L’offre de Noriko ressemblait à un de ces pactes auxquelles se livraient souvent les professeurs, parents et autres pédagogues ; Si leur élève progressait, ce qui était après tout leur aspiration originelle, celle-ci aurait une récompense. Bien entendu, ce n’était qu’une malheureuse conséquence du fait que souvent, les raisons de la leçon ou de l’exercice s’effaçaient bien vite devant l’appel de diverses distractions ; Ici, la distraction, plus qu’un soleil radiant ou les rires lointains de la plage, était les douces courbes de la professeure, de celle de ses lèvres rosées par son labello à celles auquel collait son maillot humide. En vérité Noriko ne pouvait vraiment rejeter toute la faute sur Alice, car elle avait bien participé à la déchéance de leur situation, peut-être même plus que sa partenaire, ayant bien vite cédé à la spirale paradisiaque qui les , mais il lui revenait de ne pas s’avouer si faible devant « son élève », une excuse, tout au plus, après tout ça.
Son marché n’était lui-même n’en était qu’une, une excuse, un jeu de dupe auquel se prêtaient bien volontairement les deux jeunes filles. C’était sans doute pour cette raison qu’elle était restée si près d’Alice, pendant leur retour à la plage, se pressant, ce qui se sentait surtout à sa poitrine, contre elle, accompagnant chacun de ses pas, s’assurant qu’Alice ne s’arrêterait pas, alors que la tentation de s’éloigner, de l’admirer de plus loin, avec une vue plus large et généreuse, était grande. Mais elle trouvait la motivation de réprimer cette envie, de voir plus loin que ce désir charnel aussi insignifiant que pressant, dans la question qu’elle avait sous-entendue lorsqu’elle avait fait sa promesse. Qu’est-ce qu’Alice voudrait ?
Elle lui avait laissé ce choix, et elle était certaine de ne pas le regretter, ça, la jeune femme lui avait prouvé à maintes reprises, mais l’interrogation lui restait à l’esprit. Son imagination galopait, vive et brûlante, lui permettant d’aisément braver le vent qui tentait de la refroidir alors qu’elle s’extirpait de l’eau. La question était d’autant plus frustrante, lui faisant se mordiller les lèvres d’envie, qu’il était de plus en plus évident qu’elle se poserait ; Les premiers pas d’Alice furent quelques peu timides, mais rapidement elle prit de l’aplomb, l’eau se faisant moins sentir et son élan la portant. Noriko savait déjà qu’elle serait d’ici un instant à la « merci » bien volontaire de sa partenaire bien avant de sentir le sable encore sec de la plage se coller à ses pieds humides.
Quand enfin Alice se retourna, la modèle la laissant bien évidemment faire, son emprise n’ayant plus de sens voire devenant déplacée, se devant maintenant d’exaucer les vœux de la blonde, elle soupira discrètement de plaisir, un plaisir d’anticipation. Elle se tint droite, ses mains légèrement crispées le long de ses cuisses perlant encore de quelques gouttes, et attendit la récompense qui après tout était tout autant la sienne. Elle failli faire un pas en avant, d’excitation, quand Alice prit ses poignets, un de ses talons quittant le sable, laissant l’avant du pied s’enfoncer dans le sable doux, devant assumer plus de poids, mais se retint, contenant pour encore quelques instants son envie.
« Faire l’amour ». Elle ne savait si sa partenaire choisissait ses mots avec tout le soin qu’on pouvait leur attribuer ; « cul », tout à l’heure, donnant le signal à Noriko d’abandonner toute retenue, les précipitant dans cette situation, et maintenant qu’elles y étaient, le retour à « faire l’amour », la calmant pour la ramener à la délicatesse qu’il faudrait pour mener cette tâche à bien. Le temps que la jeune fille soit guidée vers la serviette, et elle était prête à être celle qui se fait dicter les règles du jeu, alors qu’elle jouait précisément à celui qu’elle avait initié, ne se soumettant après tout qu’à sa propre promesse. Quand Alice alla s’allonger, elle ne tressaillit pas, admirant simplement ses seins doucement rebondir alors qu’elle se mettait en place, attendant son signal, que, joueuse, elle donna sous la forme d’un nouveau pacte.
La faire gémir ? Noriko ne savait pas si elle pouvait y arriver, n’aillant jamais eu de telle relation avec une femme, mais elle savait qu’elle allait essayer. Délicatement, elle se mit à quatre pattes devant elle, ses mains posées entre les pieds de sa partenaire, sur la serviette, prenant garde d’ à aucun moment les enfoncer dans le sable, se doutant qu’Alice préfèrerait la douceur de sa peau à celui-ci. Relevant la tête, plongeant son regard dans celui de sa maîtresse de jeu, elle lui laissa y lire une certaine incompréhension ; Pas une peur panique de l’inconnu, ni même un affolement dans lequel elle chercherait la course à suivre. Non, simplement les yeux écarquillés de l’enfant qui découvrait un nouveau jouet.
Elle commença lentement à avancer, ne se pressant pas, ne faisant qu’un « pas » à la fois, pas comme un animal qui avançait une patte avant et une arrière en même temps ; Noriko faisait d’abord glisser une main sur la serviette, ne la levant pas assez pour complètement l’en décoller, ses ongles y dessinant de petites vaguelettes, puis venait le tour de la jambe opposée, qui elle aussi laissait traîner ses doigts de pieds, dans le sable cette fois, ses longues jambes les amenant bien au delà des limites du territoire délimité par le tissu ; Puis cela recommençait, mais en inversant les côtés. La modèle souriait, dessinant ses pommettes comme elle le faisait si souvent, son travail le demandant, surtout au Japon où c’était un apparat plus important que tout autre.
Il lui suffit de quelques instants pour qu’elle dut « enjamber » de ses mains les jambes d’Alice pour continuer d’avancer, mais avant, elle se releva, posant ses fesses entre ses pieds sur la serviette. Elle avait pu surprendre Alice parfois perdre son attention sur ses seins pendant qu’elle avançait à quatre pattes, ce qui était assez compréhensible vu la manière dont la position lui donnait vue sur son décolleté, mais elle pouvait aussi deviner un certain intérêt pour cette partie du corps, vu la spécificité du souhait qu’elle exécutait. D’une main qu’elle amena dans son dos, par le bas, elle défit son soutien-gorge, se contorsionnant rapidement pour s’en défaire avant de le jeter vers le sac d’Alice, n’aillant que peu envie de le garnir de sable.
Quand elle retomba sur ses mains, reprenant sa position, elle franchit les jambes de sa princesse, et sa poitrine rebondit doucement, ses tétons, qu’on pouvait deviner légèrement durcis, dessinant leur rose en petites pointes vers le sol. Noriko arrêta cependant sa marche, préférant délicatement se laisser tomber en avant, se mettant sur les coudes avant de lentement les faire glisser en avant, s’amenant progressivement aux seins d’Alice. En même temps, les siens effleuraient son maillot, le lycra chatouillant doucement le bout de ses tétons, la faisant frémir, quoi qu’il n’y avait pas que le tissu qui participait à cela.
Lorsque ses lèvres achevèrent d’approcher de leur destination, elles s’arquèrent en un doux baiser qu’elles vinrent déposer au creux des seins d’Alice alors que les yeux de Noriko se fermaient, s’imaginant avec bien assez d’envie ses deux monts de chair pour s’y retrouver sans eux. Ses avant-bras, eux, remontèrent doucement le dos de la princesse après s’y être retrouvés, finissant par délicatement caresser ses omoplates, découvertes depuis que ses bretelles étaient ôtées, puis revenir au creuset au centre de son dos, et doucement décrire des cercles liant ces reliefs. Son ventre, aux abdominaux entretenus et contractés d’une tension qui était de norme dans cette situation, se pressait doucement contre l’intimité d’Alice, frottant contre celle-ci avec chaque mouvement.
Le cœur de Noriko balança un instant entre les deux seins d’Alice, puis opta pour le gauche, symboliquement celui de celui de sa partenaire. Elle traça lentement une traînée de baisers entre le creux de sa poitrine et le téton du mont choisi, puis vint délicatement embrasser à répétition celui-ci, allongeant à chaque fois l’embrassade avant de relever son visage, contemplant parfois, entre deux, les doux reflets de sa salive sur le mamelon avant de plonger son regard dans celui de sa princesse, sondant son appréciation avant de retourner à son œuvre, fermant ses yeux de concentration.
Chaque baiser ne ressemblait cependant pas au précédent; D’abord, c’était des « bisous » tout ce qu’il y a de plus classique, mais rapidement, elle joua de sa langue, profitant du téton se durcissant pour le pousser entre ses lèvres dans différentes directions et tourbillonnant autour de celui-ci. Après un moment, elle se mit à transformer certains baisers en suçons, amenant le sang d’Alice à la surface avant de profiter de ses sensations ravivées pour d’autant mieux effleurer le rougeoiement de sa langue.
Elle alternait ces différentes caresses au gré de ses envies, laissant toujours Alice dans le doute. Après de délicieuses et longues secondes passées ainsi, elle changea de sein, ne prenant cette fois cependant pas le temps de tracer une ligne de baiser entre ses tétons, préférant la surprise à cette délicate attention, du moins pas sans regret. Doucement, elle reprit son œuvre avec toute l’intensité qu’elle avait lorsqu’elle l’avait interrompue, commençant immédiatement ses suçons et les harcelant aussitôt faits.
Elle ramena alors une de ses mains du dos d’Alice, usant de l’autre pour enlacer sa nuque de ses fins doigts et la maintenir en place, et commença à doucement masser le sein qu’elle ne couvrait pas de ses attentions buccales, réservant son index et son majeur à un délicat pincement du téton. Lorsque les suçons commençaient à s’estomper, ce qu’elle vérifiait par moments en même temps qu’elle plongeait son regard dans celui de sa partenaire, Noriko venait les raviver, changeant de sein en même temps que de main, n’osant délaisser les monts de sa princesse. Elle continua à tourmenter Alice ainsi pendant quelques minutes, imaginant que peut-être il ne suffirait que de ça, mais après assez d’attente pour qu’elle soit sûre que ça n’arrive pas, et aussi pour installer une petite routine, elle commença à parfois mordiller les tétons de sa maîtresse de jeu, ajoutant la touche finale à ses caresses.