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Ride the white horse [Pv. CORA]

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Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 45 mardi 16 décembre 2025, 13:17:24

Ryo n'y allait pas de main morte… Et la mutante adorait ça, trempant le parquet autant avec le foutre qui coulait de sa fleur ravagée qu'avec la cyprine qu'elle produisait en abondance. Lâchant périlleusement les cuisses du flic pour se conformer à son ordre, elle manqua de s'étouffer plusieurs fois tandis qu'il redoublait d'ardeur et de violence. Encore une fois, ça ne lui déplut pas, malgré les larmes qui coulaient de ses yeux, la salive qu'elle ne pouvait pas avaler et qui inondait son menton, malgré la dilatation obscène de sa gorge délicate.

Le manque d'arrivée d'air à ses poumons se faisait ressentir parfois, mais elle trouvait toujours le moyen d'inspirer par à-coups alors qu'il ressortait, profitant du bref laps de temps qu'elle avait avant qu'il ne revienne investir la place. Elle ne devait pas avoir fière allure, par contre, ressemblant probablement à la pire des catins après un passage avec un forcené comme Ryo. Et elle s'en fichait complètement. Tant que son amant la trouvait désirable, elle n'avait rien à y redire.

Cora acquiesçait bien évidemment de tout cœur avec les affirmations du grand flic. Sans pouvoir répondre, cependant, elle l'exprimait par des gémissements étouffés, étranglés, des borborygmes bien salaces. La douleur de sentir sa gorge ainsi écartelée par le chibre démesuré du colosse se mêlait au plaisir de se faire utiliser de la sorte par celui qu'elle se surprenait à aimer, se mélangeait avec ses désirs indécents de sexe hard, sale et torride.

Quand Ryo cala sa tête contre l'appui de fenêtre, qu'il se donna à fond dans son but de lui détruire la gorge à grands coups de son épaisse trique veineuse, la blonde manqua d'avoir un haut-le-cœur avant de se reprendre, de contrôler les réflexes de sa trachée malmenée. Du coin de l’œil, malgré les larmes qui rendaient sa vision floue par instants, elle se rendit compte que le pervers d'en face venait de repeindre sa vitre abondement sans cesser de filmer le spectacle scabreux que le couple lui offrait. Il continuait de branler son sexe mollissant, espérant retrouver sa vigueur pour profiter de la suite.

Quelque part, même si elle détestait ce gros pervers dégueulasse, la jeune femme ressentit un frisson de plaisir à l’idée qu'il ne pouvait pas s’empêcher de profiter de la scène licencieuse devant ses yeux. En bas, dans la cour, un promeneur leva les yeux. Il détourna vite le regard de la vision du gros pervers qui malmenait son sexe poisseux et tomba sir l'image de Cora en train de se faire sévèrement ramoner la gorge. La8, il ne détourna pas les yeux, étrangement fasciné par le déploiement du flic blond qui martelait avec vigueur la petite gueule de la mutante.

Empêchant son chien d'aller courir devant, le promeneur prit place sur un banc, dans un renfoncement, et frotta une main contre la bosse dans son pantalon de survêtement. Il ne tarda pas à sortir également son chibre, après avoir vérifié que personne d'autre n'était dehors. Et alors qu'il commençait à s'astiquer furieusement, Cora sentit que Ryo commençait à lui remplir l’estomac de son foutre chaud.

Elle ne pouvait pas déglutir, mais ça coulait de toute manière directement dans sa trachée dilatée. Ses grands yeux bleus larmoyants fixaient le flic avec ce qui se rapprochait d'un sentiment d'adoration, redoublant les bruits mouillés et étouffés de son plaisir lancinant. Elle reprit de grande gorgée d'air, s’étouffant à moitié, quand il se retira pour continuer d'éjaculer en lui aspergeant le visage. Les yeux fermés, elle lui offrait ses traits avec volupté, la bouche ouverte et la langue sortie pour avaler ce qu'elle pouvait.

Il y en avait partout, autant sur la mutante qu’à côté. Le ménage devra être fait complètement. Haletante, elle ne voulait toutefois pas s'arrêter là. Avec un gémissement, elle se redressa pour se mettre à quatre patte, de profil par rapport à la fenêtre, et secoua sa croupe en levant un visage défait, souillé, mais suppliant vers Ryo.

« Fuck, Ryo… Éclates-moi le cul maintenant, s'il tr plaît… Supplia-t-elle d'une voix cassé, les sons provoquant une douleur sourde en faisant vibrer les tissus enflammés de sa gorge. Faisons profiter nos spectateurs de ce qu'ils ne voient que dans leurs fantasmes les plus dépravés… »

La nympho-Cora était lancée, après tout. Elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Et avec toute la mouille et le sperme qui couvrait ses cuisses, qui avait coulé contre son fessier quand elle était agenouillée, l'insertion devrait se faire sans mal. Elle avait déjà hâte de sentir le flic lui pilonner le cul, de le sentir réarranger ses entrailles pour qu'elles s'adaptent à son mandrin délicieux.

« Souilles-moi, Ryo, montres-leur que je suis ta chose, aaah, je t'en supplie ! Fais-moi jouir en me dilatant la rondelle ! »

Poussant le vice jusqu'au bout, la blonde déverrouilla la fenêtre pour que les sons portent au-dehors.
cc99ff - Paroles de Cora.

Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 46 mardi 16 décembre 2025, 16:40:49

Ce n'était pas normal. Leur relation était hautement toxique, corrompue, dépravée, égoïste et totalement inhumaine. Mais c'était la leur. Ryo n'avait que peu de choses lui étant propres. Son job régissait sa vie, et sa vie dépendait de son job. Son loft, ça restait quatre murs et un toit. Son pognon: il s'achetait de quoi bouffer, se payait des putes de luxe, et changeait chaque année les pneus de sa caisse. Il n'avait plus de famille, ses amis ou en tout cas ses relations, pouvaient lui planter un couteau dans le dos à n'importe quel moment et il ne passait jamais de soirée sympa avec ses potes: il n'en avait pas. Ryo était un homme seul, prisonnier d'une cage qu'il avait lui même érigé, corrompu qu'il était par la facilité et l'opportunisme. A une époque, il avait été un bon flic mais c'était il y a longtemps. Aujourd'hui, il vivait et parfois, quand il buvait trop de bourbon, il se demandait s'il n'était pas temps que cela cesse.

L'arrivée bordélique de Cora dans sa vie avait permis la résurgence de sentiments anciens, depuis longtemps oubliés, et d'émotions qu'il croyait à tout jamais bannies de son être. Il ne s'était pas ramolli, loin de là, mais il avait changé. Assez pour que parfois, cela se remarque.
Chez lui, le concernant et il en était conscient sans pouvoir rien y faire, cela exacerbait ses désirs et sa volonté de la déboiter sans limites. Il s'était attaché à son corps, à sa façon d'être, à sa connerie attachante quand elle ne se prenait pas au sérieux. Il passait son bras autour de sa taille ou de ses épaules quand ils se baladaient, ce qui était aussi nouveau pour lui. A sa manière, par son attitude possessive, il montrait son attachement et avait cessé de lutter contre lui-même. Il avait cette salope dans la peau et dès qu'il pouvait la troncher, cela finissait en carnage sexuel.

C'était le cas aujourd'hui. Il lui avait fait subir des sévices fabuleux. Elle dégorgeait de foutre, son corps en expulsait par paquets compacts. Son visage de chienne, aussi adorable que bon à souiller, dégoulinait de sperme. Une épaisse couche s'étalait sur sa peau, persistante, plus simple à racler qu'à nettoyer.  Cora avait du foutre dans les cils, des mèches de ses cheveux courts étaient collées et aplaties tandis que d'autres pointaient chaotiquement. Elle avait les yeux rougis, larmoyants, vitreux d'avoir trop forcés . Elle sentait fort et ses lèvres lustrées brillaient de dépôts masculins.

"Trop bonne à niquer."

Elle suivait une logique imparable: sa chatte explosée, sa gueule ravagée, ... ne manquait plus que son fion à détruire. Elle s'installa dans ce sens et Ryo fut aussitôt sur elle, un peu trop brusquement même. Il fallut qu'elle s'accroche pour ne pas s'effondrer sous lui. La pénétration anale fut brutale. Ryo enfonça dans ce cul divin son mandrin comme un fer chauffé à blanc dans du beurre mou. Son bassin s'écrasa contre le fessier de l'américaine et il sentit son gland heurter un truc un peu dur, dans le fond. Rien à foutre! Il recommença et la fanfare s'activa. Il l'étouffa de sa grosse main sans parvenir à contenir tout ce qu'elle avait besoin de gueuler. Les deux débiles dehors s'étaient rapprochés, captivés, hypnotisés. Impensable d'imaginer ça dans ce putain de pays de coincés!

"ARGH! HAN! HAN! HHAAA!"

La furie furieuse de Ryo actait une sodo traumatisante. Sa grosse queue pulvérisait la rondelle de Cora qui n'avait plus rien d'élastique. Il pompait dans une masse molle et modulait le bide de Cora en fonction de l'orientation de ses coups de reins. Quand il ne la cognait pas, il se fichait en elle et remuait pour mélanger la soupe. Il se redressait, soulevait Cora qui pendait devant lui comme une serviette mal essorée.
Il lui avait craché sur le dos, avait tiré sur ses bras pour la contraindre à des positions soumises dures à encaisser. Il lui pétait sa boite à merde, l'enculait comme la dernière des putes et s'apprêtait à se vider encore une fois en elle. Cora était son vide burnes. Il l'éclatait comme jamais.

Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 47 mercredi 17 décembre 2025, 19:28:33

Si la Cora adolescente qui avait quitté les USA pouvait se voir aujourd’hui, elle en serait probablement choquée et traumatisée. Il y avait en effet eu des étapes, dans la vie de la mutante, pour la mener à adorer se faire déglinguer comme la dernière des putes. Mais le résultat était là. Peut-être qu'elle aurait fini de manière similaire si elle n’avait pas échappé aux trafiquants de femmes et d'opium, mais elle doutait de pouvoir apprécier ce traitement sans son vécu.

De toute manière, elle en avait réchappé et elle était à présent une jeune femme accomplie qui avait une vie qui lui plaisait. Et puis, elle avait Ryo maintenant, et elle adorait la manière qu'il avait de l'éclater de la sorte.

Malgré la main qui tentait d'étouffer ses cris, la blonde aux cheveux teints s'exprimait bruyamment. Le spectacle, pour le voisin pervers et le promeneur voyeur, devait être grandiose. Exquis. Les vidéos qu'il prenait serait probablement virale sur les sites de pornographie hard. Voir une jeune femme se faire ainsi molester -avec son consentement bruyant- n'était pas donné au premier quidam venu. Et pourtant…

Douleur et plaisir se mêlaient pile comme elle aimait. La mutante n'était pas loin d'un nouvel orgasme, et quelques coups de reins bien sentis de la part de son amant achevèrent de l'envoyer voir des étoiles. Son corps se raidit, se verrouilla autour de l'épais mandrin du flic, tandis que sa fleur dégorgeait d'une cyprine abondante. Quelque part, flottant à mille lieux de là, Cora ressentit la jouissance de Ryo qui devait être comprimé par ses parois internes. Comme à son habitude, il ne la déçut pas en la remplissant si généreusement que ça giclait à chaque nouveau coup de rein.

Vidée de ses forces, alors que son amant se retirait dans un bruit mouillé absolument indécent, la blonde s'effondra presque sur le parquet, se rattrapant au montant de la fenêtre ouverte. Haletante, elle offrait la vision de son buste souillé aux deux voyeurs qui était témoins de la scène. Tournant légèrement la tête, elle put constater que le gros pervers d'en face avait une nouvelle fois repeint sa vitre tandis que le promeneur semblait paniqué alors que son molosse noir était marbré de blanc et semblait lécher le sol malgré son maître qui le repoussait en rangeant sa verge redevenue molle.

« Fuck, Ryo… Regardes-moi ces deux clampins…, murmura Cora d'une voix cassée, pantelante. »

Avec un petit rire, elle essaya de se relever pour aller à la salle de bain, mais ses jambes lui firent défaut.

« Mmmh… Ou bien je rampe jusqu’à la douche, ou bien tu m'aides à y aller… Tu préfères quoi ? Proposa-t-elle d'un air espiègle. Dans tous les cas, je te promets de t’aider à nettoyer tout ça. »

Elle leva son visage souillé vers lui, cette lueur obscène au fond de ses grands yeux bleus pas tout à fait rassasiée.

« Et heureusement, j'ai encore des fringues ici, constata-t-elle en voyant l'état ruiné de celles qu'elle portait jusque là.
cc99ff - Paroles de Cora.

Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 48 jeudi 18 décembre 2025, 13:39:39

Ils avaient encore perdu une bonne heure le temps de se remettre en état. Ryo avait laissé Cora le pomper sous la douche et pour la forme, il l'avait aussi un peu doigtée.
Elle n'avait pas grand chose en affaires et tout entrait dans la mustang, aussi quand ils quittèrent les lieux, c'était pour ne plus y retourner. Par jeu, ils avaient pris quelques minutes pour déambuler près des deux branleurs qui ne s'étaient pas vraiment éloignés, peut être espérant recevoir une invitation. Mais non, Ryo n'était pas prêt à prêter sa bombe à deux pouilleux comme cela. Non pas qu'il soit contre des trucs de groupe mais il y avait quand même des standards à accepter. Il pouvait la partager contre services ou avantages, comme avec ce gros porc d'élu de la mairie. Ou alors, et ce n'était pas encore arrivé, ils pourraient passer un moment ensemble dans un de ces clubs tenus par des yakuzas et où ils se passaient des soirées "spéciales". Là, les clients "spéciaux" n'étaient pas très regardant quant aux partenaires avec qui ils niquaient ... Sûr que Cora s'y plairait ...

L'installation de Cora chez Ryo ne fut que la suite de ce qu'ils avaient commencé. Ils baisaient ... beaucoup, ils bossaient, se retrouvaient, baisaient encore ... Il y eut une période intense où Ryo ne débanda pas au boulot. Des évènements liés à des groupes criminels étrangers au quartier de la Toussaint l'accaparèrent doublement. Il devait d'un côté faire son boulot de flic, et de l'autre assurer sa corruption en protégeant les intérêts des mafieux du quartier qui le payait justement pour ça.

Durant cette période, Cora avait tout à sa disposition. Elle était désormais connue dans le quartier et personne du coin ne se risquerait à la faire chier. Les poings de Ryo étaient une trop grande menace et tous savaient qu'il avait déjà balancé des cadavres plombés dans les eaux noires du port. Cora était sa propriété. De plus, elle avait pu faire connaissance avec Takeshi, le voisin immédiat de Ryo, qui lui aussi possédait une superbe suite d'appartement dans le même immeuble. Takeshi, de l'âge de Cora, disposait déjà d'un gang posé sur le terrain, et faisait la loi dans les environs immédiates. Il avait dit à Cora, non sans lui palper le cul, qu'elle était la bienvenue, et que la nénette de son pote le flic pouvait lui demander n'importe quoi.

Les plans de Ryo concernant le Pouvoir de Cora prirent donc un peu de plomb dans l'aile. Il en avait du fric Ryo, et d'ailleurs si Cora en avait besoin, il y en avait toujours des liasses de billets dans la boite en fer blanc de la cuisine. Cela était plus que suffisant pour vivre et s'éclater mais ce que Ryo visait était plus sur du long terme. L'or était une valeur sûre ... Il s'était procuré un vieux lingot datant de l'époque de la fin de l'empire nippon conquérant, vers 1945. D'immenses trésors avaient disparu des comptes de l'état et c'était une manne sur laquelle il pouvait compter pour justifier une multiplication de lingots genre: "Euh ... j'ai trouvé un coffre enterré dans mon jardin ..." ou un truc comme ça.

Ce qu'il lui fallait, c'est amené la chose à Cora qui vivait toujours dans sa petite euphorie, loin des réalités cruelles de la vie de son mec.

"Tu devrais te prendre une voiture, tu pourrais te faire violer dans le métro ... fringuée comme tu es. Non pas que ça me déplaise mais ton cul est à moi."


*             *
       
*


CORA OUT OF CONTROL: ACTE 1 – TAKESHI


"Boss? C'est qui la bombe qu'on a croisé dans le hall?"
"La meuf de Ryo."
"Elle a pas l'air sauvage non?"
"Non, c'est une allumeuse. Ça se voit qu'elle a le feu au cul."
"Et Ryo est pas à Tokyo? Il est pas entendu à la Cour Suprême pour l'affaire du meurtre du juge Shimoshi?"
"Si ... en effet ..."
"Et ... Elle  se sent peut être seule?"
"Tao, on baise pas la femme des potes."
"C'est pas ce que j'ai dit mais elle peut venir se présenter non?"

Dix minutes plus tard, le Tao en question sonne au loft de Ryo. Takeshi, c'est le boss, le beau gosse, la culture mêlée à l'intelligence. Tao, c'est la force brute, le gros bras trop serré dans son costume. Pas grand mais épais. Pas beau mais avec une gueule de fauve. Il respire la puissance et se déplace souplement.

"Hey salut! Mon patron t'invite. Vous vous connaissez déjà. T'es dispo ce soir?"

C'est à dire qu'on est déjà le soir et la porte de l'appart de Takeshi est à demie ouverte. Si on enlève des deux gars qui montent la garde dans l'entrée, l'endroit à l'air cossu et sympa.

Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 49 jeudi 18 décembre 2025, 22:38:56

L'emménagement avec Ryo me changea pas grand-chose dans la vie de la mutante. Mis à part le fait qu'elle dormait à présent tout le temps avec lui, ils baisaient toujours autant. Elle allait au boulot le cœur léger et le corps délicieusement fourbu. Elle revenait, le plus souvent avant le flic, et préparait souvent le dîner quand ils ne prenaient pas à emporter. Elle avait engagé une entreprise pour faire le ménage dans son appartement avant de finalement rendre les clés.

Côte drogue, fidèle à sa parole, la blonde avait levé le pied. Petit à petit, elle ressentait de moins en moins le besoin d'en prendre. La présence de Ryo l’aidait dans son sevrage (même s'il était celui qui l'y avait initiée en premier lieu). Si, au départ, elle n'était pas forcément rassurée de se balader dans le quartier sans la présence de son amant, elle s'était toutefois détendue. Les habitants la saluait comme si elle vivait là depuis des années. L'un des voisins du flic, Takeshi, était également très sympa avec elle, et elle croisait souvent certains de ses gars qui lui offraient des petits signes amicaux.

Malgré l'attitude qu'elle adoptait, la jeune femme n'était toutefois pas dans le déni : Elle se doutait que Ryo n’était forcément -ou du tout- du « bon » côté de la loi. Et elle avait bien compris que Takeshi ne l'était pas du tout. Mais étant donné la corruptions des élus -Cora occultait soigneusement cette soirée avec le maire-adjoint de sa mémoire-, elle ne pouvait guère les blâmer. Le monde était ainsi fait que tout le monde ne pouvait pas se ranger sous l'étiquette de citoyen modèle.

Concernant son don, la mutante continuait ses expérimentations au boulot. Elle avait même commencé à tester ses capacités avec des invertébrés. Ça ne marchait pas à tous les coups, il fallait qu’elle soit extrêmement concentrée, et ça nécessitait beaucoup plus d'énergie. Mais c'était possible.

Ce soir-là, Ryo n'était pas là. En rentrant, Cora avait décidé de se contenter d'un indien en livraison et s'était ensuite apprêtée pour une soirée en solitaire. Elle avait passé un moment à s'épiler, à faire les soins du corps dont elle était friande pour garder une peau douce et souple, à refaire la teinture rose pâle de ses cheveux… Pour finir, elle avait enfilé l'un des shorts de sport moulant qu’elle avait, une brassière de sport qui compressait comme elle pouvait sa lourde poitrine contre son corps, et s'était motivée à faire des étirements et des abdos dans le salon, devant un film d'aventure qu’elle avait déjà vu mille fois.

Quand on toqua à la porte, la belle enfila son kimono noir en synthétique à peine opaque et serra la ceinture autour de sa taille. Mettant le film en pause tout en se demandant qui ça pouvait bien être, la blonde alla ouvrir la porte.

Offrant un sourire l'homme devant elle, laissant sans s'en rendre compte ses prunelles dériver sur le corps musclé et tatoué, Cora cru reconnaître l'un des gars bossant avec Takeshi. Pour Takeshi, peut-être ? Mmh, oui, sûrement, étant donné ce qu'il disait.

« Bonsoir ! Eh bien… Je n'ai rien de particulier de prévu, non… Mmmh, je prends une douche et j'arrive ? Je viens de faire un peu de sport, donc je voudrais me rafraîchir avant… Disons… Dans 15 minutes ? »

Quand le japonais acquiesça, et lui précisa qu'il n'y avait pas de dress-code, Cora promit de faire au plus vite et referma ensuite la porte du loft.

Éteignant la télé et rangeant rapidement ses affaires de sport, la mutante sauta sous la douche pour se rincer de la sueur avant de choisir une tenue passe-partout. Une jupe plissée noire, un chemisier blanc et une veste de tailleur noire avec des boutons dorés. Le look rappelait un peu les uniformes vus dans les lycées du coin, sans la cravate, les petites chaussures plates et les chaussettes longues. À la place, elle glissa ses pieds dans une paire d'escarpins noirs sobres, le genre qu’elle portait pour aller bosser.

Après avoir séché rapidement ses mèches courtes, et appliqué un soupçon de rouge à lèvre, elle s'occupa de souligner son regard de khôl et d'allonger ses cils avec du mascara. Une touche de parfum floral léger, et la laborantine était prête. Un coup d'œil à la pendule lui apprit qu'elle était pile dans les temps.

C'est donc une Cora plus fraîche qu'un quart d'heure auparavant qui se présenta devant l'appartement de Takeshi, offrant un sourire aux deux gardes qui la laissèrent passer.

« Bonsoir, Takeshi, salua-t-elle en voyant le maître des lieux lever la tête à son approche. Tu avais peur que je dépérisse en l'absence de Ryo ? Plaisanta-t-elle ensuite. »

Elle gratifia Tao, dont elle ignorait encore le nom, d'un nouveau sourire, avant que son regard ne se pose de nouveau sur Takeshi. Elle n'allait pas se mentir, il était vraiment séduisant. Et bien qu'il sache qu'elle était la copine de Ryo, il se montrait toujours assez tactile à son encontre. Même en présence du flic. Cora en avait déduit qu’il était ainsi et, comme ça n'avait pas l'air de déranger son amant outre mesure, elle n'avait jamais relevé. La blonde était, elle-aussi, d'un naturel assez tactile et ça ne l’avait pas choquée plus que ça, si on excluait la touche de lubricité qui pouvait être interprétée dans la façon qu'il avait de laisser ses mains glisser sur sa croupe.
cc99ff - Paroles de Cora.


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