Lorsque tu te fais voler ton sac ! [PV Darthestar ]

Il voyait bien que son comportement la troublait, et il ne faisait absolument rien pour que cela ne la trouble pas d'ailleurs, mais il est vrai qu'il avait bien confiance que ses mots et ses gestes portaient clairement à confusion entre ce qu'il avait dit, et ce qu'il avait fait. C'était ainsi, il était bien incapable de se décider, quand il avait à chasser une proie, il était cet impitoyable bête qui chasse pour le plaisir et qui se joue de son adversaire, mais étrangement plus il côtoyait ceux qui auparavant n'apparaissait pour lui que des proies, plus il avait du mal à leur faire du mal ou à les mordre, comme prit de ce remord qui caractérise ceux qu'il considère comme faible, ou comme si toucher par un syndrome de Stockholm inversé, il s'éprennait toujours un peu plus de celle qu'il venait mordre sans autre pensée au départ. Oui il l'avait lâchée pour qu'elle puisse faire elle même le choix, et même si il se convainquait intérieurement qu'il arriverait à la mordre si elle fuyait à nouveau, il se demandait encore si il était capable de se faire assez violence pour se nourrir au cou de la jeune fille, alors que celle-ci lui paraissait si vivante. Était-il encore capable d'agir tel le sauvage face à cette belle jeune femme.

Elle s'élança. Oui elle voulait fuir, elle voulait tenter sa chance même si elle n'en avait aucune, surtout étant donner la faiblesse de son corps, et le vampire voyait tellement bien les mouvements de la jeune femme qu'il était clair, voir même très clair pour lui qu'elle ne pourrait jamais dépasser son flanc si cela lui fait envie. Sauf qu'il n'avait pas prévu une chose, c'est que la demoiselle, loin de se mettre à sprinter comme l'avait prévu le vampire, se voit faire un bon petit mètre en avant jusqu'à ce que ses jambes la lâche soudainement, l'abandonnant  complètement et la faisant partir vers le sol avec force. Le sang du vampire ne fait qu'un tour, et c'est avec un geste vif qu'il descend jusu'au bord du sol, puis il tend son bras pour la rattraper avant qu'elle ne rencontre le dallage froid du cul-de sac. Il la regarde, surprit qu'elle se soit ainsi loupée dans sa tentative de libération et se demande si elle est encore en état de faire quoi que ce soit. Et étrangement au plus profond de lui, il sent que quelque chose se pince, qu'il sent qu'il en a fait trop et que ce soir ci, il avait agi telle une brute et il avait terrorisée cette jeune fille, au point qu'il n'avait pas pu se permettre de la mordre, et surtout, il n'avait pas pu lui éviter le traumatisme de la nuit.

Il la redresse lentement, il ne sais plus trop quoi faire, mais étrangement il n'a plus envie de mordre. Ce soir il en a fait bien trop, et dorénavant il ne peut plus prolonger ce genre de traitement envers la jeune fille. Il la regarde, avec douceur, peste un peu entre ses lèvres et l'époussète avant de se décaller de côté, contre le mur, et de placer son chapeau un peu plus vers le bas, pour cacher son visage. Elle a désormais toute la place pour s'en aller, sans même avoir besoin de courir, et elle serait bien sotte d'en manquer l'occasion, pour une fois que le coeur tendre que le vampire essaye normalement d'oublier vainc son maître, il serait terriblement sot qu'elle ne saute pas sur cette incroyable opportunitée. Lui de son côté maugrée un peu, bien caacher derrière son chapeau pour faire comprendre qu'il ne veut pas être regarder dans cet état, et il lui montre dans un geste vif la sortie de la rue, pointant du doigt l'extérieur.

- Allez casse-toi maintenant... Tu es en danger ici, autant à cause de moi que d'autres abrutis... J'aurais du réfléchir et ne jamais t'amener là. Dés que tu es sortie de la rue tu prend deux fois à gauche et tu quitte en toute hâte ce domaine, je ne veux plus te voir dans le quartier de la Toussaint, ce n'est pas un lieu pour une si jolie petite lumière comme toi. Allez vas-y, ne m'oblige pas non plus à te porter jusque là-bas, ce serais un comble.

Il se cache derrière les mots .. Autant être un salaud jusqu'au bout.

hj- désolé de l'attente - hj

Ça y était, ça y était ! J'allais tomber au sol, comme ça. Surement me donner quelque égratignure ou me fouler complètement une cheville, me casser une jambe ... On ne savait jamais quel impact pouvait avoir le sol sur nos os. Mais moi, j'étais une terranide chatte, donc j'adorais le lait et j'en buvais environ un bon deux litre par jour me donnant des hausses fortes et renforcées malgré ma faible force contre cet homme. Bon, revenons à nos moutons, fini le slow-motion et voilà, je suis en train de m'écrouler sur le sol. Mais un éclair m'interrompt, me rattrape. Mais est-ce un éclair ? Non ! Est-ce alors la foudre ? C'est la même chose donc non ! Mais c'est mon agresseur qui vient de m'attraper au vol !

Mes yeux sont ronds, il me regarde, je le regarde. Mes yeux sont écarquillés. Je rêve . Mon agresseur vien de me sauver la vie ou il veut mieux avoir accès à mon cou ? C'est insensé, que je me dis pendant un instant. Mais une autre chose toujours aussi surprenante que je me pince à faire, je m'accroche à lui. Comme à une bouée de sauvetage, je le prends dans mes bras, j'ai mes petits bras autour de son cou. Oui, ça ressemble à une accolade. Soudain, ce qui me surprend encore plus, je ne le lâche plus. Je ne le lâche vraiment plus ! Comme si je m'étais trouvé un oreiller confortable. Mais cette fois-ci, c'est un agresseur un plus confortable. Je ne veux plus partir.

Non, je ne veux plus partir, je suis trop confortable. Mais chose surprenante, il me repousse. Comme si j'étais une vulgaire mouche, un vulgaire moustique, comme si j'étais la peste, il me repousse. Je le regarde, puis je pose les yeux contre le sol comme si je venais de faire une très mauvaise chose. Pourquoi ? Je suis si repoussante .

- Allez casses-toi maintenant... Tu es en danger ici, autant à cause de moi que d'autres abrutis... J'aurais dû réfléchir et ne jamais t'amener là. Je ne veux plus te voir dans le quartier de la Toussaint, ce n'est pas un lieu pour une si jolie petite lumière comme toi. Allez vas-y, ne m'oblige pas non plus à te porter jusque là-bas, ce serais un comble.

- Bah ... Hun ?

Je ne bouge pas, je suis bouche bée. Il me demande de partir maintenant . Quoi, il vient de se rendre compte qu'il a fait une grande erreur ? Alors, pourquoi ne pas sauter sur une si grande occasion ? Je dois partir, allez Laelia, détourne tes pieds, marche, cours même ! Va-t-en ! Mais non, je n'en fais rien, je ne bronche pas. Pourquoi ? Je n'en sais rien, mais après un long temps, je me retourne et marche vers la sortie de la ruelle. Pourquoi le déranger encore plus s'il me demande de partir ? Je reprends mes cahiers et part, marchant tranquillement, la tête dans les nuages.

Hj- Absolument aucuns soucis Laelia ^^ -Hj

Comment dire qu'il se disait que dans tout les sens du terme cette soirée n'était rien de plus qu'un gigantesque fiasco qui allait être désormais écrit dans ses records de bêtise ? Elle s'était accrochée à lui, il l'avait eut, rien que pour lui, et si il avait voulu faire quoi que ce soit, l'embrasser, l'enlacer, ou quoi que ce soit d'autre, ça avait été le moment de le faire ! Mais non, déjà bien embourbé dans ses malheureux remords et dans sa haine propre à lui-même envers lui même, il avait choisi d'abandonner cette idée, il l'avait regardé et relâché, brisant sa dernière opportunité de se repaître ce soir de cette magnifique demoiselle à l'apparence si particulière. Il avait du mal à se séparer d'elle, surtout depuis qu'elle s'était accrochée à lui, mais il fallait bien qu'il s'y fasse, et il partit en arrière d'une manière presque trop vive pour la tendresse qu'il lui vouait. Il s'était collé au mur, lui avait intimer de partir, et avait caché son visage de manière à ce qu'elle ne voit pas le déchirement de ses émotions sur son visage. On pouvait dire ce qu'on voulait, en tout cas Darthestar se trouvait bien sot d'être ainsi émotif et simple à tourner contre lui-même. Oui, très sot...

- Bah ... Hun ?

Elle semblait déçue, et qu'elle en soit certaine, elle n'était pas la seule à être dans cet état de déception, le vampire ne voulant qu'une chose, se l'obtenir à nouveau dans cette douceur infinie qui avait été celle de leur étreinte quand il l'avait rattrapée. Pourtant encore une fois les choses semblent ne plus vouloir se faire ainsi, et la demoiselle semble avoir compris ce que voulait le vampire, à savoir la dureté du message, l'obligeant à se reculée et à repartir tout doucement, après avoir récupérée ses cachiers. Lentement, mais sûrement, Darthestar la voit s'enfuir vers la sortie de la ue avec ce petit pincement au coeur qui chez d'autres crée un "ne t'en vas pas" mais qui chez lui lui rappelle qu'il en a déjà fait bien trop, et donc lui dit intérieurement un "laisse-la tu ne lui ferais que plus mal à vouloir la conservée". Il sert ses poings gantés et se dirige une fois celle-ci passée la rue vers le sac qu'il lui avait casser. Une idée germe dans son esprit, mais dans le fond rien n'est possible si il ne connais pas le lieu où elle vit. Il regarde en arrière, vers la sortie, et s'y dirige pour pouvoir la suivre de loin, afin de connaitre l'endroit où elle vit. Sans se douter de ce qu'il allait apercevoir en tournant la rue.

Un type, couteau en main, avait attrapé la jeune fille par le col et semblait se préparer à lui couper vêtements et dignité, sans même que le vampire ne s'en soit rendu compte. Falait-il dire que le cange de Darthestar ne fit qu'un tour ? En tout cas il rejoint le duo à une vitesse incroyable, vingt fois, trente fois supérieur à celle qu'il avait utilisé contre Laelia lors de leurs petite course-poursuite, et il vient envoyer un coup de poing sévère dans la machoire de cet homme infame, créant un superbe craquement sonore dans la ruelle sombre tandis qu'il prend Laelia tout contre lui, au chaud et en sécurité au moins. Il souffle rapidement, l'envie de meurtre se faisant présente dans sa tête pour avoir oser toucher à ce brin de femme si agréable, mais finalement il la soulève entre ses bras, en position princesse, et évite la corps de l'homme au sol sans faire plus, se dirigeant tranquillement vers la sortie de ce quartier, devenu malsain à ses yeux depuis que la terranide chat s'y trouve. Quand enfin ils retrouvent les lumières des lampadaires, elle peut voir son visage un peu rouge, où s'y mèle tristesse, colère et affection. Il parle alors lentement, avec une voix grave tout simple.

- Quel connerie que la mienne. Je m'en veux que tu ai subis ça, tellement ... Tu es adorable, mignonne, et j'en passe, je n'aurais pas du... pas du ... Tu veux que je te pose pour que tu puisses rentrer chez toi, ou je t'y apportes ? Tu as tout le choix, après je ... Je disparaitrais, j'arrêterais de te gênée promis.

Je regarde derrière moi, il ne bronche pas. Il ne bouge pas, il me regarde peut-être du coin de l'oeil mais j'ai du mal à le distinguer avec ce chapeau et ce gant qui cache ce visage qui auparavant m'avait fait mourir de peur, tremblé même, pleurer en plus ! Mais qu'avais-je fait pour mériter ça ? Enfin, je quitte la petite ruelle, mes cahiers en bras. Je regarde le sol. Il m'avait peut-être trouvé trop piteuse et il m'avait fait partir . J'aurais tellement cru en cette version. Non, à la place, je me sens laide et crasseuse. Il m'avait peut-être trouvé si repoussante qu'il m'ait demandé de me casser . Qui sait ? Je regarde toujours le sol. Il est beau, neutre, mais au moins, je rentrerais à la maison saine et ...

- Que fais-tu toute seule petite princesse ? Tu m'attendais ?

Sauve ? Je me retourne vivement, j'aperçois un homme, un homme dégoutant. Dégoutant ? Non, peut-être pas, c'est ma vision de cette ordure que je vois. Normalement, c'est un homme à chemise, pantalon, à l'air bien banal. Mais moi, la façon que je le vois, c'est un homme horrible aux cheveux gras, il est sale, très sale ! Il tient un truc métallique en main. Un canif ? Un couteau ! Mais merde ! Qu'est-ce que je fais encore ici ? Je me retourne, laissant tomber mes cahiers et m'enfuis à toutes jambes. Merde ! Merde, putain ... Il me suit.

- Ne t'en vas pas, princesse, tu vas voir, je suis un très bon coureur !

Il va vite, il a raison ... Je cours du plus vite que je le peux. Après tout, comme je le disais, je n'étais pas très forte ! J'avais de petites jambes, de petits bras, un corps svelte, et une grosse poitrine ! Non mais, pourquoi je devais hériter d'un corps si alléchant ? Bon, je devais pas me plaindre, je préférais ça à autre chose ... Mais je continue ma course. Je ne regarde pas derrière moi, non, je ne trébuche pas, mais c'est lui qui me rattrape, il me saute dessus me faisant tomber sur le sol. Il m'arrache un cri strident. Il m'a peut-être cassé le pied . Non, surement foulé. C'est la peur qui prend le dessus, il se lève, avec moi dans ses mains, ses mains crasseuses, ses mains baladeuses et malsaine. Il pose sa main contre ma gorge, je tremble, j'en pleure. Il s'approche de mon oreille et y souffle des mots. Des mots que j'entends à peine mais qui me font tout de même paniquer.

- Ne t'en fais pas princesse, je vais faire ça tout vite, tu vas voir même toi tu vas y prendre plaisir, et après tout ça, tu ne sentiras plus rien du tout.

Il déchire mon chandail et passe sa main contre ma cuisse. Je crie, il va me violer ! Ensuite me tuer ! Il déchire un bord de ma jupe l'a laissant glisser au sol, je me débats, il me frappe au ventre et à la tête, je ne vois plus très clair. Il passe sa main contre mon entrejambe et soudain tout s'arrête, l'homme tombe au sol et moi aussi. Je vois floue, une silhouette, une grande silhouette à chapeau. Il se penche et me ramasse, me serrant dans ses bras. Moi, je fonds presque dans ses bras, je suis molle, je tremble de tous mes muscles. J'essaie de m'agripper. Il dit quelques trucs que je n'entends pas très bien. Je crois que je vais être malade, j'ai la nausée, mais je ne vomis pas, un simple mal de cœur. Je sens que je vais tomber dans les pommes.

- Connerie...la mienne. Je m'en veux ... ai subis ... Adorable, mignonne ... je n'aurais pas du... pas du ... Tu veux que je te pose ...

Et ça y est, je m'évanouie.

Il se sentait terriblement mal. Même après lui avoir sauver en partie la mise, il ne pouvait pas passer outre le fait que si elle avait été en danger à cet instant, c'était bien par sa faute, et qu'aucun de ses agissements n'allait être assez important pour qu'il puisse se faire pardonner, sauf bien sur de la ramener chez elle et de la mettre en sûreté. Il avait voulu le lui dire, mais elle s'était évanouie entre temps et il était désormais seul dans la rue, sans la moindre information sur le lieu de vie de la jeune fille, qui ne lui aurait peut-être rien dit d'ailleurs et aurait préféré partir sans un mot le plus loin possible du vampire. Tournant sur lui même avec la douce et mignonne forme féminine entre ses bras, il regarde par terre et trouve ce qui lui permettra peut-être de trouver le domicile de cette demoiselle. Il se déplace, prenant grand soin de ne pas faire de mal à Laelia en passant près des grosses poubelles de fer qui occupe la moitié de la rue, et récupère au sol l'un des bouquins que le jeune fille semblait tenir avec force plus tôt. Il s'agenouille, se libère d'une main en posant en partie le corps de Laelia au sol, puis récupère le livre et l'ouvre pour chercher une quelconque information dedans.

En tournant les pages sans résultat, il soupire, mais une petite note en fin du bouquin lui offre une adresse de retour, 13 rue du sommelier. C'était bien loin mais il n'avait pas trop le choix, il fallait qu'il la ramène au chaud, chez elle, afin qu'il puisse se pardonner d'avoir agis comme un monstre un peu plus tôt en la menant dans ce lieu dangereux qu'est le quartier de la Toussaint. Il récupère la partie de son corps qu'il avait allongé au sol, se redresse, et la place bien contre lui pour qu'elle ne se torde ni le dos, ni la nuque, et se met enfin en marche pour traverser la moitié de la ville à pied. Même en poids mort elle est si légère, cela l'étonne beaucoup. On ne dirait vraiment pas la fille si énergique qui l'avait poursuivi pendant une bonne demi-heure pour récupérer son sac, ni la charmante demoiselle un peu terrorisée par la présence d'un être monstrueux qui avait chercher à la mordre, et encore moins la dernière demoiselle morte de trouille face à l'être immonde qui avait eut pendant un temps l'idée de lui prendre sa délicieuse personne au moyen d'un sexe sauvage et odieux. Non décidément cette nuit l'avait fait passer par de trop nombreux état, et elle méritait un bon repos loin des vampires et autres saloperies

- Je sais que tu ne m'entends pas mais ... Je te ramènes chez toi ... Tu n'as plus à t'en faire.

Est-ce qu'elle l'entendait malgré la distance de son esprit, emprisonné dans un évanouissement compréhensible suite aux sensations qu'elle venait de connaitre d'affilée ? Le vampire l'espérait vraiment, ne voulant pas qu'inconsciemment elle se croit à nouveau emmenée dans un lieu bizarre là où un vampire l'attacherais d'on ne sait quelle manière pour lui faire subir les sévices les plus atroces et inimaginable pour enfin lui ôter la vie sans autres raisons que l'envie de ne pas se faire attraper par les forces de l'ordre. Il la serait si tendrement contre lui, qui eut imaginé que quelques minutes plus tôt il avait chercher à la piéger pour pouvoir lui pomper une dose de sang qu'il pensait dûment mériter, avant de voir si le plaisir relatif à la morsure lui aurait fait perdre la tête et tomber dans ses bras pour pouvoir passer à une longue et plaisante rencontre sexuelle ? Personne à son avis, et surtout pas les deux grands mères qui sourient en le voyant passer, puis qui discute dans son dos en parlant de ces "jeunes si entreprenants de nos jours". Pour tout dire Darthestar trouve cette balade nocturne très calme, et reposante de surcroît, mais il reste ravi quand, enfin, il voit la belle maison au bout de la rue, alors que la nuit atteint son paroxysme.

Il approche de la porte et sonne de manière à vérifier si il y a quelqu'un. Malheureusement personne ne lui réponds, et il n'as pas trop le temps d'attendre ici dans le froid avec le magnifique fardeau qu'il a entre sur les bras. Il cherche d'une main dans les poche de Laelia mais ne trouve pas de clés, mince. Les avaient-ils fait tomber en cours de chemin pour arriver ici ? Quel poisse, surtout que maintenant le voilà obliger de continuer les actions délinquantes, chose dont il avait proprement ras-le-bol ce soir, vu tout ce que cela lui avait offert. S'approchant d'une fenêtre, il déposa un instant Laelia au sol avant de souffler un bon coup, puis faire passer un de ses griffes au travers de la fente et de débloquer manuellement la fenêtre avec, il faut l'avouer, un petit peu de chance. L'ouvrant alors délicatement, Darthestar récupère juste après la jolie forme féminine et passe tranquillement par la nouvelle ouverture pour arriver dans une petite salle à manger. Pas un bruit. Il cherche dans la belle maison une chambre, n'importe laquelle tant qu'il peut allonger sa "protégée", et débouche en fin sur une petit salle joliment décorée, avec quelque peluches et un grand lit sur lequel le vampire pose la jeune femme, puis la regarde:

-Eh bien voilà ... je suppose que c'est là que je te quitte jolie demoiselle...

Quelle journée décidément ! Une journée plein de revirement de situation. Alors ... Il y avait eu mon dur réveil suite à une nuit de fête dû au dimanche soir, ou j'avais un peu bu avec ma meilleure amie. Un peu ? Bon d'accord, j'ai bu beaucoup et je me suis réveillé avec une énorme gueule de bois se lundi matin ensoleillé ! Je dois même avoué que j'avais un peu fait des galipettes ... Avec moi-même. Oui, car je n'ai aucun succès auprès des garçons ! Enfin, je crois, mais bon, là n'est pas la question. Je m'étais rendu ensuite à mon cours de Mathématiques avec une gueule de bois énorme et un professeur me tapant sur le système et me réprimandent de ne pas être à l'écoute même si je le savais dans le fond qu'il n'était pas fâché puisque je savais dans le fond que ce connard fantasmait énormément sur moi et se branlait surement sur une des photos d'école prises au courant de l'année. Ensuite la biologie où j'ai reçu une mauvaise note de mon dernier examen ... D'accord, je n'étais pas doué à l'école ... Et alors ? Ensuite, mon argent volé à la pause déjeuner fatidique où l'on regarde mon physique, rigolant ou encore chuchotant. Ensuite, le cours de français où je m'étais endormie et que je m'étais faits taper lancer une craie par la professeur qui ne me tenait pas très à cœur. D'ailleurs, celle-ci était très jalouse que le professeur de Mathématique me trouve attirante. Mais dans le fond, je sais aussi que ceux-ci font des galipettes sur mon bureau après les cours. Et enfin, le sport, ou je m'étais planté à la course à obstacle, me faisant ridiculiser devant la classe.

Ensuite, y avait eu la rentrée chez moi en pleine noirceur ... La belle entrée où l'on m'avait piqué mon sac panda favori (je le regrettais déjà celui-là ! C'était le cadeau de ma meilleure amie, ma seule amie), amené vers un quartier malfamé par un vampire assoiffé de sang me prenant pour une lumière et ensuite me demandé de foutre mon camp lorsque je commençais tout de même à m'attacher à lui. Pourquoi m'attacher à lui ? Enfin, je l'ignorais tout de même un peu. Il avait été gentil avec moi, en essayant de me rattraper lorsque j'allais tomber au sol. En tout cas, l'autre bonne raison de bien l'aimé était le fait qu'il m'avait sauvé d'une agression à connotation sexuelle. Ça, c'était vraiment chic ... Je lui devais vraiment une fière chandelle. Une grosse en plus de cela. J'avais frôlé la mort ! Mais dans le fond, je me sors de tout cela avec une cheville foulée, une nausée et un évanouissement. Comme je disais, quelle journée mouvementée ! Je ballottais maintenant dans les bras de mon sauveur masqué. Ah, ça sonnait si bien ! Mais la toux que j'eus dans mon sommeil n'eut pas la même mélodie. Non, pas que ma voix était rauque ou encore transférer en une voix très masculine et virile (coquasse, si ?) ... Le fait était que du sang sortait de ma bouche, me laissant les dents tâchées et les lèvres écarlates. Le coup de l'homme m'avait clairement sonné, j'avais d'ailleurs un joli œil au beur noir qui commençait à noircir !

Finalement, je me réveillais, dans mon lit, reprenant confiance. Je regardais autour de moi, mes peluches en lapin, en chien, en chat ... Enfin, j'agrippe un de mes oursons en peluche préférer. Je ne lui avais pas encore trouvé de nom à celui-ci ! Je le caresse et quelques secondes plus tard, je me retourne vers l'autre côté du lit pour apercevoir Darthestar. Je me lève d'un bond, me recouchant de suite ! J'avais un torticolis aussi du coup ! Je ne redressais qu'un peu ma tête cette fois-ci, parlant de ma voix douce.

- D-Darthestar ? Tu ... Tu es là ? Et mes oursons aussi ... Je suis entré à la maison ? J'avais la voix un peu faible, mais ma vision était assez correcte pour que j'aperçoive mon sauveur. Sans qu'il ne soit le temps de bouger, je me lève tout doucement pour lui donner un gros câlin, et une toute petite bise sur la joue. Je n'osais pas aller plus loin, j'étais un peu, même beaucoup épuisée ! J'avais d'ailleurs besoin de prendre un bain.

- Tu sais ... Je m'installais sur mon lit, sur le rebord. Je crois que je viens de trouver un nom à mon ourson ... Darthestar ... Car il est tout doux et gentil comme toi dans le fond mais incompris par les autres. Je souriais timidement, le regardant de mes douces mirettes fatiguées avant de me lever, exprime un air de douleur. Tu m'excuseras ... Il faut que je ... Aïe ! Que j'aille prendre un bain ... Tu peux te chercher quelque chose à manger ... Euh ... Enfin ... Si les vampires mangent ? Mais s'il-te-plait ... Ne part pas ... J'ai peur de resté seule cette nuit ! J'étais, en effet, un peu traumatisé de la tentative de viol qu'avait fait le monsieur. Je me dirigeais en bouettant vers la salle de bain.

- D-Darthestar ? Tu ... Tu es là ? Et mes oursons aussi ... Je suis entré à la maison ?

Le vampiroïde sursauta. Elle s'était réveillée avant même qu'il puisse sortir de la pièce, et lui qui ne souhaitait que rester un inconnu pour compenser le malheur qu'il lui avait fait subir voyait sa si bonne idée partir en fumée. La petite demoiselle semblait être complètement étourdie, encore choquée surement parce qui lui était arriver dans la nuit. Sans un mot le vampire se détourna de la porte pour regarder la jeune fille sur son lit, un peu tremblotante, un peu paniquée surement. Elle devait lui en vouloir non ? Elle avait surement plus d'une réprimande, plus d'une représailles à lui faire connaitre pour l'avoir mis dans une telle situation ? Il était là alors qu'elle s'était réveillée, tant pis pour lui, il allait falloir qu'il y fasse face, aussi la regardait-il, droit, attendant une quelconque action de la jeune fille encore bien faible au milieu de ses peluches. Il imaginait déjà le tableau, lui, un grand et puissant monstre vampirique en train de se faire engueuler et frapper par une lycéenne dont la force ne dépassait surement pas celle de l'humaine lambda en colère, autrement dit rien pour le vampire qui n'aurait qu'à se prendre ces petits coups frénétiques portés sur son torse. Soupirant, il fit un pas vers le lit pour qu'elle puisse agir sans trop se fatiguée et ...

Elle se dressa sur ses jambes, maladroitement, et vint le prendre dans ses bras. Le vampire rougit, beaucoup, n'ayant pas prévu le moins du monde une telle réaction, et l'observa alors le prendre contre elle et se blottir sur son torse. Ce ... Ce n'était pas logique ! En tout cas ça ne l'était pas dans la tête du vampire, incapable de comprendre en quoi la petite demoiselle pouvait trouver l'intérêt, la valeur, ou juste le besoin de prendre dans ses bras celui qui avait manquer de la vampiriser, et qui l'avait mise dans une situation où elle avait manquée de se faire violer par un salopard de clochard brutal qui lui avait notamment fait un superbe oeil au beurre noir. Non normalement elle ne devrait pas être heureuse de le voir, ni le prendre dans ses bras, et le vampire était plus que gêné à l'idée qu'elle puisse se prendre d'affection pour lui, un type qui vit dans la rue en volant de quoi manger et en passant ses quelques nuits à trouver une proie facile pour se satisfaire en sang de qualité. Il n'était pas le genre de personne qu'une jeune fille comme celle-ci pouvait ainsi prendre dans ses bras après une telle histoire. Et en même temps ... tout au fond de lui, sans se l'avouer ... ça lui faisais chaud au coeur de sentir cette jeune femme le prendre aussi naturellement dans ses bras.

- Tu sais ... Je crois que je viens de trouver un nom à mon ourson ... Darthestar ... Car il est tout doux et gentil comme toi dans le fond mais incompris par les autres. Tu m'excuseras ... Il faut que je ... Aïe ! Que j'aille prendre un bain ... Tu peux te chercher quelque chose à manger ... Euh ... Enfin ... Si les vampires mangent ? Mais s'il-te-plait ... Ne part pas ... J'ai peur de resté seule cette nuit !

- Ce ... C'est touchant Laelia mais je suis un sans-abri, qui en plus n'as pas été du meilleur ton avec toi ... Je doutes que ce soit une bonne idée d'ainsi appeler ton nounours, même si cela me touches beaucoup. Et si tu le souhaite je ... ne vais pas partir ne t'en fais pas. J'irais me mettre dans le salon, je ne serais pas loin n'ai crainte. Encore pardon pour ce qui est arriver ce soir.

Il ne vit pas de réaction chez la jeune fille. Elle avait prit de quoi se changer, surement un pyjama, il n'avait pas chercher à savoir, et était partie de sa chambre en claudiquant, une de ses chevilles devant lui faire bien mal. Il sortit peu après, et remarqué à la lumière allumée où se trouvant la salle de bain. Très bien au moins ne ferait-il pas la sottise d'y entrer sans la permission de la jeune fille. S'installant dans le salon, il se pose sur le canapé et soupire, repensant à sa première idée quand au déroulement de la soirée. Échec complet décidément. Même maintenant, alors qu'il aurait souhaiter disparaître dés qu'il l'aurait amenée chez elle pour ne pas avoir de soucis, et cesser d'en causer à la jeune fille, voilà qu'ils étaient tout les deux à dormir sous le même toit à la demande de la jeune fille, de peur de se retrouver seule. Cela l'embêtant plus qu'autre chose, sa soif était encore là et il ne voulait pas créer à la jeune fille un autre souvenir traumatisant dans la nuit, elle en avait eut bien assez pour la nuit. Il se leva du siège, pris dans les tiroirs un paquet de gâteau, en sortit un, avant de ranger le paquet, puis se réinstalla dans son coin et mordilla millimètre par millimètre le hors d'oeuvre pour essayer de distraire son envie de sang, les bruits provenant de la salle de bain étant le seul fond sonore à cet instant.

Cette accolade que je lui faisais me permettait, pendant un court moment de le regarder avec plein d'appréciation. Il était magnifique pour un prédateur ! Il avait l'air si jeune, je me demandais pourquoi, pourtant c'était un vampire... Et immédiatement je me sens idiote. C'est un vampire, Laelia. Un vampire ça ne vieillit pas de l'extérieur, mais de l'intérieur. Donc ils n'ont pas de cheveux blancs, ni de rides ... Simplement une belle apparence. Et il m'hypnotise ! Je regarde ces traits fins, la manière dont il pince les lèvres d'un air renfrogné lorsque je lui parle de mon ourson en peluche que je tiens dans les bras avec lui et puis je souris lorsqu'il rougit. C'est si mignon, pendant un instant. Mais lorsqu'il prend la parole, je reste là, sans broncher pour lui laisser le temps de s'exprimer et enfin, lorsqu'il a fini, je soupire longuement.

- Tu m'as sauvé d'un viol, Dathestar. Oui, j'avoue, tu as voulu bel et bien te nourrir, mais c'est normal ! Et puis, je ne crois pas que tu m'aurais vidé de mon sang.

Puis là, je rougis à mon tour à repensant soudainement au moment où il avait frôlé mon oreille de son croc, qu'il me l'avait planté doucement, me l'écorchant un peu pour goûter à mon sang. Ça avait un peu pincé, mais, quelle était cette autre sensation donc ? Oui, le mot me revient. L'extase ? Non, je n'irais pas si loin, l'échauffement. J'avais senti le haut de mes cuisses s'échauffer. Enfin, voyant bel et bien que ma respiration s'accélère en pensant à tout cela, je me recule pour me lever et me diriger vers la salle de bain. Mon étroite salle de bain qui contient une baignoire, un évier, une armoire et une cuvette. Je tourne les valves, cherchant une température adéquate puis je dépose le bouchon et je retire mes lambeaux de vêtements que je jette immédiatement à la poubelle. À quoi ça me servirait . Je ne voudrais surtout pas les montrer à ma meilleure amie. Eh salut ! Tu veux voir, j'ai les preuves que je me suis presque fait violer. C'est sympa non . Je ne parlerai même pas de ça à Naomie. Après tout, elle me demanderait sûrement ce que je faisais à une telle heure dehors qui en plus, dans le quartier de la Toussaint ! Je ne lui conterais pas qu'un vampire voulait boire mon sang, elle me ferait consulter un psychologue, ou alors un psychiatre croyant que je serais folle. Bon, j'exagère, mais tout cela resterait entre Darth et moi. Tout ce qui sa passe dans la ruelle, reste dans la ruelle.

Je ne passais pas beaucoup de temps dans la baignoire finalement. Moi qui voulais me relaxer un peu, je me rappelais que j'avais un invité assoiffé dans mon salon des plus chaleureux qui comprenait un sofa double et une petite couverture. J'aime les couvertures, j'en ai un peu partout et une dizaine dans l'armoire ou je range les oreillers pour Naomie, quand elle vient dormir chez moi. Je me demandais que faire. Il avait soif et quand il a soif, il est coincé, très distant et, je voulais qu'il soit à son aise chez moi. Et puis j'eut une idée. S'il s'abstenait ... Il pouvait boire de mon sang sans toute me vider et me laisser pour morte dans le salon ! J'imaginais déjà la petite annonce scandale dans le journal "' Une jeune fille qui meurt mystérieusement dans son appartement, vidée de son sang " . Je secouais la tête, il était peut-être un vampire, mais pas un être sans cœur. Donc, je pris mon courage à deux mains après m'avoir essuyé les gouttelettes sous mon corps je sors de la salle de bain avec simplement une serviette autour du corps. Je pouvais être pudique, mais là, la situation était critique pour mon beau vampire-prédateur-qui-m'avait-sauvé par la suite. Je m'avançais vers lui, m'accroupissant pour me mettre à genoux et lui voler son gâteau des mains. Je lui dévoilais mon cou.

- Allez, nourris-toi. Tu m'as sauvé, je t'en dois une mais par contre ... S'il te plaît, ne me vide pas de mon sang.

S'il rouspétait, je renchérissais jusqu'à temps qu'il dise oui. J'étais déterminé à le nourrir.

Il ne savait pas vraiment quoi faire maintenant. Il restait oui mais il ne pouvait pas non plus se tenir dans cette maison sans ressentir cet espèce de doute, de ressentiment comme quoi il n'était pas à sa place. Il lui avait voulu du mal, avait surement créé la plus grande peur de la jeune fille en l'attaquant ainsi seule en pleine ruelle, alors qu'elle était incapable de se défendre, et surtout avait tenté de la vampiriser contre son gré en sachant très bien que les sensations qu'il aurait créé en elle aurait été telle que même la notion de viol aurait été outrepassée. Oui elle était adorable, mignonne comme tout et d'une douceur illimité, mais il ne méritait pas qu'elle l'invite ainsi et lui demande de rester chez elle alors même qu'elle devait surtout avoir d'un protecteur ou d'une protectrice, pas d'un homme qui l'avait sauver in extremis d'une situation dans laquelle IL l'avait plongée sans réellement réfléchir aux conséquences. C'est quand il voulu se lever du canapé qu'il entendit la porte de la douche se rouvrir et qu'il se rassit immédiatement, précipitamment, gêné à l'idée de se faire prendre au moment même où il comptait partir de chez cette charmante demoiselle.

Tendant l'oreille, il pensait qu'elle allait avant tout se diriger vers sa chambre pour se rhabiller, mais la voilà qu'il l'aperçoit juste à côté de lui, ravissante jeune femme ayant enrobée sa beauté vénuste dans une simple serviette qui rendait cette apparition bien plus érotique et excitante qu'elle ne semblait le croire, faisant rougir le vampire qui ne comprenait pas vraiment cette réaction de Laelia. Partant pour s'écarter de la jeune fille à l'air décidée, il évita de faire ce mouvement pour ne pas la blesser dans ses décisions, si décisions il y avait, et attendit de voir ce qu'elle allait faire, jusqu'à ce qu'elle le rende complètement nerveux en s'agenouillant devant lui avec cet air doux et délicat. Étrangement ce qui passa dans la tête du vampire à cet instant, c'est qu'elle avait des airs de minette quand elle agissait ainsi, mais il reprit vite ses esprits pour se rendre compte qu'elle était en train de s'approcher beaucoup trop près de lui alors qu'il n'avait qu'une chose en tête : elle. Du manière roublarde elle lui prit son gateau sec des mains et s'approcha encore un peu dans cette tenue des plus troublante pour enfin lui montré son cou, ne le rendant qu'encore plus fébrile alors que sa respiration s'accélère.

- Allez, nourris-toi. Tu m'as sauvé, je t'en dois une mais par contre ... S'il te plaît, ne me vide pas de mon sang.
- N-Non Laelia ... Tu ne devrais pas, mes crocs offre un plaisir dont tu ne doutes pas je ... Je ne veux pas que tu ressente cela alors que tu as déjà faillis te ...
- Bois !

Elle insistait et le vampire ne se sentait plus vraiment la capacité de se retenir, surtout quand il voyait la petite bouille renfrognée de cette chatte prête à tout pour qu'il puisse se sustenter. Sans un mot il tendit un bras tremblant vers elle, puis en le remarquant essaya de contrôler cela avant de reprendre son mouvement et la prendre délicatement dans ses bras pour la coller à lui, connaissant très bien l'effet de ses crocs et sachant que certaine personnes un peu sensible n'avait parfois plus la capacité de se tenir debout où sur leurs jambes une fois mordue. Il embrassa alors son cou délicatement et sentit la douce odeur de la terranide avant de sourire et de comprendre pourquoi elle était si attirante dans ses mouvements et ses gestes. Rieur, il remonta à son oreille et s'amusa à lui rappeler l'effet de se crocs en mordillant ce petit lobe qui lui était présenté. Déformation professionnelle, le fait qu'il ai droit à une proie le rendait assez fou pour qu'il s'amuse avec sans réelle limite avant qu'il ne morde, mais là il voulait surtout lui faire comprendre qu'il avait bien compris auprès de quoi il se trouvait.

- D'accord je vais boire, petite terranide, mais n'oublie pas que mes crocs vont surement t'exciter à un point fou, pardon en avance pour ce que tu vas ressentir. Et je pense que tu n'as pas besoin de cacher tes oreilles et ta queue avec moi d'accord ?

Redescendant dans son cou, il souffle un peu sur sa peau avant d'ouvrir la bouche pour laisser ses crocs visible et s'approche doucement de la peau délicate et douce de Laelia. Il y passe la langue avec lenteur, puis tout doucement pose ses dents sur la zones qu'il l'intéresse et finalement les plonge dans la chair, trouvant la veine pour se mettre à boire avec envie. La morsure en elle-même crée une décharge de plaisir incroyable, surement égale à la pénétration sexuelle, mais chaque aspiration de sang ravive cette sensation pour l'augmenter encore à chaque fois, la rendant toujours plus plaisante, toujours plus forte, toujours plus difficile à résister. Le pire est que le vampire en joue inconsciemment, calant toujours son rythme de ponction de manière à ne pas offrir un instant de répit dans le plaisir ressenti par la femme dont il se sustente, l'amenant toujours à perdre pied, et la soif qu'il ressentait l'empêchait de faire autrement avec Laelia, la plongeant surement dans une dizaines de minutes où son corps doit se trouver transi de plaisir, et où chaque instant n'est qu'un petit frisson de plaisir de plus. Au final il retire délicatement ses croc et lèche la chair tout doucement, prenant soin de la petite chatte.