La jeune Terranide ne sembla pas si affecter que cela par l’erreur qu’elle avait commise, tout comme elle ne paraissait pas perturber par les remarques du jeune homme qu’elle avait en face d’elle, qui ne se montrait pas tendre non plus. Surtout que la demoiselle tentait de l’amadouer d’un sourire, qui avait paru si forcé que Mach n’avait pas prit. Elle tenta alors de nouveau sa chance avec des excuses plus détaillées, et en avançant l’argument que la prochaine livraison, et donc celle avec les produits perdus serait gratuite. Le jeune homme sourit, mais pas d’un sourire des plus amical non plus.
- Encore heureux ! Il ne manquerait plus que j’ai à payer ce que j’ai déjà acheté..
Dit le jeune homme un peu froidement, même si d’une certaine façon, s’était une approbation de ce que la demoiselle venait de dire. Celle ci semblait songer à quelque chose, peut être sa véritable personnalité qui en avait marre du comportement des clients insatisfaits. . Après tout, elle était en première ligne pour recevoir les plaintes de ceux-ci, surtout que si la commande avait un problème durant le transport, ils étaient les premiers fautifs en général, puisqu’un coursier devait prendre soin de sa marchandise.
Et après une courte période de silence, la Terranide reprit la parole pour suggérer d’entrer et se mettre autour d’une table pour calculer les pertes réelles du jeune homme et ainsi prévoir la prochaine livraison. Ne voyant rien à redire à cette proposition, Mach lui répondit alors.
- Bien sur, entrez donc !
Et il l’invita à le faire avant de refermer la porte derrière elle. Il la verrouilla d’ailleurs pour éviter qu’ils ne soient dérangés, mais surtout pour avoir une sécurité, puisque le temps que passerait d’éventuels assaillants, serait du temps de gagner pour Mach afin de se préparer à les recevoir. La vie de mercenaire était loin d’être de tout repos, et on se faisait des ennemis. Mais, si la jeune femme avait remarqué la chose, elle ne penserait sans doute pas de la même manière.
Il la fit donc avancer jusqu’au salon, peu décoré, et donc assez sobre, et lui proposa de s’assoir. Il la laissa un moment seul avant de revenir avec un verre d’eau pour la demoiselle, qu’il déposa en face d’elle, avant d’aller s’assoir sur le fauteuil en face de la demoiselle. Il était peut être mécontent de la livraison, mais, il n’était pas vache au point de ne pas accueillir la demoiselle violemment. Après tout, qu’aurait-il réellement à y gagner à user de la force sur la livreuse ? Pas grand chose selon lui, hormis de nouveaux problèmes.
- Alors savez vous ce qui a été perdu en route, ou dois je faire un inventaire complet moi-même ?
Demanda t il calmement, ses coudes appuyés sur ses jambes, le torse en avant pour ne pas trop être éloigné de son invitée, et lui mettre peut être une certaine pression. Bien que cela soit plus pour éviter de passer pour trop décontracté en s’appuyant de façon négligeant sur le dossier du fauteuil