Je n'arrivais pas à bien cerner l'entièreté de la situation, ce qui se passait, et où j'étais. Attrapé par des marchands d'esclaves, en plein déserts oui, mais... pourquoi une partie de ma mémoire était flou et comment me libérer de tout ça. Des pirates descendirent et enchainèrent quatre personnes avec moi, par une chaine reliant chaque cou... étant plus petit, je finissais le tout.
En sortant, la luminosité m'éblouissait et je pu mieux voir ce qui nous entourait. ... un Désert à perte de vue ! Bien loin de mes compétences, cela ne m'aidait franchement pas ! On nous força à descendre du bâteau, pendant un instant je crains une exécution puis tomba face aux marchands et un... acheteur ? Celui-ci n'avait rien de normale, mes sens aigues me le faisait comprendre. Sans compter le sentiment étrange qui émanaient de l'air. Il allait se passer quelque chose... j'en étais sûr ! Mais serait-ce bon pour nous ou non ? La était la question dangereuse...
L'homme discutait avec le marchand, quand soudain le vent explosa en une sorte de tornade, c'était une force mythique, pas un mage des plus banales ! Cela perturba tout le monde, avant qu'un coup d'éclair ne brise le mât. Oui, tout était bien trop surnaturelle, et leur mage pâlit face à celui-ci.
Le capitaine du navire, jusqu'à la en retrait, donnait des ordres pour éteindre le feu et se préparer à l'assaut. Soit ils n'avaient pas compris contre qui ils allaient se battre, soit il s'en moquait et protégeait ce qui lui comptait.
L'homme du désert parla ainsi au marchand, comme si son père était le propriétaire... de ces terres ? Un être du sable ? Avec ma magie sceller, je n'arrivais pas à bien ressentir les flux magiques, seulement mon instinct, qui me criait que c'était dangereux.
Le marchand n'était pas stupide et mêmes ses gardes, qui le protégeait, ne semblait pas vouloir l'affronter. C'est alors qu'il se décida à nous délivrer... Un acte bien charitable, tout autant qu'irréfléchis ! Ils allaient nous prendre en charge ? Si j'avais bien suivis le nombre d'esclave, nous étions une quarantaine. Il était seul... Dans un désert, avec une force écrasante, qui faisait peur et soumettait les animaux, ceuxi-ci ayant poser tête à terre pour éviter tout représailles.
"L'homme" voulait bien faire, mais je crains qu'il n'ai pas prit en compte l'entièreté de la situation. On ne sauve pas un esclave en lui donnant une liberté absolue, mais en lui proposant des solutions. Si certains étaient assez fort pour survivre et savoir ce qu'ils voulaient, d'autres n'étaient plus que de simple marionnette à qui il fallait redonner du sens. Et redonner du sens dans un désert sans fin... c'était les conduire à la mort par déshydratation ou bien manger/tuer par des prédateurs.
D'ailleurs, sil s'attendait à des cris de joies, il eut plutôt un silence inquiet, incrédule de notre part. Seul un homme prit la parole, posant un genoux à terre... ce qui nous embêta, vue le colosse, les chaînes qui nous liait à ce "gladiateur" nous firent baisser de force la tête.
- Oh Seigneur du désert, nous te remercions de ta libération, mais elle ne sera pas complète, tant que nous aurons ces sceaux d'esclaves.
Le second homme tané, en profita pour réagir lui aussi.
- Oui Seigneur, ceux-ci nous traquerons encore et nous obliges à leur obéir !
Le marchand fut de plus en plus inquiet, alors que moi j'en apprenais des bonnes, je me doutais des effets de ce sceau sur nous, mais n'en n'était pas sûr jusqu'à la. Ainsi, nous retiré les chaînes n'étaient que de surface... Il fallait le contrat d'esclavage, sans quoi, ce n'était que parti remise.
Les deux femmes posèrent à leur tour un genoux à terre et...
- Oh Seigneur, prenez nous avec vous, nous vous promettons qu'avec nous, vos nuits seront des plus douces, nos corps seront vôtres.
Je m'en étais vaguement doutés, mais celles-ci étaient des vendeuses de charmes. Je crois qu'on appelle ça comme ça.
Personne n'avait chercher à gagner du temps, mais celui-ci permit aux pirates de s'organiser, le marchand profita de l'attention que nous avions attirés pour s'éloigner, courant pour monter sur le bateau, alors que les pirates descendirent de celui-ci, armés jusqu'au dent, sabre en main, arc poster et prêt tirer, avec des flèches imbues d'une magie perforatrice. Portant des armures de cuir anti-magie (enfin réductrice de magie lorsque celle-ci est trop puissante). Ils étaient plutôt bien équiper ! Je comprenais mieux comment ils pouvaient survivre dans ces conditions difficiles et avec ce "travail" risquer !
Le capitaine à la bar se rapprocha, avec un long sabre aux pierres magiques incrustés, portant des bracelets eux aussi magiques.
- Notre vie vaudrais si peux ? Tu ne sais pas les risques que nous prenons pour ce travail. La vie d'un pirate n'est pas des plus faciles et je n'ai jamais entendue parler d'un maître sur ce désert ! C'est nous les Rois par ici ! Tuer ce faux prince !
A ses ordres, une nuée de flèches lui furent tirés dessus et les pirates descendirent lui tomber dessus.
L'autre surprise, les bateaux voisins étaient en trains de revenir, le souffle du vent les empêchaient de trop s'approcher, mais grâce à des sorts, et pierres magiques du vent, ils réduisaient celui-ci. L'étranger devait ainsi faire face à ses assaillants de front et protéger son dôme en même temps, sous risque d'être submergés par plus de deux cents pirates !