Une ensorceleuse prend un humain (pv Léon)

Dans une rue, un peu isolée, se trouvait une petite, humide et sombre, à sens unique : un mur en bouché le bout. Quand une espèce de fumée noire apparut d'un coup, faisant apparaître une jeune femme, grande à la peau blanche, avec des yeux et des cheveux écarlate, couleur sang. Ses longs cheveux lisses et luisants sont relevés en queue de cheval, commençant en haut du crâne mais laisse cependant deux longues mèches de chaque côté de son visage, elle porte des lunettes à demi bords rouge avec des verres rectangulaires et sur ses lèvres, un rouge à lèvre vif. En habits elle avait un tailleur jupe noir à bordure violet et des chaussures noires, cirées à talon plats. A son cou on pouvait voire une chaînette d'argent avec comme pendentif un talisman de taille moyenne noir et à ses poignets de larges bracelets assortie, argent eux aussi avec sur le dessus de chacun une demis pierre, noir, ronde, elle tenait à son bras une chemise de taille consistante avec un petit papier dépassant. Cette femme s'appelle Circée.

Un sourire se dessina sur son visage, elle avança. Elle marcha dans la ville, posant son regard sur à peu près tout ce qu'elle croisait, elle semblait chercher quelque chose. Elle s'arrêta un instant et ouvrit la chemise, ouvrant un gros dossier puis elle se remit en route, ne regardant plus que devant elle, apparemment elle savait maintenant où se diriger. Elle arriva non-loin d'un skate parc, quelques jeunes qui traînaient se retournèrent sur son passage, étonné de voire une si belle,mature et étrange jeune femme dans ce genre de lieu, elle n'y fit pas attention et passa devant une rampe en y coulant un regard rapide avant d'aller s'installer, un peu plus loin, dans l'ombre non-loin de cette rampe. Une bande d'adolescents en rollers y exécutaient des figures, elle les observa jusqu'à repéré celui qu'elle cherchait. Un jeune aux cheveux rose très léger avec une grande veste, elle ouvrit une seconde fois sa chemise où une photo du jeune homme était collée et sourit. Elle leva les yeux vers lui encore une fois et releva un peu une main, fit onduler ses doigts en murmurant quelque chose. Puis elle referma le dossier en murmurant pour elle-même

-Je crois que notre jeune ami va avoir un malheureux accident...

Pour Léon c'était une journée de vacance comme les autres. Il avait bossé sur ses devoir pendant un bonne partie du temps, la matière d’aujourd’hui était la philosophie, chose qui ne maîtrisait pas du tout. Mais vint l'heure de la délivrance. en effet il avait fait un planning afin de pouvoir se détendre en allant patiner. Dans deux jours il pourra passer son temps à arpenter les rues de Seikusu avec ses rollers.

Il passa en cuisine et prit un petit goûté  que sa mère avait préparé. Et oui il avait gardé cette habitude d'avoir toujours un petit truc à manger pour après l'effort. Léon indiqua qu'il partait au skate parc. L'humain mit plus de temps que prévu pour arriver à destination, car les travaux dans la ville coupaient les raccourcis qui constituaient son trajet habituel.

Au final il retrouva ses potes qui attendaient sa venu, en ridant un peu.

Tout se passa bien...jusqu'à l'accident.

Léon faisait un grind sur une barre, sa spécialité, et sans qu'il sache pourquoi ses roller perdirent toute résistance sur le rondin de bois. Bon il allait tomber, mais il avait des protections et un casque. Mais il n'eut pas le temps de ressentir la douleur de la chute.

Ses amis purent voir Léon glisser, chuter sur la barre et entendirent un sinistre craquement. La tête de Léon formait un angle bizarre et ils comprirent que la malchance avait fait en sorte qu'il tombe sur le cou, le tuant.

Ils restèrent une minute, immobilisés par ce spectacle horrible, puis ils appelèrent les urgences qui ne put constater que le décès du jeune homme. La journée allait être de plus sinistre.

Mais ce drame allait être une joie pour une certaine personne.   

Circée observa la scène de loin, un sourire aux lèvres, le jeune homme commença sa figure sur une rampe quand le sort s'activa, lui faisant perdre le contrôle de ses rollers et le faisant tomber sur le coup. Il ne se passa rien l'espace d'un instant mais peu après des gens accoururent et une grande agitation se fit faire rapidement. La jeune sorcière eut un petit rire avant de disparaître discrètement dans la même fumée noire qui l'avait fait apparaître.

*

Sur Terra, en des contrais retirées et isolées, aux terres désolée, déserts de pierres et de poussières, balayées par de puissants vents, vides de toutes vies saines et joyeuses...Se dresse un immense volcan, fait de roches noires, ouvrant à son sommet une bouche géante et béante, crachant, vomissant sa lave, et dans ses entrailles se tient une étrange demeure, un palais. On y accède principalement par une grande porte encadrée de deux immenses colonnes, au bout d'une route qui creuse un peu le mastodonte de pierre dans lequel il est encré. L'intérieur et immense, va jusqu'aux profondeurs de la terre.
Dans une des millions de salles, la principal, au grand plafond, tellement loin au dessus du parterre que l'on ne le voit pas, engloutit dans le noire. Il n'y a pas de murs, juste la roche. Le sol est fait d'une surface lisse et froide, luisante et noir, et le long des deux "murs" des statues de pierre noir et lisse représentes des guerriers lourdement armés sont placées jusqu'à la porte d'entrée, immense et lourde. A l'autre bout de la pièce, une grande parois transparente donne vue sur la cheminée du volcan, le rougeoyant de la lave et ses jets éclairant l'ensemble. Juste devant, un peu plus haut que le premier sol de deux trois marche, un autre sol où se trouve un trône avec un immense dossier, toujours noirs avec quelques gravures rouges et, assise là, la maîtresse de ce sombre et puissant palais, Circée.

Elle n'avait pas la même apparence que sur Terre, ses cheveux rouges étaient maintenant relevées dans une coiffure complexe, en chignon et giclant de mèches avec dedans des parures et des bijoux or, émeraude,  azur, myosotis. Sa tenue était maintenant une espèce de robe rouge, qui commencée par une traîne séparée en deux se rejoignant à sa taille, couvrant jusqu'au début de ses cuisses pour s'entrelacée le long de son corps jusqu'à finir sur sa poitrine, chacune sur chaque seins, le dos n'était pas couvert. Elle semblait tenir grâce à des fils de perles bleus s'enroulant diversement de sa taille à sa poitrine. Les jambes de Circée étaient habillées de fin collants blancs, commençant un peu au dessus de ses genoux et elle portait au pieds des talons haut et noirs, à semelles compensées. A ses mains elle avait de longs gants en soie noirs, portant au doigts quelques bagues or. Son maquillage était toujours le même, elle n'avait plus de lunettes et avait gardé ses bracelet et son collier particulier. Elle était là, jambes croisée, se tenant la tête sur son poing, accoudée au trône, tenant dans l'autre main un verre avec un liquide rouge semblant à du vin, elle observait l'humain qu'elle avait rapportée de terre, couché sur le premier sol, sur le ventre.

Enfin...humain...Il ne l'était plus vraiment. Ses cheveux étaient toujours rosé  mais avec quelques mèches grises-noires, il était maintenant un peu plus vieux, de carrure plus consistante et plus musclé, jusque là rien de très inhumain mmh ? Sauf que...le début de ses mâchoire, les côtés de son cou, ses épaules, le long de sa colonne vertébrale, son bassin, chaque bout de ses membres étaient recouvert d'une assez épaisse carapace noir. Ses pieds et ses mains étaient eux aussi recouvert et se terminés par de petites mais puissantes griffes, sa colonne vertébrale se terminée par une queue, noire, de lion...Ah oui, et au passage il avait aussi maintenant de grandes ailes, noires évidemment et puis Circée s'était accordée de lui mettre des yeux gris-noirs. Oui, car c'est elle qui le métamorphosa ainsi. Contente de son résultat, elle posa son verre et avança vers lui.

Léon ouvrit les yeux péniblement. De tout évidence le choc avait été plus violent que prévue, car il avait perdu connaissance. Il allait encore se faire réprimander par ses parent pour avoir été imprudent avec ses rollers. Cela prit quelques secondes avant qu'il soit étonné par le style architectural du lieu, il n'était pas à l’hôpital, on se corirait dans un curieux donjon de jeu vidéo.

Il se mit en tailleur et dirigea son regard vers la source de lumière, comme auraient fait beaucoup de personnes, et il vit une femme qui approchait. Léon sentit comme des membres en plus, qui n'avaient rien à faire là. Il prit le temps de s'observer, ignorant superbement la femme qui n'était plus très loin. Il vit alors qu'il avait un corps différent, ce qui l'étonna encore plus, mais lui faisait plaisir aussi. Léon sentait que cet apparence avait beaucoup de puissance, cela était agréable même si il semblait être un être démoniaque. Il testa sa voix qui était un peu plus grave.

-Allez, encore un rêve bizarre, je suis abonné décidément. Au moins cette fois j'ai une certaine classe.

Léon était comme la plupart des humains, stupide lorsqu'il s'agissait de reconnaître une réalité si elle était différente de ce qu'on lui présentait dans la vie de tout les jours. Cela était un rêve de son point de vue. Il prit quand même la peine de parler à la jeune femme, qui avait un accoutrement assez original. Elle devait être ma maîtresse des lieux, car il avait rarement le rôle principale dans ses rêves. Son apparence suggérait qu'elle devait être une magicienne et pas du genre à guérir les petits bobos, ça non. Elle aurait été parfaite en mage des arts obscurs.

-Excusez-moi, mais qui êtes-vous et qu'attendez-vous de moi madame ? 

Il espérait que ce rêve n'irait pas dans certaines directions car il se savait un brin pervers et avait de nombreuses peurs. Il secoua sa tête pour chasser ses pensées, car il suffit d'une évocation pour que les dits événements puissent surgir dans un rêve. Au début il se provoquait des cauchemars de cette façon. Depuis il avait comprit le truc.