Identité : Chuya Itizokaze
Âge : Tout juste agée de 18 ans. Enfin selon ses papiers. En réalité, elle n’existe que depuis 2 ans
Sexe : De toute évidence, c’est une femme pas vrai ?
Race : Humaine…Enfin, elle a toute l’apparence.
Sexualité : Hétéro
Physique :
Je ne suis pas très grande. Pourtant, sur mes photos, sur ce que je publie, on pourrait penser que je suis plus grande. Je ne mesure qu^’un mètre cinquante-neuf. J’essaie d’en faire paraitre plutôt une dizaine minimum de plus. La taille modèle. Pourtant, j’en suis loin. Et je ne suis pas prête à me faire pêter les jambes pour agrandir mes os. Ce serait le summum du ridicule. Et je peux être artificielle, superficielle, mais je ne suis pas ridicule. Mon corps est plutôt bien proportionné. Quoique, mère nature a du un peu se laisser aller avec ma poitrine, car elle parait un peu trop grosse pour le coté plus frêle de mon corps. Lorsque je me vois dans un miroir, je me dis qu’on pourrait penser que je suis malade. J’ai hérité d’une peau laiteuse. Une peau pâle. Une peau qui n’aime pas le soleil, ou que le soleil n’aime pas. Je n’ai pas encore bien compris. Mais je ne bronze pas. Et mes cheveux. Je ne me les teins pas. Tout le monde le croit. Que j’ai envie de faire du blond polaire. Mais non. Je suis naturelle. Mes cheveux sont naturellement blancs. Avec ces reflets grisés. Polaires. Ils sont polaires. À se demander si je ne suis pas plutôt pingouin que japonaise. Pourtant, je ne suis pas malade. Je suis en parfaite santé. Et plutôt jolie. Enfin, d’après les commentaires. Mon physique plait. Malgré le fait que , pour moi,ce dernier n’est pas vraiment séduisant. Un corps fin. Une taille fine. Une grosse poitrine. Je me sens comme une poupée. Mais je plais. Alors je me rattache à cela.
Caractère :
Caractériellement, je ne sais pas vraiment comment je suis. C’est comme si tout était mélangé dans un gros chaudron, et parfois, une émotion, un trait ressort. Après, je sais une chose. Je ne sais pas qui je suis. Je n’ai aucune confiance en moi. Je doute de moi. De mes choix. Pourtant, il peut m’arriver de m’accrocher férocement à un avis. À une idée. Un sentiment. Parfois, je suis sûre de ma personne. Comme si je devenais quelqu’un d’autre. Comme si on me tirait mes ficelles. Telle une marionnette. Je suis naïve. Pourtant, je peux parfois parfaitement savoir quand on essaie de m’avoir, et éviter les pièges. Je suis de nature douce, discrète, plutôt docile. Et pourtant, il m’arrive de vouloir casser les limites. Briser les interdits. Me faire voir. Je suis le yin et le yang. On pourrait me prendre pour une folle, à ne pas savoir sur quel pied danser avec ma personne. Pourtant, je ne suis pas folle. Je suis comme une poupée, on fait de moi ce qu’on veut. Une poupée qui ne sait pas dire non. J’ai une addiction. Une honte. Mon plaisir physique. Mais je n’aime pas la solitude. Je suis une poupée qui a besoin de compagnie. Qui a besoin de gente masculine. Et j’ai honte d’aimer être ainsi. Mais c’est si bon pourtant.
Histoire :
Je dois vous avouer une chose : J’ignore d’où je viens. Je n’ai pas de souvenirs d’enfance. Je n’ai pas de photos de moi enfant. C’est comme si ma vie a commencé à seize ans. Je ne me souviens que depuis cette 1ère année de lycée. Donc, je pourrais dire que je n’ai que deux ans de vie ? C’est étrange oui. J’en suis moi-même consciente. C’est idiot de penser ainsi. Mais je ne peux guère parler de mon passé. Je ne peux guère raconter des souvenirs d’éclats de rire en famille. De chants de Noel. De déception amoureuse. Je ne crois pas être déjà tombée amoureuse en plus. Ai-je un cœur de pierre ? Ai-je un cœur ?
En réalité, Chuya n’a pas tort. Elle a réellement deux ans de vie. Son histoire, c’est comme celle de Pinocchio. Mais pas avec autant d’innocence. Son histoire, c’est une vie offerte. On le voit à son physique, elle n’était pas juste une vulgaire poupée de chiffon. Ni un mannequin de vitrine en bois ou en plastique. Non Chuya était une poupée sexuelle. Une de celle que vous trouvez en sex-shop. Enfin, non. Pas uniquement. Une poupée de luxe, faite de la plus belle des matières. Et la seule chose que son créateur n’avait pas prévu, en faisant appel à la magie, en faisant appel à cette sorcière sortie de nulle part, …c’est le prix à payer. Pas en argent. En âme. Son âme. Et il a rendu l’âme quand Chuya a pris vie. Chuya a eu une identité crée, un logement redécoré dans cet appartement ou elle est née. Une vie lui a été promise, et elle l’a.
Alors qui tire les ficelles de sa vie ? Qui lui donne un problème de personnalité presque double ? Au moins, son gout pour le plaisir charnel est justifié. Elle est faite pour ça. Pour permettre aux hommes de vider leurs couilles. Mais la sorcière a la cordelette en main. Pouvant parfois y mêler son grain de sel. Jamais trop. Elle ne quitte que rarement l’autre coté de la faille. Elle peut voir au travers de son miroir. Elle peut user de sa magie pour se divertir en moment d’ennui. Effacer la mémoire de sa marionnette est toujours utile. Mais c’est ce qui provoque aussi ce manque de confiance chez Chuya. Ces doutes. Parfois, la sorcière choisit juste de booster un peu la libido. Ou le coté naïf. Ou l’envie d’aller contre les bonnes mœurs. Juste pour avoir un film porno privé sous les yeux. Un film à sa mesure. Comment prendre contact avec elle ? Non, c’est elle qui prend contact avec les gens prêts à donner leurs âmes, pour qu’elle puisse se divertir. Elle voyage entre les mondes pour chasser son ennui.
En dernière année de lycée, j’ai dix-huit ans depuis deux jours. Je dois choisir ce que je veux devenir. Mais je ne sais pas qui je suis. Je ne vois qu’une inconnue dans le reflet du miroir. Comment pourrais-je savoir ce que je veux devenir ? J’ai de bonnes notes. J’ai l’argent de mes parents sur un compte en banque auquel j’ai accès. Ils sont très occupés d'après les messages que je reçois. Toujours des messages. Jamais d'appel. Et jamais vu en deux ans. Peut-être est-ce aussi ce qui me fait me poser mille et une question ? Et pour satisfaire mon besoin de reconnaissance, je suis une modèle Instagram. J’aime plaire. J’aime attirer le regard des hommes. Est-ce que cela fait de moi une mauvaise fille ? Je n’en sais rien. Je ne sais même pas si je crois vraiment en Dieu. Je vis au jour le jour. Une chose à la fois. Enfin, je m’y efforce. Malgré le fait que, avoir cette impression de ne pas savoir de quoi l’avenir sera fait, est un peu effrayant. Et de savoir que je n’ai pas toujours un contrôle total sur ma propre vie aussi peut-être dérangeant. Surtout que je vois des choses étranges. Des choses qu’autrui ne semble pas voir. Je me sens prise de folie dans de tels cas. C’est comme si je voyais la vraie nature des gens. Certains ont apparences humaines, mais je sais que c’est juste l’apparence que l’on voit dans les reflets. Moi je les vois. Alors suis-je bonne à enfermer ? L’avenir nous le dira.
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