- Non mais je rêve, quelle bande de bras cassés !
Penché sur la copie de français dont il s’évertuait à corriger la moindre des fautes (et Dieu sait qu’elles étaient nombreuses), Jack était à bout de nerfs. Non seulement ses élèves ne mettaient guère de cœur à l’ouvrage en classe, mais au surplus, leurs contrôles étaient proprement désastreux. Pourtant, le thème de rédaction qu’il leur avait proposé était on ne peut plus facile à son sens : « Qu’avez-vous fait mercredi, après les cours ? » Lassé, Jack se laissa aller contre le dossier de sa chaise en soupirant. Tâtonnant la poste de son veston posé, il en tira un paquet de malboro.
- Je crois que j’ai bien besoin d’une pause…
L’agent se leva pour s’étirer, une cigarette au bec. Par les fenêtres de la salle de cours, il pouvait voir le soleil se coucher derrière les arbres du parc du centre ville, raison pour laquelle il préférait rester corriger ses copies à l’école, plutôt que de de rentrer dans son petit appartement. Bien que ce fut évidemment formellement interdit, l’homme alluma la cigarette qu’il mordillait de son zippo et s‘assit tranquillement sur un pupitre. Il était bientôt 21h, et l’école était presque vide. Au dehors, on pouvait apercevoir quelques collégiens qui s’étaient attardés pour jouer au football. Absolument personne pour le surprendre dans… Quelque activité qui soit. Un sourire s’épanouissait sur les lèvres de l’enseignant sous couverture alors qu’une idée germait dans son esprit. N’y tenant plus, il s’éjecta du pupitre sur lequel il était assis un instant, puis en souleva la partie supérieure.
- Chassez le naturel, il revient au galop… Tiens ? Une lettre d’amour ? Comme c’est mignon…
Plus qu’un travail, fouiner était pour Jack, une seconde nature. Rien ne l’amusait davantage que de pénétrer l’intimité des gens pour les percer à jour. Malheureusement, comme il ne tarda pas à s’en apercevoir, les casiers de ses élèves étaient très impersonnels. Il trouvait ça et là sarbacanes, cigarettes ou chewing-gum, mais rien de très croustillant. Mais lorsqu’il s’approcha du dernier pupitre, au fond à droite, près de la fenêtre, Jack Taylor savait qu’il allait trouver quelque chose. Ce bureau, c’était celui de Takeda, le geek de la classe. Laid comme un pou et associable, Takeda était membre du club et revendiquait plus de deux cent photos de filles nues.
- Voyons si ce petit con m’a laissé un échantillon… Ah mais… !
Le moins que l’on puisse dire était que le pupitre de Takeda était une véritable mine d’or. Dans une petite boîte rectangulaire soigneusement rangée à côté de ses cahiers, se trouvaient des dizaines de clichés volés. On pouvait y apercevoir pêle-mêle cuisses dénudées, petites culottes ou jupes retroussées. Cependant, aucune des filles photographiées n’étaient véritablement identifiable, à l’exception d’une seule, que Jack mis de côté, le temps de parcourir celles qui restaient. Lorsqu’il y revint, il lui sembla évident qu’il s’agissait probablement de la pièce maîtresse de la collection de Takeda. On pouvait y voir apparaître une gamine de 15-16 ans, de dos, avec de très longs cheveux mouillés qui laissaient deviner un petit fessier rond et blanc. La jeune fille tournait légèrement la tête sur le côté, probablement consciente d’être observée, ce qui laissait apparaître une partie de son visage juvénile. Trois secondes suffirent à l’extraordinaire mémoire visuelle de l’agent Jack Taylor pour identifier la jeune fille.
- Yukihiro… Sayori, c’est ça. De la classe 4C. Je l’ai vue quand j’ai assurée le remplacement du cours d’anglais le mois derniers, ce me semble…Mignonne la gamine.
Ce n’était un secret pour personne : l’agent Taylor avait toujours eu un faible pour les toutes jeunes filles, surtout d’apparence fragile et menue et avec, de préférence, un caractère bien trempé. Sayori devait avoir des petits seins qui tiendraient dans la paume de sa main, une chatte fraîche et juteuse et un anus bien étroit. L’homme ne put s’empêcher de porter sa main à son entrejambe. Son monumental phallus gonflait à vue d’œil, et formait déjà une bosse monstrueuse sous son pantalon. Jack hésita un moment, puis ouvrit sa braguette afin d’extirper son vit. Si son érection n’en était pas encore à son paroxysme (un tel pénis nécessitant un énorme afflux sanguin), sa queue prenait déjà, en longueur comme en largeur, des proportions proprement inhumaines. Veinée et agitée de spasme, elle était surmontée d’un gland gonflé et violacé du bout duquel perlait déjà quelques gouttes de semence épaisse.
S’emparant de son trophé, Jack s’en retourna à son bureau, sur lequel il posa la photographie de l’adolescente. Il se débarrassa rapidement de sa veste et de son pantalon pour empoigner son vit d’une main de fer et commencer à se branler avec violence. Le pré-sperme qui dégoulinait de son méat s’insinuait dans ses doigts et coulait jusqu’à ses testicules, ce qui donnait à sa masturbation un bruit obscène et sonore. Debout dans la pénombre, l’enseignant s’oubliait, alors que sa silhouette fantastique se découpait sur les murs de sa classes. Des râles et mots indistincts lui échappaient alors que l’orgasme approchait.
Tout aussi méticuleux qu’il était, Jack n’avait pas songé à verrouiller la porte de la salle de classe et était loin de se douter qu’il était sur le point de se faire surprendre - si ce n’était pas déjà le cas.