Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Deux hères en détresse | Johnny, Red

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Johnny Paso

Humain(e)

  • -
  • Messages: 52


  • FicheChalant

    Description
    Un Argentin hypersexuel et passionné de culture physique, il cherche la célébrité au Japon, mais ce géant pourrait aussi bien tout casser ici aussi.

Deux hères en détresse | Johnny, Red

vendredi 03 septembre 2021, 00:50:33

Johnny errait sur cette terre fantaisiste depuis des jours. Il avait du mal à garder contact avec la réalité. Pourquoi était-il là ? Il se souvenait avoir été à Seikusu et d'un coup, pouf, il s'était retrouvé au milieu d'un plateau semi-aride avec les rares fringues qui lui restaient sur lui — car il n'était pas en train de jouer au Scrabble, vous vous en doutez —. Mais sa mémoire était devenue traîtresse. Comme il s'égarait en traversant des étendues quasi vides, se nourrissant de ce qu'il trouvait, buvant au moindre ruisseau, au moindre trou d'eau, il songeait à sa situation. Était-il en plein délire ? En plein rêve ? Il avait dû faire un AVC. Il était dans le coma, ou il était mort. Son subconscient avait créé cette épreuve comme une allégorie de l'expiation de ses péchés. Ou bien errait-il ici depuis longtemps ? Toute son aventure japonaise était-elle le fruit de son imagination ? Il n'en savait rien. Il ne savait plus. Il était totalement perdu.

A force de chercher, il était finalement tombé sur un bâtiment. Après avoir pu croire de ses mains qu'il ne s'agissait pas d'un mirage ou d'un autre délire, il avait fait la rencontre du tenancier, Möleg, un homme aisé, mais affligé par une hernie qui l'empêchait de vaquer aux travaux essentiels. Ses fils, disait-il, étaient partis à la guerre, et sa seule fille avait été mariée voilà plusieurs années. Sa femme avait quitté ce monde depuis longtemps. Il était donc seul, dans son étape de caravanes.
Mais quel était ce monde, exactement ? Par crainte de passer pour un fou, Johnny avait retenu ses mots, mais il lui avait finalement posé la question. L'homme l'avait dévisagé comme s'il venait de recevoir la pièce qui manquait à son puzzle et, comme si ce n'était pas la première fois, il avait expliqué à Johnny que ce monde était Terra, et qu'il était ici entre deux grands empires qui se faisaient la guerre depuis aussi longtemps qu'on s'en rappelait. C'était déprimant, mais c'était la situation telle qu'elle était, et Johnny dut se faire à l'idée de se retrouver dans un monde de niveau manifestement médiéval et ravagé par la guerre. De toute façon, il devait manger et boire, et pour ça il devait gagner sa croûte. Par chance, le vieux cherchait de l'aide !

Voilà un peu plus d'une semaine maintenant que Johnny aidait Möleg. Il n'avait pas été arnaqué et il avait reçu des vêtements, des fringues en lin grossières qui plient mal et grattent mais tiennent au frais et résistent bien. Il mangeait aussi trois bons repas complets par jour. Il faut dire qu'il s'était vite fait au travail. De l'écurie au grenier, il faisait presque tout. Heureusement qu'il avait beaucoup de force ! C'était un quotidien difficile et lassant, mais il avait réussi à rebondir et à trouver un endroit où se remettre de sa soudaine apparition sur Terra. Le soir, ils parlaient au coin du feu avec Möleg, mais Johnny avait fini par comprendre que le vieil homme avait passé, lui, le plus clair de sa vie dans cette étape au milieu de nulle part. Il ne l'aiderait pas beaucoup, malgré les nombreuses histoires extravagantes qu'il avait dans sa gargote.
Depuis quelques jours, le calme plat régnait et Johnny avait eu plus de temps pour réfléchir à sa situation et commencer à avoir le mal du pays. Mais comment lutter contre un événement si absurde qu'il échappait à toute explication ? Il était sur Terre et il était maintenant sur Terra. Quelqu'un le cherchait-il là-bas, ou n'avait-il rien laissé derrière lui ? Des pensées farfelues sur le Destin et la fatalité se bousculaient en lui.
Et puis, la cloche de la porte d'entrée avait tinté, et Johnny, curieux, était allé voir à qui le vieux Möleg vantait la propreté de ses chambres.
— Djoni ! Descends ! Occupe-toi donc de madame pendant que je vais faire réchauffer la soupe !
Il avait descendu les marches menant des chambres vers la salle de service et était tombé sur " madame " : une grande jeune femme aux longs cheveux rouges, quasiment nue, portant un énorme estramaçon bien étrange semblant à moitié vivant. En la voyant, son sang monta de plusieurs degrés d'un coup, mais il se contint en estimant, à juste titre, qu'un coup de lame bien placé n'aurait pas de mal à le diviser en deux. Et puis, elle avait l'air épuisée, au bout du rouleau. Quelque chose dans ses yeux appelait à l'aide, et Johnny, un type bien au fond de lui, n'était pas du genre à laisser les gens dans leur merde.
— Euh... Bonjour ? Johnny, c'est moi. Vous... euh... allez bien ? Besoin d'aide pour porter votre épée ?
-

Fléau IV & Red

Humain(e)

  • -
  • Messages: 20


  • FicheChalant

    Description
    Fléau IV et sa porteuse Red

Re : Deux hères en détresse | Johnny, Red

Réponse 1 vendredi 03 septembre 2021, 18:14:07

Red avait marché pendant des heures dans l'étendue asséchée par un vent cinglant. L'affrontement avec II et sa porteuse l'avait épuisée, ainsi que IV, qui n'était pratiquement plus qu'un poids mort ayant à peine la force d'agripper sa porteuse de ses tentacules désormais dénués de tout tonus. Elle avait perdu sa brigandine dans le combat, et en dehors de ses longues bottes de cuir noir, seules les prises enlacées de IV autour de son buste et de ses cuisses masquaient sa nuditée, faisant un bien maigre barrage au froid qui la mastiquait peu à peu. Elle avait entendu parler d'un relais dans la région, tenu par un vieil homme seul. Là résidait son espoir de ne pas mourir d'épuisement ; une fin intolérable pour la jeune femme aux cheveux rouges, bien décidée à ce que sa quête ne voit pas là un achèvement aussi prématuré que minable. Mais les lieux étaient mornes et monotones, et bien habile serait l'étrangère qui arriverait à trouver ici le moindre repère pour tracer son chemin. Cependant, le destin aime à être facétieux, et alors que Red sentait ses dernières forces l'abandonner après s'être hissée jusqu'au sommet d'une butte, elle aperçut la silhouette d'une grande bâtisse que la brume crépusculaire commençait à envelopper. Ragaillardie, elle s'élança en contrebas, gagnant aussi vite que possible la providentielle apparition. Arrivée devant la porte faiblement éclairée d'une lanterne à huile qui luttait déjà contre les premières vagues de la nuit naissante, elle s'arrêta pour reprendre son souffle un instant, puis frappa. Au bout de quelques instants, le verrou grinça et le battant de bois s'entrouvrit sur le visage d'un vieil homme portant le bouc et la moustache de fort belle manière. Il la dévisagea rapidement, apparemment sans faire grand cas de sa tenue, ou plutôt de son absence de tenue, puis s'inclina.

- Bonsoir Madame. Que puis-je pour vous être agréable ?

La lassitude reprit alors possession de la voyageuse comme un marteau s'abat sur une enclume. Son regard d'un bleu lumineux mais uniforme se fit moins acéré, et sa voix trahit sa fatigue tant physiquement que mentale.

- Le gîte et le couvert je vous prie.

Le propriétaire acquiesça tout en s'effaçant devant la bretteuse dénudée, qui extirpa une belle pièce d'argent de sa botte gauche pour la lui tendre, avant de s'avancer dans la pièce principale. L'homme s'éloigna presque aussitôt, vantant la qualité et la propreté de ses chambres, et appelant visiblement un employé, à l'étonnement de Red qui avait toujours entendu dire qu'il était seul à tenir son auberge. Se présenta alors un jeune homme à la carrure imposante, à peu près du même âge qu'elle, mais qui sembla un instant désarçonné en la voyant, au point de bredouiller lorsqu'il s'adressa à elle. Elle trouva néanmoins le courage de sourire avant de lui répondre, mais sans pouvoir masquer une forme de détresse dans le regard. Sa voix trahissait à la fois son caractère fort et sa faiblesse actuelle.

- Bonsoir, Johnny. Tu peux m'appeler Red. Merci de ta proposition, mais IV refuse que quiconque le touche à part moi. Et crois-moi, tu ne veux pas le contrarier. Puis, si je te le confie, je n'aurai plus rien pour me couvrir, comme tu as dû le remarquer. Par contre, j'aimerais que tu m'indiques quelle sera ma table, et aussi que tu me prépares un bain.

La jeune femme s'en remit alors à Johnny pour la guider jusqu'à sa place, tandis qu'on entendais le tenancier s'afférer en cuisines. Marchant derrière lui, elle ajouta :

- L'établissement semble désert ce soir. Accepterais-tu de me tenir compagnie pendant le repas ? Je n'ai pas eu l'occasion de parler depuis plusieurs semaines.

Une seconde voix s'éleva alors de la même bouche entrouverte, mais ses lèvres de remuaient plus. Le ton était puissant et caverneux, comme jaillissant d'une autre réalité. Ainsi parla IV, tandis que ses yeux ainsi que ceux de sa belle porteuse rousse s'illuminaient.

- Tu sembles être un bon garçon jeune humain. Je devine que ma porteuse te trouble, mais cela ne me concerne pas. Je te la confie. Prends soin d'elle, ou crains mon courroux.

Red se mit à ricaner suite à cette intervention impromptue et quelque peu inhabituelle du Fléau. Elle s'assit ensuite à l'endroit que lui indiquait le bel hispanique alors que Möleg, l'aubergiste, apportait un plat fumant qu'il déposait sur la table de bois.
« Modifié: vendredi 03 septembre 2021, 18:51:36 par Fléau IV & Red »

Johnny Paso

Humain(e)

  • -
  • Messages: 52


  • FicheChalant

    Description
    Un Argentin hypersexuel et passionné de culture physique, il cherche la célébrité au Japon, mais ce géant pourrait aussi bien tout casser ici aussi.

Re : Deux hères en détresse | Johnny, Red

Réponse 2 jeudi 16 septembre 2021, 03:17:51

Johnny ne voulait surtout pas passer pour le nouveau de service, mais sur ce point il avait déjà complètement foiré. On ne pouvait pas ne pas le voir comme le type un peu perdu qui ne savait pas trop ce qu'il faisait là. Et c'était totalement vrai ! Passé des côtes japonaises urbanisées à un désert semi-aride, il avait découvert un univers médiéval avant de tomber, maintenant, sur une femme nue portant une épée vivante. Imaginez le contraste et imaginez-vous dans ses bottes, et demandez-vous comment vous réagiriez. Il était déjà bien que Johnny n'air pas perdu la tête à ce stade.
Préférant ne pas trop y réfléchir, il avait donc conduit Red et IV — voilà des noms bien colorés encore ! — à leur table. Comme l'endroit était vide et que le soir tombait, et que la fraîcheur allait donc bientôt s'abattre à faire frissonner les plus braves, il les disposa près de la cheminée, attrapant un torchon propre et passant un coup dessus. Il allait répondre à Red quand la voix de IV le fit sursauter, et il vit leurs yeux luisants et ouvrit une bouche estomaquée. Ca parlait, en plus ! Enfin... Il parlait ? Va savoir ! Il n'allait pas trop y réfléchir et il se ressaisit.
— Les affaires sont calmes en ce moment. On dit que des déserteurs ashnardiens barrent la route à l'ouest, et quelque chose tue ceux qui essayent de passer, alors... Il haussa les épaules. A moi aussi, ça me ferait plaisir, Madame Red. Monsieur Möleg est gentil, mais pas loquace.
Il ricana en tirant la chaise qu'il rabattit comme Red s'installait. Il ignorait les coutumes et la bienséance locales mais faisait ce qu'il pouvait en appliquant celles qu'il connaissait.
— Je vais nous chercher à boire et faire chauffer l'eau du bain.
Johnny passa en cuisines pour raviver le feu qui tenait une cuve d'eau chaude pour les bains des clients. Etant donné qu'il n'y en avait pas ces temps-ci, l'eau était froide, seuls Möleg et Johnny la chauffant pour eux-mêmes, et il faudrait au moins le temps du repas pour que ce soit prêt.
A l'invitation du propriétaire, il attrapa deux verres et une flasque de vin rouge de Buccolie avant de revenir à table avec, en prime, de l'eau fraîche. En posant le vin sur la table, il précisa :
— Cadeau de la maison !
Les affaires n'allaient peut-être pas fort mais le vieux Möleg était commerçant. Il voulait qu'on dise que son étape était la plus accueillante et agréable le jour où les choses reviendraient à la normale sur cette route.
Johnny s'installa à table, face à Red, mais ne dit rien initialement, son regard balançant entre ses yeux et le feu pendant que son pied battait le sol et qu'il cherchait quoi faire de ses grandes mains.
— Alors... On doit souvent vous poser la question mais... Une épée qui parle ! Comment c'est arrivé ?
-


Répondre
Tags :