Je m'arretais quelques instants afin de profiter de l'ambiance environnante, tout était paisible, calme, trop calme. Un bruit de friction sur le sol me fit sursauter, et avant que je ne puisse faire le moidre mouvement, une chose, visqueuse et gluante, s'enroula autours d'une de mes chevilles et me fis rencontrer le sol brutalement. Le temps que je reprenne mes esprits, il était déjà trop tard. D'autres de ces répugnantes tentacules sortirent de leurs cachettes et m'immobilèrent, membres postérieurs et intérieur sur le sol, m'otant toute possibilité de fuite. Ma matière grise marcha aussi vite qu'elle pouvait. Comment allais-je me sortir de ce pétrin ? Un bruissement de feuille se fit entendre, relevant mes oreilles aux aguets, je le vis. Un monstre hideux d'où émanais ces tentacules tout aussi hideuse. Étais-ce lui la cause de toute ces disparition ? Je frémis d'horreur à cette idée. La tête de l'alien n'était plus qu'à quelque centimètre de la mienne. Il me reniflait, tel un chasseur qui renifle sa proie ! Une grimace de dégoût se forma sur mon visage quand il y passa sa langue dégoulinante de salive, descendant le long du cou pour enfin arriver au niveau du haut de ma robe. Un grésillement, une odeur de brulé. Merde ! Il était en train de me faire fondre la robe ! Insctivement, je me mis à bouger dans tous les sens, essayant de me défaire de mes entraves. Dégageant de mon corps une forte vague de chaleur. Pourvu que ces tentacules et ce monstre n'aiment pas le feu ! La réponse ne se fit pas attendre, les tentacules se détachèrent rapidement. Je n'attendis pas plus longtemps, partant en courant, une main soutenant le haut de la robe. je venias d'utiliser ma seule possiblité de magie, je n'aurais pas d'autre chance.
Je courrais à en perdre haleine, jettant des coups d'oeil par dessus mon oeil pour voir où était mon agresseur. Erreur fatale. Ne dit on pas de toujours regarder où l'on va en courant ? J'aurais mieux fais de suivre ce conseil. Mon pied percuta violemment une racine, m'y accrochant, avant de tomber. Je poussa un grognement de douleur, touchant ma cheville par la suite. Mince ! Voilà qu'elle était tordue, j'étais mal très mal. Je me relevais comme je pouvais et partie en glopinant sur mon pied valide tout en me soutenant grâce à la végétation ambiante. A l'allure que j'allais, la distance entre le monstre et moi allait se rétrécir considérablement. Je tentais d'avancer aussi vite que je pouvais, criant pour avoir de l'aide. Bien sûr, aucune réponse, personne ne venait. Pourtant je devais être prêt du parc. Je remarqua bien vite que je n'avais pas pris la direction de la sortie de la forêt mais que je venais de m'engouffrer dans son antre. Personne ne risquait de m'entendre malgré l'heure de la journée.