on a tous besoin d'un bon avocat! [PV Hiro]

Pour le coup je suis vraiment la fille la plus mal chanceuse de  l‘univers!

Pour la première foi de ma vie je me retrouvais dans une situation où ça allait être dure de m’en sortir en toute discrétion. Mais pour comprendre tout cela il faut revenir quelques heures en arrière.
Hier après soir je m’étais mise en tête qu’il fallait absolument que je reprenne « mes activité extra scolaire ».  Je me suis alors posé à dans une rue assez chic de la ville, il fallait absolument que je me fasse un maximum d‘argent cette nuit. Je ne suis pas rester seule bien longtemps car quelques instants après mon arriver j’ai vue s’avancer vers moi un véritable prince charmant: blond, grand, musclé et surtout portant des vêtement qui coutent incroyablement chères!

Jackpot!! Ce type était le pigeon parfait. Il s’arrêta bien évidemment devant, et la suite tout le monde l’a connait. Le hic, c’est qu’après avoir fait mon boulot je me suis retrouver menotter et malheureusement ce n’était pas un jeu! Ce mec était un flic sous couverture, ce pervers à profiter de la situation avant de m’arrêter! Enfin bref je me retrouve aussi vite au commissariat de la ville. Après quelque heures de gardes à vue et en comprenant que je n’étais à la solde d’aucun proxénète  et après avoir payer une grande caution qui épuisa presque tout l’argent que j’avais sur mon compte, ils me relâché en oubliant pas de me préciser que mon jugement aura lieu dans 5 jours.

Bon ok il était hors de question que je prévienne mon père, le truc c’est que si je ne trouvais pas vite une solution il allait être prévenue de toute façon. Je commençais à fouiller dans mes affaire et magasine tomba par terre s’ouvrant sur une page. Le destin était avec moi: le magazine disait que le célèbre avocat Hiro Atayoshi était en ville. Ce nom ne m’était pas inconnue, effectivement cet avocat avait aidé de nombreuses fois mon père dans ces affaires frauduleuse.

Ni une, ni deux, je déchirai la page du magazine pour me rendre au cartier où ce trouvait son cabinet. Arriver là bas je déboule dans salle d’attente pleine ignorant le hurlement de la secrétaire. Puis je fini par arriver vers cette fameuse porte. Je frappe deux fois puis entre. L’homme était occuper à ses papier, mais peut importe il fallait se lancer.

 « bonjour….heu je sais qu’il faut un rendez-vous mais c’est assez urgent. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi mais vous avez aidé mon père autrefois et maintenant j’ai besoin de vous. »

J’avais peur mais j’étais déterminé. En même je doute qu’il me reconnaisse à l’époque je n’étais qu’une enfant, rien avoir avec celle que je suis devenue.

J’étais assis tranquillement dans mon bureau, à siroter mon café Kopi Luwak, à regarder un dossier contenant toutes les preuves, qui m’avait été gracieusement donné par  celui qui tien le registre des preuves, concernant un cambriolage à main armée suivi d’un vol de voitures, accusations porté sur un homme qui était venu me voir dans l’espoir que je puisse le blanchir de toute accusation. Malheureusement, avec toutes les preuves que la police avait en main, le jeune homme en avait pour quelques années, et mon intervention dans cette affaire ne serait d’aucune aide pour ce pauvre bougre.

Comme j’ai toujours dit à mes clients que je me réservais le droit de véto et que je pouvais résilier le contrat à tout moment, sans avertir à l’avance, je décrochai le téléphone et composa le numéro. Une voix retentit dans le combiné au même moment qu’on frappa à la porte et qu’une jeune femme entra, accompagné de ma secrétaire qui lui disait de rebrousser le chemin. Avant qu’une d’eux ne prenne la parole, je leur fis signe d’attendre en pointant le combiné.

Monsieur Tanaka? Maître Atayoshi à l’appareil. Je voulais simplement vous dire que je ne suis pas la meilleure personne pour vous aider…. Ce que je veux dire? C’est qu’il vous faudra trouver un nouvel avocat, et encore, je ne crois pas qu’il puisse vous aider non plus…. Restons poli voulez-vous?.... Je comprends, mais vous auriez dû y penser avant de voler une voiture de police avec un sac contenant 2 000 000 yens… Vraiment désolé, mais je vous invite tout de même à solliciter mon aide une….

Il avait raccroché! Quel impoli, finalement, j'étyais assez content d'avoir refusé ce contrat.Je reposai le combiné et reportai mon attention vers les deux jeunes femmes, celle qui avait besoin de mon aide me disait vaguement quelque chose… Raccrochant le combiné, je fis signe à ma secrétaire de repartir à son poste. La cliente prit la parole sans qu’on y ait invité, les jeunes de nos jours! Bref, elle souligna un point qui ne fit que renforcer  mon impression de la connaître… Puis soudain, l’image d’un vieil homme me vint à l’esprit.

Vous êtes la fille du marchand de chaussures Albrizio, c’est ça? Attendez…. Harmonie si je ne m’abuse! Eh bien vous êtes comme votre géniteur, toujours à vous fourrer dans un pétrin pas possible!

En effet,  j’avais connu le vieil homme sévère  alors que l’avocat qui m’avait pris sous son aile avait dit à cet homme que j’étais capable de le défendre au cours d’une action devant juge, qui avait été le résultat d’une plainte pour une nouvelle colle pour les semelles. Il semblerait qu’elles étaient plus collantes, plus résistantes, moins chère, mais surtout plus polluantes que la précédente. J’avais réussi à persuader le jury que ce n’était que  « d’affreuses paroles diffamatoires sur l’entreprise honnête de mon client », et Albrizio m’en était très reconnaissant, lui qui avait réussi à faire des milliards de yens en profit cette année là.

Asseyez-vous, et racontez moi comment je pourrais vous aider.

Finalement l’avocat m’avais reconnue en précisant bien que j’était comme mon paternel. Je déteste qu’on me compare à ce charlatan! Ce n’est pas que je n’aime pas mon père, simplement nous n’avons absolument  la même vision de la vie. Toute son entreprise était basé sur la corruption et le mensonge. Ça je l’avais compris depuis bien longtemps déjà. Depuis toute petit mon père ne parlais que d’argent et tentait toujours de tout contrôler y compris moi. Je ne sais pas comment il était à en arriver à être aussi fourbe. Pourtant il avait commencer avec rien, il avait ouvert une petite entreprise de chaussure en Italie et très vite il devint très célèbre et l’entreprise s’agrandit jusqu’à ce qu’on vienne vivre au japon il y avait implanté plusieurs de ses usines. Sans doute le pouvoir qu’il lui avait fait perdre le sens de la justice et l’amour qu’il avait pour sa famille.

En vérité je n’avais jamais eu de vrai père: un père qui t’emmène à l’école, qui joue avec toi, qui fait fuir les monstre qu’il y a sous le lit le soir. Tant de chose que je n’ai jamais connue. Pourtant je ne ressent tristesse ou aucune colère de cet abandon. Il n’était pour moi qu’une banque. Et lorsqu’il refusait de me donné de l’argent je ressentais la même chose lorsqu’on s’aperçoit que sa carte bancaire s’est fait avalé à la tirette.

 « attendez! Je n’ai rien avoir avec lui! D’ailleurs il ne faut absolument pas qu’il soit au courant de cette histoire, jamais! »

Même s’il est vrai que mon père avait eu quelque échos sur ma prostitution il n’y avait jamais vraiment cru. Pourquoi ferais-je ça alors que mon père est multi millionnaire. Et puis cette affaire serai forcément rendu publique et ça serait une énorme humiliation pour lui et je pourrais tiré un trait sur mon héritage. Et surtout ma vie serait entièrement gâché. Mais maintenant que j’étais ici cet avocat allait surement m’être d’une grande aide.je me calmai alors et m’asseyais sur la chaise devant le bureau

 «   bon tout d’abord il faut me promettre que jamais cette affaire ne sera révélé au  grand jour, ni à ma famille, ni à la presse. Je ferais tous ce qui vous voudrez pour ça, je vous donnerais tout l’argent que vous voulez et n’importe quoi que vous désirez »

Mon maintenant il fallait lui raconter la fameuse affaire, et ça c’était plus délicat. Je me sentais très honteuse c’était la première foi de ma vie que j’était si mal à l’aise moi qui d’habitude est si sur d’elle et ambitieuse!

 « bon écoutez je sais qu’avec l’argent que gagne mon père je n’aurais même pas besoin de travailler pourtant j’en avait envie et il y a quelques années j’ai commencé à faire un petit boulot après l’école…. »

Je prit une grande bouffée d’oxygène il était temps de se jeter à l’eau j’était maintenant plus déterminé que jamais!

 « voila je me prostitue! Et il se trouve qu’hier soir un de les clients était en vérité un policier, qui après en avoir bien profité m’a passé les menottes et m’a emmener au poste. Mon jugement à lieu dans 5 jours. Et maintenant je suis là car j’ai besoin de vous. Je ne sais pas comment mais il doit bien y avoir un moyen pour me sortir discrètement de cette situation n’Est-ce pas?

Je souris en entendant Harmonie dire qu’elle n’était pas comme son père, toute offusquée que j’ai fait le rapprochement. La naïveté des jeunes de nos jours… Même si on ne veut pas, la pomme ne tombe jamais bien loin du pommier. Je me replaçai, pendant un instant, sur mon siège, adoptant une position plus confortable pour  écouter la raison pour laquelle elle est présentement dans mon cabinet.

D’un air bienveillant, je regardai la jeune Albrizio  alors qu’elle me raconte l’histoire, un petit haussement de sourcil  fut la seule réaction que j’eue.

En temps normal, je vous aurais dit qu’il n’y a rien à faire, et espérer que le juge fait preuve de clémence, et pour les journaux, ils seraient sans pitié, comme à leur habitude, mais ce cas-ci est différent… Si j’ai bien compris, il a sollicité vos services, en a profité et vous a passé les menottes?

Mon interlocutrice me fit un hochement de tête. C’est alors que je me mis à rire. Le policier est vraiment un idiot, ou alors il a pris soin de ne pas aller dans un endroit public, comme un motel, où il y a plein de caméras et qui pourrait lui causer du tort alors qu’on le verrais avec la jeune femme, louant une chambre, alors que, probablement, dans son rapport il était écrit qu’il l’avait arrêté sur le champs après qu’elle lui ai fait des avances… Il fallait en avoir le cœur net.

Ce n’est pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais où étiez-vous lorsque… vous lui avez « vendu » vos services? Si vous voulez, vous pouvez venir avec moi me le montrer, je pourrais voir s’il y a des caméras.

Certes,  aller avec la jeune dame à l’endroit n’était pas très professionnel de ma part, mais s’il y avait une caméra, j’avais un plan en tête, plan qui me permettrait d’avoir en ma possession cet enregistrement, ce qui aura un impact colossal sur cette affaire.