Aujourd'hui, Hina avait accepté un petit job d'hôtesse dans un salon de l'érostime. Un boulot dont elle c'était bien gardée de se vanter auprès de sa famille, lui donnant quelque peu honte d'ainsi se dévergonder. Mais après tout... Elle ne serait que Hôtesse... Et elle avait cruellement besoin d'argent. Ainsi, la voici dans les vestiaires, en train d'enfiler la tenue qui lui fut confiée pour la journée. Une tenue de maid, sans soutien-gorge en dessus, et d'une petite culotte noire en dentelle assez fine. Des bas en satin léger, et des chaussures à talons haut.
Se changeant avec les autres, une main vint à tapoter son épaule, lui tendant un petit boîtier. Étonnée, la belle l'ouvrit et y trouver une sorte de petit bout de métal rond. Son regard incrédule, se leva sur la femme face à elle.
- T'es nouvelle toi, c'est ça ?D'un mouvement de tête direct, la rose acquiesça devant l'air exaspéré de la femme face à elle. Cette dernière émit un léger souffle de ses narines, puis s'approche d'Hina en rivant son regard sur son entre-jambe. Un regard qu'Hina avait bien perçu, mais ne chercha pour autant à se protéger de cette main qui vint à se glisser entre ses cuisses, et sursaute de par ses doigts qui écartèrent sans ménagement, le tissu qui protège son intimité.
- A... Att... Qu'est ce que tu fa...D'une pulsion certaine et soudaine, la rousse pose la petite électrode contre le clitoris de la rose. Un soubresaut s'empare du corps de la jeune femme, dont les joues s'emprouprent soudainement par la gène. Son intimité ainsi durement touchée, sans que son accord soit donné, sa main chercha à enlever ce petit rond posé contre cette zone sensible. Mais avant qu'elle n'y parvienne, la main assurée de la femme vint à l'en empêcher, et remit correctement le tissu sur ses lèvres.
- Tu ne dois pas l'enlever, il va falloir le garder toute la journée. Ne me dis pas que tu n'en es pas capable ? Il va vraiment falloir que le boss revoit ses méthodes de recrutement... Écoute gamine, cette électrode va être reliée à une petite télécommande, qui sera donnée à l'un de nos invités. Lui seul décidera de l'activer ou non, et donc de provoquer des vibrations sur ton clitoris. Ton rôle sera de le diriger dans le club, de t'occuper de son bien-être, lui servir à boire et à manger, le suivre partout. Et qu'importe ton état, il faut que tu restes stable sur tes jambes et que tu te contiennes. Ce que généralement les petites nouvelles comme toi ont du mal à faire... Un sourire narquois s'affranchit sur les lèvres de sa supérieure, le ton donné laissait bien paraître son hésitation quant aux pouvoirs de résistance de sa nouvelle employée. Elle avait certainement raison, Hina n'avait pas l'habitude de ce genre de tradition, et voulut durant un instant, jeter le tablier pour s'en retourner chez elle. Son corps tremble déjà par la peur et le peu d'assurance qui lui reste... Toutefois, prise en étaux par des factures, elle ne pouvait rechichner sur un emploi payé. Ravalant sa salive, et serrant les poings, la rose racla sa gorge, et fronça les sourcils pour se donner un air confiant. Si le travail ne tenait qu'à cela... Elle pouvait le faire ! Après tout, ce salon de l'érotisme était pour la plus part, un lieu de déboire et de petits jeux malins entre plusieurs personnes. Ce petit jeu de vibration, n'était certainement pas aussi dur que l'on peut l'imaginer... N'est ce pas ?! Pour l'instant, hormis le froid se dégageant de cette petite électrode, nulle sensation ne lui faisait.
- N... Non. Je vais y arriver, je tiendrais la journée. Mais est ce que... Je ne veux pas que...Un rire moqueur s'échappa des lèvres de la femme qui la toise, comprenant parfaitement la suite des propos de la novice.
- Bien sûr que non. Du moins, pas pour toi. Les petites nouvelles ne sont pas en charge d'aller plus loin. Des personnes plus expérimentées prendront le relais, moi et mes filles sommes plus qualifiées que toi. Après tout, nous ne voulons pas que nos clients soient déçus... Tu devras simplement l'emmener dans les pièces dédiées pour cet instant, et nous prendrons le relais. Pardon ma chérie... Mais de toute évidence, je doute que quelqu'un puisse vouloir aller plus loin avec toi. Tu ne seras qu'un hors d'œuvre, et nous le plat de résistance. Tu fais bien trop empotée, et ces lunettes... Tu ne peux pas les enlever ?!Bien que les paroles de la rousse se trouvent être blessantes et humiliantes, Hina se trouva plutôt soulagée d'apprendre qu'elle n'avait besoin d'aller plus loin. De toute évidence, elle aurait refusé, il n'en serait plus de ses compétences et de son ressort. Ainsi, sans chercher à se défendre, sa tête opina pour accepter les conditions. L'un de ses bras frictionna l'autre, montrant toutefois une certaine contrainte à tout cela. Soufflant un grand coup pour se donner du courage, Hina se posta, comme toutes les autres, à l'entrée du hall. Chacune des hôtesses offrant une haie d'honneur aux invités, tandis que chacune leur tour, disposèrent en suivant ces messieurs dames. Le regard d'Hina vogua vers le sol, peu attentive à ce qui pouvait se passer autour d'elle. Ses pensées furent quelque peu confuses dans son esprit, quelque chose semblait lui indiquer que sa présence en ces lieux, n'était pas une bonne idée. Il était peut-être encore temps de faire demi-tour ? De tourner les talons et de s'en aller ? Ainsi perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas la rousse qui vint à l'appeler de nombreuses fois.
- Hina ! C'est à toi !Sursautant, Hina s'avance quelque peu maladroitement vers elle, et le client qui venait ainsi de rentrer. La rousse s'exaspéra de nouveau, regardant l'homme de manière désolée.
- Je vous présente l'hôtesse qui sera en charge de vous faire visiter les lieux, et de s'occuper de vous. Nous vous souhaitons une agréable visite. La belle lui tendit le précieux sésame, cette petite télécommande qui permettrait de gérer la petite électrode vibrante sur le clitoris de la rose. Cette dernière pencha doucement son buste, saluant son client.
- Je suis Hina, à votre service Monsieur. Nous pouvons commencer la visite...Ses paroles furent quelque peu maladroites et confuses, elle ne savait pas si elle faisait ainsi bien les choses. Voyant ses collègues prendre allégrement le bras des clients, pour sa part, elle garda une certaine distance. Dissimulant son regard et ses lunettes, sous son épaisse frange.
