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Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

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Mach Bonin

Humain(e)

Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

mardi 10 mai 2011, 12:46:48

Quelques jours plus tôt, Mach avait répondu à un appel aux armes visant à regrouper une grande bande de mercenaire pour lancer une expédition contre un nid de formiens.  Ainsi, après avoir régler les dernières formalités avec l’employeur, un noble visant à assoir sa position sur une région en jouant les bons samaritains, le mercenaire avait signait et prit du temps pour se préparer. Ainsi, il n’avait pas trop lésiné sur les dépenses d’équipements et armement cette fois, puisqu’il savait qu’il allait recourir plus que nécessaire à ses armes cette fois.

D’ailleurs, lorsqu’il rejoignit la troupe assemblée par le noble de Nexus, Mach s’étonna de voir  tous types de préparations. Certains à vu de nez semblaient bien mal préparer, alors que d’autres au contraire semblaient avoir exagérer sur l’équipement et se retrouvaient charger comme des baudruches. Bien sur, il y avait toutes sortes d’armes, allant de mercenaires se battant qu’à l’arme blanche, alors que d’autre comme lui avait de l’attirail militaire plus développer.  Pour sa part, il avait pas mal de petites sacoches sur lui, certaines pour les munitions et autres grenades, d’autres avec un peu de nourriture. Pour une fois sa cape de camouflage était aussi repliée sur un sac à dos assez chargé où il avait placé ce qu’il n’avait pu mettre sur lui sans se voir gêner dans ses mouvements.

En effet, voir ses mouvements restreints par son équipement aurait été dangereux sur le champ de bataille. Et même si son  sac pesait tout de même une bonne vingtaine de kilos, son entraînement était suffisant pour que cela ne le perturbe pas, et qu’il conserve une bonne fluidité de mouvement. Bon, certes, s’il devait jouer les discrets s’était raté, mais au vu des explications qu’il avait reçu et du speech que leur employeur fit devant la troupe, il ne risquait pas d’avoir besoin de cette compétence cette fois.

Ainsi, peu après, ils s’étaient engagés dans les terres sauvages, sans adopter de formations particulières. Mach ne parlant guère aux autres, et avait remarqué bien vite qu’aucune hiérarchie s’était installée. En tout cas, il avait vite prit sa place dans la tête du convoi, son regard scrutant les environs pour éviter les attaques Mais, bien sur, il y en eut tout de même avant d’arrivée sur leur zone d’actions. Celles-ci furent d’ailleurs contre des monstres le plus souvent, mais cela fut suffisant pour que la troupe subisse ses premières pertes humaines.

Mais, elles eurent tout de même du bon, puisqu’une hiérarchie militaire finit par s’instaurer, et à sa demande, Mach joua les éclaireurs. Il s’était donc allégé et confier son sac à un mercenaire qui avait bien accepté de le porter. Ainsi, le mercenaire partit plusieurs fois en avant de la troupe, en surprenant plus d’un en finissant par disparaître totalement à la vue de celle-ci. Il revenait régulièrement faire son rapport et faire ainsi réorienter la marche dans certaines directions ou non pour éviter de gros combats que l’officier de tête choisissait d’affronter ou non par rapport à leur mission.

Et il leur avait donc fallut quelques jours pour s’approcher des nids de formiens qui étaient leur cible. Bien entendu, Mach avait été le premier à en tuer un durant ses reconnaissances de terrains. Cependant, il avait fini par être détecté et s’était replié pour donner le résultat de son observation. Ayant fait une topographie des lieux, celui en charge des opérations décréta de monter le camp pour passer la nuit, pour préparer l’assaut le lendemain.

- S’est une bonne idée, mais si vous voulez mon avis, il vaut mieux éviter de faire du feu, et du bruit s’entendant de loin. ..

Avait-il suggéré, sans avoir une réponse vraiment convaincante. Il pensa alors que ce type était un abruti, et Mach décida donc d’établir son coin de repos un peu à l’écart de la troupe principale.  Car si ceux-ci décidaient d’ignorer ses avertissements, le jeune homme ne voulait pas se voir prit par surprise par une troupe d’ennemis qu’ils étaient venus éliminer. D’ailleurs ceux qui le virent se mettre à l’écart le dédaignèrent, puisque jusque là, Mach n’avait pas non plus cherché à sympathiser plus que cela.  Mais, certains, sans doute ceux dont ses capacités avaient rendus les autres curieux et admiratifs, vinrent le voir pour lui demander les raisons de son comportement.

- J’ai pas envie de jouer les proies faciles à l’ennemi en indiquant ma position à ce dernier…

Avait il simplement répondu, surprenant les mercenaires les plus jeunes du groupes, alors que les autres, commencèrent à réaliser ce qu’il voulait dire quand ils virent les petits groupes allumer des feux de camp alors que la nuit tombait.
Ma Fiche : Mach Bonin

B. Tyamathe

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 1 mardi 10 mai 2011, 14:12:49

Bien que n'étant que caporal dans l'armée régulière tekhane, on me confiait souvent des missions de renseignement. Étant originaire de la terre, j'arrive mieux que ces férues de technologie à me fondre dans la masse des habitants de Nexus ou d'Ashnard. Je travaille donc en tant que mercenaire, me tenant au courant des menaces extérieures et des mouvements d'armées des deux royaumes.

Cette fois-ci, c'était un noble de Nexus, qui, voulant se faire bien voir sur ses terres, avait rattroupé une petite bande de mercenaires plus ou moins expérimentés pour partir à la chasse aux formiens. Parfait! Depuis les quelques années que je suis sur Terra, j'aime autant vous dire que j'en ai eu plus d'un!

On ne tient pas une position dans une guerre ouverte contre ces créatures. La mobilité est la clé de la victoire. Qui dit mobilité, dit équipement léger et fiable, les réparations sur le terrain seraient impossible sans le matériel adéquat. J'optais donc pour un AK-47 avec munitions perforantes pour pénétrer leur peaux épaisse. Dix chargeurs, fixés un peu partout avec du scotch prévu pour. Le desert eagle, bien évidemment, avec deux chargeurs de plus qu'à l'accoutumée, soit un total de 6 en comptant celui déjà dedans. Cela peut paraître beaucoup niveau munitions, mais les formiens sont nombreux, et il valait mieux éviter le corps à corps, surtout pour une femme...
Les poches de la ceinture contenaient mes accessoires indispensables comme mon couteau suisse, un briquet, de la ficelle, une lampe torche, etc..., ainsi que les chargeurs du pistolet. Un quatuor de grenades vint prendre sa place dans la 3e. Incendiaires, bien sûr. Les shrapnels avaient assez peu d'effet contre cet ennemi.
Dans le sac à dos se trouvaient 2 semaines de rations déshydratées, 3L d'eau potable et une couverture. Pas besoin d'autre chose.

En arrivant au lieu de rendez-vous, j'ai remarqué que beaucoup étaient mal équipés. Trop chargés, pas assez, choses inutiles pour la plupart. Seule une demi-douzaine de vétérans avaient l'air bien préparés. Nous partîmes sans plus de cérémonie, à mon grand étonnement.
Un groupe sans chef cours droit au massacre, c'est pourtant bien connu! La plupart devaient avoir l'habitude de travailler seuls.
Je restais en retrait, surveillant nos arrières puisque  personne ne semblait y prêter attention. Plusieurs fois, des attaques eurent lieu, ôtant la vie aux moins doués. Peu à peu, je lançais l'idée qu'une hiérarchie éviterai ce genre de déconvenues, et un commandant fut désigné ainsi qu'un éclaireur, donnant un semblant d'organisation. C'était déjà ça.

La nuit tombante, l'ordre de monter le camp vu donné. Juste à côté d'un petit bois, comme ça on pouvait se faire attaquer sans même rien voir. Certains se préparaient à allumer des feux. On pouvait le faire, mai seulement dans un endroit suffisamment encaissé pour cacher sa lueur, ce qui n'était pas le cas ici. La fumée ne posait pas de problème, elle ne se voit pas dans le ciel sombre. Tout le monde vaquait à ses occupations, un peu comme une colonie de vacance. J'allais pour ma part sur la petite butte qui le surplombait, à quelques dizaines de mètres de là. Autant les voir avant qu'ils ne soient sur nous, les nids n'étant plus très loin.
Un autre se mit à l'écart, se qui attira du monde, contrairement à moi. Les vétérans finirent tous par être à l'écart.

La couverture sur le épaules, je me préparais à veiller. Si je ne montais pas la garde, visiblement personne ne le ferai.
Quel tintamarre! Non seulement ils se voyaient de loin, mais le son ne faisait plus aucun doute quand à notre présence. C'est à ce demander si certains ont un cerveau. Au moins s'endormirent-ils rapidement.

Quelques heures passèrent. L'homme qui s'était mit le premier à l'écart du groupe se dirigea lentement vers moi. Il avait l'air de connaitre le métier, et je pensais qu'il avait dû comprendre ce que je faisais. Sans doute venait-il me relever pour la seconde moitié de la nuit. Lorsqu'il arriva tout juste à mi-chemin, j'aperçus du mouvement dans la plaine qui s'étalait au delà de ma position. Je me relevais d'un bond, tout en hurlant.


 « ATTAQUE! »


Hélas c'était déjà trop tard. Les créatures sortaient du bois, comme je l'avais redouté, fondant sur les hommes les plus proches.
La guerre n'a qu'un sens: celui que vous allez prendre pour fuir.

thème: http://www.youtube.com/watch?v=yuq4pEyIlOk

Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 2 vendredi 13 mai 2011, 18:58:32

Et voilà le jeune mercenaire en plein cambrousse avec une bande de branquignoles comme compagnons pour la future bataille à livrer. Et au vu de leur tintamarre quand le camp fut monté à la nuit, cela n’augurait rien de bon pour les combats à venir. En effet, si la troupe était si prompte  à faire la fête avant même d’avoir combattu sérieusement et s’être assuré qu’aucun danger ne les guettait, qu’allait-il être des hommes quand le moment de se servir de leurs armes viendrait.

Pour sa part, Mach s’était rapidement mit à l’écart des feux, qui attiraient bien trop l’attention et serait donc la première destination de l’ennemi si celui désirait se montrer. Le jeune homme avait d’ailleurs vu une des rares jeunes femmes du groupe en faire de même. Et au vu de l’armement russe qu’elle transportait, il supposa que cette dernière venait aussi de la Terre. A moins qu’elle ne se le soit tout simplement approprié au marché noir, puisqu’on trouvait tout quand on y mettait le prix.

Enfin, le jeune homme ne put garder bien longtemps le regard sur elle, alors qu’elle était montée au sommet d’une bute, pour monter la garde supposa t il une nouvelle fois. Et la raison en fut simple, puisqu’il fut accosté par d’autres gars de la troupe. Ceux-ci lui posèrent diverses questions sur des points militaires principalement. Il y répondit alors comme il put sans jamais lever le ton bien haut. Et pourtant une voix forte n’aurait pas changé grand-chose avec le bruit venant des feux.

Le calme finit alors par revenir sur le camp, les feux brulant toujours, mais faiblirent au fur et à mesure que le temps passé, et qu’aucun n’étaient ravivés. Mach se décida alors à bouger, sans faire de bruit, et prit la direction de la bute où se trouvait la jeune femme. En effet, cela faisait déjà un bon moment qu’elle montait la garde, et se faire relever ne lui déplairait sans doute pas.

Cependant, quand il fut à mi-chemin dans l’ascension, la jeune femme se mit à crier pour avertir le groupe de l’attaque. Bien sur, si ce dernier avait au moins suffisamment gardé l’esprit clair pour que les bruits les réveillent. Le jeune Mach, lui avait l’esprit clair, et se dépêcha de combler la distance le séparant de la demoiselle avant de poser un genou à terre et préparer son arme.

Un coup d’œil au pied de la bute de l’autre côté suffit pour lui faire apercevoir la horde sortant des bois, et commencer à grimper dans leur direction. Un regard en arrière lui montra que la troupe était plutôt lente à réagir, sauf pour les plus expérimenter qui étaient déjà en train de grimper pour les rejoindre.

- J’ai l’impression que nous formons à nous deux la première ligne de défense !

Commenta le jeune homme  avant d’épauler son arme et commencer à tirer en semi automatique. Son arme était de conception plus américaine lui, et avait plus ou moins la forme d’un M16 mais un peu modifier tout de même. La précision de Mach pourrait aussi s’avérer remarquable, puisqu’à chaque balle qu’il tirait un formiens tombait ou ralentissait son rythme, devenant ainsi une menace moins dangereuse.

- Ils sont en nombre dis donc…. Faut dire que la petite fête à du en faire sortir pas mal de leur trou !

Continua t il de parler, plus pour ne rien dire mais bon. Il ne cessait pas de faire feu pour autant, alors que désormais, ils n’étaient plus les seuls avec sa partenaire actuelle. En effet, ceux les ayant rejoint et disposants d’armes à feux se mirent aussi à faire usage de leurs armes. Et les autres, ou du moins pour les plus raisonnables attendirent que l’ennemi s’approche pour attaquer.

- Ah quel abruti lui !

Lâcha t il alors quand il vit un mercenaire, visiblement un jeune voulant faire preuve de ses capacités, se mit à descendre la colline à la rencontre de l’ennemi. Visiblement, il n’avait pas assez de recul pour analyser la situation et de se fait l’avantage qu’ils avaient de la hauteur. Sans compter qu’il venait de s’isoler et devenait donc une proie plus facile. Mach tourna donc son arme pour tenter de le couvrir et réussi à éliminer quelques monstres avant que l’ennemi autour du jeune ne devienne trop nombreux, et empêche le mercenaire de placer un coup sur sans risquer de blesser son camarade.  Ce dernier allait donc devoir se débrouiller tout seul, avec peu de chances de sortir de ce combat en vie. Mach réorienta son arme devant lui, et recommença à tirer pour affaiblir la horde qui semblait innombrable. Mais, ce n’était qu’un début.
Ma Fiche : Mach Bonin

B. Tyamathe

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 3 dimanche 15 mai 2011, 15:24:28

En deux temps trois mouvements le soldat vint vers moi, M16 à l'épaule, et nous commençâmes à tirer sur les créatures. Je n'aurais pas pris cette arme à ça place, un peu trop gourmande en munition. Il me parlait, mais pour le moment j'étais trop occupée à réfléchir pour lui répondre.
 Les vétérans nous rejoignirent vite, mais une véritable marée de chair, de tentacules et autres membres se dressait contre nous. Les plus inexpérimentés qui n'avaient pas d'armes à distance foncèrent droit dessus. Même si on essayait de les couvrir, ils ne s'en sortiraient pas.
On ne pourrait d'ailleurs pas tenir position très longtemps dans ces conditions, même avec l'avantage de la butte, qui ralentissait la charge folle de ces maudites bestioles.
C'est alors qu'un colosse se pointa, s'avançant un peu devant nous, un lance-flammes à la main. Je m'étais dit qu'il avait un paquetage bien trop gros quand je l'avais vu, mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à voir ce genre d'équipement dans le coin. La première ligne formienne flamba, et l'herbe devant eux pris feu. N'étant pas très intelligents, ils reculèrent instinctivement.

Il ne fallait pas gâcher ce temps qui nous était accordé, aussi les poussais-je à se replier en hâte. Nous étions plus proche du territoire tekhan maintenant, et il me semblait connaître un peu le coin. Si mes souvenirs étaient exactes, il devrait y avoir une villa abandonnée à quelques bornes. Je ne m'attendais pas à ce que les formiens soient si nombreux. Pour un nid de cette taille, c'était beaucoup trop, quelque-chose devait se passer là-bas. Les mercenaires hésitèrent pour la plupart.
Je soupirais, car je n'aimais pas prendre la tête, c'est pour ça que je suis restée sous-off. Mais là, c'était une question de vie ou de mort. Je gueulais de façon à ce que tous m'entendent bien, le temps était compté.


« -Je suis caporale de l'armée tekhane! J'ai l'habitude de combattre ces merdes et je connais le coin! Si vous voulez survivre, bougez-vous l'cul et suivez moi! »


Les hommes expérimentés comprendraient en entendant le mot « tekhane ». Les autres, ce serait le mot « survivre » qui les motiverait. Tous s'ébranlèrent, ils avaient compris le message.
Je partis à la rencontre du premier qui m'avait rejoint, il semblait le plus expérimenté du lot et ses talents d'éclaireur n'étaient pas à démontrer.


« -Il me faut quelqu'un pour tenir cette bande de zigs au pas, sinon on s'en sortira pas, et t'as l'air de connaître le boulot. Il y a une baraque un peu plus au sud. C'est notre seule chance de résister. Le type au lance-flammes marquera l'allure, il faut le protéger. Je t'expliquerais le reste une fois là-bas, le feu va bientôt mourir et les salauds revenir en masse. »


Pas le temps d'attendre une réponse. Il semblait intelligent, il comprendrais. Il fallait aider les plus empotés à emballer leur merdier, quitte à jeter l'équipement inutile.
Une petite minute plus tard, c'est au pas de course que nous somme partis, dans une formation organisée sur le tas, mais qui serait efficace. Heureusement que le lance-flammes, la seule chose qui nous laisserait le temps d'arriver à notre fort improvisé était porté par une armoire à glace qui arrivait à courir avec.

En plusieurs occasions ils nous rattrapèrent, mais les plus faibles d'entre nous ayant déjà succombé, on tint le choc à grand coup d'armes incendiaires, ne perdant que peu d'entre nous.
La baraque était enfin en vue après une bonne heure de footing intense. On venait de repousser une énième attaque d'avant-garde, et la suivante se profilait déjà. Mais le lance-flammes était vide...
L'homme s'en débarrassa et on se mit tous à courir comme des dératés, profitant des quelques centaines de mètres d'avance pour tenter de couvrir le kilomètre qui nous séparait de l'abri salvateur.
La guerre n'a qu'un sens: celui que vous allez prendre pour fuir.

thème: http://www.youtube.com/watch?v=yuq4pEyIlOk

Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 4 mercredi 18 mai 2011, 20:35:36

Si le M16 commun était gourmand en munitions, celui de Mach tirait presque au coup par coup, si bien qu’en plus de faire attention à sa pression de gâchette pour ne pas envoyer de rafales trop importantes, in  pouvait aussi supposer que le mercenaire avait apporté quelques modifications à son arme. Sans compter qu’il semblait avoir une sacrée précision quand on voyait les créatures éliminées, même si avec le nombre qu’elles étaient ce n’était pas bien difficile à toucher.

En tout cas, le jeune homme n’avait pas eu de réponses à ses commentaires, mais n’en attendait pas forcément dans l’instant non plus au vu de la situation. Par contre, ce qu’il n’attendit pas, mais reçu tout de même, fut une légère bousculade quand un homme avec une certaine musculature et un bardât conséquent passa entre lui et la demoiselle. Le mercenaire faillit se plaindre quand il vit la gerbe de flammes et en ressentit la chaleur. Mais, ce n’était que çà pour lui, alors que les Formiens en face grillaient littéralement et les survivants et suivants reculèrent pendant un moment.

Cela accorda un peu de répit au groupe de survivant, puisqu’il y avait déjà des pertes, que Mach n’avait pas comptées. Il en profita alors pour vérifier son arme, afin d’éviter qu’elle ne s’enraye.  Mais, il n’aurait pas de temps pour le faire correctement finalement, puisque la jeune femme à ses côtés se releva et ordonna de profiter de cet instant pour tenter de gagner une autre position, bien plus défendable. Il sourit en l’entendant donner son grade, et son appartenance à une cité de la région. Mais, s’était aussi curieux de voir qu’elle possédait un arsenal terrien pour une tekhane. .

Mach se redressa alors et pressa alors les retardataires pour suivre la jeune femme. Et si certains semblèrent faire un peu de zèle et de résistance à l’idée de suivre les ordres d’une femme, ils n’eurent aucun problème à écouter Mach quand il leur conseilla. Etait ce parce que s’était lui qui avait fait l’éclaireur pour la troupe jusque là ? Ou tout simplement parce que s’était un homme ? Difficile à savoir. Et alors, que la troupe se mit en route, le mercenaire restant un peu en retrait, en pensant fermer la marche et couvrir les arrières de la troupe, il vit arriver la demoiselle qui s’adressa à lui. Elle lui demanda donc de veiller sur le gars au lance flammes, arme précieuse contre leurs assaillants, et Mach sourit avant de répondre.

- Compte sur moi.

Se contenta t il de répondre avant que le duo se mit en route, Mach rattrapant et se calant sur la vitesse de l’homme qu’il devrait donc protéger. Mais, ils n’eurent pas le temps d’échanger quelques mots, que se soit par la vitesse de progression du groupe, ou par les attaques incessantes de petits groupes de formiens qu’il fallait repousser. Et le lance flammes fut des plus utiles, et permit de n’avoir que peu de pertes supplémentaires.

La maison cible fut alors en vue, et les plus frileux, on va dire se dépêchèrent de courir dans sa direction, alors que Mach ne tarda pas à voir l’armoire à glace se séparer de son arme, signe qu’elle était à sec.  Ce qui n’augurerait rien de bon pour la suite, même si la gerbe de flammes lancée d’une fenêtre était moins efficace qu’en extérieur ou pour déloger des personnes d’un couvert par exemple.

- Et merde !

Lâcha Mach quand sur la dernière ligne droite, un home trébucha alors qu’il avait des formiens au cul. Mach qui était en queue de peloton était le plus proche de lui et fit demi tour, arguant aux autres qui le voyait faire cela, de continuer vers la maison que les premiers éléments avaient déjà attend. Son arme à l’épaule il tirait en courant, éliminant à chaque fois les créatures les plus proches. Mais, il dut cesser le feu, ou du moins tirer plus lentement quand il lâcha son arme d’une main pour aider l’homme au sol.

- Aller dépêche toi, on n’a pas tout notre temps !

On aurait pu penser qu’il était en colère vu l’intonation qu’il prit. Mais, l’ennemi serait sur lui d’une seconde à l’autre. Manque de pot pour lui, le mercenaire lui dit qu’il s’était foulé la cheville, faisant pester Mach qui l’aida à se relever avec un bras, qui servit d’appui à l’homme. Mettant alors son arme en bandoulière, le mercenaire décrocha une grenade qu’il dégoupilla rapidement et envoya au milieu du petit groupe.

- Aller, on décampe !

Dit-il avant de tourner le dos à l’ennemi et se mettre à courir aussi vite qu’il le pouvait avec le poids de l’homme en plus de son paquetage à trainer. Ce qui le ralentissait, et s’était tout juste s’il avait quelques mètres d’avances sur l’ennemi. Il n’avait d’ailleurs fait que quelques mètres, quand quelques secondes plus tard, la grenade explosa, faisant voler les corps de quelques formens encore à proximité pour prendre l’explosion de plein fouet. Le souffle de celle-ci projeta Mach et le blessé en avant, mais, il réussi à garder son équilibre. Mais, il restait encore une bonne dizaine de mètres à parcourir avant qu’ils n’atteignent la porte. On aurait pu dire que ce qu’avait fait le mercenaire était de se sacrifier, et donc pure folie, mais dans un sens, quand il pouvait tenter de sauver une vie, il le faisait, surtout quand l’adversaire était celui-ci.
Ma Fiche : Mach Bonin

B. Tyamathe

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 5 dimanche 22 mai 2011, 10:43:51

La course effrénée pour la survie vu plusieurs d'entre nous mourir. Malgré les efforts de notre éclaireur compétent, certains s'arrêtèrent quelques instants pour tirer sur l'ennemi, provoquant ainsi leur fin, sans qu'on n'y puisse quoi que se soit. On peut tout de même les remercier, car les quelques secondes ainsi offertes nous permirent de sauver un mec qui s'était vautré à  à peine quelques dizaines de mètres de l'entrée, le soldat essayant de le relever. Une grenade explosa, et on se mit à quatre sur les côtés de la porte pour tirer afin de les couvrir.
Juste à temps. Un peu plus et ils y passaient.

Nous étions arrivés là où on le voulait, mais il n'était pas encore temps de se reposer. Je fis rapidement le tour de la bâtisse accompagnée de mon « second ». Ce que je peux avoir horreur de commander. Mais des fois on a pas le choix, c'est comme ça.


« -On est tranquilles un petit moment, donc on va pouvoir papoter un peu. Je m'appelle Bérénice Tyamathe, le reste, tu sais déjà. Et toi, c'est comment?
*Elle attendit la réponse, puis ajouta*
Contente de te connaître. J'aimerais ton avis sur comment se poster sur la baraque pour une défense optimale, on verra le reste après. »



On continua d'explorer le coin en parlant, assez vite tout de même.

Tous les murs étaient en béton. Les formiens n'utilisant pas d'armes, ils ne les détruiraient pas, mais ces fumiers étaient plutôt doués en escalade. L'enceinte extérieure pouvait être défendue par une vingtaine d'homme, ce qui permettait un roulement vu que nous étions encore une petite cinquantaine. C'était un carré de 80m de côté et de trois mètres  de hauteur. L'habitation culminait à 10m environ. Elle était bien au centre, avec du jardin dégagé tout autour. La possibilité de grimper sur le toit nous permit d'y placer une sentinelle. De la plaine à perte de vue, on les verrait venir de loin. Deux hommes de plus vers la porte, puisque c'était notre principal point faible. Celle-ci était en métal, de plusieurs centimètre d'épaisseur, mais elle restait possible défoncer pour les extraterrestres.

Une fois la défense en place, on pu rapidement installer tout ce dont on avait besoin pour le quotidien avec ce qui restait à l'intérieur. Des latrines dans un coin du jardin, un mess, des dortoirs et une salle de détente, pour qu'on ne pète pas un câble si ça venait à se prolonger. Un stock également, pour les munitions et les vivres. Tout devait être mis en commun, et ceux qui s'étaient suréquipés purent donner des armes à feux à ceux qui n'en avaient pas. Un vétéran se proposa de les former à leur utilisation.

L'aide de Mach me fut précieuse, car il en connaissait autant que moi sur les stratégies à adopter et, même s'il n'était pas expert en formien, je savais qu'il me remplacerait efficacement pendant que je dormirai. Le roulement entre nous deux fut décidé, tout le monde savait ce qu'il avait à faire, et on avait pas vu l'ennemi depuis trois jours. Aucun de nos appareils de communication ne portait assez loin pour demander du secours, et l'absence des créatures était inquiétante.
Pendant la réunion quotidienne que nous avions instaurée entre nous deux avec Mach, nous sommes convenu qu'ils tenteraient certainement un assaut total avec un grand nombre de troupes. Malheureusement, le stock de grenade étant assez réduit, on allait en baver.
La guerre n'a qu'un sens: celui que vous allez prendre pour fuir.

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Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 6 lundi 23 mai 2011, 13:59:21

L’arrivée à l’abri des murs de la maison fut délicate et occasionna la perte de quelques mercenaires supplémentaires. En tout cas de ceux qui étaient assez courageux pour quitter leur abri pour tenter de venir aider Mach en le soutenant de leurs tirs ou en retenant la horde au corps à corps. D’ailleurs, étrangement, une fois que tous furent retranchés, l’attaque cessa et l’horizon devint bientôt très calme, laissant un peu de temps aux hommes et femmes pour se reposer un minimum. Pause que le jeune homme n’aurait pas, puisqu’une fois le soldat blessé déposé et prit en charge par ceux ayant des compétences médicales, il fut interpeller par sa camarade l’arme soviétique.. Il la rejoignit alors, toujours un peu haletant, alors qu’elle prit s parole pour se présenter.

- Je m’appelle Mach Bonin enchanté !

Répondit-il avant que la demoiselle poursuive en demandant son opinion sur la procédure défensive à adopter. Ce qu’il lui donna en faisant le tour du propriétaire. D’ailleurs, l’endroit était plus que convenable pour servir d’bri, même si la cinquantaine de survivants y seraient peut être un peu à l’étroit.

- Finissons le tour du propriétaire pour pouvoir en juger correctement !

Répondit-il calmement en mettant son arme à l’épaule. Ce qui fut fait, et la stratégie mise en place de concert. Etrangement, personne ne s’opposa à ce que les deux jeunes gens disaient, et faisait les choses sans discuter. Même le partage du matériel n’eut aucune résistance. Mach avait fait user quelques explosifs, de diverses factures, pour confectionner des pièges autour du périmètre. Il s’était chargé de les installer en sortant de la maison, mais jamais seul et avec des hommes aux fenêtres pour les couvrir. Oh bien sur, il savait que cela ne ralentirait pas la horde, mais cela pouvait au moins servir d’alarme sur une attaque plutôt que de se faire surprendre bêtement par défaut des veilleurs.

En tout cas, il fit monter sur le toit une sentinelle en veillant que celle-ci soit douée au tir, pour servir de sniper en gros en même temps. Et pendant les deux trois jours qui suivirent, la maison se transforma en véritable caserne militaire en bien plus petit. Les hommes et femmes soufflait donc un bon coup, comme si se battre avait été finalement plus facile que de s’organiser. D’ailleurs, Mach n’avait pas tardé à remarquer que certains hommes, ou femmes d’ailleurs, s’étaient plus ou moins rapprochés, laissant indiqué qu’ils avaient fait bien plus que de discuter ou tout autre travail d’équipe, comme une situation comme celle-ci pouvait faire pour renforcer les liens.

En tout cas, la situation était étrangement calme depuis leur arrivée, et lors des divers briefings, principalement entre Bérénice et Mach, des suppositions sur une attaque générale était faite et à prévoir. En tout cs, Mach avait entendu des rumeurs sur les deux commandants, postes auxquels ils avaient été propulsé, mais tentait de ne pas y prêter d’attentions, pour éviter de laisser penser les autres qu’ils avaient raison.

- Bon, aller, je prends le prochain quart ! Va te reposer un moment, mais sans perdre ta vigilance. On ne sait pas quand ils vont frapper !

Dit Mach à la sentinelle sur le toit qu’il venait de rejoindre. Celle-ci fut plus que ravie de laisser sa place, et le mercenaire s’allongea, arme au poing, à surveiller l’horion, s’aidant d’un petit miroir pour voir ce qu’il avait dans son dos. Se coucher aurait pu paraître stupide, puisque cela réduisait ainsi son champ de vision.  Cependant, cela réduisait aussi la possibilité de l’ennemi de le voir sur le toit en question, surtout que son uniforme se cala dans les teintes de la toiture, le faisant presque disparaître en un sens. S’était la propriété de la caméléonine, et cela avait aussi servi à accroître sa réputation de « Fantôme ». Il laissa donc le temps passé sans que rien ne se passe pour le moment autour de la maison.
Ma Fiche : Mach Bonin

B. Tyamathe

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 7 dimanche 05 juin 2011, 15:15:18

On pouvait s'en sortir. Maintenant qu'on était stationnaires, j'ai pu envoyer un signal via mon implant dès notre arrivée dans la maison. Le problème étant que les « renforts » mettraient un temps indéterminé à se pointer. Il suffisait de tenir, mais combien de temps?

C'était à mon tour de relayer Mach au commandement. Faisant un tour rapide de la carrée, j'ai fini par le trouver en train de faire la vigie.


« -Va dormir un peu, j'prends mon tour. »


Je plaçais quelqu'un d'autre à ce poste, car un chef avait toujours plein de choses à faire, et donc pas le temps de monter la garde. Trois heures passèrent, aussi tranquilles que les derniers jours. Les hommes et les femmes du camp qui n'avaient jamais combattu de formiens commençaient à douter, les autres savaient pourquoi il fallait rester ici.
Un épais nuage de fumée se vit voir à l'horizon. Et tout autour de nous! Comme je le pensai , ils avaient passer les derniers jours à nous encercler. Si nous étions sortis, ils nous auraient massacrés. Tout le monde était à son poste, attendant de voir les créatures qui approchaient. Vu la marée, j'envoyai un gars réveiller les dormeurs. Trois snipeurs se placèrent sur le toit, ceux qui avaient un armement lourd de type lance-roquettes étaient aux fenêtre de la maison, ce qui leur permettrait de tirer par dessus notre muraille, directement dans la masse. Les spécialistes du corps à corps s'occuperaient du ravitaillement en munitions, puis échangeraient leur place avec les tireurs postés sur les remparts juste avant que l'ennemi ne parvienne à grimper. Ces derniers se replieraient dans la maison pour continuer leur office de mort, préparant au passage une ou deux petites surprises.

Tout était prêt, le moral était bon malgré la promesse d'une mort imminente et on avait même eu le temps de former les plus jeunes aux bases. Mach vint à mes côtés et vit la situation.


« -Si c'est pas beau! Exactement comme prévu! Je dirais qu'on a bien une demi-heure avant d'arriver à les apercevoir. Viens, on va aller distribuer un peu de bouffe, que tout le monde tienne le coup. »


Une collation légère mais énergétique. De quoi tenir un moment sans peser sur l'estomac ou donner envie de dormir. Le menu serait donc composé d'une tranche de viande séchée, d'un quignon de pain avec du fromage reconstitué et une orange pour le dessert. Il fallait toujours une orange. Outre le fait de donner des vitamines évitant principalement le scorbut, l'épluchage rendait les mains très légèrement collante, empêchant parfois l'arme de glisser des mains. Un guerrier sans arme est un guerrier mort.

Une fois la distribution effectuée et tout le monde rassasié, il fut temps de prendre nos postes sur la muraille, chacun d'un côté.

Quelques minutes plus tard, les snipeurs ouvrirent le feu...
La guerre n'a qu'un sens: celui que vous allez prendre pour fuir.

thème: http://www.youtube.com/watch?v=yuq4pEyIlOk

Mach Bonin

Humain(e)

Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]

Réponse 8 mercredi 08 juin 2011, 08:00:44

Mach avait donc prit la place de la sentinelle. Et le fait qu’il assume une partie du commandement n’allait pas le priver de ce poste quand il en eu envie. En effet, s’était d’une certaine façon l’un de ses domaines de prédilections, sans compter que cela lui permettait de laisser de côtés toutes les tâches d’officiers momentanément. En effet, il savait qu’il ne pourrait cependant pas rester indéfiniment ici, ne serait ce que parce que son tour de garde finirait tôt ou tard, et que Bérénice prendrait tôt ou tard la tête du groupe pendant qu’il irait se reposer.

Et d’ailleurs, le temps passa assez vite, puisqu’il ne se rendit pas compte du temps écoulé avant que la jeune femme ne vienne lui dire qu’elle prenait la relève. Le jeune homme se releva alors, récupéra son équipement avant de céder sa place à la personne suivante, saluant l jeune femme au passage. Puis, il rejoignit la section Dortoir et s’installa sur une couchette libre, sans se soucier de qui aurait bien pu l’utiliser avant lui.

Il ne tarda alors pas à trouver le sommeil, surprenant les autres, souvent moins expérimentés, qui se demandaient comment le mercenaire pouvait arriver à se reposer dans un moment pareil, alors qu’eux n’attendaient visiblement qu’une chose, faire leur preuve au combat. Mais, s’était tout simplement une question d’habitude, et le jeune homme avait tout de même le sommeil léger, et se lèverait au moindre incident, alors que les bruits habituels ou les batailles lointaines par exemple ne le feraient pas réagir.

Combien de temps se passa t il avant que l’agitation dans la base ne trahisse l’approche de l’ennemi, Mach ne saurait le dire. Cependant, dès que l’un des hommes venus réveiller les dormeurs entra rapidement dans la pièce, le mercenaire se leva, le surprenant puisqu’il n’avait encore rien dit.

- Bah, qu’est ce que tu attends, réveille les autres !

Dit-il pour le booster un peu, car finalement les récalcitrant avaient finalement été emporté par la fatigue, et semblaient dormir profondément d’ailleurs. Mach, quand à lui, alors que le jeune homme se mettait ardemment à la tâche, avait déjà quitté la chambre, et rejoignit Bérénice. En chemin, l remarqua que les autres de l’équipe étaient déjà en position, et que cela n’avait donc pas du trainer. Il hocha alors la tête aux paroles de la jeune femme.

- Je pari que certains auraient voulu que ce moment n’arrive pas !

Dit-il en plaisantant, alors qu’on pouvait voir sur quelques visages tendus, une certaine craintes, alors que sur d’autres, l’excitation avait commencé à prendre le dessus. Mach se sépara alors de la jeune femme pour pouvoir répartir les portions.   Tâche contraignante pour l’officier, mais qui servait aussi à donner les derniers conseils et remonter le moral. Ainsi, le jeune homme avait commencé par approvisionner les postes les plus avancé, donnant quelques paroles pour les encourager, même si ce n’était pas son fort. Avant de rejoindre les snipers pour faire de même, cette fois ci en leur donnant des conseils et consignes de tirs.

Rejoignant son propre poste, Mach ne tarda pas à entendre les premiers coups de feu, tirer par les snipers, dont la portée était la plus longue. L’autre arme qui aurait pu le faire, attendait cependant d’avoir une meilleure vue sur les lignes de l’ennemi, pour le moment dissimulées en partie par la poussière, et parce qu’ils n’avaient pas les viseurs des fusils de leurs compagnons. Rejoignant une fenêtre du rez de chaussée, Mach put voir la fumée en question, et commencer à sentir le sol trembler.

- Ils doivent être un sacré paquet pour qu’on les sentent jusqu’ici !

Dit-il alors que les pertes causaient par les snipers ne semblaient même pas les ralentir, les corps des morts devant être broyés par les suivant qui avançaient implacablement. Si bien, que bientôt, les formiens devinrent clairement visibles, et Mach donna l’ordre aux lances roquettes de viser les plus imposantes de l’assaut. Et il ne fallut pas longtemps pour qu’il fût obéit, même si une partie des cibles ne furent pas atteintes, bien que les explosions qui s’en suivirent emportèrent tout de même d’autres créatures de la horde. Les premiers réels cris de victoires des hommes se firent alors entendre, même si ce n’était pas trop le moment, vu la situation.  Certains ouvrirent même le feu avec leur fusil.

- Cessez le feu bandes d’idiots, vos fusils ne sont pas encore à porter !

Lâcha t il sèchement quand il remarqua cela, alors que l’exaltation suite aux coups de feu commençait à se répandre dans la troupe. Il fallait donc laisser approcher la horde encore, et elle le faisait d’ailleurs très vite, si bien que le premier piège autour du périmètre ne tarda pas à exploser, emportant son lot de victimes. Mach avait donné son ordre de tir à sa section quelques instants auparavant, alors qu’ils étaient encore à cinq cents mètres des périmètres défensif, mais les rafales, bien que meurtrières ne semblaient pas vouloir les dissuader de charger.
Ma Fiche : Mach Bonin


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