J'ai le sommeil lourd, pourtant, était-ce par le fait que j'étais stressé et paniqué ou bien parce-que j'étais mal installé. Je me réveillais plusieurs fois et chaque fois, je pouvais entendre crier la pauvre fille que Don avait amené avec lui. D'ailleurs, je ne pouvais pas m'empêcher de penser que ce serait bientôt mon tour, au moins, j'étais fixée sur une chose, Don était violent. D'ailleurs, je pus voir les ravages qu'il avait causés dès le lendemain, la terranide chatte avait du mal à marcher et à voir son visage, on pouvait facilement deviner qu'elle avait passé un très mauvais moment. Pour moi, la mâtiné se passa dans un calme étonnant, le maître des lieux ne me donnant aucun ordre et m'ignora totalement. Je restais donc assis par terre à regarder les autres esclaves nettoyer les lieux. Vers midi, j'eus droit au spectacle de la violence de Don, en effet, il tabassa sans aucune pitié la terranide lapine qui avait fait malencontreusement tomber un plateau de nourriture. A ce si, je ne dis ni ne fis rien, dans ma situation, je ne devais pas me faire mal voir, de plus, je ne pouvais pas lutter contre la montagne de muscle qu'était Don. Je ne fis donc qu'assister à la pluie de coups que du subir la pauvre lapine. Enfin, vers la fin de l'après-midi, il m'annonça que j'aurais à distraire des invités dans la soirée. Dès qu'il m'annonça cette nouvelle et qu'il me donna une plus grande liberté en rallongeant ma chaine, je me lançais dans quelques exercices d'assouplissements. Je n'avais pas dansé depuis un long moment et une reprise aussi directe avec pour enjeu ma nourriture .... Je me devais d'offrir un spectacle exceptionnel aux invités.
Je n'eus tu aux plus qu'une heure pour m'échauffer avant l'arriver de ces derniers et à peine furent-ils installaient que le maître de lieux me donna l'ordre de les distraire. A peine eu-t-il donné l'ordre que je m'élançais, et si l'absence de vêtements et les remarques assez désagréable me génèrent, je n'en montrais rien. Pour tout dire, une fois lancé dans mes danses, je ne fais plus attention à rien d'autre. C'est donc plutôt la chaine autour de mon cou et les mains baladeuses qui me génèrent. Cependant, malgré ces entraves, je pense quand même avoir fournis un excellent spectacle à tout le monde. Malheureusement, le reste de la soirée fut bien plus moche à voir. Je dus observer les autres filles servir de sac à foutre à tous les invités, ces derniers traitant les femmes avec encore moins de respect qu'il ne le ferait avec leurs animaux domestiques.
Malheureusement, mon compte d'horreur n'était pas finis et ce fut moi qui eu à subir la dernière horreur de la journée. En effet, une fois que les invités furent enfin partie, Don m'annonça que j'allais faire partie de leur famille. Je n'eus pas longtemps à m'interroger sur le sens de sa phrase, à peine avait-il finit sa phrase que les autres esclaves m'attrapèrent et me couchèrent sur le ventre au sol. Bien sûr, j'eus le réflexe complètement vain et inutile de me débattre avant de hurler de douleur sous la torture qu'effectuer Don sur ma fesse droite. En effet, il me marqua à la manière dont on marque le bétail. Une fois la marque de sa propriété apposé sur mon corps, il me laissa encore seule pour cette nuit.
Il me fallut plusieurs heures pour me remettre de cette épreuve, il faut dire qu'à part les douleurs provoquées par mes maux de tête, je n'avais encore jamais eu aussi mal. Enfin, quant la douleur finit par être supportable, je reprenais mon entrainement au crochetage et cette fois si, je continuerais même si un mal de tête se faisait sentir, je n'arrêterais pas. J'avais pu voir de mes propres yeux ce qui m'attendaient et je ne voulais pas le subir. J'avais déjà subi la marque indélébile de l'esclave et cela était déjà trop. D'ailleurs, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à tout ce qu'elle pouvait signifier. Don disait que cette marque était là pour me rappeler que toute ma vie je lui appartiendrai. Cela voulait-il dire qu'il contait me garder pour lui et ne pas me revendre, voilà une perspective qui ne me plaisait pas du tout et cela forçait l'urgence de ma fuite. Me concentrant donc à nouveau sur mon travail, je tentais à nouveau d'ouvrir ce satané collier. Malheureusement, même en y passant toute la nuit, je n'obtenue aucun résultat vraiment probant, cependant, au prit d'un mal de tête encore plus douloureux que le marquage au fer rouge, je compris enfin le système et la méthode à employer. Malheureusement pour moi, je ne pus pas la mettre en pratique pour trois raisons, déjà le matin se rapprocher à grand pas et je risquais de me faire surprendre. Ensuite, je n'avais pas un matériel suffisamment adapté, pour ouvrir une serrure avec une simple fourchette tordue dans tous les sens, il me faudrait autant de chance que de talent. Enfin, ma douleur à tête était telle que ne pouvait rien faire d'autre que me rouler par terre en gémissant et en pleurant. D'ailleurs, je craignais que Don me frappe quand il me retrouverait dans cet état, car j'étais sûre de l'être encore quand il arriverait.