Lorenzo garda Hana dans ses bras, serrant fort. Il ne se souciait pas d’être un peu trop étouffant, pressant son petit corps de femme contre sa grosse carrure. Ivre ? Pas le moins du monde. Peut-être de cette adrénaline, de ce plaisir que l’on ressent à avoir une personne chère dans les bras. Oh, il ne la connaissait pas depuis bien longtemps, et sans doute était-il naïf. Mais il embrassait cette naïveté dans ses bras puissants, un sourire béat au visage.
« Evidemment. » Répondit-il dans un murmure, ponctué d’un léger rire. Elle l’entraîna vers le canapé, en réponse à sa déclaration, à cette promesse qu’il lui réaffirmait. Comme elle était douce. Sa peau était du velours, et elle avait le corps tout chaud, comme lui. Il ne savait pas s’il était excité. Peut-être un peu, mais pas encore sexuellement. « Je vais devenir accro. » Concéda-t-il, dérobant un nouveau baiser tout chaud et tout mouillé, aux lèvres de sa partenaire.
Suivant la lancée de la Tekhane, Lorenzo répondit à ses petits baisers sur le nez par d’autres baisers sur la joue, puis sur sa mâchoire. Il était joueurs, la dévorant de petites affections. Mais, alors que ses mains rêches se posaient sur les hanches d’Hana, il sentit l’humeur changer, doucement. Ses petits bisous pleins d’amour devinrent des baisers à pleine bouche, la langue venant caresser la mâchoire, glissant le long du cou.
« Moi, je sais… » Susurra-t-il à l’oreille de la jeune femme, avant de venir la mordiller, joueur. Il ne lui tenait plus les hanches, non. Il lui griffait légèrement le dos, passant sous ses vêtements pour sentir la douceur de sa peau, alors que son autre main tenait fermement Hana par la nuque. « Tu pourrais… » Il était sûr de lui, bien différent de ses premiers baisers timides et hésitants. Sa langue vint longuement laper le petit cou de la Tekhane, et même mordiller avec douceur. « Me laisser t’embrasser. Encore. Partout. »
Lentement, Lorenzo avait glissé le long du canapé, entrainant ses lèvres contre les clavicules de la jeune femme, jusqu’à la naissance de ses seins. Une main caressait toujours le dos légèrement cambré de la militaire, et l’autre était posée sur ses fesses, les caressant doucement sans les empoigner franchement. Un soupir, et il se mit à réchauffer de sa bouche, la partie exposée de cette superbe poitrine.
« Si tu me le permets, ma chérie. » Dit-il, s’y prenant à deux mains pour ôter le soutien-gorge de son hôtesse et amante. Il lui fit ensuite lever les bras, pour pouvoir admirer son buste mis à nu. Plus belle qu’elle ? Il en doutait, confronté à cette beauté, ce corps svelte et jeune. « Ce ne serait pas juste que je sois le seul à profiter, pas vrai ? » A ces mots, il prit les mains d’Hana dans les siennes, l’invitant à découvrir son corps, à lui ôter son t-shirt.
Il était bien bâti, lui aussi. Large et musculeux, le teint légèrement halé et bien dessiné, sans tomber dans l’excès. Comme ses mains découvraient les hanches, le petit ventre et les mamelons d’Hana, il la laissa découvrir son buste. Ses abdominaux puissants, ses larges pectoraux et ses épaules confortables. Lui venait lui pincer légèrement les tétons, entre ses doigts, massant sa poitrine de jeune femme en fleur.
« Est-ce l’heure du dessert ? » Demanda-t-il, lançant un sourire espiègle à Hana, avant de prendre un gourmand mamelon entre ses lèvres, et de commencer à suçoter tendrement. Oh, il n’était pas aussi assuré qu’il pensait l’être, mais il s’efforçait d’être à la hauteur, il voulait que sa… Petite amie ? En tous cas, il voulait qu’Hana en profite autant que lui. « Viens. » Dit-il, se redressant, approchant ses lèvres des siennes, collant son torse à son buste.