai chaud ... aaah ... Quel ... Quelqu'un pour ... aller me prendre un verre d'eau ? »

Elle se cachait du mieux qu'elle le pouvait, essayait de limiter au minimum ses gémissements, ou ses étranges gestes. Mais elle n'en pouvait plus, tête baissée son corps était en train de réagir avec violence au composant que Magnolia avait vidée dans son verre, et le coup de colère n'avait rien aidé. Elle était au bord de perdre complètement la bataille face à son plaisir... et cela ne la rassurait pas.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Inuko Sora / Sathael Ishnah le vendredi 05 décembre 2014, 19:00:23
Un coup de boule ! Sérieusement ? Oh toi ma petite Dextra, il y a une leçon que tu n'as pas retenue : quand tu me gonfles c'est toi qui perd au final. Bon même si Cheveux-violets s'est déjà chargée de ton cas en quelque sorte. Ce n'est qu'une question de temps avant que tu ne perdes tes moyens et ta dignité, s'il t'en reste un peu. Elle m'a complètement cassé mon délire par contre, je rigolais bien et il a fallu qu'elle ne pense qu'à elle et à sa petite vie tranquille. Après tout ce que j'ai fait pour elle ! Et ce n'est pas fini, maintenant c'est l'autre que je connais à peine qui se permet de m'engueuler alors qu'elle n'est même pas chez elle. Non mais, de quoi je me mêle ? Et elle se permet même de donner des ordres à MON sac à foutre ! À ma petite Fumi-chienne à moi … Je me contente de soupirer regardant les deux troubles-fête sans sembler plus concernée que cela, puis je réponds calmement :

"Dextra, honnêtement, ce serait bien pour ta vie sexuelle que quelques hommes te remarquent. Tu devrais me remercier pour ça. Tu sais à quel point c'est dur de caser une furie comme toi ? Sois un peu plus douce par pitié et arrêtes d'avoir peur de prendre ton pied comme une gamine. C'était bien avec Sen non ? Je suis sûre que tu adorerais, toi, seule, avec trois ou quatre beaux mecs qui te labourent le cul à tour de rôle. Avoue que secrètement tu espérais que quelqu'un remarque, vienne ici et te prenne sur le canapé."

Le produit de l'autre doit commencer à bien faire effet, le simple fait que Dextra imagine tout cela la mettra hors course. Je me tourne maintenant vers Cheveux-violets la donneuse de leçons du dimanche.

"Quant à toi tu es juste parano. La plupart des chasseurs d'esclaves traînent dans le parc, au lycée ou dans le quartier de la Toussaint, ils ne viennent pas dans les quartiers calmes comme celui-ci. Quand bien même l'un d'entre-eux passerait par ici, tu crois sérieusement qu'il perdrait son temps à analyser des traces de sperme ? On est à Seikusu ! Il y a plus de gang-bangs sordides ici que dans tout le reste du Japon réuni. Un peu de sperme par terre ça ne choque plus personne dans le coin … Tu crois que j'ai survécu seule comment ? Je sais ce que je fais, alors détends-toi."

Je m'étire nonchalamment sur le canapé, donnant l'impression de prendre tout cela à la légère alors qu'en fait je l'ai bien mauvaise de m'être faite rembarrée de la sorte. Néanmoins je suis satisfaite de ma répartie, j'ai contré les deux emmerdeuses de service pour l'instant. Les neutraliser ne suffi pourtant pas, il faut que le fait de m'avoir coupé dans mon délire reste pour elles deux un mauvais souvenir, qu'elles ne recommencent jamais ça. Je ne peux pas simplement passer l'éponge et oublier cet affront. Punir Dextra ne sera pas dur, c'est plutôt l'autre qui va s'avérer compliquée à gérer. Non seulement je ne connais pas sa force mais, en plus elle paraît beaucoup moins prude. Elle semble cependant accorder une certaine importance à la personne qui lui ôtera sa virginité et si …

"Dis Magnolia ? Au lieu d'offrir ta virginité à une nouille …"

Je la regarde droit dans les yeux et je lui lance mon charme, elle n'aura rien le temps de faire pour le contrer, la seule chose qui peut la sauver de mon emprise ce serait que son esprit soit suffisamment fort pour y résister. J'espère que ce n'est pas le cas, sinon ça ne marchera pas et elle risque de mal le prendre. J'affiche un grand sourire avant de lui ordonner :

"Offre plutôt ta virginité à ce joli verre dans lequel tu as versé ton produit pour manipuler ma chère Dextra."

J'attrape le verre de Cheveux-verts sur la table et je le retourne face à Magnolia. Est-ce qu'elle est affectée ou pas ? Je le saurais vite. En tout cas la lycéenne sait maintenant avec certitude ce qu'il lui arrive depuis tout à l'heure. Même si Cheveux-violets s'énerve contre moi, cette fois elle ne pourra pas compter sur le soutient de sa camarade de classe. Je n'aurais alors plus qu'à trouver autre chose pour me venger d'elle.

Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le dimanche 07 décembre 2014, 18:52:56
Il y avait un problème, et Magnolia le vit bien vite. Dextra semblait réagir assez mal à la potion, et elle était beaucoup plus perturbée qu'elle aurait dû l'être. Avait-elle un peu trop forcé la dose ? Est-ce que la potion était plus concentrée qu'elle ne l'imaginait ? Ou alors était-elle en train de faire une réaction allergique ? Du coin de l’œil, d'un air plutôt inquiet, la jeune fille suivait la progression de sa camarade de classe sur le doux et long chemin du plaisir et de l'envie. Elle voyait bien qu'elle respirait de plus en plus rapidement, comme si elle cherchait à reprendre son souffle. Son excitation était réelle et bien plus virulente que ce que la jeune terrane avait prévu. Mais lorsque celle-ci demanda un verre d'eau, prétextant qu'il faisait chaud alors que seules sa température corporelle et son humidité intime augmentaient, Inuko la prit de vitesse en la provoquant presque :

« Dextra, honnêtement, ce serait bien pour ta vie sexuelle que quelques hommes te remarquent. Tu devrais me remercier pour ça. Tu sais à quel point c'est dur de caser une furie comme toi ? Sois un peu plus douce par pitié et arrêtes d'avoir peur de prendre ton pied comme une gamine. C'était bien avec Sen non ? Je suis sûre que tu adorerais, toi, seule, avec trois ou quatre beaux mecs qui te labourent le cul à tour de rôle. Avoue que secrètement tu espérais que quelqu'un remarque, vienne ici et te prenne sur le canapé. »

Dans l'état où se trouvait la jeune Dextra, elle aurait de plus en plus de mal à tenir, et pour Magnolia elle était déjà en train de fantasmer sur cette situation. Les choses n'allaient pas du tout comme elle l'avait prévu, et ça la rendait un peu nerveuse alors qu'elle essayait de se concentrer sur l'incantation ayant permis à l'étudiante d'appeler la succube à elle. La succube à qui d'ailleurs la situation ne semblait pas du tout l'inquiéter, prétextant que la trace qu'elle avait créée en ramenant Fumie ici ne la mettait pas en danger le moins du monde. Cela agaça d'autant plus la terrane, bien qu'elle ne le fit pas voir. Peut-être lui fallait-il expérimenter le cauchemar pour qu'elle soit plus prudente... C'était une solution que Magnolia envisageait, de la faire passer une semaine en tant qu'esclave dans une véritable ferme à...

« Dis Magnolia ? Au lieu d'offrir ta virginité à une nouille … »

Elle décolla son regard de son livre pour le plonger dans celui, envoutant, de la succube.

« Offre plutôt ta virginité à ce joli verre dans lequel tu as versé ton produit pour manipuler ma chère Dextra. »

Un ordre impérieux, qui sonnait à ses oreilles telle une douce musique, une certitude. Pour elle, il n'y a pas d'autres vérités. Elle pose son regard sur le verre que lui tend Inuko, tel un cadeau qu'elle lui donne. Magnolia sentit son entre-jambes la démanger d'une telle force qu'elle ne pouvait plus résister. Elle devait faire quelque chose. Plus que son entre-jambes, c'était son hymen qui la dérangeait. Cet hymen qu'elle a à plusieurs reprises maudit, qui l'empêchait de participer à de véritables débauches où elle aurait vendu son âme pour en faire partie. Telle une princesse, la succube lui donnait aujourd'hui l'occasion d'y remédier. A jamais. Elle ferma le livre, les jambes tremblantes, et prit le verre de sa main gauche tout en soulevant sa robe de la droite, dévoilant son intimité car ne portant pas de sous-vêtements.
« Offre plutôt ta virginité à ce joli verre dans lequel tu as versé ton produit pour manipuler ma chère Dextra. »

Non mais pour qui se prenait-elle ? Une succube, débutante de surcroît, essayait de lui donner un ordre. Pire, elle voulait la forcer à détruire sa virginité, sa dernière trace d'innocence, par un moyen honteux. A elle, Magnolia, digne représentante de la famille des Louikor, une des plus influentes d'Ashnard. Pour elle, Inuko n'était qu'une miséreuse, une petite succube qui aurait très bien pu se retrouver esclave de Magnolia si jamais elle l'avait voulu. Mais au lieu de lui témoigner de la reconnaissance, de la remercier d'essayer de l'aider, elle voulait juste... détruire une des choses les plus précieuses qu'il lui restait dans sa vie. Ne pouvant pas vraiment résister au pouvoir de la succube, ayant été prise par surprise, elle se leva machinalement et prit le verre, comme lui ordonnait la moins que rien. De son autre main, elle souleva sa robe, ce qui ne manquerait pas de perturber encore plus Dextra qui était très fragile à cause de la potion. Elle s'était même permis de lui dire que c'était de sa faute si elle se retrouvait dans cet état. Non, cela ne pouvait pas se passer comme cela. Elle devait se ressaisir. Immédiatement.

Par la force de sa volonté, la main qui soulevait sa robe se décala vers la droite, saisit le couteau qui était accroché à son vêtement et se le planta dans la cuisse jusqu'à la garde. Elle hurla sa douleur, et le charme d'Inuko s'effaça d'un seul coup. Elle ouvrit sa main gauche et le verre tomba par terre. Par chance, il ne se brisa pas, ce qui était assez rare pour un verre chutant de cette hauteur. La jeune fille hoqueta de douleur, les yeux rivés sur le poignard encore planté dans sa cuisse. Aucune goutte de sang ne s'échappa de la blessure artificielle, mais la douleur, elle, était bel et bien réelle. Après plusieurs secondes à manifester sa souffrance, elle retira le couteau pour le lancer d'un geste habile dans la direction d'Inuko, qui se trouvait à moins de trois mètres d'elle. Un lancer rapide, efficace, sans aucune fioriture. Il fallait avoir des réflexes sur-humains pour esquiver ce coup, des réflexes qu'une succube de son niveau ne possédait pas, et encore moins dans sa forme humaine. Le poignard s'enfonça, fiché entre ses deux yeux, et elle tomba, morte sur le coup.

Enfin, morte temporairement, car à l'image de la jambe de Magnolia, qui se trouvait dans le même état qu'avant qu'elle se mutile, au moment où elle retirerait l'arme de la tête de la démone, elle reviendrait à la vie. Ou en tout cas, son corps réagirait comme si sa blessure n'avait jamais existé. Elle avait maintenant une minute pour le lui retirer avant qu'elle n'en garde des séquelles irréversibles. Elle passa cinq secondes à serrer des dents, attendant que son corps comprenne qu'il avait été trompé et qu'il n'avait jamais été mutilé, puis elle se redressa et mit la main dans son sac une fois de plus. Elle en retira une paire de menottes (http://thumbs.ebaystatic.com/d/l225/m/mnB0sxlqbeDmP-jpv_BsuYg.jpg) qui n'avait rien d'un jouet, de traîner Inuko jusqu'à la petite table, l'adossant à celle-ci et l'attachant ses mains derrière elle. La jeune terrane n'avait pas pris ces menottes au hasard, il s'agissait de celles utilisées sur les démones esclaves de la famille Louikor, annulant l'intégralité de ses pouvoirs de race et toute magie qu'elle aurait pu normalement utiliser, que ça soit sa capacité à se transformer ou même sa capacité à aspirer l'énergie vitale de ses cibles sexuelles. En l'attachant, elle maugréa :

« Comme si cette salope se prenait pour la reine du monde, comme si elle pensait que parce que nous somme "que" des humains, nous ne pouvons pas nous défendre. Je la sauve d'un destin horrible, et voilà comment elle me remercie. »

Quarante-six secondes après avoir planté le poignard dans le crâne d'Inuko, Magnolia le retira, et son cerveau put à nouveau fonctionner. Inuko prit une grande inspiration, comme si elle venait de passer quarante-six secondes en apnée - ce qui était vrai en théorie - et elle put voir le visage de Magnolia, la fixant d'un air dédaigneux.

« N'oublie pas où est ta place, "Succube" ! lui dit-elle, comme s'il s'agissait d'une mise en garde. »

La jeune fille savait bien qu'elle pourrait, en soulevant la table, ne plus être attachée à une surface, mais elle ne pourrait pas s'enfuir. Car elle ne pourrait plus se nourrir avant que Magnolia ne la détache. En effet, ces menottes ne pouvaient pas être brisées sans une magie puissante, et la seule clé était le poignard que la jeune fille remettait nonchalamment à sa place, perçant sa robe une nouvelle fois sans qu'elle ne garde une trace. Elle se tourna alors vers Dextra.

Sa camarade de classe semblait trop choquée pour réagir, et surtout la potion l'avait totalement désinhibée, si bien que la jeune fille pensait qu'elle pourrait commencer à se masturber à tout moment. Il lui fallait juste un peu d'aide dans ce sens. C'est à ce moment qu'elle comprit qu'elle avait juste forcé la dose de la potion, et que les effets étaient plus instantanés que prévu, et surtout beaucoup plus impérieux. Elle se dirigea vers elle et se glissa dans son dos, commençant à lui masser doucement les épaules.

« Calme-toi Dextra, lui fit-elle d'une voix douce. Détends-toi. Prends une longue inspiration, et expire douuuucement. Voilà. Inuko ne te posera plus de problèmes pour l'instant, tu peux respirer. Et dis-toi que quoi qu'il se passe ici, cela restera ici. Rien ne sortira de cette pièce, je t'en fait la promesse. »

Calmer, rassurer Dextra, en lui insinuant qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait sans conséquences extérieures, voilà le but de Magnolia.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le lundi 08 décembre 2014, 11:52:13
« Dextra, honnêtement, ce serait bien pour ta vie sexuelle que quelques hommes te remarquent. Tu devrais me remercier pour ça. Tu sais à quel point c'est dur de caser une furie comme toi ? Sois un peu plus douce par pitié et arrêtes d'avoir peur de prendre ton pied comme une gamine. C'était bien avec Sen non ? Je suis sûre que tu adorerais, toi, seule, avec trois ou quatre beaux mecs qui te labourent le cul à tour de rôle. Avoue que secrètement tu espérais que quelqu'un remarque, vienne ici et te prenne sur le canapé.
 -  N-non, j'ai déjà a...aaah...assez d'inconnus dans la maison. »

C'est vrai, elle ne voulait personne de plus en cette instant dans son chez elle, considérant qu'il y avait de toutes manières déjà bien assez de monde et qu'elle ne gérait clairement pas assez la situations pour pouvoir faire quoi que ce soit d'autre que d'agir passivement, ce qui l'empêchait du coup d'éviter casse et bordel. Pourtant le simple fait de penser à une sexualité dévergondée, libérée avec quatre personnes lui font connaître une bouffée d'excitation comme jamais, ce détail en plus qu'elle en pense pas à elle, mais à Inuko, sur le canapé, en plein délire de succube à se faire sauter à tour de rôle. Elle l'imaginait, faible comme dans son cauchemar, incapable de faire quoi que ce soit d'autre que de gémir à mesure que chacun profitait de son corps, elle en frémissait d'envie. Pourtant elle se rend compte qu'elle fixe un peu trop sa "semi-colocataire", et détourne le regard, bien malgré elle.

« Dis Magnolia ? Au lieu d'offrir ta virginité à une nouille …  Offre plutôt ta virginité à ce joli verre dans lequel tu as versé ton produit pour manipuler ma chère Dextra. »

Hum un produit ? Alors c'était ça ? C'était pour ça qu'elle était actuellement en train de tremper le sol du jus de son excitation, qu'elle n'arrivait plus à se maîtrisée, et que chaque mots un peu tendancieux qu'elle entendait lui donnait assez d'images en tête pour satisfaire des pulsions qu'elle ne s'était jamais connue. Ah putain ! Elle était en colère de s'être faites avoir aussi facilement, et comprenait du coup pourquoi Inuko ne venait que de la taquiner un peu sans pour autant lui rentrer dedans, c'est parce que ce n'était pas son oeuvre à l'origine. Quand à Magnolia, elle se doutes bien que la succube vient de la charmer au vue du changement drastique de son regard, mais elle s'en fout sur le coup, même si il s'agit de sa camarade de classe, elle ne l'aidera pas, vu qu'elle vient de lui faire un énorme coup de pute, qu'elle se débrouille avec la démone !

Et puis, en plus ... la situation l'excite encore plus ! Perdre sa virginité avec un instrument de tout les jours, ne pas réussir à résister aux désirs d'Inuko et se retrouver dans une situation tellement honteuse et à la fois tellement libératrice vis-à-vis de sa sexualité, c'était bien là quelque chose qu'elle avait déjà vécue avec sa squatteuse régulière, et quoi qu'elle en dise, elle en gardait un bon souvenir, qui ne faisait que nourrir sa faiblesse du moment. Elle lui avait permit d'accepter son amour pour son frère, et inversement elle avait permit à Senestra de se libérer de ses entraves pour oser s'accaparer sa soeur, même si elle imaginait bien qu'il devait surement voir autre part le saligaud. Qui sait du coup, peut-être que Magnolia en ressortira changée aussi, mais elle en doute un peu sur le moment, remarquant bien que le coup du verre restait particulièrement vil et fourbe.

Elle voit Magnolia tendre sa main, prendre le verre et l'amener vers sa jupe qu'elle redresse, révélant son intimité qui n'était même pas couverte d'un sous-vêtement. Bon sang elle était venue sans même se vêtir entièrement, mais qu'avait-elle en tête, avait-elle pensée qu'Inuko était une petite bête perdue de seconde zone ? Ça allait lui réussir tiens, perdre sa virginité parce qu'elle avait sous-estimée la succube, c'était bête, et pourtant ce qui suivit surprit tellement Dextra qu'elle en oublia presque son excitation. Usant de son arme au beau milieu du charme, Magnolia s'était entaillée la cuisse, puis après un instant l'avait ressortit et projeter dans le front d'Inuko, la faisant partir en arrière, comme vide. Venait-elle de la tuer ? Putain mais qu'est-ce qui se passait, qu'était-il en train d'arriver ? Déjà tremblante d'excitation, elle se mit ce coup-ci à trembler de peur, l'idée d'une tuerie chez elle n'étant pas vraiment ce à quoi elle s'attendait.

Paniquée elle ne comprends pas ce qui suit, que ce soit le fait que la blessure à la jambe de Magnolia ne saigne pas, ou que celle-ci sorte des menottes pour bloquer la succube à la table basse, avant de lui retirer ce couteau du front. Très honnêtement, la pauvre Dextra sursaute en voyant son "amie" revenir si soudainement à la vie, comme si rien ne s'était passée, alors qu'elle avait près de dix centimètre de lame enfoncée dans le crâne il y a quelque secondes. Elle ne comprends pas, ne comprends plus rien, est complètement désinhibée à cause de la drogue mais aussi incapable de ne pas perdre pied à l'heure actuelle suite à cette scène surréelle. Et elle a peur, oui, si elle n'avait pas eut peur face à Inuko auparavant, là, elle était clairement effrayée, tout ce qu'elle ressentait finissant dans un méli-mélo incompréhensible pour elle, accentuant encore d'un degré sa panique.

« N'oublie pas où est ta place, "Succube" ! »

Même si dans le fond elle est plutôt heureuse qu'Inuko ne soit pas morte, la panique qui actuellement l'a sous son emprise fait qu'elle ne peut malgré tout pas se calmer, tremblante, apeurée, en pleine incompréhension, elle est perdue et ne sais plus que faire. Son corps est ardent, et son esprit glacé, elle n'arrive plus à suivre ce qu'il se déroule, et soudainement elle sent le toucher de Magnolia sur ses épaules, délicat, léger, agréable. Elle se raidit d'un coup, frayeur oblige, mais peu à peu elle commence à se départir de celle-ci, laissant Magnolia l'approcher et la calmer, pauvre petite lycéenne perdue dans ce qu'il venait de se dérouler. Elle se détends et le plaisir, après cette peur, remonte en flèche, tandis qu'elle entends les mots de sa camarade de classe, comprenant bien ce qu'elle sous-entendais.

« Calme-toi Dextra. Détends-toi. Prends une longue inspiration, et expire douuuucement. Voilà. Inuko ne te posera plus de problèmes pour l'instant, tu peux respirer. Et dis-toi que quoi qu'il se passe ici, cela restera ici. Rien ne sortira de cette pièce, je t'en fait la promesse.
 - Là, ce n'est pas Inuko... C'est toi qui m'as ... mise dans cet ...état ... aaah ... je te ...hnn... rappelle. »

Elle baisse les yeux, puis se laisse encore un peu aller aux douceurs de la lanceuse de couteau pour enfin s'écarter d'elle, doucement, et de regarder Inuko qui était là, bloquée à sa table basse, et clairement humaine, sinon elle aurait déjà plongée Magnolia dans un de ses cauchemars érotique. Finalement les choses allaient bien mieux, même si elle se doutait que la succube n'avait pas prévue pareil retournement de situation, et Dextra se retourna pour regarder Magnolia dans les yeux pendant un instant, hésitant encore à se "laisser aller" comme le lui disait la jeune femme, bien que son corps ne la laissera pas indécise longtemps. Et elle abandonne, allant délicatement poser ses lèvres sur celle de sa camarade en un doux baiser, chuchotant juste après de manière à ce qu'Inuko n'entende pas :

« Tu m'as mise dans cet état, je peux donc te demander un service ? J'ai envie de jouer avec Inuko, et j'aimerais voir un homme jouer avec. Est-ce que tu accepterais d'en appeler un ? Une de tes connaissances, ou un pur inconnu, juste ça... Tu dois toi-même avoir envie de la punir un peu non ? »

Et elle s'écarte doucement, n'attendant pas la réponse de Magnolia pour se diriger lentement vers Inuko, l'observant sous sa forme humaine tout aussi faible qu'elle à l'instant, et hésites encore un peu sur la marche à suivre. Elle décides toutefois de s'installer un peu sur elle, sans réellement s'asseoir sur ses jambes de peur de les mouiller avec son sous-vêtement trempée de cyprine, et la regarde avec un air tendre, un air conquis. Après tout Inuko n'était-elle pas la première qui l'avait embrassée, la première qui l'avait fait marcher sur cette voie pentue qu'est le plaisir. Pourquoi pas être honnête pour une fois, pourquoi ne pas arrêter de gueuler et juste agir simplement ? Elle se colle à la succube, sa poitrine moyenne venant rencontrer celle de sa semi-colloc, et finalement lui parles avec un ton empreint de douceur.

« Tu voulais que je me calme, que j'accepte mes fantasmes ? Très bien, écoutes moi je doutes que j'aurais l'occasion de le redire. Je t'adore Inuko, avec ton putain de caractère qui ressemble au mien, avec ta perversité et tes coups de putes, je t'adore. Je te dois beaucoup pour Sen, et là, de t'avoir tout offerte à moi, j'en ai des frissons de bonheur. Tu sais ... Sen rentres tard ce soir, mais peut-être que je vais jouer assez longtemps avec toi pour qu'il prenne le relais ? Tu aimerais Inuko ? »

Elle se perd un peu, mais est tellement excitée à l'instant qu'elle ne se maîtrises plus vraiment, attendant certes que la succube réponde, mais ne répondant à nouveau que par un sourire et un long baiser volé sur les lèvres de cette prisonnière. Sans étonnement, la marque d'Inuko réapparaît sur le bras de Dextra, tâche vive dotée de ce beau 0/10 dont elle l'avait affublée à cause de son mauvais caractère et de sa réticence à accepter ses pulsions. Mais elle ne faisait pas attention à cela, tant pis si Magnolia vois cela, ou encore qu'elle en profite pour faire elle ne savait quoi. La potion avait atteint le paroxysme de son effet, et la pauvre lycéenne n'avait plus qu'à laisser ses pensées et ses désirs aller sans en freiner le moindre, ayant juste l'espoir que Magnolia nourrira son fantasme, et répondra positivement à son attente.

Dans sa tête c'était le bordel, mais elle savait ce qu'elle voulait : obéir à ses pulsions.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Inuko Sora / Sathael Ishnah le mardi 09 décembre 2014, 18:47:56
La petite chieuse aux cheveux violets tombe dans le panneau, maintenant qu'elle est sous mon emprise plus rien ne peut la sauver. Son regard erre quelque part entre le vide et la reconnaissance. Vide de toute volonté propre et pleine d'une fausse reconnaissance envers la bienveillante Maîtresse que je suis. Je l'encourage à se débarrasser de cet hymen maudit qui est tout à coup devenu un problème à éliminer, le premier de sa liste de priorités. Je me délecte de ce regard qu'elle a lorsqu'elle fixe le verre, cet objet lui apparaît comme LA solution, LA seule chose qui pourra la soulager. Je l'imagine déjà, enfournant ce gode de verre en elle, le sang de la virginité perdue coulant sur les côtés, la transparence du verre permettant d'admirer le spectacle de près. J'hésite à lui demander d'attendre pour que Dextra filme avec son portable, enfin si elle en a un. Ce serait tellement beau, tellement bon, de garder une trace de tout ceci, du moment où elle a perdu toute dignité et tout contrôle sur son corps pour commettre l'irréparable. Ce genre de situations me fait fantasmer, c'est comme avec Cheveux-verts, perdant sa virginité, déflorée par son propre frère dans son sommeil avant de se réveiller pour mieux apprécier la sensation de son sperme coulant entre ses cuisses. Un large sourire se dessine sur mon visage, un sourire démoniaque, avide de cette sensation grisante de toute puissance. Le temps me semble ralentir lorsqu'elle soulève sa jupe. Oui c'est ça ma jolie, lentement, glisse lentement ce verre là-dedans, prends-y du plaisir, déleste-toi de cette inutile virginité.

Puis arrive quelque chose que je hais par dessus tout, quelque chose que je redoute tellement : la situation m'échappe. Elle se plante une sorte de poignard dans la cuisse pour briser mon emprise sur son esprit. Woooh ! Calme espèce d'andouille ! Tu préfères te charcuter la jambe plutôt que de perdre un malheureux petit hymen de rien du tout ? Tu es bête ou quoi ? Surprise et prudente à la fois je me recule, avec sa jambe dans cet état, même si elle souhaite m'attaquer elle ne pourra pas me bondir dessus. Je préfère garder mes distances, attendre qu'elle ai fini de crier et surtout qu'elle lâche ce couteau. Un détail me saute tout à coup aux yeux, pas une goutte de sang et à y regarder de plus près pas de blessure non plus. Surprise je commence ma phrase alors que son bras lance le couteau dans ma direction :

"Qu'est-ce qu- …."

Coupée plein milieu de ma phrase, la lame s'enfonce dans mon crâne et m'interrompt. Je n'ai rien compris à ce qu'il vient de se passer, sombrant simplement dans l'inconscience. Puis cette sensation horriblement douloureuse qu'on me retire quelque chose du crâne. Des larmes coulent sur mes joues, si je n'avais pas dû reprendre ma respiration j'aurais crié. J'ai l'impression d'avoir le cerveau en compote. Sous le choc, je n'ai rien compris de ce qu'on me raconte. Je me demande ce qu'il m'est arrivé. Pourquoi j'ai si mal à la tête ? J'essaye de toucher mon visage pour sentir si tout va bien ou non mais, mon poignet est retenu par … des menottes ? Furieuse je regarde Magnolia droit dans les yeux. Espèce de petite salope ! C'est toi hein ? Oui, bien sur que c'est toi qui a fait ça. Je ne vais pas te louper cette fois ! Je lance mon charme et j'ordonne, perdant mon sang-froid :

"Détache moi petite pétasse ! Tout de suite !"

Aucune réaction … Les menottes … J'essaye de me changer en succube, tant pi pour mon aura je dois en avoir le cœur net. Je force, je ferme les yeux mais, rien à faire, je ne me transforme pas. Pendant ce temps elle se fait douce avec Dextra, elle essaye de me faire passer pour la fauteuse de troubles alors que c'est elle qui s'est invitée pour se mêler de nos histoires. JE ne poserais plus de problèmes ? C'est une blague ? Qui m'a emmerdé pour trois tâches de sperme dans l'escalier ? Qui se permet de donner des ordres à MA Fumi-chienne ? Qui me provoque avec sa virginité juste derrière ? La seule qui pose problème c'est toi Magnolia !

"Là, ce n'est pas Inuko... C'est toi qui m'as ... mise dans cet ...état ... aaah ... je te ...hnn... rappelle."

C'est ça Dextra ! Dis-lui toi ! Met-la face à ses responsabilités ! Et heu et pourquoi tu lui roule une pelle au juste ? Bon je fais la maline mais, en réalité je n'en mène pas large. Privée de mes pouvoirs et attachée, je déteste être attachée, ça me fout une angoisse monstrueuse. Lorsque Dextra s'est collée contre moi j'ai frémis, je suis pourtant habituée aux contacts physiques mais, là c'est différent, je ne peux plus jouer avec les autres comme bon me semble. Sans mes pouvoirs je redeviens la petite esclave des vampires, apeurée et sur le qui-vive. C'est peut-être pour ça que les paroles de Dextra me touchent autant, que je me met à rougir face à elle. Que ce soit moi le jouet cette fois ? Non ! Je … Non !

"Non attends ! Dextra ! Détache moi s'il te plaît ! Je …"

Elle ne me laisse pas finir, m'embrassant sans retenue. Au début je résiste un peu, je veux qu'elle me détache ou qu'elle m'aide. C'est à moi de l'attacher et de jouer avec ! Et il y a cette Magnolia qui se fout bien de ma gueule en attendant. Elle pourrait faire n'importe quoi avec mon corps, comme me donner la même potion ou me forcer à baiser avec des inconnus. En temps normal ça ne me dérange pas, parce que je peux les manipuler, parce que j'ai l'ascendant. Mais privée de tout contrôle tout est différent, je ne m'amuse plus, je subis sans rien pouvoir faire. Malgré tout, le baiser de Cheveux-verts a une saveur particulière, inédite. Malgré la situation je me surprends à apprécier ses caresses buccales. Je pousse un petit gémissement de protestation pour la forme mais, je sens déjà mon corps se réchauffer au contact du sien, captivé par ces nouvelles sensations dérangeantes. Je ne sais plus si je dois avoir peur ou non, comment réagir, que dire ? Cette fois ce n'est plus moi qui mène la danse.

Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le samedi 13 décembre 2014, 19:30:01
Seul un sourire énigmatique avait répondu à la colère d'Inuko. Cette dernière était énervée contre Magnolia, mais la jeune fille sentait qu'il y avait un autre sentiment, qu'elle cachait sous cette colère : la peur. La démone était effrayée, que ça soit par la situation ou par Magnolia elle-même. Elle en saurait davantage plus tard, mais elle devait aussi s'occuper de Dextra, totalement affaiblie par la potion et qui ne savait plus du tout quoi penser. C'était son devoir de la rassurer. Et il lui semblait qu'elle avait réussi, car elle s'était progressivement détendu sous son massage, la laissant faire bien que la tenant responsable de la situation difficile dans laquelle elle se retrouvait. Elle se dégagea cependant après quelques secondes et se tourna vers elle. La jeune terrane n'eut qu'à faire un léger sourire engageant pour que sa camarade de classe glisse doucement vers elle afin de déposer un doux baiser sur ses lèvres, baiser qu'elle accepta, légèrement soulagée, et pendant lequel elle en profita pour caresser sa joue avec deux de ses doigts.

« Tu m'as mise dans cet état, lui souffla Dextra, je peux donc te demander un service ? J'ai envie de jouer avec Inuko, et j'aimerais voir un homme jouer avec. Est-ce que tu accepterais d'en appeler un ? Une de tes connaissances, ou un pur inconnu, juste ça... Tu dois toi-même avoir envie de la punir un peu non ? »

A peine la jeune fille voulut lui répondre qu'elle se retourna et alla vers la démone, lui déclarant qu'elle ne la haïssait pas comme elle aurait pu l'imaginer. Voyant ça, Magnolia ne put réprimer un sourire attendri en se déplaçant une nouvelle fois vers son sac afin d'en sortir une flasque métallique dans laquelle se trouvait une solution bleue dont elle en versa une partie dans le verre encore à moitié plein sur la table, le mélange des deux prenant une jolie teinte turquoise. Elle prit le verre, fit tourner plusieurs fois son contenu afin de le mélanger un peu et le reposa sur la table, satisfaite. Elle referma la flasque et la remit dans son sac, referma celui-ci et se tourna vers la démone et son hôte, encore l'une sur l'autre, en train de s'embrasser tendrement. Ou plutôt, Dextra embrassait tendrement Inuko pendant que cette dernière lui demandait, d'un air presque effrayé, de la libérer. Comme si elle craignait quelque chose du fond de son être. Comme si un de ses cauchemars se réalisait. Un de ses cauchemars... Bien que manipuler les autres ne pose aucun problème, ne plus avoir le contrôle de la situation semblait l'effrayer. Il faut lui apprendre. Magnolia allait lui apprendre qu'avoir les pleins pouvoirs sur ses partenaires n'est pas le plus important comme elle le pense, et pour cela, Dextra lui serait utile. Oh, elle n'allait pas la manipuler, juste accéder à sa requête d'une manière un peu particulière. Alors qu'elle avait songé à la base boire cette potion elle-même, elle se disait que la jeune lycéenne pourrait le faire elle aussi, et ce serait peut-être même encore plus jouissif. Mais elle ne voulait pas la forcer, car cette expérience peut être très perturbante. Magnolia le savait grâce à la mémoire du vampire l'ayant faite dans le sens inverse. Non, c'est la terrienne qui allait prendre la décision finale, bien qu'elle ait une grosse présomption sur son choix.

Ayant presque honte d'interrompre ce magnifique spectacle, elle se plaça juste derrière Dextra et se baissa afin de lui baiser la nuque et de poser ses mains sur ses hanches. Après ceci, elle lui glissa à l'oreille :

« J'ai une proposition à te faire... »

Peut-être qu'Inuko l'entendrait, peut-être pas. Cela ne lui importait pas vraiment pendant que, grâce à ses mains, elle incitait la jeune fille à se relever et à la précéder jusqu'à ce qu'elle soit devant le verre rempli d'une eau turquoise. Elle lui mordilla tendrement le lobe de l'oreille droite pendant que ses mains caressaient son ventre par-dessus son haut. Son souffle était chaud, et après avoir léché la légère trace de ses dents, elle lui souffla :

« Il faut savoir... Tu as envie de jouer avec elle ou que quelqu'un d'autre le fasse ? Si tu veux vraiment que quelqu'un d'autre s'en occupe, je peux boire le contenu de ce verre, et avoir beaucoup de joie avec elle. Mais... »

Ses mains passèrent sous le Tee-Shirt et continua à caresser son ventre chaud, sans faire mine de s'attaquer à un endroit plus sensible.

« Tu pourrais le boire toi aussi, et alors tu pourrais combler Inuko autant que tu as envie, et tu ne garderas aucune trace après cette magnifique soirée. Et, qui sait... »

Ses mains se retirèrent à regrets et Magnolia se décala pour entrer dans le champ de vision de la lycéenne et de lui prendre la main. Son regard était charmeur, tout autant que son léger sourire. Cessant de chuchoter, la distance étant un peu plus élevée entre elles deux, elle lui fit tout de même à voix basse :

« Et, qui sait, peut-être que tu auras assez d'énergie pour moi... »

Elle se pencha délicatement vers elle pour l'embrasser tendrement. La potion au goût d'anis dans le verre permettrait à la femme qui le boit de se voir pousser un pénis en érection une trentaine de secondes après l'avoir bue, sans douleur aucune.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Dextra-Senestra le lundi 15 décembre 2014, 01:14:57
Elle embrassait la pauvre Inuko encore et encore, complètement vaincue face aux effets de la potion, et ayant depuis un moment arreter de se contenir, autant grâce aux mots de son amie que grâce à son propre désir de ne plus faire face à ce genre d'excitation, effet permanent de ce qu'avait créé Inuko il y a quelques nuits. Ses lèvres chaudes sur celle de la succube, toute aussi douce et agréable, c'était tellement délicieux  qu'elle ne pouvait s'empêcher de ne s'écarter d'elle qu'aux moment où elle n'arrivait plus à respirer, prenant une bref inspiration pour revenir à l'assaut de la bouche de sa succube d'amie. C'était incessant mais enivrant, elle en voulant encore alors qu'elle n'avait même pas eut l'occasion de finir son dernier baiser, et si elle n'avait pas perdue toute once de réflexion, elle se trouverait surement un peu trop insistante envers celle qui l'avait violée par deux fois dans la même nuit, dans son rêve et par son frère. Ou peut-être était-ce pour cela qu'elle insistait ?

Parce que dans le fond elle avait très bien entendue la demande d'Inuko de la libérer quand elle s'était approchée d'elle, mais elle n'en avait absolument pas prit compte, ne voulant pas rompre un seul moment ce qui allait faire son bonheur ce soir, à savoir la possibilité de s'attribuer celle qui avait commencer par le faire avec elle. Elle le lui rendait bien, mais ce n'était pas par vengeance, plutôt par un pur aveu du coeur : Elle voulait elle aussi avoir le dessus, elle aussi être possessive, elle aussi avoir le droit de déguster sa tendre semi colocataire malgré ses refus et son manque évident d'investissement dans son rôle de jouet de la soirée. Ce soir, la succube n'aurait plus le dessus, elle allait devoir se contenter d'offrir  son corps à son amie, et à un mâle divers si Magnolia acceptait d'agir comme le lui avait tendrement demander la lycéenne plus tôt. Pour l'instant, Dextra l'avait vue farfouillé dans son sac, mais rien ne disait qu'elle était en train de le faire pour se trouver un téléphone, afin d'appeler un homme valable pour la belle Inuko.

« Inuko, c'est dommage ce 0/10 sur mon bras. Ça sous-entends que tu ne pourras pas aimer mes délicatesses non ? Que je suis trop mauvaise pour ça. Quel dommage, car je ne peux plus m'arrêter ma Inuko... Je ne peux plus m'empêcher de te désirer. »

À ces mots, ses mains vinrent doucement caresser le haut de la jeune succube, et passant sur les boutons de celui-ci, se mirent à les défaire un par un, ouvrant la tenue pseudo-scolaire de sa compagne actuelle pour libérer son corps de ce trop plein de vêtements qui couvraient sa chair. Ne s'arrêtant pas là, Dextra fit exprès de bien tout descendre au niveau des poignets, et finit par nouer le tout au pied de table, s'assurant par là que même si l'idée de relever cette table basse lui traversait l'esprit, elle ne puisse pas s'échapper de ses mains et de ses envies. Ceci fait elle continua son effeuillage, ouvrant la jupe plissée de sa belle pour la faire glisser le long de ses hanches et de ses cuisses, ne manquant pas de laisser ses doigts glisser le longs de sa douce et si désirable chair. L'excitation toujours de plus en plus forte, elle s'arrêté là et fit glisser l'un de ses main au creux des cuisses d'Inuko, puis vint tendrement poser ses lèvres sur celle de sa compagne, l'autre main sur sa joue, quand elle se fit finalement interrompre par sa camarade de classe.

« J'ai une proposition à te faire... »

Un regard en arrière, un regard à Inuko, puis la jeune fille se leva pour suivre Magnolia après un doux sourire à la succube, allant jusqu'au verre trônant fièrement sur la table, rempli de son liquide étrange de même couleur qu'un dragibus à la menthe fraiche. Elle voulut se tourner vers son amie pour lui demander ce à quoi équivalait cette mixture, mais elle fut interceptée juste avant d'initier son mouvement, sentant la délicate morsure de son oreille, et couinant légèrement quand elle lui fit cela, non seulement pas préparée, mais aussi beaucoup trop sensible dans l'état actuel des choses. Pralysée, elle se laissa enlacée et léchouillée son oreille avant de se calmer, et d'écouter d'une oreille attentive ce que Magnolia voulait lui dire, avec tout la douceur du monde. Toute la perversité possible aussi :

« Il faut savoir... Tu as envie de jouer avec elle ou que quelqu'un d'autre le fasse ? Si tu veux vraiment que quelqu'un d'autre s'en occupe, je peux boire le contenu de ce verre, et avoir beaucoup de joie avec elle. Mais... Tu pourrais le boire toi aussi, et alors tu pourrais combler Inuko autant que tu as envie, et tu ne garderas aucune trace après cette magnifique soirée. Et, qui sait... »

Elle ne savait pas si elle tiendrais au "qui sait". Ce qu'elle venait de lui dire, de lui conter, sans parler de ses gestes délicats, de ses tendres toucher, tout cela avait littéralement sapé ses forces, la rendant molle, frémissante, avec le désirs de se jeter sur la potion pour libérer ses envies de plus en plus déviantes, ou de s'en écarter le plus vite possible avant d'aller plus loin. lle était perdue, et le fait que son amie décide de ne pas insister plus sur ses caresses fut un soulagement pour la jeune fille qui sentit ainsi qu'elle n'était plus aussi incitée à prendre possessions de la fiole et de son contenu. Elle vit Magnolia la contournée et se placer devant elle avec un charmant sourire, lui prenant la main avec assez de douceur pour faire rougir Dextra, et vit dans ses yeux qu'elle avait plus d'une idée en tête. Elle l'écoutait, elle pouvait entendre la suite et le pouvait actuellement, sans trop de soucis. Elle était pendue à ses lèvres quand elle parla :

« Et, qui sait, peut-être que tu auras assez d'énergie pour moi...
 -  Je crois ... que j'en aurais assez. »

C'est tout ce qu'elle put dire avant que Magnolia ne l'embrasse, et qu'elle se laisse aller à ce doux baiser sans aucune retenue, offrant à la demoiselle un juste retour de ce qu'elle était en train de lui offrir. Elle ne sait combien de temps ça dur, mais quand elles s'écartent l'une de l'autre, Dextra lui offre un tendre sourire, inhabituel sur son visage, avant qu'elle ne vienne chercher des doigts le verre sur la table, et qu'elle l'apporte en face de son visage pour pouvoir y contempler l'étrange mixture qui s'y trouve. Il fallait être honnête, le tout était devenu légèrement visqueux, et l'odeur qui s'en échappait ne donnait pas vraiment envie d'y plonger les lèvres, mais la demoiselle terriblement excitée oublia bien vite ses premières impressions pour se vider le tout dans le gosier avec précipitation, ingérant quasiment instantanément la mixture magique qui prit tout autant de temps à imprégner son corps.

Tombant à genoux juste après, elle eut terriblement chaud, et se contracta un peu sur elle même en couinant quand elle sentit son corps changer, tremblant alors qu'une petite bosse de chair se créait entre ses jambes avant de se modifier en un sexe de bonne taille, du moins bien supérieur aux normes sans être monstrueux, mais qui bien sur arriva en érection, et déchira son sous-vêtement bien trop petit pour un tel engin. Elle rougit d'abord, le touche doucement, presque apeurée, puis le caresse avec un peutit gémissement de joie, avant de regarder Magnolia, puis Inuko. Si elle se doutait que de sa position de plus faible elle allait prendre la place de la plus ... "dominante" dans cette histoire ? Bon peut-être pas vis-à-vis de Magnolia, mais au moins de cette chère succube en partie défroquée.

« Alors ça fait ça d'avoir un sexe entre les jambes ? ... C'est gênant. Mais ... je crois que je ne vais qu'en prendre plus mon pied. Et j'ai déjà mon idée... »

Oui, et son idée était des plus simples. Elle allait prendre le même rythme que ses démons oniriques avaient pris, aussi se redressa-t'elle, et elle se dirigea vers sa succube, pour redresser sa jupe assez haut pour qu'Inuko vois le sexe en érection face à elle, dressé et vif.

« Je t'en prie ma toute belle, je n'en peux plus. Suce moi, j'en ai si besoin... »

Elle perdait presque à moitié la tête à dire ce genre de chose... mais elle adorait ça.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Inuko Sora / Sathael Ishnah le vendredi 19 décembre 2014, 17:31:03
C'est la première fois que je vois Dextra se laisser totalement aller. Et dire que je me retrouve attachée pile au moment où ça arrive enfin, c'est tellement injuste. J'aurais pu profiter d'elle, lui faire faire des choses excitantes avec ses voisins et au lieu de ça je me retrouve assise, enchainée à une table basse dont le coin me rentre dans le dos. Car oui, cette position est vraiment inconfortable, quitte à choisir j'aurais encore préféré être allongée ou qu'on me restreigne seulement les bras sans m'attacher à quelque chose. Pendant que cheveux-verts me parle, j'essaye de faire passer la chaine sous le pied de la table. Ma position rend la tâche ardue si je ne veux pas être remarquée. Il faut y aller tout doucement, qu'elles ne voient pas que la table se soulève légèrement.

J'essaye de me contrôler tant bien que mal, de ne pas céder à mes peurs et de soulever cette table pendant qu'elles sont occupées. Une fois que j'aurais en partie retrouvé ma liberté de mouvement je foncerais sur Magnolia pour lui mettre un bon coup de boule, en espérant que ça suffira à l’assommer. Cheveux-verts commence à me déshabiller, elles n'ont clairement pas l'intention de me libérer de sitôt et je ne supporterais pas d'être dans cette situation très longtemps. Pour ne pas exciter Dextra davantage je ne lui réponds pas, je me laisse faire, concentrée sur ma libération. Jusqu'à ce qu'elle descende mes habits jusqu'à mes poignets et s'emploie à les nouer de manière à m'empêcher de me libérer. J'essaye de desserrer le nœud, de faire glisser le tout mais, rien à faire, c'est bloqué pour de bon cette fois-ci. Je commence à paniquer, ma respiration devient chaotique, les longues séances de torture chez les vampires me reviennent en tête, le fait d'être leur chose, leur souffre-douleur, leur petite pute, de ne plus voir la lumière du jour pendant des années, enfermée dans une cave. Elle caresse l'intérieur de mes cuisses, puis mon entre-jambes tout en m'embrassant, le fait d'être vulnérable me fait frisonner à chaque contact, l'idée dérangeante qu'elle pourrait me faire tout ce qu'elle veut a un côté excitant mais, que je rejette fermement. Je suis une démone c'est moi la prédatrice ici, c'est à moi de les dominer, de leur faire peur, de les faire crier, je ne supporte pas cette situation humiliante.

Si je continue à demander qu'on me détache je n'obtiendrais rien et Magnolia serait trop heureuse de me voir supplier. Hors de question que je lui fasse ce plaisir, je vais endurer en silence, ne rien faire pour les exciter, il faut que ce soit décevant afin qu'elles ne recommencent jamais. Pourtant malgré ma volonté de ne pas craquer je me sens faible, à deux doigts de pleurer comme une petite fille et je sens déjà mon intimité s'humidifier. Heureusement cheveux-violets appelle sa camarade, me laissant un petit répit pendant lequel je vais pouvoir me reprendre. Mais il n'y a rien à faire, être privée de mes pouvoirs et attachée suffi largement à me faire paniquer. Pendant qu'elles parlent mon état psychologique empire, j'imagine déjà cette salope m'amener fièrement au marché aux esclaves avec Dextra qui n'opposera aucune résistance. Alors tout recommencera, les viols, les tortures, les humiliations, l'isolement, voire pire. Même si ce n'était pas son intention et si un autre chasseur d'esclaves débarque ? Je n'aurais aucune chance de lui résister ou de fuir dans cette position. Mon esprit passe en revue toutes les pires situations possibles et je n'arrive pas à penser à autre chose, dominée par mes peurs.

Je regarde Magnolia et Dextra qui est en train de boire une nouvelle potion. Non ! Non, non, non ! Qu'elle idée a-t-elle encore eu l'autre tordue ? Je vois Cheveux-verts tomber à genoux, là je me dis que c'est la fin, qu'elle lui a fait quelque chose pour la neutraliser et qu'elle va m'embarquer. C'est ce que j'ai pensé jusqu'à ce qu'un pénis déchire ses sous-vêtements. À ce moment là j'étais déjà livide et ce nouveau changement ne m'a absolument pas rassuré. En temps normal, un sort de magie rose apposé par ma mère bloque la semence avant qu'elle n'atteigne mes ovules, m'empêchant ainsi de tomber enceinte. Mais à cause des chaînes il est probablement affaibli ou complètement annulé, si elle éjacule en moi je tomberais sûrement enceinte d'elle. Pas comme ça, c'est hors de question ! J'ai des sueurs froides, je respire mal, mon cœur bat trop vite et je suis blanche comme un linge. Lorsqu'elle revient vers moi j'ai un petit mouvement de recul, comme un animal apeuré, mon corps tremble et je suis au bord des larmes.

Finalement elle présente son phallus de bonne taille juste devant ma bouche, c'est humiliant mais, si je l'occupe avec ma bouche peut-être qu'elle ne pensera pas à me prendre par autre part. Idiote de Dextra ! Je parie qu'elle n'a même pas conscience de l'état dans lequel elle me met ! J'ouvre la bouche, vaincue, avalant son sexe bruyamment. Il faut qu'elle prenne beaucoup de plaisir avec ma bouche et ma langue, comme ça elle ne voudra pas la glisser ailleurs. Je m'applique à la sucer, me retirant de temps en temps pour venir lécher ses testicules, le reste du temps je fais d'amples vas et viens. Concentrée sur ma tâche je ne dis rien, je n'ai rien à dire après tout, les seules choses que j'aurais à dire raviraient trop Magnolia. Enfin si, il y a une chose que je peux dire. Je m'efforce d'avoir la voix la plus normale possible et je murmure à l'attention de Dextra :

"Tu aimes ma bouche ? Et si tu m'agrippais par les cheveux pour te masturber avec ? Tu peux jouir à l'intérieur."

De cette façon elle ne s'en détournera pas et n'éjaculera pas entre mes cuisses, j'espère juste que Magnolia n'interfèrera pas cette fois.
Titre: Re : Après les cours, d'autres cours.
Posté par: Magnolia le lundi 05 janvier 2015, 03:09:10
Spoiler: "Test d'écriture" (cliquer pour montrer/cacher)



Douce Magnolia, tu as vu ta camarade de classe succomber petit à petit aux effets de ta potions. Aux effets que toi-même tu n'as pas prévu. Tu l'as vue se libérer, petit à petit, de toutes ses inhibitions données par ce monde fermé sur les joies du sexe. Ce baiser n'avait rien d'un accident ou d'un petit baiser. Il était passionné, langoureux, et il a duré plusieurs minutes durant lesquelles tu as caressé lascivement sa joue et passé ton autre main derrière sa nuque. Un baiser d'amour, transpirant l'envie de sexe qu'elle avait à ce moment-même. Certes, c'est toi qui a amorcé ce baiser, mais elle y a répondu d'une fougue telle qu'il n'y avait plus aucun doute sur ses envies, sur ses fantasmes et sur le futur. Dextra allait boire la potion, et cela t'excitait à l'avance de l'imaginer avec cette belle et longue queue entre les jambes, chevauchant Inuko avec passion. Tu n'es pas inquiète pour elle, tu sais qu'elle s'en sortira à merveille.

Tu romps ce baiser à grand regrets, et elle te sourit. Oh là là, son sourire te fait fondre. Tu ne l'avais jamais vu sourire d'un air aussi tendre. Son agressivité a fondu comme neige au soleil, son armure de haine et d'indifférence semble s'être évaporée. Tu vois maintenant son noyau, si tendre et si fragile... Tu t'interdis de la décevoir. Cette perle doit être conservée, ne pas être brisée. Sinon, les conséquences pourraient être irrémédiables. Elle a déjà avoué à Inuko qu'elle l'appréciait malgré son comportement de succube, et il ne faut surtout pas qu'elle le regrette par la suite, car elle risque de se fermer tout purement et simplement aux joies du sexe dont elle a été privée si longtemps. Quant à toi, seule ta mémoire se rappelle des longs ébats que tu as mené, non dans cette vie mais dans celle du vampire, une autre vie qui n'est pas la tienne mais dont la mémoire fait partie de toi intégralement. Ton souvenir qui n'est pas le tien. Ta mémoire qui n'est pas la tienne. Trois siècles de mémoire reposent en toi, et tu t'en sers quotidiennement. Aujourd'hui, même si ce n'est pas une première fois pour ta mémoire, c'est une première fois pour ton corps et pour ton âme, et tu es excitée rien que d'y penser. Tu vas vivre ta première expérience sexuelle aujourd'hui. Et contrairement à ce que tu pensais à la base, ce n'est pas Inuko qui va prendre ta virginité, mais c'est Dextra. Tu veux faire croire que tu maîtrises ton corps, qu'il n'est qu'une extension de ta volonté mais ce n'est pas le cas. Tu mouilles intensément, ton entre-jambes est trempée. Tu croirais presque que tu fuis, que ta cyprine s'écoule de ton corps et tombe par terre tellement cette excitation est grande, mais ce n'est pas le cas, et tu te retiens à grand peine de frotter tes jambes l'une contre l'autre.

La jeune fille se retourne et se dirige vers le verre contenant la mixture que tu as préparée, celle qui permet à la fille qui le boit de pouvoir se doter d'un pénis et à l'homme qui le boit d'avoir un vagin. Cette potion, si peu ragoutante d'aspect, Dextra la boit d'un coup. Tu admires son courage et tu te précipites pour la soutenir, afin qu'elle ne se fasse pas mal en tombant à genoux. Du coin de l’œil, tu vois Inuko en train de paniquer, de s'activer pour essayer de se libérer. Cette attitude t'intrigue, surtout que lorsqu'elle vit l'effet de la potion déchirer le sous-vêtement de Dextra, son excitation restait nulle et non-avenue. Elle a peur, ce sentiment éclipse tout les autres dans l'esprit de la démone. Tu le sens, et tu t'en désole. Tu ne sais pas vraiment comment elle réfléchit, comment elle s'imagine ce qu'il peut se passer. Et surtout, tu ne sais pas pourquoi elle ne ressent pas les prémices d'un plaisir nouveau en voyant Dextra dotée d'une magnifique verge. Cette dernière qui d'ailleurs expérimente sa verge, la caresse doucement pour sentir le plaisir lui venir sous la forme d'un gémissement doux, sonnant à tes oreilles comme une douce musique et comme une promesse d'ébats fougueux pour un avenir proche. Très proche... Tu n'arrives pas à te retenir et tu lui lèches délicatement le lobe de l'oreille en l'aidant à se relever, étant toujours derrière elle.

Dextra se dirigea ensuite vers Inuko, après t'avoir promis qu'elle allait utiliser cette belle bite à bon escient, et demanda à la démone de la sucer. Démone qui faisait son possible pour retenir son dégoût et sa peur. Cela t'intrigue... Une succube ? Avoir peur d'une relation sexuelle ? Cela sonne faux à tes oreilles. Il y avait un problème, et ce n'était pas à cause de Dextra. Non, si tu en crois son attitude derrière son dos, c'est à cause de ses chaines. Elle a peur d'être dans cet état. Et sa peur prend le pas sur son plaisir, sur le plaisir qu'elle pourrait, qu'elle devrait éprouver à se faire dominer sexuellement par celle qu'elle considère comme inférieure à elle. Par Dextra, qui a raté son invocation et qui lui a certainement servit de cobaye sexuel. Cette Dextra qui en attend beaucoup de sa chère succube. Celle qui lui demande une fellation sur son tout nouveau pénis, ne pouvant plus vraiment contenir son excitation. Et Inuko se met à cette pipe. Dans d'autres circonstances, cela t'aurait excité, et tu aurais soulevé ta robe pour te masturber au même rythme que la bouche de la succube entoure le troisième pied de ta camarade de classe, mais tu ne peux pas te le permettre. Car tu vois bien que la démone n'en tire aucun plaisir, qu'elle fait cela par nécessité, parce qu'elle n'a pas le choix. Et cela te désole de voir une créature du sexe ne pas se complaire dans son élément. Certes elle t'a défié, elle a voulu supprimer une des choses auxquelles tu tiens, mais tu aimerais que les deux partenaires prennent du plaisir durant ce rapport hors du commun.

Tu t'approches des deux filles sans qu'Inuko puisse te voir. Tu veux la surprendre alors qu'elle incite Dextra à utiliser sa bouche comme un défouloir, comme si elle voulait que sa partenaire jouisse le plus vite possible pour en être débarrassé. Tu ne peux pas te le permettre. Tu apparais enfin dans le champ de vision d'Inuko, tu prends doucement de la main gauche la bite qu'elle était en train d'avaler avec fougue et tu la retires de la bouche de la démone. Elle est pleine de salive, mais cela ne te dérange pas du tout. Au contraire, elle est plus glissante lorsque tu la branles doucement pour pas que Dextra ne devienne folle. Tu jettes un regard à cette dernière, essayant de lui faire comprendre d'attendre un moment et, continuant à la masturber, tu te retournes vers sa jolie partenaire. Tu ne saisis pas son expression, mais elle peut facilement comprendre la tienne. Tu es déçue. Et tu veux la rassurer sur son sort.

« Inuko, lui fais-tu d'une voix douce en te baissant pour te mettre à sa hauteur, si je suis là ce n'est pas pour que tu deviennes une esclave. Ta punition pour m'avoir attaquée est de porter ces menottes qui te retireront tes pouvoirs pour que tu ne puisses pas dominer les ébats de ce soir. Tu dois apprendre qu'il y a plusieurs manières de prendre du plaisir, même pour les succubes. Tu seras dominée ce soir, et tu auras des orgasmes propres à la situation de dominée. Mais il faut pas que tu aies peur, il faut que tu sois plus forte qu'elle. »

Et là, tu l'embrasses longuement. Ta partenaire sent ta main droite glisser sur les siennes, et elle peut remarquer que ton poignard a quitté ta robe. Elle peut sentir les habits la contraignant être coupées, avant de comprendre que la menotte attachant sa main gauche s'enleva pour quelques secondes avant de la retrouver. Mais désormais, la succube n'est plus accrochée à la table, même si elle a encore les mains liées. C'est une faveur que tu lui fait pour plus qu'elle se sente en danger. Tu veux qu'elle commence à apprécier d'être dominée et qu'elle n'en retire que du plaisir. Tu l'aides à se relever, ta main gauche toujours en train de masturber tendrement Magnolia en continuant d'embrasser celle qui te fait face. Tu as une expérience qui est indéniable et qui ne va pas vraiment avec ta situation de vierge. C'est pour cela que tu as du cacher cette hymen depuis que tu fais partie de la famille d'Ashnard. Mais maintenant, tu pourras participer à certaines des orgies prévues pour ta famille et ne plus passer pour une prude.

« Voilà ma belle, lui glisses-tu, j'espère que tu te sens mieux ainsi. Je ne te libérerai pas car c'est ta punition, mais je veux que tu n'en ressentes que du plaisir. Être la dominée n'est pas une honte, mais un plaisir différent. Accepte ce plaisir, laisse-toi dominer par Dextra, accepte-la et succombe à ses plaisirs. Izh acha nesh. Izh vo'icha safras. »

Ces derniers mots appartiennent à un langage démoniaque dont tu connais quelques bases. Tu ne sais pas si Inuko les comprendras vraiment, mais normalement elle devrait comprendre le principe, même si elle ne sauras pas exactement les mots que tu as employé. Tu lui as dit : "Tu es en sécurité, tu ne souffriras pas." Tu te glisses dans son dos après avoir lâché le pénis de Dextra, ton poignard toujours à la main, et tu coupes les restes de ses vêtements qui peuvent l'entraver. Maintenant, seules ses menottes, qu'elle ne pourra pas enlever, la force à avoir les mains attachées dans le dos. Tu ranges ton arme là où elle se trouvait, soit tranchant sa robe, et ta main droite se dirige vers la culotte d'Inuko, face à Dextra. Tu regardes cette dernière en lui faisant un petit clin d’œil et tu commences à la caresser doucement à travers l'ultime morceau de tissu de la délicieuse succube en lui embrassant la nuque. Tu veux que cette soirée soit inoubliable pour vous trois, et tu mets tout en œuvre pour qu'elle le soit réellement.