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Chacun sa façon de faire [Pv Chasseur]

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Cyscek

Humain(e)

Chacun sa façon de faire [Pv Chasseur]

mercredi 16 mai 2012, 11:10:15

La ville se réveillait petit à petit, au chant des oiseaux et au bruit des travailleurs. Le soleil venait à peine de se lever, mais déjà les vaillants rejoignaient les champs ou leurs postes dans les forges, les étals et tous ces lieux où le petit peuple travaille. Cyscek venait tout juste de parvenir à la place principale, dans l'idée d'ouvrir boutique sous peu. Il avait néanmoins un peu de temps devant lui, car ceux capable d'acheter des esclaves avaient aussi le luxe de ne pas se lever aussi tôt que le commun des mortels. Peut-être aura-t-il quelques bourgeois d'ici neuf heure du matin, et des nobles après. Dans tous les cas, il lui faudra être prêt à accueillir la clientèle.

La place était un large carré bordé d'habitations et d'échoppes, ainsi que d'un temple dédié à une divinité. Cyscek n'avait jamais mis les pieds dedans, et ne se souçiait même pas de savoir de quelle divinité il pouvait s'agir.

Aujourd'hui, comme à chaque jour de marché, les marchands des échoppes élargissaient leur devanture sur le pavé, et d'autres venaient de quartiers différents, voir d'autres villages, afin de vendre leurs denrées. On comptait de tout, des marchands de tissu, de la viande et du poisson, des épices fines, des pièces d'armureries, et bien sûr, des esclaves. Cyscek n'était pas le seul à avoir sa place dans ce rôle pour ce marché, mais généralement, tout le monde y trouvait son compte.

Sur l'emplacement qui lui été attribué, Cyscek avait disposé deux roulottes sur le fond de la place, contre un mur. Cela lui laissait suffisamment de place devant pour exposer ses prises et ses choix. Pour le moment, les esclaves étaient parqués dans les roulottes, 5 dans chaque. C'était un peu exigü, mais ils n'allaient pas se plaindre, si ? Même s'ils le faisaient, il ne les écouterait pas.

Un homme de main venait de retirer deux pavés descellés, afin de planter directement dans la terre des pieux qui serviront à attacher les esclaves à l'extérieur. Le soleil brillait, et la journée s'annonçait radieuse, pour le temps et le commerce. Déjà quelques badauds passaient devant l'étal, certains en se demandant ce qui allait être présenté, d'autres comprennant d'eux mêmes, la majeure partie avait déjà vu le marchand et savait donc ce qui serait vendu ici.

Une fois les attaches mises en place, Cyscek aidé de l'homme venait ouvrir la première roulotte. Son comparse était un terranide aux traits d'ours. Une lourde carrure, une aisance à broyer ce qui lui déplait, il avait été formaté pour servir docilement, sans se soucier de ses congénères qu'il aidait à vendre. Cyscek défaisait de sa ceinture un fouet, ainsi qu'un trousseau de clés. Parmis celles-ci se trouvaient celles ouvrant les cadenas des esclaves. Un léger gémissement montait de la roulotte quand la porte s'ouvrit. Le soleil ou l'air frais, il n'aurait pas su dire. La calèche était en effet tout en bois, sans ouverture pour aérer ou laisser passer le soleil. Seule la porte permettait le passage, et évitait les escapades. Généralement il gardait les esclaves enfermés chez lui, il n'utilisait les roulottes que pour capturer de nouveaux esclaves, ou pour les amener à la vente.

Les premiers esclaves sortaient de la roulotte, les poignets et les chevilles emprisonnés par des fers, et reliés par des chaines à l'esclave qui suit et qui précède. Les cinq étaient des terranides femelles. Une seule beauté, croisée de chat, les autres plus banales et qui finiront plutôt en servante qu'en chauffeuse de lit. L'une d'elle se mit à grogner et à refuser d'avancer, si bien que le fouet claqua au dessus de sa tête, et qu'un coup de poing aux côtes de la part de l'hybride aidant le marchand acheva de faire avancer. Se saisissant d'un cadenas, Cyscek reliait la première chaine au pieu profondémment enfoncé et pourvu d'un trou pour y installer le cadenas. Les cinq femmes se retrouvaient à disposition des regards des passants, pendant que Cyscek allait s'occuper des restantes, histoire de finir l'installation du stand.

Chasseur

Invité

  • Messages:

Re : Chacun sa façon de faire [Pv Chasseur]

Réponse 1 mardi 22 mai 2012, 22:18:31

  • [Let the virus take over.]


    Le village prenait vie lentement, en même temps que le soleil pointait le bout de ses rayons. Il ne ferait pas froid aujourd’hui. Cette ambiance changeait agréablement de l’atmosphère oppressante qui régnait sur Ashnard, où elle avait dû se rendre régulièrement ces derniers jours. Lorsqu’elle n’était pas en mission, Chasseur aimait flâner de bonne heure dans les petits villages, les jours de marché, loin de toute hostilité. Elle se rendait parfois à l’église pour la messe du dimanche matin à Tekhos, ou discutait avec les marchands nexusiens qui étaient, pour la plupart, plutôt sympathiques. Bien qu’ils ne comprennent rien à la religion. Ils vénéraient tout et n’importe quoi, et étaient polythéistes. Une éducation entièrement à refaire. D’autant plus que le pouvoir en place ne semblait guère enclin à établir un culte unique qui unirait tous ses sujets. La pauvre Elena Ivory, reine de quatorze ans, était encore trop jeune pour décider de l’avenir du pays, ses ministres décidaient pour elle, et leurs choix n’étaient pas toujours judicieux. A ce rythme, Nexus était certaine de perdre la guerre contre Ashnard …

    Chasseur balaya d’un mouvement de tête les pensées politiques qui lui trottaient dans l’esprit. Finalement, cette guerre entre les deux territoires antagonistes n’avait pas vraiment d’importance tant que le gouvernement de Tekhos — sa terre natale — ne s’en mêlait pas.

    Par précaution, la chasseresse portait toujours sa cape noire, rabattant la capuche sur ses longs cheveux bruns. Ainsi, son corps peu vêtu et son visage atypique passaient inaperçus. Elle se fondait parfaitement dans la masse hétérogène composée de badauds, marchands, colporteurs.
    Cette vie solitaire, passée le plus souvent dans l’anonymat, aurait pu être difficile à supporter si la jeune femme n’y avait pas été habituée depuis sa plus tendre enfance. Elle s’était facilement accoutumée à évoluer dans l’ombre, en retirant même un certain plaisir. Voir sans être vue. Se déplacer silencieusement. Surprendre l’ennemi. Être libre.
    Elle avait acquis des techniques de combat subtiles et efficaces, avait conçu toute sorte de pièges, trahi énormément de personnes ; et tout cela grâce — ou à cause — d’un caractère naturellement sournois. Il lui arrivait également de se laisser corrompre pour de l’argent. Pour compenser ces aspects peu glorieux de sa personnalité — bien qu’il s’agisse pour elle d’atouts incontestables et indispensables —, son maître d’arme l’avait élevée dans le respect de la religion, dans la foi.   

    Un groupement de roulottes attira son attention. Elle venait de quitter une ruelle pour atteindre une charmante petite place pavée. Elle s’arrêta à quelques mètres de deux hommes qui ne semblaient pas l’avoir remarquée, afin de jeter un coup d’œil curieux à leur trafic. Un trousseau de clé et un fouet étaient suspendus à la ceinture de l’homme mince. Celui-ci était donc accompagné d’une armoire à glace, une brute première catégorie qui devait lui servir de garde du corps en même temps que de larbin.
    Alors que Chasseur se demandait quelle sorte de services ou marchandises ces deux là vendaient, une plainte sourde et continue s’éleva de la roulotte lorsque l’homme brun en ouvrit la porte. Maintenant elle savait. Des esclaves. Et Chasseur n’aimait pas beaucoup les marchands d’esclaves. Elle avait eu de plus ou moins mauvaises expériences avec certains d’entre eux, et n’appréciait pas l’idée que l’on puisse faire souffrir des êtres humains ou des Terranides contre leur gré. Si certains esclaves étaient bien traités et heureux de leur condition, ce n’était pas le cas de tous. Chasseur se sentait légèrement crispée. De toute évidence, ces esclaves n’étaient pas contents de leur sort.

    Le claquement sec du fouet résonna contre les murs lorsqu’il cingla la peau d’une Terranide. Elles furent ensuite toutes enchaînées à un piquet comme du bétail.

    Chasseur s’approcha furtivement du brun ténébreux qui lui tournait le dos, tapota doucement son épaule et interrogea d’une voix basse mais sûre : « Combien pour ces esclaves, Monseigneur ? »

    Elle  avait dans l’idée de capter son attention afin que ces pauvres esclaves soient un peu épargnées. Le prix, elle le connaissait déjà : trop cher pour elle et sa maigre bourse. Il lui avait fallu trouver un prétexte afin d’engager la conversation avec l’homme. Elle avait à la fois envie d’en savoir un peu plus sur lui, et avait aussi envie de connaître le traitement que subissait ces pauvres esclaves. D’autant plus que l’une des femelles lui plaisait particulièrement, ravivant en sa mémoire quelques souvenirs oubliés, douloureux. Elle voulait aider cette Terranide à la peau striée de marques sanglantes, cette jeune femme au regard indomptable.

    Et pour cela, elle avait besoin de l’homme. Chasseur lui adressa un étrange sourire, dans l’ombre de sa capuche.
       

Cyscek

Humain(e)

Re : Chacun sa façon de faire [Pv Chasseur]

Réponse 2 jeudi 24 mai 2012, 14:30:51

Petit à petit, l'étal prenait sa forme finale. Les esclaves étaient disposés par son homme de main, qui les manipulaient sans la moindre douceur. Des tapes, des bras agrippés, il les remuait, et généralement aucun d'eux ne bronchaient en retour. Vu sa carrure, il valait mieux s'ils ne voulaient pas recevoir une raclée en retour. Au moins Cyscek pouvait compter sur lui pour être dévoué et appliqué dans son travail. Le terranide savait qu'en compensation, il aurait beaucoup d'avantages, plus comme un employé que comme un esclave. Cyscek allait sortir les autres esclaves de la seconde roulotte, quand une femme s'adressa à lui. Vu l'heure, il était surpris qu'on vienne déjà le voir, sans qu'il ait fini d'installer le tout.

Il tourna la tête vers la nouvelle venue, pour la détailler de haut en bas. La première impression n'était pas très bonne : il n'aime pas quand une personne ne vient pas à visage découvert. Bien sûr, il entrevoyait le sourire d'une jeune femme, mais ne pouvait pas tout deviner dans l'ombre de la capuche. Qui s'habille ainsi ? Les voleurs, les parias, ce genre de personnes. Parfois un noble pour passer inaperçu, mais c'était autrement plus dangereux, surtout sans gardes du corps à côté. Et pour le coup, la jeune femme semblait être là toute seule.

Délaissant pour un instant ce qu'il comptait faire, il s'arrêtait afin de faire face à la demoiselle. Le client est roi comme on dit, et il se devait d'être poli et courtois, tant qu'il n'en saurait pas plus sur elle et sur ses capacités réelles à acheter ses esclaves. Si cela se trouve, elle avait beaucoup d'argent et pourrait bien lui faire gagner sa journée.

Bonjour ... Pour tous, vraiment ?

Il interrogeait la jeune femme du regard. C'est qu'il y avait tout de même cinq esclaves au dehors. Chacune valant dans les quatre mille pièces d'or, il pouvait en demander au moins vingt mille donc, sans compter qu'il avait une pièce de choix. Bien évidemment, le fait d'acheter plusieurs esclaves devaient être rentables pour le client, et il serait forcé de négocier.

Les cinq, c'est 20 000 pièces d'or. Mais j'en ai cinq autres, si celles là ne vous suffisent pas.

Et pourquoi pas ? Si ça se trouve, elle allait en vouloir plus, peut-être tous les prendre. Ce serait une bonne affaire pour lui. Mais d'un autre côté, la femme face à lui ne semblait pas arborer des vêtements luxueux. Peut-être sous la cape ? Esperons le, il n'aimerait pas trop perdre de temps, si elle n'a pas les moyens de s'offrir des esclaves. Sans bruit, le terranide ours se mouvait derrière Cyscek, pour s'adresser à lui.

J'ai fini maître.

Et bien va à la seconde roulotte, et sors les autres.

Cyscek s'était retourné, juste le temps de répondre à l'esclave, avant d'en revenir à la jeune femme. Tout sourire, il se contentait d'attendre l'avis de cette dernière sur sa proposition, et sur ce qui pouvait l'arranger. Même si elle était là pour le rouler, comme parfois certains font pour voler des esclaves ou la recette de la journée, il ne se faisait pas de soucis. Le poignard et le fouet pouvait vite être dégainés, et généralement la présence de l'ours dissuadait d'emblée les téméraires.


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