Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alexandre Dowell

Pages: 1 ... 12 13 [14]
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One Shot / Re : Séduction & Soumission [PV]
« le: mardi 02 février 2016, 23:48:56 »
Malgré tous ses talents, Alexandre ne savait pas que la femme avait un appétit prononcé pour le BDSM. Dowell ne pouvait pas tout savoir. Ce qu’il avait laissé dans sa suite, c’était, en réalité, une bien heureuse coïncidence, car leurs goûts sexuels se rejoignaient. Et, outre être une sorte de doucereuse provocation sensuelle, c’était aussi un premier défi. Il avait été tentant de dissimuler des caméras cachés dans la suite de la femme, mais c’était une forme de tricherie à laquelle Dowell s’était refusé, estimant qu’il n’avait nullement besoin de ce genre d’artifice pour réduire à séduire une femme. Et puis, outre cela, il fallait laisser un peu de suspens, et, tout en retournant à ses activités, Dowell s’amusa à penser à la manière dont al femme réagirait en découvrant ce petit recueil. Le jetterait-elle en pensant à une blague ? En serait-elle ulcérée ? Ou, au contraire, l’observerait-elle avec fascination ? Si Alexandre n’avait pas installé de caméras dans l’appartement, il y en avait dans le couloir, pour des questions de sécurité, et il put ainsi voir que la femme ne sortit pas pendant tout l’après-midi... Ça ne voulait rien dire, bien sûr, mais ça pouvait aussi s’interpréter de bien des façons. Et Dowell se surprenait même à y songer. Ce n’était pas son genre, pas son style. Mais, très curieusement, l’idée d’imaginer cette femme en train de se caresser intimement n’était pas sans provoquer quelques basses et profondes excitations, aussi surprenantes qu’agréables et irritantes. Alexandre était un homme qui aimait tout contrôler autour de lui, et c’était aussi pour ça que, fondamentalement, le sexe l’angoissait.

Le sexe était tout simplement une force qu’on ne pouvait pas contrôler. Elle s’imposait à vous, et vous dominait par sa hauteur et par sa présence. Elle réveillait en vous des pulsions profondes et latentes, contre lesquelles Alexandre, à son grand regret, n’avait jamais réussi à lutter. Oh, il essayait bien de se contrôler, mais c’était comme sa soif de sang ; tôt ou tard, elle devenait trop forte, et les besoins physiologiques s’emparaient de lui. Il essayait de lutter contre ce qu’il voyait comme un péché, en ce sens que ces pulsions l’amenaient à s’aliéner, et à perdre le contrôle... Mais il n’y arrivait pas. Il avait trouvé un contrôle relatif à travers la sensualité, à travers l’exploration des sens et l’exaltation sexuelle, en passant par les jeux de domination. Il arrivait à mieux se contrôler, mais faisait toujours preuve, en matière de sexe, d’une voracité redoutable.

Et, tandis qu’il travaillait, rédigeant des conclusions, ou discutant avec des associés, Elizabeth lui revenait en tête, et il se mettait à l’imaginer dans des tenues toutes plus érotiques les unes que les autres. Il en eut même une érection, qui dura un peu trop longtemps que prévu, l’amenant à se confirmer que, ce soir, la nuit serait longue.

*
*  *

Le restaurant choisi n’était pas n’importe quel restaurant. Il était situé dans les hauteurs de la ville, dans le château-fort historique de Seikusu, Muramasa-jo. Muramasa-jo abritait un restaurant luxueux, avec une terrasse qui donnait sur toute la ville, ainsi qu’un musée historique local, relatant l’histoire de Seikusu. Et, accessoirement, Muramasa-jo était aussi le quartier général d’un client d’Alexandre, Akihiro Guramu, l’Oyabun du clan yakuza des Guramu, l’un des plus puissants clans de la ville. Un client qui était indéniablement une canaille, mais il y avait bien longtemps qu’Alexandre avait dépassé ces concepts de moralité. La criminalité organisée était une béquille de la société, une béquille qui, en fonction des époques, était plus ou moins appréciée positivement ou négativement. Actuellement, l’appréciation était de plus en plus négative, mais elle fournissait au cabinet de multiples dossiers, ainsi que des informations très utiles sur Seikusu.

Ce fut donc dans ce grand restaurant que la jeune femme fut conduite. La limousine roulait tranquillement, et, dans la voiture, elle pouvait, outre se détendre, voir que la limousine était dotée d’un minibar, avec un éclairage rétro, et des fauteuils particulièrement agréables. La limousine était tenue par l’homme-de-main de Dowell, son fidèle majordome, Walter.

« Nous approchons, Madame... »

La limousine se gara sur le parking du restaurant, et un portier alla lui ouvrir.

« Madame... Nous vous souhaitons la bienvenue au Muramasa-jo. »

On accédait au restaurant par un perron, et, alors qu’ELizabeth sortait, ce fut pour voir que Dowell l’attendait sur le perron.

L’homme portait un impeccable costume blanc.

« Ma chère Elizabeth, vous êtes magnifique ce soir ! »

Toujours aussi galant, Alexandre l’accueillit par une révérence et un nouveau baisemains. Et il ne mentait pas. Sa belle robe lui allait très bien, tout comme ses longs gants, et Alexandre pressa même un peu trop fort ses lèvres sur son gant, tout en sentant un frisson à hauteur de son sexe. Tout à l’heure, la tentation avait finalement été trop forte, et l’homme avait ordonné à l’une de ses secrétaires de prendre son membre en bouche, vers l’heure de fermeture des bureaux, après un rendez-vous avec un client qui s’était avéré particulièrement long, et pendant lequel il n’avait cessé de pencher à sa jeune collaboratrice.

Il l’embrassa donc, puis l’invita à rentrer.

Mélange de modernité et de tradition occidentale, Muramasa-jo avait un léger fond sonore, qui, quand ils entrèrent, diffusait une reprise de la 5ème symphonie de l’Adagietto de Mahler par un groupe moderne, ERA. Curieusement, Dowell, qui était généralement réfractaire à toute forme de musique moderne (même si, assez curieusement, il aimait bien le rock), appréciait ces airs, mélange de classique, de chants grégoriens, et de rock. Il avait en réalité toujours été assez hostile à cette manie de catégoriser la musique dans des tiroirs, car il estimait que la musique était, par essence, transversale.

Alexandre tenait Elizabeth par la main, dans un geste très familier, mais qui, étrangement, lui semblait tout autant naturel. Un steward les guida vers leur table, située sur la terrasse, à l’étage. Un véritable dîner aux chandelles, avec une carte où les prix n’étaient pas indiqués. Alexandre était un client VIP, et avait droit à une restauration gratuite, ce qui était un minimum, quand on savait qu’il avait permis à la moitié des lieutenants d’Akihiro de sortir de prison. Pour autant, l’homme, en parfait libéraliste, donnait toujours un généreux pourboire.

« Prenez ce que bon vous semble, ma chère, nous célébrons votre arrivée au Japon. J’ai beaucoup voyagé, vous savez, et, de tous les pays que j’ai vu, c’est indéniablement celui-ci qui me sied le plus. »

Toujours très galant, il laissa Elizabeth s’asseoir en premier, puis s’assit ensuite face à elle.

« Malheureusement, ma chère Elizabeth, vous allez, cette fois, devoir prendre un apéritif... Et, par ailleurs, et à titre utile, vous pouvez m’appeler Alexandre. Mais, si vous désirez m’appeler ‘‘Monsieur Dowell’’, notez que je ne m’en formaliserai pas. »

Au contraire, il préférerait ça.

« Pardonnez-moi d’insister, mais votre robe vous va vraiment à ravir... Vous savez vous habiller pour vous mettre en charme. »

Il lui sourit ensuite, très légèrement.

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Les contrées du Chaos / Re : Honnête marché [Skye Mérigorn]
« le: mardi 02 février 2016, 20:52:25 »
« ’Faut admettre que ça a de la gueule... »

Dowell l’aurait dit autrement, mais il acquiesçait à la remarque de Walter. Depuis leurs chevaux, ils voyaient Cryptyre depuis une butte en hauteur, et, silencieusement, Alexandre regardait la grande ville. Elle était bâtie tout autour d’une sorte d’immense colonne vertébrale, entourée par de hauts murs. Une puissante ville, qui sentait la fortune et la richesse, avec les hautes statues au corps de garde principal, et l’immense palais se dressant au milieu de la cité libre. Dowell l’observa encore un peu, avant de voir plusieurs cavaliers se rapprocher. Leur convoi ne passait guère inaperçu, et ce d’autant plus qu’ils s’étaient annoncés. Des cavaliers vinrent donc les escorter, et le groupe traversa rapidement la ville.

Une ville qui n’avait pas l’air spécialement moribonde, même s’ils n’en virent pas grand-chose, Alexandre et son cortège passant par un grand boulevard pour rejoindre l’enceinte du palais. Là, les chariots furent lassés, et Alexandre suivit des gardes, jusqu’à la grande et impressionnante salle de trône, où un homme avec une robe verte et une hideuse tête de rapace et des yeux de fouine lui tomba dessus, en lui demandant s’il avait fait bon voyage, malgré l’aspect peu sécurisé des routes.

« Je vous remercie pour votre accueil, Conseiller Kassista, et tiens à vous assurer de la teneur de mes respectueux sentiments à votre égard, ainsi qu’à celle de votre cité. »

Alexandre maîtrisait sa langue et sa verve, et s’inclina légèrement. Des servantes amenaient des fruits, des apéritifs, comme pour leur dire que Cryptide avait de l’argent. De cela, Dowell n’avait pas grande importance, car il n’avait pas spécialement faim. En revanche, Harvey Kassister lui expliqua rapidement que la région était peu sûre, ce qui confirmait plusieurs rapports que Dowell avait réussi, sur des caravanes et des messagers à cheval attaqués par des bandits. Ceci n’avait, en soi, rien d’étonnant, car Cryptide était dans une région qui était à la fois reculée et proche de grandes routes commerciales, une zone où les bandits avaient donc l’habitude de se rendre, et, avec ce massif montagneux, tendre des embuscades était aisé. C’était aussi ce qui expliquait la lourde escorte qui avait accompagné les chariots.

Dowell allait lui répondre quand une espèce de cape rouge tomba sur la tête de l’homme, et, avec fracas et beauté, Alexandre vit la Reine de Cryptide entrer... Et comprit instantanément qu’elle était à la hauteur de ce qu’on disait d’elle. Belle ? Diable, elle était même magnifique ! Une beauté sans pareille, au corps parfait, un corps de guerrière, finement taillé, des pieds à la tête. Nulle imperfection, nulle souillure, elle était une beauté phénoménale, d’exception

Face à elle, Dowell ne put que lui faire une élégante révérence accompagnée d’un baisemains, son dos bien raide se pliant vers l’arrière, une jambe redressée, sa main droite tenant celle de Skye, l’autre filant sur le côté.

« Majesté, soyez assuré que c’est pour moi un immense honneur que de me trouver en votre présence, et de voir que vous avez répondu favorablement à nos invitations. »

Alexandre redressa ensuite la tête, et la suivit. Ils se retrouvèrent ainsi assez rapidement seuls, et, suivant l’invitation de la femme, Dowell s’assit sur un confortable sofa, face à elle. Une belle baie vitrée éclairait cette petite salle de détente, et on leur amena des plateaux comprenant des fruits, des baies, et quelques alcools. Alexandre tendit sa main vers une carafe, et remplit le verre de la Reine, puis le sien, avant qu’elle ne lui pose une question.

« Et bien... Ce que j’en vois pour l’heure est infiniment plus fascinant et plus agréable à voir que ce à quoi je m’attendais... Et je m’attendais déjà à voir quelque chose d’impressionnant. »

Chez lui, la beauté était chose importante, car la beauté physique faisait partie de ses critères de perfection. Ils étaient donc seuls, en tête-à-tête, et l’homme but un peu de sa coupe, avant de reprendre :

« J’apprécie beaucoup votre ville, elle est très impressionnante... Avoir réussi à construire une aussi grande ville dans un endroit aussi inhospitalier, c’est la preuve que votre peuple est talentueux. Je lui souhaite longue vie et prospérité, et c’est bien dans ce sens que j’interprète notre échange à venir. »

Il reprit ensuite, après un léger silence :

« Votre... Votre conseiller nous a parlé de problèmes de sécurité. J’espère qu’il n’y a là rien de grave... »

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One Shot / Re : Séduction & Soumission [PV]
« le: mardi 02 février 2016, 13:27:11 »
Il pouvait sentir tout l’émoi de la jeune femme, toute sa nervosité, palpable à travers ses ondulations sanguines, et il eut enfin sa petite victoire personnelle, en voyant le doux et délicat visage de la belle Américaine s’empourprer à l’idée d’un dîner avec lui. C’était une approche fort peu orthodoxe dans le monde professionnel, mais Alexandre n’avait pas en tête que des objectifs purement professionnels avec elle. S’il avait pu lire dans son esprit (mais, hélas, Dowell n’était point télépathe), l’homme aurait été ravi des pensées qu’il y aurait perçu, et des fantasmes sous-jacents de la femme. Le sexe était une chose dont il avait horreur, mais qui, paradoxalement, le fascinait, ce qui, en matière de sexe, avait donc tendance à le rendre particulièrement dominateur et violent. Pas brutal, mais violent. Il ne ménageait pas ses mots, et ses coups de reins, comme s’il se punissait de ressentir du plaisir pour un acte qu’il considérait commun à l’ensemble des pachydermes et des mammifères qui vivaient dans ce monde. C’était aussi pour ça que l’homme appréciait les plaisirs un peu plus développés, consistant à jouer sur la sensualité, sur le désir, sur l’érotisme, plutôt que sur le coït et sur le sexe, vulgaire et avilissant. Pour le dire autrement, il préférait la compagnie d’une geisha à celle d’une prostituée. Et, pour résumer tout cela, Alexandre était un homme très compliqué, extrêmement dangereux, mais avec un magnétisme effrayant. Il aurait pu être l’un de ces vampires issus des romans d’Anne Rice, ces vampires qui réussissaient le luxe d’être aussi charismatiques que cruels, comme si le Diable n’était pas un petit démon rouge furieux crachant du feu depuis ses narines, mais un homme noble, distingué, quelqu’un qui souriait avec les lèvres d’un Ange.

Elle était donc ravie de sortir avec lui, mais, avant cela, voulait tout de même se reposer un peu. Dowell hocha la tête en se relevant :

« C’est normal, il vous faut vous faire au décalage horaire. Auriez-vous la délicatesse de me donner votre numéro de téléphone ? Mon chauffeur vous appellera pour vous dire quand la voiture sera prête. »

Alexandre avait sorti de la poche intérieure de sa veste un bloc-notes, et écrivit les informations requises, puis referma proprement ce dernier. L’entretien était fini, et la délicieuse Elizabeth se releva. Toujours aussi galamment, Alexandre alla récupérer son manteau, et le remit sur les épaules de la femme.

« Permettez que je vous accompagne jusqu’à votre chambre... »

Une telle galanterie faisait un peu dépassée, mais elle allait avec le style très victorien de l’homme. La seule exception, sa seule touche de modernité, venait de la longueur de ses cheveux, une chevelure qui aurait été jugée inacceptable à l’époque. Ils sortirent de la salle de réunion, et, en chemin, Elizabeth put constater que bien des secrétaires et des avocates regardaient Dowell, souvent en rougissant. Tout le monde le saluait, hommes comme femmes, mais les hommes étaient très peu nombreux dans le cabinet. Il y avait une grande majorité de femmes, qui étaient toutes très belles, de quoi intimider la jeune Elizabeth, amenant parfois Alexandre à se rapprocher d’elle, à tel point que son buste allait frotter le dos de la jeune femme.

Ils arrivèrent finalement à un ascenseur, et rejoignirent des étages en hauteur. Un air de musique classique déferla dans l’ascenseur.

« Mon cabinet possède la grande partie de cet immeuble. J’y ai un appartement de fonction, ainsi que la plupart de mes collaborateurs. Comme vous le voyez, j’ai misé gros sur vous. »

L’ascenseur s’ouvrit, et l’homme s’avança dans un couloir très propre, très éclairé, avec peu de portes, car il s’agissait, à chaque fois, de suites de luxe.

« Votre appartement est très sécurisé, avec une connexion Internet. L’appartement est câblé à la fibre optique, et tout est automatisé. »

Il ouvrit la porte à l’aide d’un passe, et la laissa entrer.

C’était un superbe loft, avec une grande pièce centrale, un couloir dans un coin, et une mezzanine abritant d’autres pièces. Des baies vitrées au premier étage donnaient sur une belle et grande terrasse avec plusieurs transats. C’était un déballage de luxe comme on le voyait rarement, et, depuis des consoles fixés sur les murs, on pouvait fermer tous les volets, contrôler l’éclairage, l’alimentation en eau, le chauffage, etc... Tout était propre.

« Les femmes de ménage passent pendant les heures de travail pour faire le ménage. Bien sûr, vous êtes libre d’agencer le mobilier comme bon vous semble. »

Sa chambre était une belle pièce avec un grand lit, et il y avait également une bibliothèque.

« Nous avons pris la liberté de glisser des livres. Il y a des manuels juridiques, bien sûr, mais aussi... Des elctures plus personnelles. »

Du reste, les affaires de la jeune femme avaient été posées dans la pièce centrale. En lui souriant, Alexandre se retourna vers elle, et lui fit finalement un bref baisemains.

« Je vous dis donc à ce soir, Elizabeth... Je vous laisse vous reposer et vous familiariser avec les lieux. »

Alexandre sortit ensuite, en laissant à la femme un trousseau de clefs. Elle avait de la lecture car il y avait un prospectus décrivant les locaux... Mais, et de manière plus étonnante, sous son oreiller, Elizabeth, si elle tendait ses mains, aurait la surprise de voir un livre très particulier. Aucun titre, aucun résumé, et, si elle tournait les pages, elle verrait qu’il s’agissait d’une série de photos particulièrement osées... Un book érotique constitué de scènes de BDSM, avec des cordes, du latex, du cuir, des corps dans des positions improbables, et visiblement des personnes très heureuses de leur sort.

Un petit cadeau de bienvenue...

De quoi la faire patienter jusque vers vingt heures du soir, quand son téléphone sonna pour annoncer la présence du chauffeur, qui l’attendait dehors, à l’entrée de l’immeuble...

À côté d’une limousine noire.

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Les contrées du Chaos / Honnête marché [Skye Mérigorn]
« le: mardi 02 février 2016, 01:15:23 »
« Quel endroit sinistre... » cracha Walter, le second d’Alexandre.

Juché sur son cheval, ses doigts recouverts par de fins gants blancs, Alexandre Dowell ne pouvait qu’acquiescer. Le Cimetière des Dragons était un endroit rocailleux, isolé, constitué de montagnes épaisses, un endroit qui, dit-on, avait jadis été le lieu d’une bataille onirique et sanglante entre les dragons et des elfes, pendant le grand conflit entre les nains et les elfes. Que l’histoire soit vraie ou non, il n’en était pas moins vrai que ces montagnes tranchantes et énormes abritaient, en leur sein, un oasis précieux, quelque chose qui valait de l’or, et qui expliquait pourquoi le vampire s’y rendait.

Avocat sur Terre, une activité qui le passionnait, Alexandre était aussi, à Terra, le Grand-Maître du clan Dowell, un clan de vampires ashnardien qui existait depuis plusieurs millénaires, et qui était puissant et fort... Suffisamment puissant pour négocier avec les femmes se trouvant derrière ces montagnes, dans une cité légendaire, bâtie sur la carcasse d’un ancien dragon-monde, ces dragons gigantesques dont on disait que le souffle avait forgé l’écorce du monde. Cryptyre se trouvait derrière, un alcôve de liberté existant depuis des millénaires, et qui, grâce à ses protections naturelles, avait toujours résisté aux invasions et aux attaques. C’était une sorte de cité-État peuplée par des mutants, les Cryptids. Une société fondée par Cryptidia, devenue une sorte de culte là-bas, société fondée sur deux principes, aussi idiots l’un que l’autre selon Dowell : la « Liberté » et la « Paix ».

Liberté... Un terme creux et vide de sens, car il ne signifiait rien en soi. Qu’est-ce qu’être libre ? Vivre sans attaches ? Vivre sans lien ? Vivre seulement pour soi ? Comment concilier la liberté avec la société ? Pour Dowell, se dire libre, c’était avoir le droit de faire ce qu’on voulait. Et, quand on voyait ce que les humains faisaient de leur liberté... En ce sens, la Terre était un exemple typique. Leurs ancêtres s’étaient massacrés d’un bout à l’autre du monde contre les totalitarismes pour défendre la liberté, mais ne savaient pas quoi en faire. La liberté avait été gagnée, et, grâce à ça, les gens pouvaient afficher des photos de leur sexe sur Instagram, ou parler de leurs crottes de nez sur les réseaux sociaux. La liberté, hein ? Quelle blague.

Paix... Un concept absurde et inexistant, car tout n’était que violence et domination. La violence n’était pas exclusive à l’Homme, elle était la fonction-même de la Nature, et la conséquence du darwinisme et de la méritocratie. La paix encourageai tà l’inertie, à la tolérance envers les faibles. Or, les plus faibles ne faisaient que tendre un système vers le bas, que le pervertir et le corrompre. Voilà pourquoi la Nature existait des éons, et existerait encore bien après la fin des humains. Car, dans la Nature, toute espèce avait un rôle et une place à jouer, et toutes les espèces qui n’avaient aucun rôle avaient été supprimées. Il n’y avait, en réalité, que les humains pour développer le concept « d’inutilité sociale », c’est-à-dire pour tolérer, en leur sein, la présence de parasites sociaux qui ne servaient à rien. Et, non content de les tolérer, on leur donnait de l’argent, argent ponctionné sur le salaire des travailleurs et des gens méritants. C’était l’inverse de la méritocratie, quelque chose qu’on pourrait appeler « mirabilocratie », sans avoir peur des néologismes.

Autrement dit, Dowell n’était guère convaincu que la philosophie de Cryptyre lui conviendrait, mais il allait faire des efforts. Lui et sa troupe n’étaient pas venus pour envahir la cité autonome, mais pour négocier. Le clan Dowell disposait d’innombrables pâturages, de troupeaux, et de fermes, pratiquant aussi bien l’élevage que l’agriculture. Or, quand on se nichait dans un cimetière de dragons, la nourriture était un problème. En revanche, on avait de quoi payer, car les multiples carcasses de dragons abritaient bien des trésors. Outre les os de dragons, abritant encore du calcium dragonique, un puissant élément alchimique, on trouvait aussi, sur les corps, des écailles de dragon, dont les Ashnardiens étaient très friands, car ces écailles étaient forgées pour en faire de solides armures.

« Hâtons-nous de rejoindre cette cité... Il paraît que leur Reine est de grande beauté, et j’ai hâte de vérifier cela par moi-même ! »

Dowell ébroua son cheval, et s’avança, au milieu de ses gardes. Derrière lui, il y avait une dizaine de chariots, remplis de vivres.

Il y a quelques semaines, le clan avait pris contact avec Cryptyre pour leur proposer un honnête marché : des vivres, en échange d’écailles de dragons. Le marché était maintenant finalisé, et Alexandre avait tenu à s’assurer en personne de son efficacité. Et Walter, son fidèle second et homme de main, n’était pas dupe. Il savait très bien ce que le vampire avait en tête.

Vérifier si les dires qu’on louait sur la beauté de la Reine étaient justifiés...

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One Shot / Re : Séduction & Soumission [PV]
« le: lundi 01 février 2016, 21:25:47 »
Le mordillement de la lèvre inférieure de la femme ne lui échappa pas, et, effectivement, il trouva cela... Élégant. Très élégant, en réalité. L’homme n’en montra rien, bien sûr, mais il sentait toute la nervosité de la jeune femme, mais aussi... Autre chose. Autre chose qui était à l’origine de ce mordillement, survenu quand il avait vanté sa beauté. On pouvait trouver que Dowell était un flatteur, mais la réalité était plus simple. C’était juste un observateur, qui disait les choses comme il le pensait, se refusant à toute forme d’hypocrisie. L’honnêteté était une question de droiture morale et intellectuelle, et il ne comptait pas mentir, que ce soit en embellissant, ou en atténuant les choses. Dans la mesure du possible, il tâchait d’être le plus droit et le plus juste possible, car c’était là ce qu’on attendait de lui. Mais, chez les humains, c’était toujours compliqué, car il y avait, chez cette race inférieure, une sorte de problème fondamental à l’idée de se complimenter. Un proverbe japonais résumait très bien cela, en disant que, quand un clou dépassait de la rangée, il fallait un coup de marteau pour le remettre dans le rang. Une illustration du conformisme sociétal autant qu’une allégorie sur la condition humaine, qui, sous couvert de méritocratie, encourageait instinctivement le misérabilisme. Dès l’enfance, l’être humain conspuait et isolait le plus intelligent, allant à l’encontre de toute forme de darwinisme élémentaire. C’était le bête qui dirigeait, l’idiot qui commandait, et, en appliquant ce concept à l’échelle de la société, on y voyait là l’origine de bien des maux que les sociétés humaines traversaient. Il ne fallait pas promouvoir le plus fort, mais une idée, trompeuse, du « vivre-ensemble », avec un égalitarisme mielleux qui, en toute honnêteté, lui donnait franchement envie de vomir. L’intelligence n’était pas égale, pas plus que le mérite ou le talent. Certains naissaient idiots et bêtes, et étaient destinés d’emblée à servir dans les basses-couches de la société, d’autres naissaient intelligents. Pour Dowell, le rôle du politique n’était pas d’unifier ces couches sous l’idée trompeuse d’un égalitarisme inexistant, mais d’amener chaque individu à faire ce pour quoi il est né, sans tenir compte des classes sociales. Un pauvre pouvait être intelligent, et un riche pouvait être bête, l’argent n’avait rien à voir là-dedans. Elizabeth en était la preuve.

Divaguant dans ses pensées, Alexandre revint au moment présent quand la jeune femme, répondant à sa question, entreprit de le décrire. Elle termina en avouant qu’il était beau, ce qui le fit légèrement sourire.

« Hm... Vous avez presque raison. En réalité, et je n’ai pas honte de l’admettre, je suis né avec une cuiller en argent dans la bouche. »

Du moins, pas exactement, car il avait grandi fermier, mais lui considérait que sa vie réelle avait commencé le jour où il avait tué son chevalier, et avait pris sa place. Et, quand il était arrivé au sein du clan, il aurait tout à fait pu sombrer dans l’opulence et dans la luxure. Le reste, sa vie en tant qu’humain, elle n’avait aucune importance, à tel point que l’homme l’avait gommé de son esprit. Et puis, de toute manière, même en tant qu’humain, il n’avait pas grandi dans une famille particulièrement pauvre non plus.

« J’aurais pu devenir comme tous ces jeunes fils de riches qui se prélassent dans l’opulence et dans la paresse, mais je n’ai jamais été ainsi. J’ai toujours considéré que j’avais eu de la chance de pouvoir grandir dans un environnement cultivé, et je n’ai jamais fait preuve d’arrogance. De cela, je tiens à le dire. Les êtres humains, selon moi, vivent dans une culture du misérabilisme, où toute forme de compliment est perçue comme de l’arrogance, et où il est interdit de se vanter de ses propres qualités. Et c’est dramatique. C’est ainsi que les Japonais sont les champions du monde du suicide, par exemple. »

Alexandre s’était relevé, en se mettant à marcher, tout en parlant :

« Il faut être humble, oui, mais il faut aussi savoir reconnaître ses qualités. L’honnêteté, Mademoiselle Frost, voilà ce qui doit guider votre ligne de conduite. Vous pouvez vous reposer sur vos lauriers, vous avez impressionné le petit monde très étroit des juristes, au point que je vous recrute. Mais ne confondez pas une nuit étoilée avec son reflet à la surface du lac ; vous êtes douée, mais vous avez encore des progrès à faire. Et c’est bien pour ça que je vous désire en ma compagnie. »

L’élégant vampire se rapprocha à nouveau d’elle, et s’assit de nouveau sur son fauteuil.

« Je pense que nous avons dit l’essentiel... Il vous resterait encore à voir le cabinet, mais, avant cela, si vous n’avez aucune question à me poser, je suis obligé de vous inviter à dîner ce soir. Vous ne pouvez guère passer votre première soirée seule dans une si grande ville... Si, naturellement, ma compagnie vous conviendrait pour un dîner. »

201
One Shot / Re : Séduction & Soumission [PV]
« le: lundi 01 février 2016, 19:23:33 »
Plus il l’observait, et plus il ne pouvait s’empêcher de remarquer qu’elle était aussi belle que talentueuse. Et la beauté, chez quelqu’un comme Dowell, n’était pas un critère purement esthétique, à prendre à la légère. Il estimait en effet que, si on qualifiait les femmes de « beau sexe », ce n’était pas sans raison, et il estimait aussi que, chez une femme, sa beauté était une arme fondamentale, qu’il fallait savoir manier avec talent. Alexandre aimait cela chez une femme, oui, et Elizabeth avait toutes les qualités requises. Néanmoins, et on pouvait le comprendre, la jeune femme était déstabilisée par l’offre inattendue d’Alexandre. Dans un aussi grand cabinet, confier une telle responsabilité à de si jeunes collaboratrices, c’était très risqué. Il fallait qu’elles soient plus aguerries, et même Katadi, au demeurant très compétent, et exerçant au sein du cabinet depuis des années, n’avait pas droit à un tel privilège. Cependant, Dowell savait ce qu’il faisait, et un fin sourire vint orner ses lèvres quand la jeune femme lui fit remarquer qu’ils ne savaient rien l’un sur l’autre.

Ceci fit doucement sourire Alexandre, qui semblait bien conscient du magnétisme qu’il exerçait sur la jeune femme. L’être vampirique reposa doucement son verre de scotch, et se racla la gorge, avant de lui répondre :

« Pardonnez-moi, ma chère, mais vous vous trompez sur ce point. De vous, je sais beaucoup de choses, et de moi, vous savez beaucoup de choses. Je sais que vous avez gagné une class action contre JR Reynolds. Or, c’est une société qui a l’habitude de ce type de contentieux, et qui dispose d’une batterie d’avocats pour se protéger. Que vous ayez réussi à obtenir une si lourde condamnation signifie que vous êtes une battante, une passionnée, le genre de personnes qui lisent l’intégralité des dossiers, et cherchent la moindre petite faille à exploiter.  J’imagine sans problème que vous êtes une bosseuse dure, du genre à travailler jusqu’à la fin de la soirée s’il le faut. Vous êtes déterminée, et vous êtes douée. »

Dowell se targuait volontiers d’être un fin connaisseur de la nature humaine, et, si on pouvait targuer son analyse d’être de la psychologie de comptoir, il fallait faire attention à ne pas lui dire en face.

« Et votre détermination se confirme par le fait que vous soyez là, face à moi. Vous n’avez pas hésité à partir à l’autre bout du monde pour suivre une offre d’embauche. J’en déduis que, outre votre détermination, vous êtes aussi curieuse, et avez envie d’avoir une certaine forme de reconnaissance sociale. Quant à votre talent, il suffit de lire votre CV. Vous avez eu votre doctorat en droit à l’âge où cherche normalement à savoir dans quelle faculté rentrer. Vous êtes également cultivée, et très jolie, sans vouloir vous offenser. Qu’ai-je besoin de savoir plus ? Mon analyse vous paraît-elle erronée ? »

Il laissa planer quelques secondes, le temps de reprendre un peu de vin. La femme avait poliment refusé de boire, et il ne s’en était pas formalisé outre mesure. Alexandre pouvait comprendre ça, elle était nerveuse, jeune… Elle voulait faire bonne impression, en se montrant très professionnelle. Tant mieux. C’était ce qu’il voulait.

« Vous ne travaillerez pas seule sur mes dossiers. J’attends de vous un autre regard du mien, car je suis, hélas, très souvent pris par différentes obligations, qui font que je n’ai pas forcément le temps d’étudier à fond certains dossiers, ou de faire des recherches approfondies. C’est un domaine dans lequel vous pourrez m’aider. Ce sera un peu ingrat au début, mais, le temps que nous trouvions une bonne dynamique de travail, tout devrait aller mieux ensuite. »

Oui, Dowell était confiant. S’éclaircissant de nouveau la gorge, il reprit, avec l’envie de lui poser une question-piège, comme pour voir jusqu’où il pouvait pousser pour que le calme apparent de cette jeune femme se brise :

« Alors, dites-moi… Que voyez-vous en moi ? »

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One Shot / Re : Séduction & Soumission [PV]
« le: dimanche 31 janvier 2016, 21:25:34 »
Même si Alexandre venait d’Ashnard, il connaissait, grâce à Tekhos, la technologie, ses bienfaits, mais aussi et surtout ses méfaits. L’homme s’en méfiait donc, et, sur Terre, il avait confié le soin de son image personnel à une société d’informatique, s’assurant ainsi qu’il y ait très peu d’informations de lui filtrant sur Internet. Si on se renseignait, on apprendrait donc qu’il était né en Europe (un mensonge), et qu’il avait obtenu ses diplômes à la prestigieuse académie d’Oxford (ce qui, en revanche, était vrai). Alexandre Dowell était un homme riche et influent, charismatique, et c’était le genre de choses qui vous frappaient en le voyant... Comme si, inconsciemment, l’esprit humain comprenait qu’il était placé face à quelqu’un qui lui était naturellement supérieur. Et c’était tout à fait ce que Dowell était. Un vampire, un être d’éternité, quelqu’un qui voulait avoir des femmes de ce genre. Des femmes ambitieuses, cultivées, douées, belles... Elizabeth avait toutes ces qualités, et c’était bien pour ça qu’Alexandre avait été la chercher aux États-Unis. Elle était de condition modeste, et il savait aussi qu’elle avait donné une partie de ses indemnités suite à sa class action à ses parents. Dowell était pour la méritocratie. Il n’avait rien contre l’ascenseur social, et, s’il devait bien reconnaître une vertu à la démocratie, c’était bien ça... Pouvoir permettre aux meilleurs de diriger. En théorie, du moins. Dans les faits, la méritocratie avait été pervertie depuis longtemps au profit d’une espèce de ploutocratie larmoyante fonctionnant sur l’assistanat social, chose dont l’homme avait profondément horreur, estimant que le rôle des pouvoirs publics n’était pas d’assister les idiots à rester paresseux en leur donnant de l’argent gratuitement.

Elizabeth avait opté pour un tailleur relativement simple, élégant malgré tout, et qui lui allait à ravir. Il la laissa s’asseoir, avant de s’installer à son tour.

« Et l’honneur est partagé, Miss Foster. »

Alexandre parlait aussi bien dans un anglais que dans un japonais impeccable. Toujours en quête de perfection, il suivait régulièrement des cours avec des linguistes pour assimiler autant de langues que possible. Il maîtrisait ainsi le mandarin, le japonais, l’anglais, le français, l’allemand, l’italien, et apprenait en ce moment d’autres langues. C’était un homme patient et intelligent, et, alors qu’il allait parler, Elizabeth le devança, son oreille attentive ayant capté les sonorités musicales s’échappant de hauts-parleurs.

« Oh... Vous êtes une connaisseuse ? Je n’ai pas souvenir d’avoir lu cela sur votre CV... Mais je le porte à votre crédit. »

Comme Elizabeth allait vite le comprendre, Dowell aimait parler d’art, et hocha donc la tête.

« C’est exactement cela. Celle-ci est la version chantée par Pavarotti, dont la voix a toujours su me faire frissonner, et m’inspirer. »

Alexandre fit un léger sourire à la femme, puis se redressa alors.

« Voudriez-vous un peu de scotch ? Ou une autre bouteille irait-elle à votre palais ? Comme vous le voyez, cette salle sert de salon de relaxation et de réflexion à mon cabinet. Je prends donc soin d’entretenir régulièrement sa cuvée. »

La voix de l’homme était calme et posée, et il regardait silencieusement cette femme. Il percevait, par ses oscillations sanguines, sa nervosité, ce qui ne pouvait que lui faire plaisir, en flattant doucement son orgueil. Oui, cette femme était vraiment parfaite. Elle avait tout pour lui plaire.

« J’ai été impressionné par vos exploits. Vous êtes jeune, très douée, et suffisamment ambitieuse pour avoir répondu à mon offre. Honnêtement, et je peux vous le dire, dès que nous vous avons demandé de nous rejoindre, votre contrat était déjà prêt, et vous étiez déjà considérée comme embauchée en tant que salariée. »

Un avocat pouvait avoir trois statuts : soit être salarié, soit être collaborateur, soit associé. Le premier statut était le plus simple à comprendre, mais aussi le plus marginal, car, dans ce domaine, l’avocat était totalement subordonné à son patron, considéré comme un simple salarié. La tendance était donc d’avoir un avocat collaborateur, avec une législation plus souple, mais aussi avec une plus forte indépendance, le collaborateur pouvant développer sa propre clientèle. Enfin, l’avocat associé était le mieux loti de tous, car il dirigeait le cabinet. Concrètement, seuls les gros cabinets avaient une structure suffisante pour avoir des avocats salariés, et c’était ça que Dowell proposait à la femme.

« J’ai eu ouï-dire que vous veniez d’une condition relativement modeste. Maintenant, vous négocierez des contrats pour de grandes multinationales, vous défendrez des sénateurs, des politiciens, des individus extrêmement riches. Mon cabinet a une clientèle d’exception, et qui nécessite donc des avocats d’exception. Ce que vous êtes, et ce dont je ne doute pas une seconde. »

Alexandre savait bien parler, et reprit ensuite, après quelques secondes :

« Je vous ai invité ici pour vous présenter le cabinet, mais aussi, et surtout, pour en savoir plus sur vous. Voyez-vous, j’aime la jeunesse, j’aime cet esprit d’initiative et cette fraîcheur qu’on associe avec la jeunesse... Si ce n’est vos talents, vous auriez sans aucun doute passé vos premières années au barreau à faire la manche lors des gardes-à-vues, afin de défendre je ne sais quel plébéien se droguant, battant sa femme, et n’ayant bien évidemment pas de quoi vous nourrir. Mais je crois en la méritocratie, et je crois qu’il faut donner aux jeunes talents toute la chance dont ils ont besoin pour s’exprimer. Votre place n’est pas dans les prisons de l’État de New York, à être assise sur des chaises pourries dans des locaux mal isolés, et à supporter les commentaires graveleux de vos clients... Non, elle est ici, au sommet du pouvoir, dans ce qui fait véritablement le sel de la profession. »

Dowell enchaîna rapidement, après une gorgée de scotch :

« Que diriez-vous si je vous proposais d’être mon assistante personnelle ? Ne vous méprenez pas, je ne vous demande pas d’être ma secrétaire, mai de gérer, à ma place, mes dossiers. D’être ma... Ma coéquipière, en somme. Est-ce que cela vous irait ? J’ignore, en fait, ce que vous attendiez vraiment de ce cabinet en venant ici... Peut-être pourriez-vous éclairer ma lanterne sur ce point ? »

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One Shot / Séduction & Soumission [PV]
« le: dimanche 31 janvier 2016, 17:48:08 »
« Elizabeth Foster...
 -  Elle a fait partie de la class action contre JR Reynolds l’an dernier... Celle qui a condamné le tabagiste à verser la coquette somme de 50 milliards de dollars aux consommateurs. »

Alexandre Dowell hocha légèrement la tête devant l’explication de Tatsuo Katadi, l’un des associés du cabinet. Katadi était un étudiant très brillant, issu de l’université de Tokyo, qui avait effectué un stage auprès du cabinet installé à Tokyo, et qui avait rejoint le cabinet principal, celui situé à Seikusu, dans l’un des gratte-ciels les plus riches de la ville. Un gratte-ciel d’affaires abritant, à chaque étage, de prestigieuses sociétés, y compris le cabinet Dowell. Il y avait, en fait, tout un pôle juridique ici qui appartenait à Dowell, puisque, outre le cabinet d’avocat, il y avait aussi une étude notariale, et une étude d’Huissiers de Justice De même, les autres sociétés implantées ici étaient, peu ou prou, liées au cabinet. Le cabinet s’étalait sur plusieurs étages, avec de multiples départements, et un ascenseur privé partant depuis le rez-de-chaussée pour aller spécifiquement ici. C’était un endroit particulièrement luxueux, avec du marbre, des fauteuils rembourrés, de grandes baies vitrées, et beaucoup d’espace. Il y avait même un grand aquarium au centre, et le cabinet employait plus d’une cinquantaine de salariés non juridiques, à savoir les secrétaires, les assistants, les gardes du corps, les femmes de ménage, les comptables... De fait, le bâtiment abritait aussi un cabinet d’experts-comptables reliés au cabinet Dowell.

Et, en ce moment, dans son bureau, Alexandre examinait, sous l’air discret d’une musique classique, Vestiu la Giubba de Pavarotti, le CV qu’il venait de recevoir, pour un entretien qui avait lieu d’ici quelques minutes, avec une jeune avocate, qui avait postulé auprès du cabinet : Elizabeth Foster. Une jeune Américaine, qui avait à peine vingt ans, et qui avait, en réalité, été contactée par les chasseurs de tête du cabinet, suite à son succès dans une class action tournée contre l’industrie du tabac aux États-Unis, et qui avait valu à la jeune Foster plusieurs articles de presse, et même un bref reportage médiatique.

La class action, aussi appelée action collective, ou action de groupe, était un système particulier de poursuites en droit de la consommation, quelque chose de très propre au droit américain. C’était un système conçu pour lutter contre le problème inhérent au droit de la consommation, et l’exemple typique qu’on pouvait donner était une déprogrammation d’un programme télé’ sur une chaîne privée, alors que vous aviez spécifiquement payé pour un abonnement sur cette chaîne. Vous pouviez appeler pour exprimer votre mécontentement, mais, de là à aller en justice... Les frais de procédure étaient généralement plus élevés que le fond du litige, ce qui conférait aux professionnels une certaine forme d’impunité. La class action répondait à ce de déséquilibre, en permettant d’organiser un recours collectif, c’est-à-dire regrouper tous les consommateurs lésés par les mêmes fautes contractuelles du professionnel, pour une action commune. Aux États-Unis, ces class actionétaient légion, et l’une des plus anecdotiques et des plus caractéristiques était celle tournée contre Nutella. À l’origine ? Une mère américaine qui avait découvert que, contrairement à ce que Ferrero indiquait, la pâte du Nutella était grasse.  Pour cette publicité mensongère, Ferrero avait écopé de la coquette somme de 3 millions de dollars à régler.

Le droit n’était-il pas une chose fascinante ?

Et, là, la jeune rouquine au sourire éblouissant avait participé à une class action contre JR Reynolds, tabagiste exploitant notamment la marque de cigarettes Camel. Une action tournée contre certaines prescriptions mensongères figurant sur le dos des paquets de cigarette, et contre les risques cancérogènes de la cigarette. En tout cas, le géant avait été condamné à 30 millions de dollars de dommages-intérêts, et c’était suite à ça que el cabinet l’avait contacté, en lui proposant un poste à Seikusu, tous frais payés, avec un appartement de fonction.

Car, outre abriter des bureaux, le gratte-ciel abritait aussi de multiples penthouses, qui étaient donnés pour les associés du cabinet. Les frais de vol avaient été payés d’avance, et, évidemment, la jeune Foster avait bondi là-dessus.

« Je vais la recevoir seul... »

Katadi hocha lentement la tête, ne posant guère de questions, faisant preuve, comme Dowell l'aimait bien, d'une servilité exemplaire vis-à-vis de lui.

Le lieu de la rencontre serait une pièce à la hauteur du cabinet, un salon si grand qu’il faisait la taille d’un studio, avec des baies vitrées donnant sur la ville, plusieurs fauteuils rembourrés autour d’une table basse, et même un bar, sur la droite. Dowell prépara une bouteille de scotch, puis attendit que l’une des secrétaires amène la jeune femme, assis sur l’un des fauteuils.

Elizabeth, elle, serait guidée par l’une des secrétaires, des femmes terriblement belles, avec des costumes pour femmes aux jupes un peu courtes, et qui portaient toutes des jarretelles. Néanmoins, l’ensemble n’était pas vulgaire, mais indéniablement élégant.

« Votre rendez est arrivé, Monsieur Dowell
 -  Faites entrer, Asuka ! »

La jeune femme hocha la tête, puis s’écarta, en ouvrant la porte pour Elizabeth.

Dowell se releva alors, en lui souriant, et serra la main de la femme, de manière tout à fait professionnel :

« Je vous souhaite la bienvenue au Japon et dans mon cabinet, Madame Foster. Avez-vous eu le temps de voir votre appartement de fonction ? Je vous en prie, je vous prie, installez-vous... »

Galamment, Dowell lui ôta sa veste, afin qu’elle soit plus à l’aise, et la posa sur un porte-manteau situé à l’entrée du salon...

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Prélude / Re : Alexandre Dowell, Guépard moderne [Valawdé]
« le: dimanche 31 janvier 2016, 17:02:31 »
Oui, le suspens est à son comble, un truc de fou, je m'en voudrais de le rompre.

Merci pour cette validation =)

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Prélude / Alexandre Dowell, Guépard moderne [Valawdé]
« le: dimanche 31 janvier 2016, 16:20:38 »

Identité : Alexandre Dowell

Âge : Quelques siècles

Sexe : Masculin, indubitablement

Race : Vampire

Sexualité : Bisexuel, et ne peut guère prétendre être vierge, loin s’en faut



Physique

« Une beauté sans grâce est une beauté sans appas. »

Alexandre Dowell aime se dire qu’il est quelqu’un de beau et d’élégant. Et élégant, notre brave homme l’est. Dowell est ce genre d’individus qu’on ne peut envisager autrement que dans des tenues élégantes et luxueuses : costumes trois-pièces sur mesure venant des plus grands tailleurs anglais, tenue cérémonielle ashnardienne, costume luxueux, etc... Pour autant, ne nous méprenons point, car l’homme n’est guère attiré par ce que les gens appellent, fort familièrement, le « bling-bling ». Alexandre est plutôt un héritage de la vieille tradition datant de l’ère victorienne anglaise, où l’aristocratie se devait d’être au-dessus du bas-peuple. Dowell, autrement dit, voit le maquillage excessif comme une insulte à la beauté, les multiples bijoux dorés comme des immondices vulgaires, et ne supporte pas les piercings. Ne prenez guère cela à la légère, il lui est arrivé d’arracher les membres de femmes qui avaient choisi de se percer.

En revanche, l’homme a une légère tolérance pour les tatouages, qu’il estime être, au mieux, des ornements guerriers témoignant d’une certaine noblesse, au pire un habillage esthétique qui ne le laisse guère indifférent. Il aime généralement porter des gants blancs, comme pour protéger sa beauté de la plèbe environnante, et attache donc une grande importance à l’habillage, et à la propreté. L’hygiène est pour lui fondamental. Il se douche fréquemment, et se rase également avec le plus grand soin, voyant les poils comme un signe de rabaissement animalier.

En quête de perfection, Dowell suit donc le vieil adage de Juvénal : « mens sana in corpore sano ». Ou, pour le dire dans une longue plus compréhensible : « un esprit sain dans un corps sain ». À ce titre, Dowell pratique le sport, qu’il estime être une vertu caractéristique de la noblesse,  et fait grande attention à sa ligne.

Ses longs cheveux sont le seul signe de modernité chez lui, mais sont avant tout un héritage ashnardien, car ils sont la preuve de son statut social très élevé au sein de l’Empire.



Caractère

« Nous fûmes les Guépards, les Lions ;
ceux qui nous remplaceront seront les chacals et des hyènes...
Et tous, Guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la Terre.
»

De tous les livres que Dowell lit, son livre préféré, ou, du moins, l’un de ses livres préférés, est sans aucun doute ce livre célèbre de Lampedusa, « Le Guépard ». Dans cet ouvrage, Lampedusa y décrit la Révolution italienne, menée par des hommes comme Garibaldi, en s’inspirant de sa propre histoire familiale. Il y campe ainsi, comme personnage principal, le Sicilien Don Fabrizo, le « Guépard », un aristocrate fatigué, qui voit avec cynisme et détachement l’émergence de la démocratie, et l’éveil de la bourgeoisie... Ou, pour le dire autrement, il voit les tigres et les guépards être remplacés par les chacals et les hyènes. Un ouvrage acerbe et critique envers la « démocratie », que Lampedusa analyse, fort à propos, comme un enfumage, le pouvoir n’allant pas au peuple, mais se déplaçant, par cet artifice fumeux qu’on appelle la « démocratie », de l’aristocratie à la bourgeoisie... Sauf qu’ils étaient à l’image de Don Calogero Sedàra, et n’avaient pas le port altier des nobles, se ridiculisant donc en leur compagnie.

Dowell, lui, estime être un guépard. Il n’aime pas la démocratie, ni les marchands, ni tous ces petits nobliaux, ces bourgeois se prenant pour des puissants parce qu’ils ont de l’argent. Il est un homme d’une grande fierté, extrêmement cultivé, qui apprécie énormément la musique et les arts, ainsi que la science. Plus généralement, il se considère comme un religieux, en ce qu’il estime que le but de la religion est d’élever les individus. Il estime que les arts, la science, et, de manière plus générale, les constructions intelligentes de l’homme, sont ceux qui permet à l’homme de s’élever, et de se dissocier des bêtes et des animaux, et ainsi d’acquérir un statut social plus important.

Très attaché à son image publique, Dowell est, et sera toujours, cependant un vampire. Tel Janus, il est ainsi partagé entre son côté aristocrate, sa culture, ses envies, et ses bas-besoins. Dowell a besoin de sang, et adore le sexe, ce dont il a paradoxalement honte,  et qui a pour conséquence concrète de le rendre particulièrement cruel et sauvage. L’homme a tué beaucoup d’individus, et a parfois accès à des crises de rage incontrôlés, surtout quand on tente de le repousser, de lui résister, et d’émettre un avis contraire au sien. Étant un vampire, il estime que les humains sont, par définition, inférieurs, et que, par conséquent, il est leur maître naturel.

Son arrogance pousse au narcissisme, et il s’est spécialisé dans le droit car il estime que, plus que toutes les autres matières, le droit est le meilleur moyen de s’élever, de sortir de sa condition d’animal pour embrasser une condition plus noble, plus précieuse, plus sacrée.

Riche, l’homme dispose d’esclaves personnels, qui doivent néanmoins répondre à quelques critères de base élémentaires. Dowell se refuse à avoir comme esclave permanente des prostituées, des clodos, des idiotes, des cruches... Tout ça, pour lui, constitue des amusements passagers, de brèves passades, et souvent des aventures sans lendemain, puisqu’il tue ce genre de femmes, les considérant comme des êtres nuisibles à l’évolution de la race. Il aime s’entourer de femmes intelligentes et belles, et les asservir en conséquence, car il n’y a rien de plus flatteur, pour lui, que de voir une puissante femme l’appeler « Maître » en se traitant comme la pire des chiennes.

Distingué et cultive, c’est un homme de lettres autant que de paroles.

Néanmoins, et n’en doutez point une seule seconde, Dowell est, dans sa démarche, un être pouvant preuve d’une grande cruauté. Sa douceur et sa gentillesse ne sont qu’apparentes, l’homme étant, avant tout, très égocentrique, très brutal, et très pervers.

Pour conclure, Dowell voit les Terranides comme des abominations génétiques, des difformités de la nature, et voit toute relation sexuelle avec ces horreurs comme de la zoophilie.  Il tue donc tous les Terranides qu’il rencontre, généralement dans le cadre de parties de chasse, et achète même des Terranides juste pour pouvoir les tuer.



Histoire

« Le droit est le souverain du monde. »

Alexandre Dowell est, d’abord et avant tout, le Patriarche d’un clan vampirique ashnardien, le clan Dowell. À ce titre, il est, de base, un vampire puissant et influent, car le clan Dowell est un grand clan vampirique, qui existe depuis des éons au sein de l’Empire. Le clan dispose de terres, de forts, de villes, et entretient ses propres armées. À ce titre, la famille Dowell s’avère particulièrement puissante et arrogante, et Alexandre n’a pas eu une enfance de rêve.

Avant d’être vampire, il était un simple commis ashnardien, un faire-valoir, petit servant sans grande importance, qui est devenu écuyer d’un chevalier vampirique. C’est ce chevalier qui l’a transformé en vampire, et, depuis lors, Alexandre s’est hissé dans les rangs du clan Dowell, en tuant le chevalier pour prendre son titre et sa place.

Gérant les activités du clan, Alexandre Dowell manifeste aussi un très vif intérêt pour la Terre.. C’est à ce titre qu’il a fondé et entretenu un prestigieux cabinet d’avocats, le cabinet Dowell, un cabinet fondé il y a plus d’un siècle à Seikusu, et qui s’est étalé, non seulement dans le Japon, mais aussi ailleurs, concurrençant les grands cabinets d’avocats américains. En tout, le cabinet est réparti dans tous les continents, dans plus de soixante pays, et emploie un peu plus de 3 000 avocats, ce qui le place au niveau d’autres grands cabinets d’avocats, comme Norton Rose Fulbright, ou encore Baker & McKenzie. Une telle activité amène fréquemment Dowell à se déplacer, mais son centre d’attache reste le cabinet historique de Seikusu.

Il défend notamment Akihiro Guramu, un homme d’affaires de Seikusu, propriétaire terrien, qui, en réalité, est l’Oyabun d’un des plus grands clans yakuzas de la ville, les Guramu. Cependant, il défend aussi les intérêts du lycée Mishima, lycée financièrement soutenu par les plus riches familles de la ville, comme les Morimoto, quand ce dernier est accusé par des parents d’élèves d’avoir corrompu sexuellement leurs enfants. En contrepartie de ses services, Dowell reçoit, de la part du conseil d’administration du lycée, un magnifique cachet.

Refusant le contact médiatique, Dowell a aussi une politique très stricte vis-à-vis des clients de son cabinet. Ainsi, tout client n’ayant pas les moyens de payer le cabinet a peu de chances de passer, même si, dans ce genre de cas, Dowell peut s’accorder sur une rémunération spéciale. Plus généralement, le cabinet refuse de dépendre des crochets de l’État, et refuse donc tout dossier financé par l’aide juridictionnelle, quand elle est applicable dans un pays.

Enfin, Dowell dispose, à Seikusu, d’un immense manoir situé hors de la ville, dans les hauteurs, au milieu de la forêt. Une grande villa où il aime s’y rendre pour s’y ressourcer, et qui est relié à Ashnard par un Portail magique. C’est depuis cette villa que le vampire gère l’ensemble de ses activités.



Autres

Dowell est un homme très intelligent, mais aussi un fin bretteur, qui dispose d’un entraînement martial, et qui, régulièrement, pratique la chasse et l’escrime, afin d’entretenir son corps dans de bonnes conditions physiques.



RPs

1°) Séduction & Soumission [Yulia Vesselovski (Elizabeth Foster) [EN COURS]
2°) Honnête marché [Skye Mérigorn] [EN COURS]
3°) Décoration [Flavia Whiteleaf] [EN COURS]
4°) Soirée de charité [Alicia Heartilly] [EN COURS]
5°) Pour un Scoop [Claire Glitter] [EN COURS]
6°) Starling Whore [Hollywhore Hate Reviews] [EN COURS]
7°) "Les serments d'amour sont comme les vœux des marins..." [Stella Fleuret] [EN COURS]
8°) La Déchéance des Purs [Alyson Tombstone] [EN COURS]
9°) Qwey Djin [Rachele Florenza] [EN COURS]
10°) Mentor [Amaury Griffe-Tonnerre] [EN COURS]
11°) Servir & Obéir [Narmacille] [EN COURS]
12°) Dressage félin [Pepper-Cat] [EN COURS]
13°) Une offre qu'on ne peut pas refuser [Skyler] [EN COURS]
14°) Ton meilleur ami [Yÿsma] [EN COURS]
15°) Laisse et muselière [Natacha Lendefeld] [EN COURS]
16°) Café du Triomphe [Amara] [EN COURS]
17°) Blood will flow [Arphélia Von Krone] [EN COURS]
18°) Femme de main [Natacha Landefeld] [EN COURS]
19°) La Tueuse [Nephtys Mora] [EN COURS]

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