Ça devait être une petite soirée tranquille. Rin, sa fille adoptive, était en colonie avec le reste de sa classe. Syria, sa fille biologique, passait la semaine chez les jumelles Tōsaka, probablement à les combler de câlins et de bien d'autres caresses plus condamnables les unes que les autres. Pour autant, Tessia n'était pas seule à la maison. Ayako Mitsuzuri, l'une des élèves au courant pour les petites habitudes et pratiques de l'enseignante démoniaque était venue pour un "cours particulier".
Pour le moment, le cours en question avait surtout consisté en une revue globale des devoirs de la lycéenne, car Tessia était intransigeante sur la nécessité de réussir le cursus scolaire de celles qui gravitaient autour d'elle. Il y avait ensuite eu un souper léger car aucune n'avait vraiment très faim, même si l'on aurait pu parler d'autres appétits.
Un film de samouraïs, dont Ayako était une grande fan, étant programmé sur les chaînes de télévision numérique terrestre, Ayako avait prolongé son séjour pour le regarder avec Tessia. Même si Ayako avait une manière bien à elle de regarder les films en compagnie de l'enseignante.
Tessia avait un petit bol de noix pour grignoter pendant le film. Le petit bol en question était posé sur les genoux d'Ayako. Car celle-ci se trouvait sur les genoux de Tessia. Pour être encore plus précis, il fallait savoir que toutes deux avaient pris une douche avant. Elles étaient maintenant en peignoirs. Tessia avait le sien tout ouvert, la tête de la lycéenne reposant entre ses lourds seins. Rin aussi avait le sien ouvert, une chaînette pendait entre ses tétons pincés par les clamps à chaque extrémité. Elle respirait un peu plus vite que la normale, on pouvait même dire qu'elle haletait. Pour cause de cet état, une épaisse verge dépassait de son intimité humide, membre masculin sortant d'entre les cuisses de Tessia.
Pas de menottes ou des cordes ce soir. Les deux femmes avaient opté simplement pour un peu de sexe lent, plus histoire de pimenter le film que de réellement occuper leur attention. Ayako avait découvert depuis peu qu'elle appréciait les sensations obtenues après libération de ses tétons quand ils avaient été écrasés un bon moment. Elles testaient donc toutes deux la dernière acquisition de la lycéenne en matière de sextoy.
- Fait attention Ayako, ça fait bientôt vingt minutes... Souffla l'enseignante à sa lycéenne en faisant allusion au temps où elle avait porté la chaînette, et donc les pinces à tétons qui y étaient fixées.
- Hmmm... Okay... Soupira la jeune fille en bougeant un peu les hanches afin de sentir se mouvoir le membre turgescent de l'institutrice en elle, ce qui lui provoqua un frisson.
Hélas, il était dit qu'elles ne verraient pas la fin du film. L'image fut brusquement coupée par Cortana, l'IA créée par la démone qui s'afficha à la place du programme projeté sur le mur du Salon par le beamer.
- Maîtresse, vous avez de la visite. Une personne inconnue au bâtiment se dirige vers votre porte. Je n'arrive pas à trouver de dossier la concernant par recoupement facial. Ces données doivent avoir été classifiées.
Tessia fronça les sourcils, contrariée par l'interruption dans un premier temps, puis méfiante. Les inconnus, surtout dont Cortana n'arrivait pas à obtenir le dossier dans les cinq première minutes, étaient soit de la police, soit d'agences gouvernementales, voir d'agences internationales, soit prie encore, inconnus sur Terre.
Elle n'eut cependant pas besoin de commencer de longues explication auprès d'Ayako. Toutes deux savaient que le sexe entre une lycéenne et sa prof était hautement illégal, du détournement de mineur dans le meilleur des cas. Dans le pire, de la pédophilie si la cour trouvait que le début des relations coïncidait de trop près avec les seize ans de la victime. Tessia avait drillé ses petites soumises depuis assez longtemps pour qu'elles sachent que l'arrivée impromptue de quelqu'un signalé par Cortana signifiait "état d'urgence".
La jeune fille se retira d'elle-même en grognant de la verge de sa prof, laissant un petit filament de cyprine dans son sillage tout en retirant la chaînette de ses tétons. Tessia retint le bol de noix salées en se levant à son tour.
- Haaannnnn... Merde... C'est super sensible... Gromella Ayako en tâtant ses pointes dressées par leur soudain gorgement de sang.
- Pas le temps pour ça, tes vêtements sont à la salle de bain Ayako, prend-les vite et file dans la chambre de Rin et Syria, sourit Tessia avec un flegme qu'elle avait appris en Angleterre.
La démone n'était pas forcément inquiète. Elle avait désormais de puissantes amies qui pouvaient la protéger en cas d'excès de zèle d'un certain nombre d'autorités. Mais comme beaucoup de gens, elle n'appréciait pas forcément l'imprévu. Tessia se rendit dans sa chambre et jeta son peignoir sur son lit avant de se saisir de sous-vêtements qu'elle enfila promptement. Si on trouvait une élève chez elle et qu'elle se promenait en peignoir, surtout nue en-dessous, cela pouvait parler en sa défaveur.
Elle enfila ensuite rapidement sa jupe et l'on toquait à sa porte alors qu'elle finissait d'enfiler un chemisier.
Tant pis pour les bas, je n'aurais pas le temps sans que ça paraisse suspect... Songea l'institutrice démoniaque en glissant ses pieds nus dans une paire de pantoufles toutes simples.
Tessia se dirigea vers l'entrée en enfilant par-dessus son chemisier blanc un léger pull en laine tricoté gris-bleu. Elle prit l'élastique à cheveux qu'elle avait entre les dents en sortant de sa chambre et rassembla sa tignasse brune-blonde en une queue de cheval alors qu'elle faisait les derniers pas vers la porte. Elle prit encore une seconde pour rajuster ses cheveux et ses habits avant d'inspirer calmement et d'expirer doucement, puis elle ouvrit la porte en arborant un beau sourire chaleureux.
- Bonsoir, que puis-je pour vous ? Questionna-t-elle poliment en regardant la belle femme qui se trouvait dans le couloir de son immeuble.
Intérieurement, sa mémoire la titilla et elle fut rapidement persuadée d'avoir déjà rencontré cette personne, mais sur l'instant, elle ne fut pas capable de dire où et comment. Par contre, et sans le savoir, elle avait enfilé presque exactement la même tenue qu'elle portait ce soir fatidique il y avait bien des années en Angleterre, alors qu'elle avait pour la première fois pris une petite amie. Pour son interlocutrice elle devait donner l'image d'une sorte d'apparition sortie tout droit de son passé, inaltérable et inchangée. Son maintient, sa coupe de cheveux, ses lunettes, son sourire, son ton chaleureux qui vous invite à la confiance, son regard pétillant de malice et de vie qui vous fait songer qu'elle n'est pas aussi sage que son apparence lui en donne l'air...
Tessia n'avait pas changé physiquement en dix ans. Elle était exactement la même, et ça avait de quoi en troubler plus d'une.