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Sujets - Noriko De Lange

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Il y a quelques semaines, Noriko avait été appelée par un de ses camarades de classe du lycée après que celui-ci ait obtenu son numéro personnelle depuis ses parents dont il avait du gardé le téléphone suite à une quelconque invitation il y a maintenant des années. Bien sûr, il prit des nouvelles - ça faisait 5 ans au moins - et s’enquerra des dernières avancées de sa carrière ; En effet, comme il expliqua vite, il s’était lancé dans des études de mode, et en tant que tel n’avait pas manqué de reconnaître Mlle. « De Lange », qu’il avait lui connu sous son vrai nom, Katahira. La raison plus précise de son appel était d’ailleurs en rapport avec son choix de profession à lui ; Devant révéler pour la première fois une de ses collections au public, en collaboration avec son école, il avait souhaité que Noriko soit l’égérie de sa ligne, ce qui au delà du côté sentimental d’avoir une ancienne camarade et non une inconnue dans ce rôle, lui assurerait certainement un certain coup de pub’.

  Alors ils avaient tous deux prit rendez-vous dans un bar non loin de son école et longuement discuté du passé et avenir proche, entre leur séparation après le lycée - leur amitié n’avait pas été assez forte pour résister au passage aux études supérieures, sans pour autant dire qu’elle ait été de circonstance, les deux camarades s’étant bien appréciés - et la révélation de la collection qui serait à venir. Il semblait extatique, sortant avec hâte son cahier à croquis, la plupart étant réalisé assez sommairement, puisque, travaillant en petits groupes, les élèves n’avaient pas encore à se soucier des standards de l’industrie dans laquelle le dessin devait très fidèlement représenter le produit, sans avoir à s’enquérir des explications du créateur. C’était une ligne de sous-vêtements, principalement, qu’il qualifia de « street-underwear » dans un accent nippon assez atroce aux oreilles qui y étaient sensibles ; Même si le concept semblait assez obscure conceptuellement, il était simple à réaliser à l’appui de ses dessins, mêlant simplement le monde de la lingerie à l’esthétique caractéristique du street-wear.

Le jeune créateur semblait tout gêné de demander à son ancienne camarade de classe, qu’il avait connue avant même que quiconque ait l’idée de la prendre en photo’ autrement qu’en souvenir, de le suivre dans l’école pour prendre ses mensurations, ce qu’elle accepta en riant, ayant depuis longtemps pris l’habitude de cela. En fait, elle aurait même pu les lui donner directement, celles-ci étant un outil aussi important pour sa carrière que son corps lui-même, mais il semblait heureux de pouvoir exercer son futur métier un peu en avance, et elle ne la priva pas de ce plaisir ; D’autant que parfois, les créations, surtout celles présentées comme preuves de talent par les jeunes élèves, souvent osées, pouvaient demander des mesures assez hors du commun, selon les coupes. Alors il l’amena dans son école, qu’il lui fit très sommairement visiter - il nomma simplement les lieux qu’ils pouvaient voir pendant leur cheminement sans détour jusqu’à l’atelier de son groupe - avant de se mettre en travail. En vérité, sa présence n’avait été requise que pendant quelques minutes pour la prise de mensurations, à peine, mais elle prit le temps de rester l’après-midi pour tenir compagnie au groupe pendant leurs premières coupes et coutures, les observant travailler, d’un coin, n’osant déranger leur passion.

Encore quelques jours plus tard, les essayages ; Ils n’avaient pas chômé, largement au devant de leur « deadline », la présentation, mais ils voulaient pouvoir retoucher toute imperfection, tout défaut, voire modifier ce qu’ils trouvaient, mis en tissu et en fils, peu convaincant, n’aillant eu l’occasion de réellement voir leur travail porté, ceci étant d’habitude fait simplement pas les membres du groupe, mais, manque de chance, celui-ci était entièrement masculin. Ceci recommença jusqu’à ce que le résultat leur convienne - et par convenir, il fallait entendre ne trouver absolument rien à redire, comme s’il s’agissait d’une mission spatiale.



Alors, le matin du galla de l’école, ils étaient relativement en confiance - autant que leur permettaient les circonstances ; Se rencontreraient là-bas un certain nombre de personnalités de la mode - pas les plus connues, évidemment, ceci restant un évènement assez mineur, mais de quoi mettre un pied dans ce monde, à l’échelle de la ville voire plus, une fois sorti de ses études, si l’impression était assez bonne.

Ç’avait été organisé plus comme un salon qu’un réel défilé de mode, pour plus de clarté quant à quel groupe faisait quoi, et aussi parce que plus que voir le résultat, beaucoup d’invités souhaitaient pouvoir s’entretenir avec les élèves de l’école et connaître le pourquoi de ce résultat, quand bien même celui-ci pouvait leur déplaire, comprenant, comme tout artiste, que l’audace et l’originalité sont des qualités en soi. Dans un des larges couloirs de l’institut, des alcôves, séparées seulement de fins rideaux pendus à des barres de fer et illuminés de projecteurs savamment positionnés, servaient de réceptacle aux créations en même temps que leurs créateurs.

Dans une de celles-ci, Noriko et quelques mannequins de plastique. Ceux-ci portaient les pièces les plus accessoires de la collection, là presque simplement pour illustrer, alors que les chefs-d’œuvre, la modèle de chair et d’os les portait à tour de rôle, enlevant et ôtant les rares vêtements qui n’étaient pas de lingerie et pouvaient se porter par-dessus les autres, et alternant de temps en temps ses tenues, profitant que la plupart des invités allaient et venaient le long du long couloir et passeraient plusieurs fois. Elle souriait comme il était de mise dans son travail, et prenait les poses qu’elle avait travaillées et prises des milliers de fois déjà, en changeant parfois pour tromper la lassitude de ses muscles, ne faisant quelques fois que passer d’une jambe d’appui à l’autre.

Elle attirait la plupart des regards, à la fois grâce à elle-même et à ses vêtements. Le « street-underwear » alliait les coupes traditionnelles et plus modernes - et souvent donc osées - des sous-vêtements aux explosions de couleurs flashy du streetwear, en même temps que lui empruntant parfois des esthétiques plus excentriques, comme l’aspect usé du jean - qui malgré son aspect voulu naturel, était là sciemment travaillé - ou les symboliques du tag, allant jusqu’à copier certaines inscriptions communes. Bien sûr, rien n’avait été épargné ; Les tissus employés qui mimaient voire étaient ceux du « vrai » streetwear, les inscriptions parfois calquées de marques connues, mais tout ne pouvait évidemment être utilisé dans le même vêtement, et Noriko n’avait qu’autant de jambes et de bras. Cela plaisait, et c’était au plus grand ravissement des créateurs qui après seulement quelques minutes de visite pouvaient enfin cesser de retenir leur souffle, même s’ils étaient conscient qu’au moins une partie des regards étaient intéressée par leur mannequin. Il fallait avouer que leur modèle, sans couvrir de honte les autres qui étaient sublimes, ne se confondait que difficilement avec elles ; Son maquillage parfait et adapté, silhouette travaillée, les sous-vêtements dévoilant ses abdominaux taillés sans être trop saillants ou anguleux, son bronzage qu’on devinait aux contours des diverses coupes des sous-vêtements, et son visage de « hafu », tout l’aurait désignée pour des démarchages des diverses personnalités visitant l’alcôve si celles-ci n’avaient pas immédiatement reconnue l’égérie nippone. Elle ne les reconnaissait pas tous, elle devait s’en excuser, mais de temps en temps, elle glissait un geste de salutation d’une main, l’ouvrant et la fermant quelques fois en l’air, aux visiteurs en même temps qu’elle plongeait ses yeux bleu lagon dans les leurs.


Noriko, portant un ensemble de voulant proche de l'allule des joggings, avec le tissu adéquat et les élastiques de maintien caractéristiques.



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Le coin du chalant / Égérie Nippone
« le: samedi 06 février 2016, 22:12:25 »
 
Prise de RPs : FERMÉE

Tout d’abord, voici ma fiche au cas où vous voudriez mieux comprendre le pourquoi ou comment de ces trames.

Trames



Princesse d’une nuit

« Noriko fait des essayages et auditions pour un rôle de princesse au cinéma, amenant ses plus beaux atours, manières et charmes pour rencontrer, le temps de quelques jours, le futur créateur du film. Dans l’auberge centenaire où l’équipe a fait venir le possible cast, elle partage sa chambre avec le héros, celui avec lequel elle partagera l’écran ; Son avis importe beaucoup au réalisateur qui est un ami proche et veut son avis quant à l’actrice et la possible alchimie entre les deux stars.

Dans l’intimité de leur chambre, elle revêt la peau de son personnage de princesse, mettant un kimono somptueux et porté selon la plus pure tradition, avec toutes ses couches et accessoires, donnant à Noriko l’héritage d’un charme millénaire ; Le héros succombera-t-il à celui-ci comme dans le film ? »


Cette trame prend racine dans ce post ; Il est seulement évoqué dans le message ( Pas le sujet entier, juste le message auquel le lien envoie ) dont je donne le lien, donc pas besoin de lire plus, voire pas besoin de lire du tout en fait, c’était une parenthèse purement historique.



Victime du stupre

« Mannequin - en partie - de lingerie voire érotique de renommée nationale et même internationale, Noriko est évidemment l’objet du désir de milliers si ce n’est millions de personnes, inconsciemment ou non, et est alors la cible de leurs fantasmes que parfois ils assouvissent avec son nom sur leurs lèvres et sa chair au fond de leurs esprits.

Tant d’énergie érotique dirigée vers la jeune femme ne peut évidemment passer inaperçue, et il tarde qu’un démon, un monstre ou autre ne vienne la piller de l’égérie nippone, canalisant tout le stupre dirigé à son corps défendant. »


Ce RP serait bien entendu très très orienté sexe et pas considéré canon ; J’aimerais beaucoup - voire n’accepterais que, à juger - que mon/ma partenaire soit tentaculaire.



Cadeau enrobé de soie

« Les geishas sont une institution de sophistication et ancienneté révérées, et contrairement à ce que beaucoup pensent ne s’apparente pas à de la prostitution. En effet, au Japon comme dans beaucoup de pays voisins, payer pour la simple compagnie d’une femme, pour une soirée voire une nuit, peut se faire en tout bien tout honneur et n’est même pas vu comme une réelle excentricité. Souvent, les courtisanes concernées sont de simples étudiantes finançant leurs études, mais lorsque les circonstances requièrent plus de sophistication.

Alors, lorsqu’un présent est du à quelqu’un de haut rang, le directeur d’une compagnie, un boss yakuza, un politicien, ou autre, on lui offre parfois une soirée - ou plus - aux côtés d’une jeune femme aux côtés de laquelle le temps se voudra mémorable. Bien sûr, qui sera cette élue dépendra des goûts ; Une maiko, ou une geisha expérimentée...Ou peut-être une « hafu » égérie de mode. Noriko, par un jeu d’influences dont elle n’aura sans doute jamais vent, se voit confiée par son agence la tâche de passer du temps - en tout bien tout honneur - avec l’heureux receveur de ce cadeau. »


Possibilité que la demande soit plus excentrique que Noriko ne le croyait, mais pas trop non plus puisque rien ne l’empêche de simplement refuser si la tentation ne la surprend pas. Notamment ça peut prendre la forme de lentement faire sombrer la modèle dans un fetish quelconque.



Détresse fantasmatique

« Dans la rue, Noriko passe difficilement inaperçue, même sans qu’on la reconnaisse ; De ses vêtements choisis avec soin parmi les plus belles collections à son visage angélique et formes harmonieuses, peu la fait réellement se fondre dans la masse. Alors elle attire sans doute souvent les convoitises, parfois innocentes, désirée de loin alors qu’on l’imagine un instant à ses bras, parfois moins, fantasmée en même temps que ses cris de plaisir arrachés...

Même si le kidnapping est bien rare de nos jours, en tout cas au Japon, la tentation peut parfois faire faire des folies si le jeu en vaut la chandelle, et l’idée de soumettre une top-model au moindre de ses désirs est une promesse alléchante à n’en pas douter... »


Pas pour un « simple » viol, je n’ai pas spécialement envie qu’il y ait de la violence ; Plutôt la soumission puis vente d’une esclave de luxe ou chose du genre.



Et vos propositions !



Remarques

N’hésitez pas à me proposer des trames originales !

Toutes ces trames n’impliquent pas forcément du sexe !

Il est bien évidemment possible d’adapter ces trames ou de les faire en one-shot si elles ne peuvent rentrer dans la trame principale ou demanderaient un personnage modifié/spécifique.

Hormis quelques rares exceptions, il est impossible de découvrir l’identité réelle de Noriko et d’ensuite être considéré canon.



Archives

Tout ça est mis dans l’ordre chronologique ( Dans l'histoire du personnage ) avec si besoin quelques remarques complémentaires.


Canoniques

L’Illusion de l’Idéal avec SSiegfried

Nage avec une star avec Princesse Alice Korvander


Non Canoniques

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Prélude / Interview Playboy Février 2016 [Valawdée]
« le: lundi 01 février 2016, 16:41:12 »
[ La fiche est à la base faite pour être sous forme de ces images mais comme c'est écrit petit et que tout le monde n'a pas forcément l'envie de lire des images lourdes à charger, j'inclus une transcription - puis ça ferait bête de juste poster 5 images comme présentation, aussi ]



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LA SULFUREUSE ET INNOCENTE
NORIKO DE LANGE

Le Japon est une île, et envers et contre toute globalisation, les mers qui l’entourent restent bien peu perméables. Bien sûr, qui ne possède d’électronique « Made in Japan », si ce n’est une voiture, une moto, ou plus ? Les plus jeunes ne manqueront pas de connaître les mangas et animes ( Pardonnez nous, connaisseurs, ces abus de langage ), et bien entendu les aficionados de certains milieux, du cinéma ou de branches académiques spécifiques, ne manqueront pas de reconnaître des noms d’éminent(e)s japonais(es). Mais, passés ces quelques exemples qu’il serait bien peu sage de croire représenter le pays du Soleil Levant, que savons-nous de cette nation ?
Et bien, comme nous, qu’ils apprécient les belles femmes ; Leurs jolies minois, courbes plantureuses, habitudes mignonnes et adorables... Cependant, là où il est rare que nous entendions parler de plus que cela, outre-Pacifique ( Ou Outre-Asie, amis Européens ), il est de norme qu’une « idol » ( Appelée ainsi, par emprunt à la langue anglaise, pour des raisons que l’on comprend aisément ) révèle bien des choses de sa personne plus spirituelle. Ainsi, dans le cas de notre Noriko [典子], on sait par exemple que son groupe sanguin est AB ( Ce qui revêt une bien plus grande importance au Japon que dans nos contrées ), qu’elle aime la plupart des styles de musique avec une préférence pour le rock, et que son sport préféré est la natation - nous donnant le plaisir de l’admirer dans sa collection de maillots.
Comme son nom le laisse imaginer, elle n’est qu’à moitié nippone, aussi rêve-t-elle de briller à l’étranger, en particulier son autre foyer, la douce France. Playboy compte lui donner cette opportunité ; D’abord grâce à cette interview de James Hamilton dotée de deux doubles-pages, puis dans les mois à venir au fil des publications !

« J’ai devant moi une magnifique jeune fille semblant à peine avoir dépassée la vingtaine ; Je dis fille mais devrais dire femme : Sa peau immaculée et à peine bronzée, juste assez pour lui donner une douce chaleur et vie, laisse une impression de jeunesse que son corps, sculpté comme celui d’une effigie latine, ne nie qu’à peine avec ses formes discrètes mais harmonieuses. Mais quand on s’attarde sur les détails et sur le ressentie, cette impression vole en éclats ; Son maquillage est subtil mais parfaitement exécuté, sublimant un sourire heureux, un visage fin et exquis, et des yeux légèrement en amande, à mi chemin entre ceux aiguisés de son héritage nippon et ceux plus commun aux nôtres d’une française pétillante, d’un bleu irréel. Sa position joue l’équilibriste entre l’innocence de la jeune fille et le stupre de la femme ; Ses jambes qu’elle ne croise pas sont longues et fines, soulignant la petitesse de ses pieds qu’elle n’agrémente pas de talons, sa taille naturelle de 178cm lui suffisant apparemment, et son buste se penche délicatement en avant, les coudes apposés sur ses genoux pour joindre ses délicates et fines mains entre nous, comme une enfant discutant sans vouloir qu’on ne l’entende ; Son décolleté est léger grâce à la coupe peu révélatrice de son haut, mais le fin tissu n’arrive pas à cacher la forme sublime de ses deux larmes de chair, perlant contre son ventre qu’on devine sculpté par le sport.
Ses cheveux sont aussi lisses que des cheveux peuvent l’être et s’ils étaient de la couleur de ses yeux, on pourrait les jurer une cascade d’eau pure au cœur d’une île paradisiaque, mais s’ils n’ont rien à envier à cette vision de l’imagination, lui arrivant aisément, pour les mèches les plus longues jusqu’à la chute des reins, celles de devant plus courtes pour délicatement tomber sur ses épaules, leur couleur est un châtain sombre mais brillant de mille feux au moindre rayon de lumière, et dont on devine qu’elle prend soin. Quand finalement elle sépare ses fines lèvres, sa voix est claire comme du cristal, articulant avec précision et douceur dans un rythme agréable à entendre et un très doux accent ; Pas réellement une déformation due à son apprentissage de la langue mais plutôt une façon de prononcer les sons, mêlant au complexe anglais la délicate simplicité de la langue nippone, énonçant clairement chaque voyelle et euphémisant les sons les plus rauques.

PLAYBOY : Vous avez passé maintenant 8 ans de carrière avec ce nom, Noriko De Lange, mais ce n’est pas votre vrai nom, celui sur votre carte d’identité. Malgré tout, vous dites que ce nom est résolument le votre et qu’il a été une évidence quand vous avez choisi de changer de votre nom de naissance, pourquoi ?

NORIKO : En fait mon travail de modèle a commencé pendant mes études, et c’est pour ça que je ne voulais pas utiliser mon vrai nom, pour rester anonyme et ensuite, je pensais, sombrer dans l’oubli et ne plus jamais entendre parler, dans ma carrière future, de ces photos. Evidemment ça n’est pas vraiment arrivé comme ça, et depuis j’ai gardé ce nom simplement parce que changer de nom au milieu de la célébrité n’est pas vraiment envisageable.
Quant au choix du nom, c’est simplement mon vrai prénom, avec la même écriture en kanjis, et le nom de naissance de ma mère. Quelque part c’est bien mon nom, il me vient d’un de mes parents, mais effectivement il n’est pas sur ma carte d’identité, et même si je pense que si c’était aussi simple, j’en changerais, pour exister sous mon nom de naissance, ça a aussi quelques avantages comme un certain  anonymat au quotidien qui m’évite sûrement beaucoup de problèmes.

PLAYBOY : En parlant de vos études et débuts de carrière, auriez vous des choses à dire quant à ceux-ci ?

NORIKO : En fait les deux sont assez liés puisqu’au départ c’était pour mes études de langues que j’avais refusé de faire du nu - ou quoi que ce soit qui y ressemble trop ; Même si, comme je viens d’expliquer, je ne comptais pas voir les photos prises ressurgir plus tard dans ma vie, je ne voulais pas non plus prendre trop de risque au cas où ça serait le cas. C’était assez facile puisque je n’avais pas besoin de céder aux sirènes d’une carrière plus « poussée » puisque je ne comptais, à ce moment, de toute façon justement pas faire carrière.
J’imagine que le tout début a du coup été assez comparable à celui de la plupart des autres femmes ( Et hommes ) qui utilisent ce moyen pour financer leurs études ; On s’inscrit dans un institut, et de temps en temps on nous dit qu’on correspond aux demandes d’un photoshoot et on prend rendez-vous pour celui-ci. Généralement ce sont des photos peu prestigieuses ( Affiches pour un petit commerce - boutique de prêt-à-porter, coiffure, etc... ) et assez peu rémunérées, mais tout le monde y gagne, des photographes qui trouvent facilement et pour pas trop cher des modèles, aux dits modèles qui, pour quelques heures par semaine et peu d’effort financent partiellement leurs études, ou un fond d’argent de poche [rires].

PLAYBOY : Études de langues, vous dites ?

NORIKO : Oh, oui, j’étudiais le langage, pas une langue en particulier ; La façon dont on les apprend, les oublie, dont elles se forment, etc... C’était très général puisque juste après le lycée et que, suite au décollage de ma carrière, je n’ai pas continué pour approfondir. J’ai quand même été jusqu’au diplôme, mais il ne vaut pas grand-chose sans une suite que je prépare petit à petit, entre photoshoots et autres obligations, beaucoup plus comme un loisir qu’un devoir, même si évidemment j’en aurai un jour besoin.
Ça m’intéressait assez puisque je parle 3 langues - l’anglais et le japonais, évidemment [NDLR : L’interview se déroulait en anglais] mais aussi la français - et que je pouvais me rendre compte moi-même de la plupart des choses que l’on étudiait ; Si mon travail de modèle s’arrêtait du jour au lendemain, je n’aurais aucun regret à épouser cette carrière.

PLAYBOY : Et à quoi attribuez-vous le fait que votre carrière de modèle soit si prospère, tant parce qu’elle a décollé à partir de simples photoshoots très locaux et peu remarquables, perdue parmi des milliers d’autres étudiantes, et parce qu’elle est aussi prolongée ?

NORIKO : Et bien je pense que le tout premier atout que j’ai est mes origines européennes. Le Japon possède très peu d’exotisme et il est sûrement très rafraichissant pour les gens d’en voir ; Les « hafus » [NDLR : Personnes à moitié japonaises] ont des difficultés à trouver leur place dans la société, mais esthétiquement, ils allient le supposé charme européen à la beauté nippone.
Aussi, au Japon, on attache presque autant d’importance à la vie d’une idol qu’à sa plastique, et c’est surtout de là, je pense, que vient mon relatif succès.

PLAYBOY : Pourriez vous nous en dire plus à ce sujet ? Aux USA, par exemple, un modèle n’est défini que par ce qu’on arrive à en tirer sur pellicule, mais au Japon, c’est différent ; Pouvez-vous un peu mieux nous l’expliquer ?

NORIKO : Je pense qu’un grand nombre ont été attirés par le fait que je sois une « hafu » ; Justement parce que c’est une situation un peu difficile dans laquelle être, beaucoup sympathisent avec nous, surtout à notre époque où les gens, surtout les jeunes, sont sensibles à ce genre de chose.
Quant au reste, mais c’est plus de l’ordre du détail, mon groupe sanguin ( AB ), le fait que j’étais au milieu d’étude et travaillais pour les financer, que je refuse avec véhémence de faire du nu...Tout ça a contribué a une image de pureté et délicatesse qui, peut-être un peu étrangement pour une modèle essentiellement de lingerie, a beaucoup plu, d’autant que les photographes aiment jouer du contraste entre mon calme, ma fragilité, ma douceur et l’énergie, la force voire l’agressivité que certaines mises-en-scène peuvent demander.

PLAYBOY : Vous refusez de faire du nu, mais certaines de vos photos sont assez osées non ?

NORIKO : [rires et rougissement] C’est vrai, mais je pense qu’il y a une différence très marquée même si ultimement symbolique entre la suggestion et le nu. De plus le nu est difficilement autre chose qu’un étalage de chair là où la plupart des photographies me montrant « dévêtue » le font artistiquement, et souvent plus dans une célébration d’un certain aspect de la féminité que simplement pour faire plaisir aux voyeurs.

PLAYBOY : Vous pensez qu’il est plus compliqué de faire des photos suggestives, même extrêmement suggestives, que du nu ?

NORIKO : Je pense oui ; En un sens n’importe qui peut faire du nu et avoir un certain succès ( Aussi bien en tant que photographe que modèle ) parce que ce qui attire dans le nu est justement le fait que c’est du nu. Pour attirer simplement par suggestion, il faut avoir une idée claire de ce que l’on montre et que ce que cela amène à imaginer, suggérer, justement ; Ça demande plus de préparation, d’exactitude et de sens artistique - et je ne dis pas ça par vantardise, ce sont les photographes qui font preuve de ces qualités, pas moi.
Cependant je ne dis pas non plus que les gens qui font du nu ne possèdent pas ces qualités, je ne leur enlève aucun mérite quant à ça, je ne dis ça que de manière très générale voire théorique.

PLAYBOY : Et bien...Mais vous parlez de photographie, n’avez-vous pas déjà utilisé d’autres médias, ou n’y pensez-vous pas ?

NORIKO : Dans le passé, je n’ai fait qu’apparaître dans quelques films amateurs d’un camarade de classe du lycée qu’il fait pour son école de cinéma, mais je pense effectivement au cinéma. C’est un média relativement proche de la photographie, même s’il faut y allier un talent d’actrice que je n’ai peut-être pas encore [rires] c’est sûrement pour ça que je n’ai pas encore franchi le pas.
Ce n’est pas les offres qui manquent, par contre ; Des dramas, courts-métrages voire longs-métrages m’ont déjà été proposés, mais j’ai souvent refusé, à la fois parce que j’avais des doutes quant à mes compétences et aussi parce que je n’avais pas non plus envie de faire du cinéma simplement pour faire du cinéma. J’ai envie de me sentir impliquée et honorée de toute œuvre dans laquelle j’apparais, et je ne suis pas sûre que les milliers et milliers et milliers de pellicules utilisés par le Japon fassent
tous partie de cette catégorie.

PLAYBOY : Pas de musique ?

NORIKO : [rires] Je n’aurais jamais la voix [rires] et je ne joue d’aucun instrument.





CONCUSION : Durant toute l’interview, j’ai vu l’innocence, le calme et la fragilité de la femme photographiée affronter l’énergie, la force et l’agressivité de la femme sur la photographie. Lorsqu’elle rit, elle cache discrètement ses dents d’une main, et lorsqu’elle se penche, couvre son décolleté ; J’avais du mal à croire que l’idol diablesse que j’avais vu se dévoiler sur des dizaines de photographies était l’ange que j’avais devant moi, rougissant à la mention desdites photographies.

Ses manières sont élégantes, polies, on sent une honnête humilité dans celles-ci, et on n’imagine que difficilement qu’il y ait une once de mensonge ou d’artifice en Noriko.

Je n’ai aucun mal à comprendre ceux qui se délectent de ce décalage, et j’en viendrais presque à vouloir céder à cette mode nippone de connaître la vie des modèles, imaginer la tempête que deviennent leurs sentiments et émotions au fil de chaque photoshoot, de chaque pose et chaque instruction du photographe. C’est avec ce feu, cette passion, allumée par cette étincelle qu’est Noriko De Lange que je la vois devenir une modèle prestigieuse et prospère, et je suis fier d’avoir été son tremplin pour bondir hors du Japon. »

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