Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Rencontre avec une déesse pirate ? [pv Ilithye] [rp plage d'océan -]

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Arthur Wolf

Humain(e)

Il est tard. Je n'aurais jamais dû me rendre à cette soirée avec les amis, mais bon, je ne vais pas m'en plaindre et ce qui est fait, est fait. Sauf avec une machine à voyager dans le temps, il est impossible de revenir en arrière, donc autant éviter d'avoir le moindre regret. De toute façon, en avoir ou non ne changera rien. Seul compte le fait que je me débrouille pour rentrer en un seul morceau. Par chance, les voitures ne sont pas foules, ce qui change des journées durant lesquelles on doit constamment faire attention, au risque de se faire renverser sans avoir vu venir le véhicule. C'est vêtu avec un jean et chemise, la température n'étant pour une fois pas trop basse, avec en supplément ma sacoche que j'avance. Oui cela peut sembler étrange, mais je n'aime pas sortir sans mes affaires de dessins. Je suis bien conscient que ce n'est pas avec ça que je vais me défendre d'une éventuelle agression, mais bon advienne que pourra. Avec le silence quasi absolu, il n'y a bien qu'un sourd qui ne pourrait entende une arrivée peu désirable depuis un angle mort de son champ de vision. Je trouve ça néanmoins étrange. Qu'aucune voiture ne roule dans les environs, pourquoi pas, après tout cela arrive, mais le fait d'être le seul piéton de présent... Bah on verra cela après une bonne nuit de sommeil. Trouver une raison pour expliquer une si faible fréquentation des rues n'est pas urgente. C'est alors qu'en traversant, une lumière se dessine sans prévenir devant moi et après plus rien...

Un nombre inconnu d’heures plus tard, sur une plage en bord de mer de Terra…

Quelle est cette sensation ? Sous la chaleur des rayons du soleil me frappant au visage, j’ouvre lentement l’œil gauche, puis son jumeau de droite. Nul besoin d’être voyant pour constater que quelque chose cloche. Je passe d’une ville bien moderne, à une plage de sable chaud. Dans un sens ce n’est pas pour me déplaire, car ce paysage est bien plus paradisiaque et calme que le premier, mais de ce que je sais, je ne maitrise pas une quelconque magie de téléportation. Je n’ai aucune forme de magie d’ailleurs, mais là n’est pas le sujet. Comment ai-je atterrit sur cette plage ? J’ai une idée, mais bon. De ce que je me souviens, la fête avec les amis s’est bien passée, on a tous un peu bu, mais sans excès. Du moins c’est que je pense, mais je peux faire erreur et en réalité, ayant, ou plutôt n’ayant plus les idées en place, au lieu de rentrer à l’appartement, je me suis complètement tromper de chemin et me voilà sur du sable. Ou alors c’est une mauvaise blague des autres. Bizarrement cette seconde possibilité me semble bien trop crédible.

Bon, ce n’est pas en restant ainsi que la situation va évoluée. Me levant, je frappe un peu mon pantalon, histoire d’en faire tomber le plus de sable possible, tout en secouant ma sacoche dans un même effet.  Qu’importe la direction sur laquelle mon regard se pose, je ne vois rien de différent, si ce n’est de temps en temps, les vagues venant mourir sur la plage, autant le dire, pas grand-chose de palpitant. Cependant, c’est après une bonne demi-heure de marche que je l’aperçois. Flottant avec grâce sur cette immense surface aqueuse, un navire comme je n’en ai jamais vu se trouve non loin du bord. Intrigué par ce bateau avec ce qui semble être une grande tête de lion sur le devant, je change la direction de mes pas et m’approche de l’eau. Sur le pont une silhouette se dessine rapidement, mes yeux distinguant les traits d’une femme. Charmante au passage, mais ce qui me surprend le plus, est le fait qu’elle semble être seule à bord. Pourtant, à la vue de son fameux bateau, il ne doit pas être aisé de le manipuler en solitaire. C’est décidé, je m’avance jusqu’à avoir l’eau au niveau des genoux, puis d’une voix j’espère assez forte…

" Je n'ai pas pour habitude de voir ce genre de navire. Pourtant, il me semble bien plus complexe à manœuvre qu'un bateau de base. Il n'en est pas moins plaisant à voir, mais n'est-ce pas difficile pour une personne seule de le faire naviguer ? "

Ilithye

Dieu

_Satina, bon sang de bonsoir, lâche cette écoutille et viens me remplacer à la barre !

Oui, car cette superbe chienne était aussi agile qu'un humain à bien des égards, et elle était parfaitement capable de tenir une barre, même sur un vaisseau aussi massif que celui de sa maîtresse.
Cette dernière ronchonna encore un moment, lâchant finalement les commandes à sa compagne. La mer était calme. Beaucoup trop calme, même. Mais il ne faut pas oublier qui est Ilithye, une déesse ! Certes, elle ne pourrait rivaliser avec son oncle Poséidon (et d'ailleurs rivaliser de puissance avec lui serait signer son arrêt de mort, il est bien trop fier pour pouvoir supporter une telle concurrence), mais au moins pouvait-elle un peu influer sur la mer pour accélérer son voyage. Et, ainsi, de lourdes vagues commencèrent à se soulever, faisant doucement craquer le bois du navire, le faisant lentement rouler sous la houle, et, finalement, le faisant avaler bien plus de mètres que précédemment.
Avec un sourire satisfait, la déité revint près de sa chienne et, posant une main amicale sur le museau de cette dernière, reprit sa place aux commandes du navire.
Imposant et majestueux, une tête de lion, gueule ouverte et crocs en avant constituait sa proue. La grand'voile était en fait constituée de deux gigantesques toiles tant l'envergure était grande, il y avait encore deux voiles qui l'encadraient, un total de quatre voiles énormes, et deux autres encore, plus petites, qui surplombaient les deux encadrant la grand'voile. Sur la coque, on pouvait lire « Esperanza ».


_Va dormir, ma douce, tu es restée longtemps éveillée, et maintenant que Septendora est loin derrière nous, tu mérites un bon repos.

Avec un jappement d'acquiescement, la chienne s'éloigna en battant de la queue. Le temps était clément, un soleil chaud et réconfortant illuminait le ciel d'azur, et la bête vint s'allonger sur le pont de bois à l'agréable chaleur, réchauffée par un rayon sous son épaisse fourrure blanche.
Ilithye regardait loin à l'horizon, l'air détendu, apaisé. Ses souvenirs allaient malgré elle vers Septendora et, plus précisément, vers Bernacher et Andora, et leur petite fille nouveau-née. Elle espérait que tout irait bien pour cette nouvelle famille et que la petite n'aurait aucun besoin de l'intervention divine pour être en bonne santé. Il fallait se dire que la nature était bien faite et que l'enfant saurait se débrouiller par elle-même, encadrée par ses deux parents aimant. Il fallait se dire que tout cela n'était plus de sa divine responsabilité, qu'il fallait avancer, continuer, et que Septendora saurait se débrouiller seule, sans l'aide de la déesse...

Le regard vert intense d'Ilithye vint capter les abords d'une plage. Le blanc cristallin du sable attirait la déesse. Il lui rappelait celui de la neige qui recouvrait le petit village qu'elle venait de quitter. Les micro-climats qui parcouraient les contrées de Terra ne cessaient d'étonner la jeune femme : Septendora ne devait pas être à plus de trois cents kilomètres de cette plage, peut-être quatre cents, tout au plus, et déjà on passait d'une neige et d'un froid vif à une chaleur estivale. Oui, cet univers était étonnant, et toute immortelle qu'elle était, elle ne se lassait pas d'être surprise par ce monde des mortels.
Virant légèrement de bord, elle s'approcha un peu de la plage pour mieux profiter de cette blancheur éclatante des grains délicats qui constituaient la grève idyllique.
Elle profitait du vent marin chargé d'iode qui caressait sa longue chevelure dorée quand une voix l'interpellant la tira de sa rêverie :


_Je n'ai pas pour habitude de voir ce genre de navire. Pourtant, il me semble bien plus complexe à manœuvrer qu'un bateau de base. Il n'en est pas moins plaisant à voir, mais n'est-ce pas difficile pour une personne seule de le faire naviguer ?

Son regard vert se vrilla sur le rivage pour apercevoir, en contrebas, pataugeant dans l'océan bleu, un homme qui paraissait tout petit depuis l'altitude du pont. Elle sourit et, lâchant un court moment la barre, la coinçant pour conserver le cap, avec une sorte poutre la crochetant, elle vint s'appuyer aux bastingages et hurla en retour :

_Oh, ce n'est qu'une question d'habitude ! Il me paraît pourtant bien plus aisé de manœuvrer mon bâtiment que de vouloir traverser cet océan à la nage ! Que faîtes-vous, monsieur l'inconnu, à patauger ainsi dans notre magnifique océan ? Comptez-vous rejoindre quelques terres à la brasse ?

Elle eut un sourire éclatant, rieuse. Un coup de vent manqua emporter son chapeau à plume, qu'elle retint de justesse d'une main élégante.

_Avez-vous besoin d'aide, peut-être ? Finit-elle par demander, cordialement.

Arthur Wolf

Humain(e)

Outre le fait que son navire ne soit pas commun, il en est de même pour la tenue de ce pirate au féminin. Quand j'y pense, elle me fait penser aux pirates que l'on voit dans des films comme Pirate des Caraïbes et autre saga de piraterie. Je vais peut-être éviter de dire à haute voix ce genre de réflexion, je ne voudrais surtout pas la mettre mal à l'aise, voir tenir des propos potentiellement blessant sur les personnes comme elle. Oh non je ne cherche pas à critiquer ceux qui passent leurs vies sur les flots, bien au contraire. Les divers océans et mers m'ont toujours fasciné, mais je ne me pense pas capable de vivre pareille vie. Pourtant, j'ai sincèrement envie de connaitre les joies d'un long voyage en mer. Découvrir des horizons jusqu'alors jamais vu par quiconque. Il faut avouer que les paysages sur l'océan sont bien plus beaux qu'un immeuble en ville. Chassant ses quelques idées, je garde les yeux fixés sur la demoiselle, écoutant les premiers mots sortant de sa bouche avec sérieux. Néanmoins, est-ce de l'humour quand elle parle de traverser l'océan à la nage ? Non que je sois un mauvais nageur, mais niveau endurance, je ne m'imagine pas traverser une si longue distance à la force des bras. En fait, je n'imagine personne être capable d'une telle prouesse. Par contre, mon niveau de respect vis-à-vis d'elle augmente lorsqu'elle me dit clairement, qu'elle arrive à s'occuper du navire seule. En tout cas c'est ainsi que je le comprends. Je peux faire erreur.

Pour être franc avec vous madame, j'aime à me promener sur l'étendue sableuse, profitant de la belle vue que nous offre l'océan. .J'imagine qu'une belle personne comme vous doit me comprendre. Il m'arrive de m'asseoir et de prendre le temps d'immortalisé ces instants.


Pour ce qui est de la question qu'elle me pose en dernier, j'avoue ne pas savoir quoi lui répondre, ou plutôt, ne pas savoir de quelle manière lui répondre. Oserais-je, je lui demanderais si éventuellement, elle serait d'accord pour que je monte à bord de son beau bateau. Non pour une durée plus ou moins longue, mais simplement le temps de découvrir ses propres plaisir à voguer sur les vagues. Nous ne nous connaissons qu'à peine, pour ne pas dire pas du tout. Partant de là, il est peu probable que l'occasion de la rejoindre sur le pont se présente. Néanmoins, c'est l'envie que j'ai le plus en cet instant. Comment faire alors pour qu'elle accepte de me rendre ce service ? D'autant plus que je n'ai pas grand-chose à lui offrir en échange, si ce n'est à la limite un coup de main durant mon passage au sein de son véhicule des mers. Ce que je peux faire, en étant sûr de ne pas couler le navire, c'est à la limite la préparation d'un repas. Bien que n'étant pas un grand chef cinq étoiles, je me débrouille assez. Pas le choix en vivant seul et pour éviter de toujours faire la même chose en cuisine. Enfin, rien ne sert de me plonger ainsi dans mes pensées. Je prends mon courage à deux mains et advienne que pourra... Tant que je ne finis pas sur la fameuse planche des pirates, dont on parle tant dans les livres d'histoire.

En fait, si vous me permettez de poser la question madame, il y a bien une chose que vous pourriez faire pour m'aider. Je n'ai jamais eu l'occasion de profiter des bienfaits d'un voyage en mer. Si vous êtes d'accord, j'aimerais bien passer un peu de temps en votre compagnie, comprendre un peu ce que ressentent tous les marins préférant la mer à la terre.



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