Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Bloody Yuri (Asami Yamada)

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Bloody Yuri (Asami Yamada)

mercredi 27 février 2013, 20:38:50

Ah le repos. Chose sacrément sainte pour les gens plus ou moins honnêtes travaillant d’arrache-pied pour leurs vies et/ou leurs portefeuilles. Chose vénérée par les esclaves du travail mais que malheureusement peu de personnes arrivent à obtenir suffisamment en complément d’un salaire décent. Et aujourd’hui, c’est ce qui arrive à la grande PDG de l’entreprise Papillon, soufflant un peu dans on bureau suite à un enchaînement capharnaümesque de réunions, visites concernant des projets et des aller-retour avec les architectes pour de la construction. En bref, épuisante semaine pour une semaine bien remplie, comme son carnet de rendez-vous. Encore heureux que son corps de vampire est à la fois résistant à la fatigue et n’a pas beaucoup de besoin alimentaires pour vivre correctement. Sinon, imaginez un peu les cernes et la tension accumulée par ses muscles et sa mauvaise humeur à force de tout enchaîner. Bon d’accord la mauvaise humeur elle y peut rien cette fois…

Dans on bureau digne des plus beaux dojos, avec des kanji partout sur les murs, des plantes typiquement japonaise et un perpétuel parfum frais apaisant le corps et l’esprit. Ajoutez à ça peu de meubles et un bureau au fond, avec des rideaux à moitiés fermé pour qu’il n’y ait pas trop de soleil qui rentre pour donner une ambiance tamisée. Dommage que Nô ne fait pas autant la différence entre jour et nuit ça serait plus romantique. Fermant son ordinateur portable posé sur le bureau, elle soupira. Cette époque ne vaux pas celle de sa naissance mais elle a tout de même son charme. Sauf que les guerres ne sont plus du même gabarit que celles du passé. Entre se battre pour unifier son pays dispersé par clan et déclarer la guerre à une autre contrée pour juste la conquérir, il y a une certaine différence tout de même. Dans la tête de la PDG bien sûr. Sortant de ses songes aux premières vibrations de son téléphone portable, elle ragea un peu puis finit par décrocher sur un ton agressif relativement bien dissimulé :


- Il y a intérêt à ce que soit important. Faites court

- Nous avons arrêté une jeune femme qui a bafoué notre honneur Nô-hime. Et comme vous m’aviez dis que vous vous occuperiez du prochain cas j’ai pris la peine de…

- Emmenez-la à mon bureau. Et obstruez lui la vue et l’ouïe le temps du trajet si ce n’est pas déjà fait

Et elle raccrocha. A peine le mois avait déjà entamé sa dernière semaine que les agressions envers son clan se multipliait et pas que par d’autres clan de vampires ou Yakuza. Cette fois, c’était des civils qui provoquaient tout ça sans savoir avec qui ils avaient à faire. Et vu qu’en ce moment c’est très tendu, et pas que pour le travail légal. Les activités de trafics d’objets d’arts pour retrouver ce qui appartient à son époque allaient de mal en pis et tout le clan était à bout pour ça. Donc énorme cumul… La porte se mis à toquer. Quel genre de demoiselle l’attendait derrière ? Et surtout, est-ce qu’elle allait supporter tout ce que Nô comptait lui faire subir ?

Asami Yamada

Humain(e)

Re : Bloody Yuri (Asami Yamada)

Réponse 1 jeudi 28 février 2013, 01:50:09

Asami flânait en ville, comme elle aimait le faire, parfois, quand elle avait du temps libre : Elle aimait parcourir Seikusu, simplement pour marcher mais aussi remarquer des détails qui lui étaient inconnus, découvrant la ville au fur et à mesure de ses déambulations. Actuellement, elle était dans le quartier de la Toussaint : Beaucoup diraient que c’est mal famé, mais en vérité on ne risquait à peu près rien pourvu qu’on se tienne bien, et la lycéenne s’y sentait en sécurité et surtout, en appréciait l’ambiance, l’agitation et des myriades de chose qui dissociaient cet endroit de quoi que ce soit qu’on puisse qualifier d’ordinaire. Elle marchait lentement à travers ces petites rues, appréciant l’ambiance certes pas ce qu’on pourrait qualifier de calme ou classieuse, mais qui avait le mérite d’être animée et pour le moins unique, et son regard se laissait aller, en réalité, partout où il était sollicité, que ce soit une devanture pétillante ou autre particularité typique du quartier qui regroupait tout ce qu’il y avait d’excentrique - Certains diraient de mauvais goût voire déviant - dans la ville.

La jeune fille était assez fasciné par ce spectacle - En réalité elle était déjà venue, mais cette partie de la ville est si labyrinthique et changeante qu’on ne cesse de s’y étonner - et flânait littéralement, faisant, il fallait l’avouer, peu attention à où elle allait, le quartier étant bien loin d’être plein de piétons. C’est sans doute ce qui la fit percuter quelque chose et tomber par terre : Elle n’était pas du genre à causer de tels accidents, et cela lui prêtait presque à rire, animant sa balade, mais sa chute fut accompagnée d’un large fracas qui lui ôta bien vite le goût du sourire, lui faisant craindre qu’elle ait occasionné de la casse. Lorsqu’elle leva enfin les yeux vers ce qu’elle avait dérangé, ayant pris un léger moment pour s’épousseter et s’assurer de son bon état, elle eut la désagréable surprise de constater qu’elle avait effectivement causé un beau désordre. De grands cadres ainsi que d’autres « babioles » étaient répandues sur le sol alors que des hommes tentaient en toute hâte et tant bien que mal - Car non seulement certains objets atteignaient une belle taille mais ils semblaient aussi précieux, les hommes les maniant avec une précaution encombrante - de les réunir.

Malgré qu’Asami semblait aussi désolée que possible, s’excusant à plusieurs reprises et s’avançant déjà un peu pour les aider, il ne fallut que peu de temps pour qu’un d’eux détourne son attention vers la jeune fille, allant vers elle d’un pas qui à lui seul était furax et agressif, faisant se stopper nette la lycéenne, devinant sa colère. L’homme avait un air de parfait gangster, ou plutôt d’homme de main, un tatouage remontant sa nuque visible - Un Yakuza, eut vite fait de comprendre sa victime - mais il ne s’arrêta pas à son air désolé voire apeuré et lui saisit violemment le poignet, l’engueulant littéralement d’une voix tonitruante et vociférant des reproches incompréhensibles, du moins pour elle.


« Tu viens de nous faire perdre du temps ! PUTAIN ! Et on va manquer le rendez-vous maintenant, ils nous attendront pas, ce serait trop risqué, BORDEL ! »

Il ne cessait de gesticuler, exprimant toute sa rage et une sorte de frustration, et les autres hommes - Sans doute ses subalternes - s’en étaient même arrêté, abandonnant leur tâche, peut-être parce que d’après ses dires, elle se révélait maintenant inutile, mais sans doute aussi car la colère de leur supérieur était absolument dantesque. Il se calma finalement, lâchant le poignet de la jeune fille qui n’en bougea pas pour autant, terrorisée, à grand renforts de gestes d’excitation et de défoulement, manquant de donner un coup de poing à certains des objets qu’il transportait, mais se retourna pour pointer Asami du doigt :

« Tu ne t’en tireras pas comme ça, après nous avoir fait foiré ça...Tu nous as déshonorés, on a échoué... »

Sur ces mots, il esquissa un geste de capture, souhaitant « simplement » la passer à tabac, jetant ses deux bras vers la jeune fille, mais, rassemblant toute sa volonté et son self-control, celle-ci parvint à commencer à s’enfuir, esquivant la brute d’une manœuvre assez osée puis courant sans vraiment réfléchir à travers les rues du quartier de la Toussaint. Ne pouvant dans cet état pas courir extrêmement vite et son agresseur étant après tout très proche d’elle, il eut à courir seulement quelques secondes pour la rattraper, et lorsqu’il le fit, il la plaqua violemment sur le sol, et semblant outré qu’elle ait osé tenter de s’échapper. Son état de rage lorsqu’il se releva et constata cela aurait fait passer toute sa colère passer pour un simple caprice de fillette, et il agrippa vite la jeune fille par les cheveux.

« Tu veux t’enfuir, hein, tu veux pas assumer, salope ?! Toi tu vas payer ! Putain ! Notre boss va nous engueuler mais toi, toi ce sera pire ! Tu vas en baver ! »

Sur ce, il sembla presque se calmer, jubilant ostentatoirement du sort de la lycéenne, celle-ci restant docilement par terre, n’osant même plus après tout ça ne serait-ce que penser à s’enfuir, et l’homme sortit un portable pour appeler quelqu’un, lui expliquant une situation qu’Asami pensait irréaliste, manquant de pleurer à son énonciation. Elle fut ensuite relevée, incapable de toute initiative seule, et emmenée de force dans une camionnette où elle fut bâillonnée, ses yeux bandés et un casque étrange  surmontant ses oreilles pour la rendre momentanément sourde, alors qu’elle passa un long trajet dans le véhicule vers une destination évidement inconnue.

Elle fut débarquée en toute discrétion, entrant dans le QG de l’entreprise Papillon par une entrée détournée, et emmenée dans une pièce attenante au bureau de la directrice, officiant comme une sorte de vestibule vers celui-ci et pouvant en pratique servir de « seconde  pièce », puisqu’on l’y laissa absolument seule pour attendre la femme. Elle portait une chemise blanche et une jupe noire, les deux vêtements malmenés par les yakuzas et peu en place, le haut laissant même apparaître un pan de sa poitrine, un bouton ayant sauté, alors que son visage symbolisait la terreur absolue, ses lèvres - libérées puisqu’à présent ses cris ne seraient que peu dérangeant et qu’elle s’était calmée - tremblotantes et son corps entier suivant à peu près leur exemple. Bien entendu, elle n’était pas pour autant libre, ses mains liées dans son dos et ses yeux voilés par un bandeau de cuir - Un accessoire dédié à la priver de sa vue, Asami ignorant l’existence même d’un tel objet - mais ses oreilles libérées, car maintenant il avait été jugé utile qu’elle puisse entendre lors de son « procès » ou même sa punition. En addition, un des yakuzas avait jugé juste ou peut-être simplement drôle de lui donner un avant-goût de son châtiment et avait légèrement coupée sa joue à l'aide d'un couteau aiguisé, son sang en coulant lentement en un mince filament rouge. Elle ne broncha pas lorsqu’elle entendit la femme entrer, sachant pertinemment que qui qu’elle soit, elle n’était pas de « son côté » et qu’elle ne pourrait rien dire pour lui faire changer d’avis.


Créature

Re : Bloody Yuri (Asami Yamada)

Réponse 2 dimanche 03 mars 2013, 14:42:32

Bon sang. Tout le monde était tendu en cette fin d’Hiver et début Printemps  et ça n’arrangeait personne. Donc quand le signe de l’arrivée apparente de ses sbires se fit entendre, elle s’imagina quoi faire pour passer les siens, de nerfs. Se levant lentement, sa tenue toujours lise et impeccable. Elle alla rejoindre la pièce servant à recevoir ceux qui allaient être châtiée par sa personne quand le besoin des faisait sentir, ou alors quand ses ennemis les plus dangereux étaient capturés pour faire prouver à la dangereuse vampire qu’elle ne l’est pas pour rien. Dans sa marche féminine et gracieuse, elle sorti de la pièce pour rejoindre les messieurs qui semblaient terrorisé de ce qu’ils avaient fait, limite en pissant dans leurs frocs. Ils savent que Nô ne tolère AUCUN échec, même si ce n’est pas de leurs fautes. Et les sanctions varie suivants on humeur, même si une quelconque affaire raté signifie obligatoirement un énervement certain. Regardant ces loustics d’un air froid et faussement impassible :

- Explications ?

Les mecs qui seraient plutôt du genre à vous arracher la tête à la moindre baffe n’arrivait même pas à bouger devant la boss. Elle attendait que quelqu’un fasse le pas, n’aimant pas se répéter et encore moins avec son humeur du moment. Finalement, un des lascars bredouilla ce qu’il s’était passé. L’histoire du cadre et de l’argenterie, plus le retard accumulé, une fois n’est pas coutume en ce moment, fit que les yakuza de la vampire perdait en notoriété. Une parfait exemple de déshonneur quand on sait que tout ou presque était sans tâche depuis plusieurs années. Du coup, ses hommes allaient prendre cher. Moins que prévu car la source de se déshonneur était non loin, encore saine et sauve d’après ce qui a été dit par le type, donc elle allait être "clémente" pour une fois. Donc une radiation de la paye temporaire, une affection à des tâche plus risquée et plus ingrate plus des tortures physiques

Soupirant après ce savon passé et les hommes partis, elle se dirigea vers là où se trouvait la kidnappée, même si officiellement elle ne l’était pas encore. Ouvrant la porte qui peinait à émettre du bruit, mais qui devait être très bien entendu par celle qui attendait patiemment sans personne, elle regarda cette dernière. Elle était partiellement défringuée, presque comme avant un viol, et elle tremblait encore plus qu’une feuille malmenée dans une tornade d’ennuis. Marchant lentement avec ses getas, elle finit par s’accroupir sur le coté de la joue saignée très légèrement, et passa sa langue sur la petite lichette de sang qui la tenait bien. Il y en avait juste assez pour qu’elle obtienne les informations de base concernant cette jeune fille. Autrement dit, ce qui concerne sa virginité, son état de santé, son espèce ainsi que son sentiment dominant de l’instant :


- Lève-toi et suis-moi sans sourciller

Mais elle n’attendit aucune parole ou geste de sa part pour lui attraper la nuque de manière pas très gentille, mais pas à lui briser les cervicales faut pas pousser non plus, histoire de bien appuyer ses propos. La tenant comme un animal pendant à peine quelques secondes, elles finirent par arriver dans le grand bureau de Nô aux allures de hall de gare pour ceux qui ne connaissent pas encore. Refermant la porte sans faire attention au bruit qu’elle faisait, elle finit par pousser par la seule force de son bras la lycéenne dans un tas de pouf sui servent généralement à discuter entre dirigeant sociétaire important. Sa chute serait toujours plus amortie que si c’était sur le sol, mais pas suffisamment pour qu’elle sente une sensation de confort. Toujours silencieuse, elle s’approcha à nouveau, transformant légèrement son majeur en griffe et coupa le bandeau des yeux. Cette griffe disparu bien vite pour ne pas faire remarquer quelque chose de surnaturel à quelqu’un de parfaitement humain, puis elle prit la parole :

- Tu m’as fait perdre une journée entière de travail, un contrat voire deux avec des bons payeurs, plusieurs millions de yens et pour couronner le tout, endommagé de précieux objets datant de plusieurs siècles. Je ne vais pas être clémente avec toi

Puis elle posa le dos de sa main contre sa taille, du coté où son yukata noire et pourpre à motif de fleurs et toiles d’araignée avais la manche correctement mise. Elle dominait non seulement par sa prestance, mais aussi par son air dominateur et la froideur de ses propos qui ne laissait entrevoir aucun arrangement possible. Cela présageait rien de bon pour Asami, ça c’est sûr.

Asami Yamada

Humain(e)

Re : Bloody Yuri (Asami Yamada)

Réponse 3 dimanche 10 mars 2013, 23:58:24

Asami était terrifiée à l’idée de ce qui pouvait lui arriver, se ressassant même si elle tentait de pas y penser plein d’histoires macabres de yakuzas et plus généralement tous ces « faits divers » morbides qu’on pouvait entendre aux actualités, et pleurait presque simplement de peur, tremblant de tout son corps. Grâce au calme - assez étonnant pour ce qui devait être un repère de mafieux se dit-elle - qui régnait ici, ce qui en fait la privait quasiment de toute connaissance du monde extérieur, hormis ses genoux sentant un parquet qui avait le mérite de ne pas les égratigner, la lycéenne put aisément deviner l’arrivée de quelqu’un dans la pièce : Un pas relativement lent et léger, presque doux, mais qui terrifiait évidemment la jeune fille, résonnant à ses oreilles presque comme autoritaire et annonciateur d’une amère punition, bien que sur ce point, elle n’avait pas tort. Une ouïe fine, captant un froissement de tissu, et la proximité avec son « interlocuteur », lui faisant presque sentir son souffle, permirent à Asami de deviner qu’on venait de s’accroupir devant elle, et là où elle s’attendait à une baffe, un coup ou quoi que ce soit de plus ou moins brutal, elle sentit simplement un coup de langue sur sa joue, la soulageant presque, car bien que ravivant un peu la douleur, au moins elle n’avait pas d’autre plaie à ajouter à la liste. La surprise mais surtout une énorme appréhension avaient fait, par réflexe, sursauter la lycéenne au contact humide, la faisant légèrement bouger sa tête en arrière, mais celle-ci arrêt bien vite le mouvement, consciente que résister, en plus d’être absolument futile, ne ferait qu’aggraver sa situation. De ce fait, comme pour réussir réprimer ses mouvements, elle tremblait à outrance, d’autant que la présence dans la salle se faisait oppressante, ayant un effet presque plus fort du fait que la jeune fille était privée de ses sens, ne sentant en tout et pour tout que le souffle de son agresseur glisser sur sa peau et la brûlure naissante de ses liens à ses poignets.

Après un court instant, on lui ordonna de se lever et de suivre la personne, et, à peine avait elle commencé à maladroitement se relever, pour lui « faciliter » la tâche, se déplacer et surtout suivre une direction étant après tout assez difficile lorsqu’on est aveugle, elle sentit une forte poigne saisir sa nuque, sans une once de douceur, ne cherchant que l’efficacité cruel, et la guider avec puissance, bien qu’au fond Asami n’aurait jamais fait que suivre docilement même une caresse, n’ayant pas à un seul instant osé s’y opposer. « Suivant » bien malgré elle son agresseur, abaissée par son emprise sur son cou, traitée après tout comme une otage pour laquelle on avait peu de considération, la lycéenne put entendre une porte se refermer derrière elle, suffisant à la faire tressaillir et se retourner en hâte, son retard bien vite puni par une forte pression sur sa nuque, bien inconfortable mais pas sujette à des plaintes. Finalement, elle se sentit poussée, avec une force après tout assez modérée, mais dans son état - Qui alliait la terreur, la perte de la vue et des mains liées - ça suffit à la faire tomber au sol, chute qui bien heureusement ne fut pas si violente qu’attendait Asami, amortie par quelque chose comme des coussins qui lui évitèrent de se fracasser les genoux, sentant au plus un léger choc avec le sol à travers les rembourrages, lui épargnant la douleur mais pas un inconfort et évidemment un sentiment de brutalité sans doute voulu. Par réflexe, la lycéenne se retourna immédiatement - assez maladroitement aussi, ne pouvant utiliser ses bras et la surface ne se prêtant pas à des mouvements faciles - mais au fond pas pour grand-chose si ce n’est un sentiment illusoire qu’elle pourrait mieux accueillir une quelconque forme de violence, puisqu’en fait elle ne pouvait littéralement rien voir venir. D’un coup, elle sentit d’ailleurs ce voile s’ôter de devant ses yeux, l’éblouissant presque, mais voyant vite au delà de cet inconvénient, cherchant instinctivement à connaître son agresseur. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle constata que c’était une femme, par ailleurs extrêmement  féminine, et étrangement habillée à une mode très traditionnelle, mais ce côté là était bien sans rapport dans cette situation, car le seul espoir d’Asami à ce moment fut qu’elle serait, cliché futile, plus clémente et douce qu’un homme dans ce qui suivrait. La lycéenne ne remarqua d’ailleurs même pas l’absence de tout ustensile qui aurait pu la libérer du bandeau, mais au fond elle n’avait pas l’esprit à cela et ce manque passa inaperçu à ses yeux fraîchement découverts. Elle écouta alors attentivement la femme prendre la parole, ne voulant manquer aucun morceau de son discours, pas par passion - Non, en vérité tout ce qui viendrait de celle-ci la dégoûtait, assez logiquement - mais par intérêt, car quoi qu’elle fasse en désaccord avec cela, ça pourrait lui être reproché et, évidemment, sévèrement puni. Elle fut d’ailleurs presque honteuse de son acte, si seulement il n’avait pas touché des yakuzas et si disproportionnellement lourd de conséquences, et rougit à l’énonciation de ses « crimes », la dernière phrase, peut-être la plus importante, la ramenant bien vite à un état de peur totale, ravivant un peu ses tremblement incontrôlés.

La femme attendit alors quelque chose, peut être pas une réponse, cherchant simplement à la dominer, ce qui fonctionnait à merveille, sa hauteur donnant une impression d’écrasement à la pauvre Asami, de même que sa classe traditionnelle qui renvoyait une image de sérieux et, dans ce cas, de sévérité. La jeune fille baissa vite la tête, incapable de soutenir le regard de sa preneuse d’otage et pensant que peut-être la soumission était sa meilleure option, l’absoudant et la débarrassant de toute défiance et opposition. Pour se soumettre à cette idée, et d’ailleurs se soumettre tout court, Asami , prit un regard suppliant et à deux doigts d’être larmoyant qu’elle braqua d’un mouvement de tête subit sur la femme, se relevant légèrement, pour lui dire :


« Je vous en supplie...Je n’ai...Je ne voulais rien faire de mal...C’était un accident...Ne me faites pas de mal...S’il vous plaît... »

Créature

Re : Bloody Yuri (Asami Yamada)

Réponse 4 lundi 18 mars 2013, 10:44:49

La puissance de la prestance est quelque chose à bien savoir utiliser. Non seulement parce qu’il est bien plus facile d’écraser des masses de gens plus faible sans avoir à faire couler de sang, ensuite parce que ça fait toujours plus impressionnant de dominer quelqu’un juste de cette façon, mais surtout parce que l’on obtient plus de respect naturel qu’avec un artifice. Avoir de la prestance reste important quand on a des centaines d’hommes et femmes de mains à gérer à travers un pays et d’autres dans de mineures organisations. Une poigne solide dirigée par un mental d’acier trempé et un corps de rêve suffisent bien à rappeler qui dirige quoi par ici. Une femme au pouvoir est souvent considérée come étant une mal baisée ayant gravis les échelons avec son cul. Mais Nô non. Ce sont ses crocs de vampires cachés pour l’humanité entière qui ont sut se faire une place en plus de son tempérament dominateur. Quelle ironie en sachant que par le passé ce fut l’inverse, se laissant autant dominer par son démon de mari, son maître Shinobi de l’époque et surtout ses sentiments personnels.

La petite impertinente décida d’ouvrir la bouche pour quémander de la pitié miséricordieuse, chose que la vampire n’en avait à peu près autant rien à faire de la première fois qu’elle a enfilé ces getas. Impassible, froide et toujours sous la tension, elle ne bougea pas d’un courant d’air à cette remarque dissimulée en demande. Habille façon de montrer qu’elle s’était résignée à ne pas pouvoir sortir d’un endroit dont elle ne connaissait pas l’emplacement. Endroit hautement surveillé qui plus est, avec technologie et gardes vampirique directement contrôlé par Nô ou Kiyuri suivant de qui à vampirisé la personne. Même si Kiyuri reste entièrement dévouée à l’Empoisoneuse de toute manière. Marchant doucement vers elle, de façon à la contourner légèrement, l’observant avec tout le poids de son regard silencieux, elle dirigea une main vers sa joue encore légèrement saignante :


- Tu peux t’estimer heureuse d’être tombée sur des hommes discipliné. Sinon je n’aurait pas donné cher pour savoir dans quel état ta carcasse aurait fini

La petite lichette de sang peinait à tomber de son cratère de malheur, comme si même la circulation sanguine de la captive refusais de fonctionner correctement. Sa peur était évidente, autant par le fait qu’elle tremblait d’effroi comme son sang allait à toute vitesse dans son corps. Une erreur ? Non, juste une remarque faite par tout ce liquide tout excité par le sentiment dominant de cette jeune femme. Nô ne la quittait pas des yeux, ses pupilles encore naturelles dévoilées à qui la regarderait de face. Elle prit la peine de s’abaisser tout en restant droite, son dos restant dans une verticale des plus géométrique, et caresser la peau tout juste dévoilée de sa prisonnière avec le dos de sa main. Elle ne faisait pas ça par tendresse, mais plutôt pour constater d’un œil meilleur son état. Un peu comme une marchandise humaine volée dans les bas-fonds de la mafia colombienne. S’approchant de son oreille, elle lui murmura d’une façon tout aussi froide que son humeur, histoire de remettre une couche de crainte sur le masque de la terreur :

- Apprends une chose. Je dé-TESTE les gens qui implore qu’on leurs accordent de la pitié. Ils me font vomir. Tu saisis ?

Puis elle recula son visage fermé par la tension accumulée ces derniers temps. En restant sur sa position à moitié accroupie, elle tourna la tête vers ce qui lui tenait les mains, se disant que dans la rage de l’instant elle devait avoir les mains coupes. Personnellement, ça lui était égal de savoir si elle souffrait le martyr ou non dans sa tenue complètement valdinguée dans tout les sens et ses liens de prisonnière. Sachant que de toute façon elle ne risquait absolument rien contre cette jeune pucelle qui n’avait aucune chance de s’enfuir. Au pire, elle pourrait tenter un suicide mais ça serait stupide pour beaucoup de raison et pas compatible avec sa personnalité. Pourquoi ? Quelqu’un qui demande la pitié de ses ravisseurs a généralement envie de vivre. Avec le temps, il termine soit par se résigner à sa position ou alors finalement à essayer de se tuer. Mais ça, c’est vraiment dans le très long terme. Détachant partiellement le nœud, elle se releva rapidement, d’un seul geste, toujours en écrasant la petite asiatique de son regard :

- Maintenant écoute-moi bien car je ne me répèterais pas. Tu va docilement suivre mes faits et gestes en m’obéissant gentiment comme une chienne pour soulager ma tension. Au moindre écart de conduite, mon manque de patience actuel va te faire comprendre que la servitude absolue sera toujours plus confortable que de souffrir sans pouvoir mourir

Puis elle fit deux ou trois pas histoire de se retrouver devant l’inconnu dont elle se fichait royalement du nom. Ce qui l’intéressait surtout, ce n’était pas un fichu état civil mais ses compétences dans ce qu’elle comptait lui faire faire. Autrement dit, son efficacité à servir les désirs et ordres de la vampire. Elle attendait une quelconque réaction ou initiative de la demoiselle avant de rajouter quelque chose. Si initiative elle compterait user bien entendu car bien que non précisée, ça ne serait pas un mal pour détendre la femme de feu Nobunaga Oda


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