Thérèse restait appuyée contre le bord de la fenêtre le buste en avant pour profiter de l'air frais sur son visage. Son client ne semblait pas se soucier des remarques qu'elle lui envoyait, décidément il n'avait rien de drôle aujourd'hui, elle soupirait pensant qu'elle allait passer une longue journée à l'entendre se plaindre.
- Vous êtes bourré pour les deux années à venir avec toutes les bouteilles vides que je suis obligée de ramasser chez vous. Je ne sais pas comment votre cœur arrive à tenir la cadence. À croire que le simple fait de se taper tout ce qui passe lui permet de faire du sport et de s'entretenir. Et 'tout ce qui est passe' ce n'est pas vraiment vrai, car Thérèse n'avait jamais fini dans son lit à regret.
La demoiselle entend en arrière la télécommande tomber, elle pousse encore un soupir, il ne peut décidément pas rester tranquille une seconde. Le vent, bien entendu, une bourrasque si particulière qu'elle en fait tomber la télécommande sans me soulever un cheveu. Il était incroyable dans son non sens. - Vous devriez manger Monsieur ça vous aiderait à avoir les idées plus claires.
Avec la musique en fond, Thérèse n'entendait pas son client se lever du canapé pour venir la rejoindre vers la fenêtre. Encore à cuver, il avait le pas léger, ou elle était trop occupée à savoir ce qu'elle allait bien pouvoir faire avec Kenji dans ses pattes pour la journée. Elle se demandait si ce n'était pas mieux quand elle ne le voyait pas de la journée, en grande réflexion sur les habitudes de son client, elle le sent brusquement se coller dans son dos.
- Qu’est-ce qui vous. Nnnn... Il ne manquait pas de culot, jamais il n'avait osé la regarder, lui faire le moindre compliment et aujourd’hui comme personne n’avait voulu de lui, il se jetait sur la bonne. Thérèse aurait pu être contente si c’était dans une autre circonstance, là, elle avait juste l’impression de servir de bouche-trou pour Monsieur qui prenait son intimité comme un bouton de lumière venant rapidement y mettre les doigts pour éclairer la pièce. Sans parler de son autre main qui ne perdait pas le nord en attrapant un de ses seins sous son chemisier. Ce contact, même si elle l’avait fantasmé depuis longtemps, elle allait y mettre court pour lui apprendre les bonnes manières et lui faire regretter de ne pas avoir jeté son dévolu plutôt sur elle. - Bougre d’imbécile.
Thérèse rattrape la main qui se perdait dans son sous-vêtement et se retourne pour se libérer de son étreinte le poussant sur l’arrière. - Je confirme, vous êtes bien bourré. Quelle idée de faire ça à son employé, vous vous prenez pour qui ? Ce n’est pas parce que vous êtes mon patron que vous devez tout vous permettre pour passer vos… Envie de baise. Elle fronçait les sourcils, appuyait son doigt sur son torse pendant qu’elle lui faisait la morale pour le faire reculer jusqu’à le guider vers son point de départ, le canapé. - Je ne suis pas comme vos… Choses que vous ramenez ici. Un dernier coup sur son torse, cette fois du plat de la main pour le faire tomber sur le canapé.
- Je ne suis pas comme elles, déjà, je suis plus belle, de très loin. Il fallait bien le préciser, c’était d’une importance capitale pour Thérèse qui cachait cette pensée depuis bien trop longtemps. - Je ne suis pas coup d'une journée non plus Monsieur. Thérèse aimait être au centre de l'attention tout le temps, s'il décidait de franchir le pas et qu'elle aimait ça, la demoiselle n'allait pas hésiter à en redemander dans le temps. Et pas seulement à son domicile, elle était sacrément perverse Thérèse quand on la connaissait.
- Et il faut me donner envie, regardez vous puant le fennec dans mon canapé à pleurer sur votre sort. Ce n'est pas digne d'un homme, pour le moment, vous êtes juste bon à vous astiquer le poireau seul dans mon coin pendant que moi, la femme de ménage s'occupe de la maison. Thérèse en avait fini avec lui, pour le moment.
- Qu’il fait chaud d’un coup, m’énerver ne me réussit pas. Thérès utilisait sa main pour éventer son visage. - Et maintenant, je suis en retard dans mon travail, je vais devoir m’y mettre sérieusement. La demoiselle de sa main libre, ouvrait les boutons de son chemisier devant son patron, dévoilant sa poitrine qui se trouvait en dessous, habillée de son étrange soutien-gorge. Elle jetait son haut sur le canapé à côté de lui, levant un sourcil de provocation dans sa direction. - ça va mieux ainsi, lever vos pieds, je vais ramasser les miettes sous votre table basse, comme ça, vous pourrez faire le phoque sur votre canapé toute la journée. Les melons à l’air, Thérèse tirait la table pour se faire un peu de place entre Kenji et celle-ci pour se mettre à genoux, dos à lui, elle se penchait en avant pour nettoyer comme elle l’avait dit sous la table. C’était plutôt l’excuse pour tortiller ses fesses juste sous son nez et entre ses jambes. Si son client avait été attentif en voyant son drôle de soutien-gorge, il pouvait voir que le bas était assorti. Sauf s’il était trop obnubilé par ses fesses qui dandinaient si proche de lui, de son anus à peine caché comme ses lèvres intimes qui s’ouvraient à ses yeux.