Leïla se sentait totalement humiliée, bafouée dans sa propre dignité d'être humain. Comment cet homme...non, ce monstre! pouvait-il faire une chose pareille? Elle savait bien que le monde n'était pas tout rose, mais, quand même, elle ne pensait pas qu'un être pouvait être aussi vil et bas que ça.
Et en plus d'un bafoueur de dignité, il était un fieffé menteur... il ne lui laissait même aps le temps de aprler, et, de toute façon, elle était trop hébétée par ce qu'elle était en train de vivre qu'elle n'arrivait pas à réagir. Ce n'était qu'un mauvais rêve...oui c'est ça: un très mauvais rêve... et, demain, quand elle se relèverait, elle aurait tout oublié...
Mais le problème, ses que ses mains sur son corps, elle les sentait réellement. Elle ressentait sa verge sur son visage, ses mains ses ses hanches, les tapes contre ses fesses, juste pour le plaisir qu'elles claquent...
Cet homme, Don, le la relâcherait pas. Elle l'avait comprit. Et, comme si son esprit voulait soudainement se protéger, tout devint alors comme un rêve dans sa tête. Son esprit était loin, et son corps se faisait mou, comme si son âma avait quittée son corps, qu'elle n'était plus une poupée.
C'est pour cela que, lorsque Don la pénétra violemment par derrière, seul son corps tressaillit, mais pas ses mots. Cela aurait du lui faire mal. D'ailleurs, elle saignait un peu, sans comprendre pourquoi exactement. Elle aurait sûrement mal en se réveillant, mais pour l'instant, ça allait...
Et lorsqu'il s'adressa à elle, c'est à son regard vide et à une voix glaciale et lointaine que Don se confronta.
"Rien."
Ainsi, elle avait réellement l'air d'une poupée. Une si jolie poupée de porcelaine, sans âme, mais si fragile...