Identité : Aeliana, Liana/Lia pour les intimes
Âge : 25 ans
Sexe : Féminin
Race : E.S.P.er
Sexualité : Clic Clic Clic Pan Pan Pan
Physique : Sa longue chevelure coule naturellement en une rivière pourpre le long de son dos jusqu’à s’arrêter à la moitié. Bien souvent, elle en fait une queue de cheval basse faussement négligée, laissant deux mèches encadrer son visage délicat, paraissant immaculé, jusqu’à effleurer le haut de sa poitrine. Sous sa frange épaisse, deux orbes amarantes d'où émane son pouvoir et qui pétillent d’une légère lueur framboise lorsqu'ils sont utilisés. Les fenêtres de l’âme se ternissent au fur et à mesure de la journée si son don est utilisé, sa vision se floutant et perdant de ses couleurs, tout comme l’étincelle de ses prunelles. Son teint clair, presque translucide, rappelle la mysticité de la lune : à la fois présente dans ce monde et ailleurs.
La jeune détective sait mettre en valeur son corps, qu'elle utilise autant comme une arme que ses paroles. Rarement vulgaire, elle affectionne tout particulièrement les vêtements près du corps qui lui laissent une grande liberté de mouvement. Le haut du corps parait frêle, si l’on omet son buste proéminent, contrairement à ses jambes musclées, aux cuisses et hanches saillantes. D’une taille moyenne, avoisinant le mètre soixante-cinq, sa démarche est assurée, dégageant une certaine confiance en elle, une pointe d’arrogance même, laissant derrière elle le tintement de ses petits talons contre le sol et les effluves d’un parfum chypré.
Et surtout, elle ne sort jamais sans ses lunettes de soleil, peu importe la saison et le temps.
Caractère : Un flot d’émotions discordant anime son être et crée une image troublante de la jeune femme. Elle se laisse aller à la mélodie endiablée de ses sentiments, au grand dam de ceux qui croisent son chemin et son sentiment de supériorité ne fait que la conforter dans son bon droit. Peut-être se croit-elle surpuissante à cause de son potentiel découvert, influençant la vie de quiconque de manière éphémère, durable, bénéfique ou horrible. Laisser son empreinte dans la vie d’autrui, consciemment ou inconsciemment, se sentir importante. Au fond, peut-être a-t-elle simplement peur d’être effacée et oubliée. Pourtant, elle agit souvent comme une fuyarde : apparaissant dans la vie de quelqu’un, agissant sur celle-ci jusqu’à ce que le lien qui la lie à lui vienne à se renforcer. Puis la disparition. Autant dire qu’elle a beaucoup de connaissances, très peu de personnes qui parviennent à établir de manière stable une relation avec elle, qu’elle soit amicale ou autre.
D’une oreille attentive et curieuse, elle laisse le cœur d’autrui s’exprimer en protégeant le sien. La détective est d’autant plus sensible qu’elle ressent les fils de la destinée qu’elle touche, perdant parfois pied et confondant ses propres émotions avec celles des autres autour d’elle. C’est sous couvert d’une touche d’humour, parfois mal placée, et d’une once de désinvolture qu’elle se créée une barrière. Jamais sérieuse et vivant au jour le jour comme si elle ne se réveillerait pas le lendemain.
Histoire : Les relations humaines sont fascinantes. Dans son enfance, un voile de mystère entourait sa famille, comme des fils invisibles à l’œil nu et presque imperceptibles qui titillaient la curiosité de l’enfant. Une famille aisée, légèrement conservatrice, mais sans histoires, qui, elle en était sûre, cachait son lot de secrets. Un père directeur aux responsabilités pesantes qui ne rentrait pas toujours à la maison, une mère au foyer qui s’impliquait plus ou moins ardemment dans la vie de ses enfants, et une sœur aînée exemplaire dont il fallait impérativement suivre la trace. Sans jamais réellement montrer ses émotions, sous peine de répression et de punition, elle suivait le chemin ouvert par son aînée. Rien n’était attendu d’elle, puisque sa sœur réalisait déjà des exploits sans le moindre effort, alors qu’elle devait fournir une charge de travail conséquente pour la ne serait-ce qu'approcher. Tout cela pour quoi ? Peu de reconnaissance et toujours autant de comparaisons. Comme si elle n'était qu’une ombre, un simple meuble dans cette immense demeure.
C’est à l’adolescence que la vie de la famille Rozenthal bascula. Toutes ces choses cachées qui flottaient autour des membres de son foyer prirent tout leur sens avec l’arrivée de son pouvoir. Aeliana les vit du jour au lendemain : ces fils rouges qui semblaient invisibles aux yeux des autres personnes. Peu à peu, des vérités lui apparurent : son père qui entretenait une liaison avec son assistante bien plus jeune que lui, jusque tard le soir, pour se sentir puissant ; sa mère, malheureuse dans son mariage, qui engloutissait des litres d'antidépresseurs pour oublier ; et sa sœur qui était attirée par une autre fille, tiraillée entre l'homophobie parentale et le poids de ses sentiments. Quelle belle brochette d’hypocrites. La rébellion de l’adolescence fit son petit effet, et elle se mit à manipuler ces fils invisibles, faisant peu à peu tomber les masques et créant un chaos ordonné. Le résultat ? La famille explosa. Elle eut même l'idée glorieuse de se vanter des méfaits accomplis, par orgueil, pour montrer qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait, qu’elle était importante, bien qu’elle n'ait fait qu'accélérer le processus inévitable. Elle fut aussitôt envoyée en pensionnat jusqu’à sa majorité et reniée. La douche froide.
Parallèlement à sa situation familiale, elle expérimentait ses pouvoirs sur les autres, devenant passionnée par la noirceur des humains et leurs relations complexes avec leurs semblables, leurs émotions, et eux-mêmes. Faisant tantôt le bien, tantôt le mal, notion bien relative à son goût, elle commençait à mélanger ses propres émotions à celles des autres. Toutefois, l’événement familial et la solitude qui s’ensuivit lui firent comprendre le fardeau de son pouvoir. Dorénavant, c’est avec prudence qu’elle tente de l’utiliser, même si parfois elle ne résiste pas à certaines pulsions du moment, restant humaine après tout. C’est ainsi qu'elle décida de se dédier à la vérité à sa manière, en se lançant dans une carrière de détective privée. Son goût pour l’humain, les secrets et sa curiosité naturelle étaient ainsi rassasiés. Quoi de mieux que de s'installer à Seikusu, ville riche en secrets, pour se sustenter et préparer une nouvelle vie d'agent de recherche privé ?
Autre : Son pouvoir lui permet de voir les liens qui relient chaque personne et d’interagir avec eux, ressentant par sensations et images ce que raconte un lien. Ces fils rouges représentent un événement, une émotion ou bien un choix plus ou moins important dans la vie d’un individu. Elle peut modifier les fils existants pour influencer, parfois de manière plus ou moins subtile, mais jamais les couper. Par effet papillon, cela peut avoir d’autres répercussions, mais en général elle ne s’en préoccupe pas. Elle peut également tisser un lien qui relie une autre personne afin de les faire se rencontrer. Elle peut aussi modifier les fils pour créer une connexion émotionnelle entre deux individus ou les faire se rencontrer tout simplement.
Limites : L’utilisation prolongée de son pouvoir peut lui faire perdre de sa vision et nécessite un temps de repos pour que ses yeux retrouvent toute leur fonction. La durée influence également son propre état d’esprit, la faisant perdre pied avec la réalité et le temps qui défile, agissant sur sa propre perception des choses. De plus, elle ne voit pas tous les fils d’une personne, seulement ceux qui lui sont accessibles (excluant la naissance et la mort) et dans un avenir très proche.
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