Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Carol Danvers

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Base Spatiale / The Mar-Vell's Legacy [America Chavez]
« le: dimanche 09 juillet 2017, 18:59:28 »

La Lune est le satellite naturel de la Terre, un satellite qui a toujours fasciné les êtres humains. Au 20ème siècle, beaucoup de gens étaient sûrs qu’il y avait, sur la Lune, des cités lunaires, un peuple qui y vivait. On se rappelait encore des romans de Jules Verne décrivant la fascination des humains de l’époque pour cet astre lunaire. Finalement, la Lune s’était avérée être un corps stellaire dénué d’oxygène, et sans la moindre trace de vie… Ou presque. Car il existait bien, sur la Lune, une zone particulière, non-naturelle, très particulière : la « Zone Bleue ».

Invisible depuis l’extérieur, la Zone Bleue se trouvait sur la partie non visible de la Lune, dans un grand cratère. Quand Neil Armstrong et son équipage s’étaient posés sur la Lune, ils avaient découvert cette zone. Elle était classée confidentielle, et les rapports de l’équipe d’Armstrong sur le cratère avaient été classifiés par le S.H.I.E.L.D. La Zone Bleue restait une grande inconnue aux yeux du public, faisant toutefois l’objet de multiples fantasmes. Cette zone particulière était un dôme, un dôme où il y avait de l’air, et une atmosphère permettant d’y respirer.

La Zone Bleue abritait les ruines d’une très ancienne cité, la Ville Bleue. Cette grande ville ravagée avait été examinée par les scientifiques et les agents du S.H.I.E.L.D. Elle datait d’une époque extrêmement lointaine, et impliquait deux grandes races extraterrestres bien connues des agents du S.H.I.E.L.D. : les Krees et les Skrulls. Les premiers étaient des êtres bipèdes à peau bleue à la tête, actuellement, d’un grand Empire galactique, qui était régulièrement en conflit avec la Terre, par sa manie à agir sur le sol terrien sans aucune autorisation. Jadis, les Krees de la Ville Bleue avaient mené des expérimentations sur différents humains, à l’époque de la Préhistoire. Ils leur avaient implanté des cellules krees, et avaient fait d’eux les ancêtres des Inhumains.

Mais, à l’origine, la Zone Bleue avait été fondée par les Skrulls. Ces derniers étaient des extraterrestres hostiles, à la peau verte, dotés d’une technologie très avancée, et capables, surtout, de modifier leur patrimoine génétique. Ils avaient notamment utilisé leur technologie pour créer des clones des super-héros, ou pour s’approprier leurs pouvoirs, créant ainsi des super-Skrulls, des Skrulls dotés de pouvoirs surhumains qu’ils manipulaient avec plus ou moins de succès. Les Skrulls étaient venus sur la planète natale des Krees, et avaient vu que ces derniers partageaient leur monde avec une autre race, les Cotatis. Des plantes intelligentes. Les Skrulls avaient proposé aux deux races une compétition technologique, le gagnant bénéficiant de l’aide des Skrulls.

Plusieurs colons des deux espèces s’étaient rendues sur la Lune, afin de créer chacun une cité très avancée. Les Skrulls avaient créé la Zone Bleue, et les Krees avaient conçu la Cité Bleue, pendant que les Cotatis avaient créé un impressionnant complexe souterrain, avec un écosystème très développé. Impressionné de voir ce système sur un corps stellaire n’abritant aucune forme de vie, les Skrulls avaient félicité les Cotatis. Furieux, les colons krees s’étaient retournés contre les Cotatis et les Skrulls, déclenchant une guerre interne qui avait ravagé la Zone Bleue.

« Voilà pour t’expliquer le contexte, America. »

Les deux femmes survolaient la Zone Bleue dans un vaisseau spatial fourni par le SWORD, une navette dont la forme ressemblait au fameux Quinjet du SHIELD, mais adapté pour circuler dans l’espace. C’était la première véritable mission de la jeune America Chavez au sein du SHIELD, et, pour son baptême du feu, Coulson avait autorisé la demande de Carol, consistant à se rendre sur la Lune.

« Mais il n’y a pas que la Cité Bleue ici… On trouvera peut-être des réponses dedans, mais, ce qui m’intéresse, c’est cette structure, là-bas. »

Sur le bord du cratère lunaire dans lequel la Cité Bleue avait été construite, il y avait une sorte de citadelle futuriste, avec de la lumière, et une plateforme d’atterrissage.

« C’est la citadelle de Uatu. »

Uatu était le représentant d’une autre race extraterrestre, les Watchers. Une race qui faisait partie de l’une des races les plus évoluées de l’Univers, mais qui se refusait à intervenir dans le développement des autres espèces. Les Watchers observaient l’évolution de certaines espèces jugées cruciales pour le sort de l’Univers… Ce qui incluait la Terre.

« Si quelqu’un a pu voir et enregistrer ce qui m’est arrivé, c’est bien Uatu… Mais Uatu est par principe neutre. »

En théorie, du moins… En pratique, Uatu avait souvent agi contre les ordres de sa race, en aidant discrètement les humains. Si Carol et America venaient le voir, c’était pour résoudre le grand mystère entourant la vie de Carol.

Cette dernière était originairement une pilote de l’armée américaine, et avait entrepris de tester un avion expérimental en volant à très haute altitude. Hélas, il y avait eu une chute d’astéroïdes qui avait endommagé l’avion, ce que l’armée avait toujours nié. Les astéroïdes avaient disparu, l’avion s’était crashée, et, pour d’étranges raisons, Carol avait réussi à survivre. Elle s’était réveillée dans un hôpital militaire, et l’armée l’avait accusé d’une erreur de pilotage. D’où lui venaient ses pouvoirs ? Elle n’en savait malheureusement rien. C’était pour ça qu’elle était venue ici, afin de comprendre ce qui avait bien pu se passer.

« Pas trop intimidée, America ? » lui demanda-t-elle finalement tout en se posant sur la plateforme.

Uatu ne viendrait pas les accueillir, mais le Watcher savait déjà qu’ils étaient là.

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Les alentours de la ville / Shadows Of The Past [Mia Okimi]
« le: mercredi 14 octobre 2015, 10:22:28 »
« Le Docteur Sofen va bientôt vous recevoir, Madame Danvers. Vous pouvez patienter dans la salle d’attente.
 -  Merci... »

Carol déglutit lentement. Elle n’était guère habituée à rejoindre un tel endroit, et, dans sa tête, elle se répétait que c’était comme aller voir le docteur quand on avait une grippe... Sauf que cette grippe-là était bien différente. Ne pouvant s’empêcher d’être nerveuse, elle s’approcha de la salle d’attente, dans d’élégants bureaux avec de la moquette bleue et de grandes vitres donnant sur le centre-ville. Il y avait une table en inox remplie de magazines en tout genre, et elle se posa sur l’un des sièges, n’ayant guère le goût de la lecture, et consulta ensuite son téléphone portable.

Elle venait de recevoir un message de Rachel, et entreprit de le lire :

[Tu es arrivée à bon port ?]

Elle grommela, puis, n’ayant rien d’autre à faire, pianota sur les touches tactiles de son Android :

[Oui, mais je ne perçois toujours pas l’utilité de faire ça ; ce ne sont que de mauvais rêves !]

La jeune femme hésita un peu avant d’envoyer ce message, bien consciente de ce que Rachel allait dire. Elles en avaient longuement parlé, et la décision était venue d’ne haut, après... Après son erreur. Carol avait honte d’elle-même, et avait naturellement cherché à nier sa responsabilité... Mais le fait est que ses nuits étaient courtes, qu’elle était sans cesse réveillée par les cauchemars, et que ces derniers avaient fini par porter atteinte à ses propres pouvoirs. Après l’incident de la nuit dernière, il avait donc été décidé de la suspendre des activités de la branche asiatique des Avengers, et de lui faire subir un examen psychologique.

Le SHIELD avait des psychiatres au sein de son organisation, mais il lui arrivait aussi de faire appel à certaines personnes privées, triées sur le volet, et faisant l’objet d’enquêtes et de contrats avec des clauses de confidentialité assez lourdes. Travailler au sein d’une organisation tentaculaire et secrète comme le SHIELD n’était en effet pas facile tous les jours. Entre les menaces extraterrestres, les combats contre les fantômes, les monstres, les attaques récurrentes, et tout ce secret ambiant, il arrivait fréquemment de devoir voir des psychologues. La chose était encore plus vraie pour les méta-agents et les super-héros, et Carol Danvers, par son passé d’alcoolique, était loin d’être une exception.

Son téléphone vibra à nouveau, et elle le lut :

[Tu n’es pas cinglée, Carol... Mais il faut découvrir ce qui se passe. Romanov aussi suit une thérapie, et elle le vit très bien.]

Une moue passa sur les lèvres de Carol... Mais Rachel avait raison. Elle soupira alors, et ferma les yeux, en se rappelant ce qui lui était arrivé.



Des flashs blancs sur ses yeux qui se succédaient sur une longue ligne verticale... La sensation d’être tirée sur une chaise médicale... Des voix autour d’elle, des sons, des propos, tout étant flou... Des images qui heurtaient sa tête comme des explosions de shrapnel, tandis qu’on continuait à la tirer, et qu’elle pensait discerner des silhouettes, des visages... Mais ce qui dominait était cette impression diffuse de menace, une tension qui croissait progressivement...



À chaque fois, elle se réveillait en sursaut, en hurlant, en sueur, et était incapable de dormir... Et, hier, elle avait eu tellement peur que ses pouvoirs s’étaient déclenchés d’eux-mêmes, ce qui avait eu... Quelques fâcheuses conséquences. Son appartement avait été brûlé, et les pompiers étaient intervenus, mais l’immeuble avait été évacué. L’incendie n’avait fort heureusement fait aucune victime, mais, pour l’éteindre, les pompiers avaient dû inonder l’appartement, inondant plusieurs appartements, contraignant les locataires et les résidents à devoir être logés ailleurs. Un sinistre qui était évalué à plusieurs dizaines de milliers de dollars, au moins, ainsi qu’à des mois de procédure civile avec les différentes victimes, les batailles avec les sociétés d’assurances et les assurés... Et la cause de tout ça ? Carol qui avait pété un plomb.

Suite à cet incendie, le SHIELD avait donc opté pour une réponse a minima, avec une thérapie, mais Carol savait qu’elle avait échappé de peu à la commission de discipline, et à des sanctions plus lourdes. Elle avait subi plusieurs dépistages à l’alcool qui avaient révélé une consommation qui n’était pas excessive. Le problème venait donc de là, et, après quelques tests, notamment par le biais de scanners fournis par Reed Richards, il était avéré que le cerveau de Carol allait très bien. En un sens, Carol aurait aimé apprendre qu’un parasite extraterrestre se trouvait dans sa tête, ou qu’elle avait été manipulée à distance par un télépathe. Hélas, il n’y avait rien de tout ça, et elle avait donc dû se résoudre à l’option la plus traditionnelle, mais aussi celle qui l’effrayait le plus.

Voir une psy’... Une psychiatre qui lui ressemblait physiquement énormément : le docteur Karla Sofen.

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Les alentours de la ville / Recrutement [Masaru Orange]
« le: vendredi 03 juillet 2015, 01:37:14 »
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le Japon avait fini dans un état catastrophique. Ruiné par une guerre de longue haleine, et terrassé par deux bombes atomiques, le pays était vulnérable face à l’URSS, puis, plus tard, face à la Chine maoïste. Dès la fin de la guerre, les Américains avaient vu le risque potentiel au Japon, l’essor possible du communisme, et aussi les possibilités stratégiques que cet archipel offrait sur toute l’Asie du Sud-Est. Les Américains avaient donc pris en charge la défense du territoire japonais, en dressant, sur l’ensemble de ce dernier, de multiples bases militaires, des bases qui avaient prouvé leur utilité, par exemple pendant la Guerre de Corée. Maintenant, plus de vingt ans après l’effondrement du communisme et du régime soviétique, le Japon avait toujours confié la gestion de la défense de son territoire aux États-Unis, et, quand on voyait les conflits territoriaux sous-jacents entre la Chine et le Japon, on ne pouvait que se dire que, pendant longtemps, ces bases allaient encore rester là.

Le long de Seikusu, il y avait l’une de ces bases. Seikusu Base Camp était une base militaire secondaire, qui servait essentiellement de station de ravitaillement. Elle était dressée au bout d’une falaise, dans la baie de Seikusu, hors de la ville. Depuis les miradors de la base, on pouvait voir Seikusu s’étaler, au loin, de l’autre côté de la baie. Seikusu Base Camp avait pendant longtemps été une base militaire sans grande importance, qui voyait son budget se réduire, et qui avait regagné un sursaut d’activité en développer des activités civiles et militaires, d’une part en ouvrant ses archives militaires au public et en organisant des visites scolaires, d’autre part en choisissant de former les forces japonaises d’autodéfense, euphémisme désignant l’armée japonaise... Une armée très spéciale, conçue suite à une évolution de l’interprétation de la Constitution japonaise, notamment de son fameux article 9, qui interdisait au Japon le droit d’avoir une armée. Un article voté au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, après les horreurs commises durant cette guerre, et qui avait fait couler beaucoup d’encre. Sous l’influence des lobbys révisionnistes comme Nippon Kaigi, la Cour Suprême avait interprété cet article comme interdisant certes au Japon d’avoir une armée, mais pas d’entretenir des forces destinées à défendre le pays... Ce que beaucoup de pacifistes dénonçaient comme une fumisterie permettait au Japon d’avoir une armée assez puissante, et qui participaient parfois à des missions de coalitions internationales, la seule réserve étant que cette armée ne soit jamais à l’origine d’un conflit. Tout ce débat avait donc permis au Japon d’avoir un budget militaire, et aux Américains de les former, de les assister, les intérêts japonais et américains coïncidant mutuellement.

Seikusu Base Camp avait donc connu un premier regain d’activité... Mais il avait été relativement faible, et la base militaire avait cessé d’être une voie de garage, et avait vu son budget augmenter énormément, quand le SHIELD s’était intéressé à Seikusu. Le SHIELD était un organisme de contre-espionnage conçu par Nick Fury et Howard Stark après la Seconde Guerre Mondiale, sous égide de l’ONU, afin de traquer les anciens criminels de guerre nazis, notamment Crâne Rouge, qui était (et était toujours) une cible prioritaire pour le SHIELD. Petit à petit, l’organisation avait évolué, avait gagné en influence, jusqu’à devenir une organisation spécialisée dans les menaces paranormales, ce qui incluait aussi bien les simples fantômes que les invasions extraterrestres. En quelques années, notamment depuis les attentats du 11-Septembre, le SHIELD avait gagné une influence considérable, et cet organisme ultrasecret, qu’on associait jadis au côté de la CIA ou de la NSA, avait maintenant un aspect public très important.

Tout avait changé lors de la mise en place de l’Initiative, un programme d’insertion des personnes dotées de capacités surnaturelles, et qui était l’une des suites de la loi de recensement des super-héros. L’Initiative était un projet visant maintenant à permettre à tous les individus dotés de capacités surnaturelles de pouvoir les maîtriser. Pour cela, une personne pensant avoir des capacités extrasensorielles pouvait se rendre sur le site du SHIELD, où l’agence avait mis en place un service de contact fonctionnant, soit par mail, soit par téléphone. En échange de ses coordonnées, la personne recevait une invitation à un rendez-vous aux locaux du SHIELD.

Lesdits locaux se trouvaient dans les sous-sols de Seikusu Base Camp. La base du SHIELD avait été construite dans la falaise, dans un ensemble de réseaux de grottes, accessible depuis la base. Pour se rendre à la base si on n’avait pas de locomotions, il existait une ligne de transport en commun faisant la navette depuis la gare, et qui amenait généralement des touristes voulant voir les installations de la base, ou encore celles du SHIELD. Les touristes avaient sensiblement augmenté depuis que le SHIELD s’était installé ici. On pouvait photographier les Quinjets, ou parfois avoir la chance de voir une partie des programmes d’entraînement des méta-humains.

*Ce qui donne parfois l’impression que nous sommes des animaux de foire...*

Carol Danvers, alias Miss Marvel, flottait au-dessus de Seikusu Base Camp, en observant la région. Capable d’absorber et de redistribuer sous forme de rayons et de boules n’importe quelle forme d’énergie, et aussi de voler, Miss Marvel était un membre de poids au sein du SHIELD, une ancienne militaire, familière avec les protocoles militaires. Elle était passée assez rapidement du statut de simple recrue à celui de formatrice, un rôle dans lequel elle se complaisait plutôt bien, et qui lui évitait de sombrer à nouveau dans les voies de l’alcoolisme, voies dans lesquelles elle avait déjà trébuché dans le passé.

Pour l’heure, elle volait donc, car elle savait qu’elle avait un rendez-vous dans une heure.

Avec un possible individu doté de capacités extrasensorielles.

4
« Arrêtez-les ! »

Les coups de feu supplémentaires donnèrent lieu à de nouveaux hurlements, puis la porte d’entrée du magasin vola en éclats quand une onde d’énergie la balança sur le sol, défonçant les portes vitrées et automatiques. Plusieurs voitures de police se tenaient hors de la bijouterie de luxe, et des agents de police firent feu sur la femme en blanc qui en sortit. Les balles filèrent à travers son corps, heurtant et la mur, et la femme s’envola en rigolant.

« Ne vous moquez pas de moi, fonctionnaires ! Vous auriez dû profiter de votre pause-déjeuner, plutôt que venir jouer aux héros ! »

Les bras d’Opale se chargèrent d’énergies, et, depuis ses gants dorés, la redoutable femme envoya deux ondes de chocs qui frappèrent les voitures, provoquant de violentes explosions qui résonnèrent dans toute la rue, soufflant les policiers japonais dans des hurlements et des gémissements de douleur. Un policier, blessé, tenta de se relever, en pointant son pistolet vers la cible en combinaison moulante, mais un homme sortit au même moment de la bijouterie, et lui tira dessus à l’aide d’un Desert Eagle, explosant le crâne du policier. Crossbones reporta ensuite son attention sur le devant de la scène. Dans son dos, il tenait un énorme sac à dos rempli de bijoux précieux

Crossbones et Opale étaient deux psychopathes qui venaient d’arriver à Seikusu, après avoir réussi à s’évader de la prison dans laquelle ils étaient. De son vrai nom Brock Runlow, le premier était un mercenaire cruel et sadique, qui travaillait pour les ordres de Crâne Rouge, et maintenant de sa fille, Sin. Il avait reçu un entraînement exceptionnel au corps-à-corps, au maniement des armes, et ne disposait d’aucun super-pouvoir particulier si ce n’est sa grande faculté à massacrer et à tuer tout ce qui bouge. Opale, quant à elle, de son vrai nom Karla Sofen, elle avait commencé ses activités criminelles en tant qu’assistante du Docteur Faustus, et était à l’origine une psychiatre perverse et manipulatrice, exploitant et manipulant ses clients pour qu’ils se suicident en lui léguant sa fortune. Elle avait ainsi fini par mettre la main sur Moonstone, un individu disposant de super-pouvoirs issus d’une gemme extraterrestre. Karla, narcissique et arrogante, avait réussi à obtenir cette gemme, et était devenue, en conséquence, une super-criminelle. La gemme lui permettait de voler, de devenir intangible, et de concentrer de grandes quantités d’énergie entre ses mains.

Crossbones continua à faire feu, tirant au jugé, et atteignit une femme qui passait par là, l’envoyant se coucher sur le sol, tandis qu’Opale, bien décidée à envoyer un message, lançait des décharges d’énergie. Elle riait aux éclats... Quand un coup de pied l’atteignit au visage, et l’envoya rebondir violemment sur le sol.

« Ça suffit ! »

Au milieu des flammes et des incendies, Carol Danvers venait d’apparaître, flottant dans les airs. Blessée, Opale sourit légèrement.

« Tiens donc, Miss Marvel... Je me demandais quand tu pointerais le bout de ton nez, chérie... »

Opale se releva alors, et envoya une décharge d’énergie vers Carol... Qui se contenta de l’absorber, puis de la renvoyer. Opale devint alors intangible, et bondit alors sur la femme, envoyant son poing en pleine figure. Elle attrapa ensuite Carol par les cheveux, et l’envoya heurter violemment le sol, défonçant le bitume. Miss Marvel se releva rapidement, plus en pétard qu’autre chose. Elle comptait juste déjeuner en ville quand elle avait entendu l’alerte... Deux tarés en train de faire du grabuge devant une bijouterie.

« Vous n’étiez pas censés être en prison ?
 -  Je n’aime pas les espaces confinés... Et puis, il fallait bien que je passe un peu de temps avec mon amoureux...
 -  Toi et Crossbones ? Vous voulez me donner des cauchemars ?
 -  En l’état... Juste te buter. »

Opale se concentra alors, et invoqua à nouveau les pouvoirs de sa gemme, et éblouit Carol à l’aide d’un flash lumineux. Cette dernière hurla, et Crossbones en profita pour sortir de ses affaires un lance-grenades M79, qu’il projeta sur Carol. Une bombe explosa contre cette dernière, et Carol s’envola, atterrissant dans la devanture d’une épicerie. Le temps qu’elle en sorte, elle put voir Opale brandir sa main vers un bus de transport en commun qui passait par là. Comme c’était l’heure du déjeuner, il abritait essentiellement des élèves.

Un sourire cruel éclaira les lèvres de Karla, qui concentra une décharge d’énergie dans sa main...

« Voilà ce qui arrive quand on ne surveille pas ses arrières... »

Le tir fusa vers le bus, et le fit exploser.

*Non !!*

Carol entendit les hurlements des individus en train de se faire brûler vivant.

Si seulement elle n’avait pas regardé Opale au moment où cette dernière avait choisi de l’aveugler...

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Les alentours de la ville / Échos [Sentinel Prime]
« le: jeudi 23 octobre 2014, 01:36:34 »
Noir. Sensation de malaise, d’être transportée, de ne pas pouvoir contrôler son environnement. Les lueurs, parfois, l’aveuglaient, au milieu de visages indistincts et stériles qui l’observaient. Peur, incompréhension. Les mots venaient dans tes oreilles et en ressortaient, tandis que tu plongeais dans le noir et en ressortait. Les machines clignotaient, émettant des bruits stridents, agressifs. Tu te voyais tourner la tête, légèrement, voyant des blouses blanches, des portes closes, des murs froids et gris, ternes et sinistres. Tes mains ? Tu ne les sentais plus, tout comme le reste de ton corps. Ta vision était flouée, tu t’absentais, filant dans les limbes de l’inconscient. Non, avais-tu envie de dire... Que me voulez-vous ? Que me faites-vous ? Mais rien n’arrivait à sortir de tes lèvres... Ou alors, tu ne l’entendais pas. Tes oreilles te donnaient l’impression d’être noyées derrière des voiles rendant impossible d’entendre quoi que ce soit. On te traînait, et tu voyais des fils électriques filer le long du plafond, formant comme de longs serpents rouillés te défiant. Rien à faire, et tu avais peur. Tu te débattais, jusqu’à arriver dans une salle.

Il y avait des instruments partout, des gens qui parlaient entre eux, te montrant leur dos. L’un d’eux se rapprocha de toi, et tu vis, par tes yeux effrayés, une seringue hypodermique apparaître dans sa main gantée. Elle se rapprochait de ton cou, comme le dard d’une guêpe prêt à te répandre son venin dans le corps... Tu te débattais, tirant vainement sur tes sangles., essayant d’écarter ta tête. Il n’y avait rien à faire. La seringue s’enfonça dfans ta nuque, et le poison se répandit, te faisant hurler.




« NOOOOOOOOOOOOOOONNN !! »

Le hurlement rugit dans tout le studio quand Carol se releva d’un coup, en nage. Ce qui l’avait réveillé était le son strident du tramway, faisant trembler les murs frêles de son studio. Elle se releva, sortant de son lit, et se mit à marcher, rejoignant rapidement sa petite salle de bains, et se regarda dans le miroir. Son pouls battait follement dans sa poitrine, et elle fit tourner l’eau du robinet, s’aspergeant le visage d’eau fraîche. Elle avait terriblement chaud, sans pouvoir se l’expliquer, et elle haletait.

*Qu’est-ce qui t’arrive, Carol ?! se demandait-elle en s’observant devant le miroir. Est-ce que tu es en train de perdre la raison ?*

Le même cauchemar, en boucle et en boucle, revenant fréquemment depuis plusieurs jours... Chacun des agents opérationnels du SHIELD dotés de capacités paranormales voyaient souvent un psychiatre. Carol savait que son dossier psychologique était suivi, que ce soit à cause de ses problèmes d’alcool, ou ses antécédents avec l’armée... Et, pour ne rien arranger, voilà qu’elle était en train de cauchemarder sur quelque chose... Quelque chose qu’elle ne s’expliquait pas, mais qui était pourtant bien là. À chaque fois, elle se revoyait dans ce couloir noir, le corps sanglé, les bras et les jambes attachés. Elle avait beau tenté de se débattre, elle n’y arrivait pas, et elle revoyait l’homme avec cette seringue... Que signifiait ce rêve ? Comment l’interpréter ? Miss Marvel ne savait vraiment pas quoi en penser

Elle se regarda à nouveau devant le miroir, et soupira.

*Il faut que je me trouve un nouveau taf’...*

Elle avait officiellement démissionné du boulot qu’elle faisait depuis qu’elle était à Seikusu : caissière dans une petite épicerie de quartier. Son patron était un raciste obèse, misogyne et xénophobe, qui était actuellement en procès contre une ancienne employée l’accusant de harcèlement sexuel. Il vomissait sur Carol autant qu’il avait envie de se la faire, la sous-payant. Avant que Rachel ne la retrouve, et qu’elle ne se décide à retourner au service du SHIELD, Rachel peinait à boucler ses fins de mois. Maintenant, l’argent commençait à s’accumuler dans son compte en banque, et elle envisageait très sérieusement de déménager, de quitter ce studio pourri pour un bel appartement au cœur de la ville... Ou près de la plage. Cependant, Carol ne voulait pas que travailler pour le SHIELD. L’armée l’avait déjà trahi une fois, et elle ne tenait pas à refaire cette même erreur.

Carol avait vu la brochure en allant à l’agence de Seikusu se chargeant de l’emploi. Elle y avait trouvé un papier parlant d’une offre d’emploi dans un aérodrome privé, et le nom lui avait rappelé de lointains souvenirs. Le passé revenait la voir, et elle était convaincue que les visions qu’elle avait étaient des réminiscences... Il ne pouvait clairement pas s’agir d’un cauchemar issu de ses phobies.

« Il faut que tu te calmes, Carol, se disait-elle, parlant à elle-même. Ces rêves finiront bien par partir... »

C’est ce qu’elle espérait... Mais pas uniquement. Carol se retourna, délaissant sa salle de bains, et fila dans son lit, l’esprit embrumé par des pensées contradictoires. D’un côté, elle voudrait bien retrouver un cycle nocturne paisible, mais, de l’autre, elle voulait aussi réussir à mieux comprendre ces rêves... Car elle avait le sentiment que ces rêves voulaient dire quelque chose... Mais quoi ?

*Je deviens folle...*

Le pire, c’est que c’était demain qu’elle avait rendez-vous à l’aérodrome… Ou ce matin, plutôt.



Macross Air... C’était le nom d’un aéroport privé situé près de Seikusu, dans la grande forêt entourant cette dernière. Un aéroport privé avec des petites pistes, le genre d’endroits que les gens allaient voir pour faire leurs baptêmes de l’air, ou se lancer dans des sauts en parachute. Et Macross... Ce nom lui avait dit quelque chose, et les souvenirs avaient afflué tandis que le conseiller chargé de l’aider à trouver un emploi lui expliquait calmement toutes les démarches à faire et les entreprises les plus susceptibles de correspondre à son profil.

Avant d’être Miss Marvel, une super-héroïne super-sexy capable d’absorber l’énergie et de voler à une vitesse supersonique, Carol avait été une pilote de l’US Navy... Une pilote douée, suffisamment talentueuse pour piloter les prototypes expérimentaux de l’armée, notamment ceux faits par Stark Industries. On ne devenait cependant pas pilote sans formation, et son entraînement avait été fait dans l’une des meilleures écoles d’aviation de l’armée américaine, l’United States Navy Figher Weapons School... Plus connue sous l’appellation « Top Gun ». Une école mondialement connue depuis le fameux film avec Tom Cruise, un film qui avait bercé l’enfance de Carol. Les avions l’avaient toujours passionné depuis son enfance, et il suffisait parfois de peu de choses pour ça... Les enfants étaient tellement manipulables.

Elle avait été à Top Gun, et elle s’en était bien sortie... Si bien que l’US Navy l’avait accepté sans trop de difficultés. Et, pendant ces quelques années de formation, elle avait rencontré différentes personnes... Dont Kyle Macross. Le retrouver ici tenait du prodige, mais Carol était depuis longtemps convaincue que Seikusu devait exercer une sorte de magnétisme mondial amenant tous les individus de la planète à finir par s’y retrouver.

Pour l’occasion, Carol avait enfilé un costume sobre et élégant à rayures, nouant ses longs cheveux en queue de cheval. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’était pas très habituée à une telle tenue... Elle avait l’habitude des débardeurs, des treillis, ou de sa combinaison moulante. Cependant, il valait mieux faire bonne impression pour la première fois. Même si elle pouvait désormais voler par elle-même, elle devait bien admettre que se retrouver dans le cockpit d’un avion la démangeait... L’aviation, ça avait toujours été sa grande passion.

Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle n’avait pas trop perdu en cours de route. Sa voiture filait le long de la route menant à l’aérodrome, partant à la rencontre de son passé... Pour le meilleur et pour le pire.

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Les alentours de la ville / Tsunami [Kristen]
« le: dimanche 17 août 2014, 01:57:18 »
« ...Le gouvernement recommande à la population locale de rejoindre les plus proches camps militaires ou les écoles municipales. Des camps de fortune ont en effet été installées dans les gymnases pour accueillir les citoyens face au tsunami qui s’abat... »

Ce n’était pas le terrible tsunami de 2011, mais ça y ressemblait. Parmi tous les pays du globe, le Japon était probablement celui qui était sur la pire position sismique possible. L’Archipel se dressait en effet au croisement de cinq plaques tectoniques : la plaque eurasienne, la plaque des Philippines, la plaque Pacifique, la plaque nord-américaine, et, enfin, la plaque d’Okhostk. Le même scénario que celui du tsunami de 2011 venait de se dérouler : un séisme en pleine mer, qui engendrait ensuite une tempête. Le même scénario... Mais pas totalement. Il fallait rajouter à cela un violent typhon, et un séisme qui n’était probablement pas naturel. Seikusu était l’une des cibles principales de cette tempête qui s’abattait maintenant sur la ville depuis quelques heures, et qui mobilisait toutes les équipes actives du SHIELD, ainsi que tout le personnel de la base militaire américaine de Seikusu, Seikusu Base Camp.

Les autorités avaient été prises au dépourvu, ce qui faisait que la plupart des habitants n’avaient pas eu le temps d’évacuer. L’autoroute urbaine étant bouchée, l’armée avait du les fermer, en ordonnant aux gens de se rendre vers les gymnases. On avait évité de justesse les émeutes. Tout était anormal dans cette tempête, à commencer par la rapidité avec laquelle le tsunami était arrivé. Le typhon avait été prévu par les services météorologiques, mais il était bien plus fort que ce qui avait été annoncé.

Depuis la salle de commande de la base du SHIELD, des agents coordonnaient toutes les opérations de leurs agents, en coopération avec les services d’urgence de la ville, et avec l’armée. Le SHIELD était un organisme militaire occidental, qui était reconnu par l’OTAN, et qui avait une compétence à agir dans bien des domaines, touchant généralement autour du paranormal, de l’occultisme... En bref, de tout ce qui était surnaturel, ce qui impliquait aussi bien des sorcières modernes que des extraterrestres débarquant de l’espace dans leurs capsules. L’organisation recrutait des super-héros, et ces derniers étaient en train de travailler à sauver des gens de la tempête. Dans le ciel, Supergirl aidait un avion à atterrir, et, loin de là, en pleine mer, Miss Marvel secourait des touristes sur une petite île paradisiaque.

Le Japon comprenait plus d’une centaine d’îles, ce qui impliquait, outre les principales îles, de minuscules ilots, et des îles plus petites, qui abritaient des stations touristiques. C’était le cas d’un réseau d’une dizaine d’îles au large de Seikusu. La tempête faisait rage, et Carol Danvers y était, dans sa combinaison, l’eau maculant ses cheveux. Elle aidait les gens à sortir des décombres de leurs casemates pour rejoindre des hélicoptères d’évacuation qui filaient tout droit vers un Helicarrier stationné en hauteur.

« Miss Marvel ? crépita la voix de l’agent Lloyd Dawkins dans son oreillette.
 -  Qu’est-ce qu’il y a ?
 -  Des touristes ont parlé d’un voilier abritant leurs amis, qui serait perdu en pleine mer...
 -  Les cons ! pesta la super-femme.
 -  Nous avons eu accès aux fichiers de la capitainerie locale, et il y a effectivement un voilier qui est parti peu avant la tempête. Dépêchez-vous de la retrouver. D’après nos scanners, des vagues immenses se rapprochent. Si le voilier est pris dedans, il n’en restera plus rien. »

Carol acquiesça, et s’éleva. C’était un jour d’apocalypse. Des éclairs zébraient un ciel noir, chargé de nuages lourds et sombres. La mer était démontée, et avait dévasté cette petite île, arrachant des palmiers, engloutissant les maisons et les bicoques en bois. Les touristes s’étaient tous réfugiés dans l’hôtel, fuyant la montée des eaux en se regroupant près du toit. Carol avait empêché un hélicoptère de se crasher quand un éclair avait frappé son rotor. La carcasse de l’hélicoptère était engloutie par l’eau, cette eau qui avait également arraché tous les pontons en bois.

*Comment je suis censée retrouver un voilier dans cette marée noire, moi ?!*

Néanmoins, elle ne pouvait pas laisser ces pauvres gens mourir. Carol était trempée, et se promit de demander à bénéficier d’une armure similaire à celle de Rachel.

*Qu’est-ce qui a bien pu se passer ?*

D’après Lloyd, cette tempête n’était pas naturelle. Est-ce qu’il existait des terroristes qui avaient le pouvoir de déclencher des tempêtes ? Tout ça semblait complètement délirant ! Mais, d’un autre côté, sa vie n’était maintenant plus qu’une interminable succession de délires. Miss Marvel savait que cette île était maintenant vide de monde, et elle avait elle-même réussi à secourir des personnes qui avaient été prises dans l’eau, manquant à plusieurs reprises de se noyer dans la foulée. Ses rayons d’énergie lui avaient permis de briser les vagues démontées pour s’en sortir, mais même elle ne pouvait espérer battre un cyclone tropical. Elle devait se méfier des subites bourrasques de vent, qui la désorientaient parfois. Même l’Helicarrier avançait lentement, en se dotant d’un bouclier énergétique, afin de le protéger le mieux possible des secousses de vent.

Et elle filait le long de la mer, à la recherche d’un voilier.

7
Les alentours de la ville / Séance de détente au bar [Naemah Nephalian]
« le: dimanche 18 mai 2014, 02:34:44 »
Sunday Bloody Sunday s’échappait du jukebox du bar, alors que, dans une atmosphère chargée en alcool, les clients du bar parlaient entre eux, essayaient de suivre le match, ou jouaient autour de la table de billard. C’était une soirée importante : le match retour de la deuxième demi-finale de la Lige des Champions opposait Chelsea à l’Atlético Madrid. Après un match aller décevant, qui s’était conclu sur un 0 – 0, on pouvait dire que ce match-ci envoyait du pâté, et la majeure partie des clients du bar étaient agglutinés devant le bel écran, à suivre la deuxième mi-temps. L’Atlético menait par 2 à 1, et, si elle gagnait ce match, la finale promettait d’être étonnante, du jamais vu depuis presque un demi-siècle : une finale d’une compétition européenne qui opposerait les deux clubs d’une même ville ! L’Altélico face au Real, deux clubs de Madrid. Le football n’avait jamais vraiment été un sport traditionnel au Japon. Il avait été importé par les Anglais au 19ème siècle, et avait progressivement atteint ses lettres de noblesse. Lors de la dernière Coupe du Monde, les Samourai Blue avaient réussi à se qualifier, perdant in extremis face au Paraguay, lors des tirs au but.

Il y avait donc des Japonais dans le bar, suivant le match, mais il fallait bien admettre qu’il était surtout envahi par les Occidentaux. C’était un bar européen, et même un pub’. Il était tenu par un Irlandais, Dwayne, et, comme tout bon Irlandais qui se respecte, le traiter d’Anglais était la meilleure manière d’être jetée dehors. Il était plus tolérant envers les locaux. Après tout, les Japonais réagissaient de la même sorte si on venait à les traiter de Chinois. Carol le savait, et elle ne commettrait jamais cette erreur. Dwayne était un homme sympathique, qui avait repris ce pub des mains de son père, et qui était inscrit à Seikusu. Il y avait grandi, vécu, mais n’avait jamais oublié ses racines. De temps en temps, il revenait au pays, en Irlande, mais la boutique ne fermait jamais.

Carol était à la table de billard, en train de jouer, en compagnie de deux hommes. Certains en profitaient pour loucher sur ses formes, mais personne n’aurait osé le lui dire ouvertement. Ils savaient qu’elle était une militaire, et pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. La belle Américaine se détendait, tout simplement, et tapa dans la boule blanche. La boule fila comme une fusée, heurta la boule verte, et elle la logea dans le trou.

« Droit dans le trou, Doug’, prends-en de la leçon ! »

Elle le raillait, et Doug’ esquissa un léger sourire.

« ’T’en fais pas, chérie, y a des trous que j’loupe jamais. »

Carol sourit légèrement. Elle portait un jean, une veste, et un débardeur, dissimulant ainsi son costume, mais on pouvait voir qu’elle avait des gants. Un côté glamour qui permettait aux hommes de fantasmer sur ce qu’il y avait dessous. Carol profitait de sa soirée, tout simplement. Elle travaillait toujours auprès du SHIELD, et en était à se dire qu’elle allait devoir démissionner de son boulot à l’épicerie. Elle en avait marre de son patron, un pervers, et chaque jour qui passe était, pour elle, une tentation lancinante et croissante de commettre un meurtre.

Miss Marvel se rapprocha de la boule blanche, à côté de Doug’, et tapa dessus. La boule blanche heurta une autre boule, mais cette dernière mangea le mur, cette fois. Carol se mordilla les lèvres, et se redressa.

« À ton tour, Kenji. »

Le Japonais hocha lentement la tête. Carol s’écarta un peu, et regarda autour d’elle. Le bar était plutôt agréable, et la table était sur une sorte d’estrade en hauteur, au milieu des tables, près du comptoir. Le jukebox était dans un coin, la télé dans un autre. Carol voyait des visages habituels, généralement affalés au comptoir, mais, alors qu’elle observait les gens, son regard se porta sur une jeune femme. Apparemment seule.

*Elle, je ne l’ai jamais vu...*

La curiosité s’empara de Carol, qui leva la main vers elle, la saluant brièvement. Elle était proche, et Carol se pencha contre la balustrade entourant la table de billard, et haussa le ton, pour se faire entendre.

« Salut ! Tu t’appelles comment ?! »

Elle était mignonne comme tout.

8
Les alentours de la ville / L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
« le: samedi 12 avril 2014, 10:24:22 »
C’était une belle matinée ensoleillée. Un léger vent frais venait du littoral, faisant se plier les palmiers plantés le long de la plage. Une matinée estivale, aurait-on pu dire. Un grand ciel bleu, quelques rares nuages blancs plantés à droite et à gauche. Les gens allaient faire leurs courses, et ceux qui travaillaient regardaient parles grandes baies vitrées en se disant qu’ils seraient bien mieux à la plage, plutôt que dans leurs boxes. Ils changèrent d’opinion quand la créature arriva.

Elle débarqua sur l’un des grands axes de circulation de la ville, un long boulevard en centre-ville avec une multitude de bosquets, de buissons, et d’arbres en plein milieu. Un boulevard comprenant au minimum quatre voies, et des rangées de magasins divers et variés à gauche et à droite, avec une multitude d’enseignes lumineuses et de néons qui brillaient comme des guirlandes de Noël quand le soleil se couchait. On y trouvait des vendeurs à la sauvette, ouvrant leurs grillages pour proposer aux passants leurs rāmen et leurs concoctions de nouilles. Les bus du ramassage scolaire passaient fréquemment par ici quand, tôt le matin, ils apportaient les gamins des villages ruraux à proximité. Takagi Nishimura, un buraliste, était convaincu que ce serait une bonne journée. Inversement, Akiyoshi Nijo, lui, avait un mauvais pressentiment en étant dans sa voiture, une Honda, comme si le ciel allait soudain lui tomber sur la tête. Rien de surprenant, en soi : Akiyoshi était par nature un pessimiste, convaincu que, quand il faisait beau comme ça, c’est qu’une catastrophe se préparait.

Pour le coup, on ne pouvait pas lui dire tort.

Le monstre arriva en plein milieu de ce long boulevard, s’écrasant sur un rond-point. Personne ne le vit venir, ce fut comme si un mage l’avait téléporté. L’instant d’avant, il n’y avait rien de plus qu’un grand parterre d’herbes et de fleurs. L’instant d’après, une créature abominable, haute comme un immeuble, se tenait là. Comme si le créateur de Godzilla avait laissé s’échapper l’une de ses créations de son studio. En train de discuter avec ses associés au téléphone portable, Arihito emboutit l’arrière d’une voiture qui avait pilé sous la surprise, et insulta copieusement le conducteur de devant, avant d’entendre le monstre hurler. Un hurlement terrifiant, surréaliste. Arihito tourna lentement sa tête sur la gauche... Et crut biens ‘étrangler en voyant la créature, dont les yeux jaunâtres regardaient autour d’elle :


Les automobilistes se ruèrent hors de leurs véhicules en hurlant, et le monstre, un immense golem, rugit. Énervé par les bruits de klaxon et les hurlements, et voyant de bons petits plats filer à toute allure, il bondit sur le sol, et attrapa une voiturez sans difficulté, ses énormes doigts explosant les vitres, tordant le toit de cette dernière. Il la souleva, et la balança en avant, comme une espèce de projectile. La voiture atterrit sur le sol, mordant le bitume, et le monstre continua à s’avancer. Son pied écrabouilla la Honda d’Akiyoshi, et provoqua une belle explosion quand il atteignit le réservoir d’essence. Le golem en fut surpris et recula spontanément, mais nullement blessé.

« RRRRROOOOAAAARRRRRRRRRRR !! » hurla-t-il à nouveau.

Il s’avança furieusement, attrapant d’autres voitures pour les balancer dans le décor, et tourna la tête sur la droite en entendant des bruits.

Il y avait un bus, et des gens se ruaient pour en sortir. Un excellent vivier pour le monstre, qui s’avança de l’autre côté du boulevard. Il tendit sa main vers le bus, défonçant les vitres en essayant de saisir quelques jambes. Les personnes restées à l’intérieur poussèrent d’incompréhensibles hurlements pour lui, et roulèrent sur le sol. L’énorme patte du golem arracha les barres métalliques sur lesquelles les usagers pouvaient s’attacher, mais n’obtint personne. La main du golem tâta alors sur le sol, essayant d’attraper quelque chose, mais n’y parvint pas. Le golem grogna de dépit, retira sa main, et la posa sur le toit du bus, puis entreprit d’arracher la toiture. Il serra avec ses doigts, comprimant la toiture, la tordant et la cabossant, et l’arracha, comme on retirait un emballage de papier-cadeau. Il la balança au loin, et porta son attention sur son trophée.

Entre deux sièges, il y avait une lycéenne, recroquevillée contre le sol, remuant les lèvres. Lentement, le golem approcha son énorme main de la femme pour l’envoyer tout droit dans son estomac.

9
Les alentours de la ville / Changement de cap [Asceltys]
« le: vendredi 09 août 2013, 01:32:26 »
« Elle aura terminé sa journée dans dix minutes » expliqua le lieutenant Jun à Carol.

Bras croisés contre le mur, cette dernière conservait les yeux fermés, se contentant d’hocher légèrement la tête. Jun était une belle japonaise, typiquement militaire : cheveux courts, yeux acérés, carrure militaire. Elle était accompagnée d’un autre responsable des JSDF (Japan Self-Defense Force). Le Japon n’avait pas réellement d’armée à proprement parler, l’article 9 de sa Constitution le lui interdisant. Avant la guerre de Corée, il n’y avait ainsi plus aucune force armée disponible sur le territoire, à l’exception des troupes américaines. La situation avait légèrement évolué en 1954. Quand les Américains avaient abandonné une partie de la Corée sous la menace des forces chinoises, les Japonais avaient réalisé que la même chose pouvait leur arriver, et, comme il était impensable que le Japon devienne un pays communiste, le gouvernement avait décidé de créer des forces armées défensives, les forces japonaises d’autodéfense. Concrètement, ceci revenait à dire que les forces japonaises se reposaient encore beaucoup sur la présence américaine, notamment sur toutes les bases qui clairsemaient le Japon depuis la Seconde Guerre Mondiale.

Jun était une femme, ce qui était très rare dans un pays élitiste et sexiste comme le Japon. Ceci revenait à dire qu’elle était extrêmement compétente. Elle était accompagnée du capitaine Moshuisi, tous les deux étant en uniformes. Ils attendaient dans l’un des couloirs du lycée Mishima, et les rares élèves qui passaient par là ne manquaient pas de les regarder avec curiosité. Même dans un lycée aussi tordu que celui de Mishima, on ne voyait pas souvent des militaires. Mains croisées dans le dos, Moshuisi était droit comme un « i ».

*Qu’est-ce qui le rend si nerveux ? C’est son tempérament habituel, ça vient de moi ? Ou de cette Akiko ?*

Akiko Ito était en apparence une lycéenne comme les autres. En réalité, son statut était très particulier, puisque, suite à un incident survenu dans sa justesse, le gouvernement s’était débrouillé pour avoir l’autorité parentale sur elle, l’arrachant à ses parents pour la former, afin de contrôler son pouvoir. Jun et Moshuisi étaient visiblement ses éducateurs, et pendant des années, les militaires japonais s’étaient chargés de son éducation. Carol ignorait concrètement ce qui s’était passé, mais elle savait qu’Akiko allait désormais changer d’instructeur.

« Je..., glissa alors Jun. Essayez de ne pas lui rappeler ce... Ce qu’elle a fait av... Enfin, elle se sent toujours très coupable, alors... »

Carol sourit légèrement.

« ’Vous en faites pas, je sais ce que je fais. »

Les Japonais avaient demandé l’aide des Américains quand ils avaient noté le nombre de mutants figurant sous l’autorité des troupes américaines, par le biais d’un organisme de contre-espionnage obscur devenant de plus en plus médiatique, le SHIELD. Le choix de remettre Akiko au SHIELD avait aussi été justifié par des impératifs japonais : le Japon cherchait à se réarmer, afin de pouvoir contrer la Chine, les Chinois convoitant les îles Senkaku. C’était la volonté clairement affirmée, non seulement du gouvernement japonais, mais aussi des Américains, qui voulaient un allié de poids pour contrer une menace chinoise.

Il avait fallu choisir quelqu’un pour aller accueillir Akiko. En théorie, c’était à Rachel qu’il revenait de s’en occuper, mais les responsables avaient estimé que ce pouvait être un mauvais choix. Rachel était une fille de militaires, très droite et très ferme, et il avait été décidé d’envoyer Carol Danvers. Initialement, Miss Marvel avait compté refuser, mais, quand elle avait su que ça lui ferait louper une journée de boulot à l’épicerie de quartier minable où elle travaillait, elle avait sauté sur l’occasion.

Des deux militaires, Jun semblait être la plus préoccupée. Akiko aurait désormais comme centre Seikusu Base Camp, mais les Américains étaient un peu plus relaxes que les Japonais. Sur le long terme, il était prévu qu’elle dispose de son propre logement. Ce ne serait pas la première mutante que le SHIELD déciderait de former, même si les Japonais continueraient à avoir un œil sur celle qu’ils appelaient Asceltys.

« Je ne sais pas si vous avez lu son dossier, mais elle est... Affreusement timide, alors...
 -  Lieutenant ! la réprimanda Misuishi. L’officier Danvers sait ce qu’elle a à faire. »

Misuishi ne devait pas beaucoup l’aimer. Ce n’était pas inconcevable. Le Japon était un pays assez xénophobe, alors, quand on était une femme, étrangère, et militaire, il y avait beaucoup de facteurs pouvant conduire à être méprisée, et ce d’autant plus que Carol ne portait aucun uniforme. À dire vrai, si elle avait récemment rejoint le SHIELD en tant qu’agent spécial, elle éprouvait encore beaucoup de rancœur à l’égard de l’armée pour la façon dont on l’avait traité, et se refusait à se considérer comme une soldate.

« Rappelez-vous que nous avons un droit de regard, indiqua alors Misuishi. L’état-major n’a accepté de vous la confier que parce que son potentiel stagne, et que nous voulons qu’elle devienne plus forte. »

C’était une chose que Carol n’avait pas oublié, et elle n’avait rien à répondre à ça.

La sonnerie se mit à résonner, annonçant la fin des cours. Le trio était normalement pile devant la salle de classe où Akiko suivait son cours.

10
Les alentours de la ville / The Justice Seikusu League [Nina Nagami]
« le: dimanche 28 juillet 2013, 12:36:09 »
« Putain, mais vous êtes bouchée, ou quoi ?!
 -  Madame, je vous prierai de ne pas crier, ou je serais obligée d’appeler la...
 -  Il est hors-de-question que cette banque continue à m’escroquer ! »

Carol était furieuse, surtout que son banquier, un foutu connard machiste, lui avait raccroché au nez quand elle l’avait mis devant le fait accompli. Du coup, elle avait bondi à la banque dès qu’elle avait fini ses heures de boulot dans ce supermarché moisi, où elle était sous l’autorité d’un patron macho et pervers détestant les gaijin, et qui était poursuivi par une ancienne employée pour harcèlement sexuel. Autant dire que le tableau était suffisamment magnifique pour que Carol ne se rajoute pas sur le dos des problèmes avec son banquier. Ayant été virée comme une malpropre de l’armée, Carol n’avait eu droit à aucune indemnité ni pension de retraite, et avait du s’installer à Seikusu. Tout ça avait été onéreux, sans parler de tout l’argent qu’elle avait dépensé dans sa thérapie, et dans les stocks d’alcool qu’elle avait englouti. Elle se faisait honteusement arnaquer par son propriétaire, mais n’avait pas le courage de le poursuivre en justice.

La banque, au titre de son découvert, lui prélevait tous les mois, au titre de la gestion et des frais de dossier, une certaine somme. Cependant, Carol n’était jamais vraiment en découvert, et ne le devenait que parce que l’établissement de crédit effectuait des frais de dossier sur son compte. Elle avait donc appelé son banquier pour lui demander d’arrêter ses conneries, et le banquier, un macho fini, comme la plupart des Japonais (le Japon était un pays très sexiste). Elle avait donc été à la banque, mais l’hôtesse à l’accueil refusait de la laisser voir le banquier, qui était en conversation privée. En pétard, Carol devait sérieusement se retenir pour ne pas défoncer le guichet, et dire à cette petite conne moche comme un pou d’aller lui chercher un responsable.

*Mon employeur me sous-paie, mon bailleur m’arnaque, je ne vais pas être la pute de tout ce système !*

L’hôtesse était gênée, mais le regard condescendant qu’elle lui jetait, cette impression de lui dire : « Ma vieille, t’as beau être bien roulée, face à la banque, tu auras toujours tort », suffisait à donner une furieuse envie à Carol de la fracasser sur place. Elle n’en était pas au point d’hurler de manière hystérique, réussissant à se contrôler, mais les clients autour d’elles la regardaient curieusement. Ils ne devaient voir en elle qu’une habituelle gaijin venue au Japon pour se faire plein d’argent. Le Japon n’aimait pas les étrangers. Ce n’était pas écrit dans la Constitution, mais, dès que les étrangers ne venaient pas pour le tourisme, on sentait une sorte d’hostilité nationale.

Dehors, hors de la banque, plusieurs vans gris métallique s’arrêtèrent devant la banque. Les portes s’ouvrirent rapidement, laissant passer des hommes en costard portant des têtes de matrioshka, les célèbres poupées russes. Depuis quelques mois, la Mafia russe sévissait dans la ville, sous l’influence de la puissante famille des Petrovski, et elle multipliait les raids sur les établissements protégés par les Yakuzas. Cette banque abritait une bonne partie des fonds d’un clan de Yakuzas hostile aux Petrovski. Portant des Kalachnikov, des pistolets-mitrailleurs, et d’autres armes, les braqueurs entrèrent rapidement. Ils montèrent rapidemnt, sous les regards surpris. Un individu allait rentrer dans la banque, quand un braqueur le regarda.

« T’es sûr de vouloir faire ça, le bridé ? »

Ils ricanèrent, et entrèrent rapidement. Il y avait un sas, mais ils savaient que les vitres n’étaient pas blindées. Un Russe pointa son SPAS-12 vers la vitre, et tira dessus, l’explosant. Il tira à nouveau, défonçant l’autre porte vitrée, et entra dans la banque. Un Russe fit feu avec son fusil d’assaut, tuant l’un des vigiles.

« Mesdames et Messieurs, ceci est un hold-up ! Comme dans les films américains ! Je suis sûr que vous savez ce que vous devez faire ! Autrement... Je vous rafraîchirais la mémoire ! »

Il ne manquait plus que ça, tiens...

11
Le parc et son sous-bois / Chasseur nocturne [Shindoka Hataru]
« le: dimanche 30 juin 2013, 11:15:15 »
« Miss Danvers, le magasin n’est pas fermé ! Vous n’avez pas terminé ! »

Carol ferma les yeux en retenant une série de jurons prononcés. Il existait fondamentalement deux types d’employeurs : le type sympa et compréhensif, et le gros enfoiré de première qui n’en ratait pas une pour vous faire chier, simplement parce qu’il avait une vie de merde, et que ça le faisait triquer d’emmerder les autres, de montrer qu’il avait du pouvoir... Et, pour ne rien ajouter, Haruhiko était un xénophobe prononcé, quelqu’un qui voyait l’intrusion des geijin dans l’Archipel nippon comme une agression, comme des voleurs d’emplois qui amenaient avec eux tous les maux occidentaux. Carol claqua sèchement la porte de son vestiaire, y rangeant son uniforme de caissière, puis se retourna vers l’homme, résistant à la tentation de le saisir par la gorge pour l’envoyer traverser la fenêtre.

« Il est 20h, j’ai fini ma journée, rétorqua-t-elle simplement.
 -  Il n’y a plus de caissiers ! Qu’est-ce que vous voulez que je fasse si un client arrive ?!
 -  Lui dire de repasser demain ? »

Les joues grosses d’Haruhiko virèrent au rouge, mais Carol n’en avait que faire. Elle avait assez perdu de temps comme ça à enchaîner les clients, et à compter des légumes et des boîtes de sardine. Tout ce qu’elle voulait, c’était rentrer chez elle, probablement se saouler la gueule, puis voler dans les airs en maudissant sa vie minable. Elle passa devant Haruhiko, se dirigeant vers la sortie du magasin. C’était un petit supermarché de quartier, avec trois caisses automatiques. Le propriétaire fermait très tard, en retenant ses employés, et en les sous-payant... Tout en se permettant quelques allusions sexuelles. Il avait déjà eu un procès pour harcèlement sexuel il y a des mois, qu’il avait perdu. Un vieux pervers dégueulasse qui, d’après les dires de certaines collègues, des étudiantes qui payaient leurs études, achetaient des vidéos pédopornographiques.

Il la prit par la main, en essayant de la retenir, et Carol se défit d’un coup sec.

« Ne me touchez pas !
 -  Si tu franchis cette porte, je te vire ! » la menaça-t-elle.

Elle résista à l’envie de brandir un doigt d’honneur, et ferma les yeux, ayant plus que jamais envie d’un bon verre de cognac... Ou du scotch. Elle se mordilla les lèvres. Ce boulot était minable, son studio était minable, mais elle avait besoin de son salaire. Et elle connaissait tout de même ses droits.

« Et moi, je te poursuivrais en justice, et j’obtiendrais tellement d’argent en indemnité que tu seras obligé de fermer ton magasin minable. »

Ne s’attendant probablement pas à ce qu’on lui réponde, Haruhiko ne dit rien, et Carol en profita pour sortir. Il l’engueula en la poursuivant dans la rue, mais elle n’y fit pas attention. Elle s’avança rapidement, se dirigeant vers le parc. Il n’y avait quasiment aucune ligne de bus, et elle aurait pu s’envoler... Mais elle tenait d’abord à mettre ses vêtements à l’abri. Sous son jean et son chemisier, la belle blonde portait sa tenue moulante de Miss Marvel, qui ne signifiait pas grand-chose pour elle, si ce n’est la possibilité de pouvoir voler librement dans les airs.

Le parc était un chemin rapide vers chez elle. Elle n’était pas du côté des gratte-ciel, mais à l’autre extrémité du parc, le long de la Toussaint. Elle s’avançait le long des sentiers. La nuit s’était récemment abattue, et il n’y avait pas grand-monde dans ce coin du parc, qui était très mal réputé. Il y avait toujours des agressions de la part de certains délinquants, mais Carol n’avait pas vraiment peur d’eux.

Il arrivait toutefois parfois que les prédateurs ne soient pas de simples humains.

12
Le coin du chalant / Les premiers pas de Miss Marvel.
« le: vendredi 14 décembre 2012, 11:58:35 »
Bonjour / Bonsoir tout le monde.
Ma foi comme bon nombre de personne ici je cherche à RP, que dire de plus ? Ah oui, pour éviter d'être débordée je vais me limiter à 3 rp en même temps au maximum, j'en ai déjà un de prévu, donc encore deux places à pourvoir pour ceux ou celles qui voudraient me joindre dans un RP.

Voici quelques idées de trames comme ça, mais si vous avez d'autres idées en tête n'hésitez pas.

-Vous vous faites agresser dans une ruelle abandonnée, ou tout autre endroit mal fréquenté. Votre situation semble désespérée, quand soudainement une aide viens du ciel. (Social, Hentai selon l'évolution du RP)

-Vous êtes un super vilain ou une créature malfaisante, et le bordel que vous foutez attire l'attention de Miss Marvel. Mais malgré ses pouvoirs, son inexpérience ne joue pas en sa faveur...comment cela va-t-il se dérouler ? (Combat, et peut-être Viol si le méchant gagne).

-Miss Marvel a ce jour là délaissée son costume pour essayer de se ressourcer tant bien que mal, malgré une vie en dehors de son costume qui lui semble fade. Comment l'aborderez vous ? (Social, Hentai selon l'évolution du RP).


A noter que pour tout ce qui est +18 ans, je suis plus habituée à faire du Yuri que du Hentai. Ma préférence va donc aux femmes, mais si vous avez un personnage masculin ça peut se dérouler aussi, en fonction de comment se déroule le RP. A noter que pour la trame 2, le sexe de l'adversaire n'a de fait aucune incidence.

13
Prélude / Carol Danvers, alias Miss Marvel (valiprimée !)
« le: vendredi 14 décembre 2012, 11:16:10 »
Nom : Danvers

Prénoms : Carol Susan Jane

Surnoms : Carol se faisait surnommer « Ace » du temps où elle faisait partie de l’Air Force, mais depuis très récemment « Miss Marvel » est également à ajouter à cette liste.

Âge : 23 ans

Race : Super héroïne humaine

Sexe : Féminin

Orientation sexuelle : Purement hétéro à la base, une succession de déceptions amoureuses l’ont amenée à une longue période de célibat, pour se concentrer uniquement sur sa carrière. Actuellement elle est bisexuelle, avec une certaine préférence pour les femmes, mais qu’il lui reste encore à découvrir, car en l’état elle n’a jamais essayée.

Physique : Les super-héroïnes ont beau avoir des pouvoirs et des caractères différents, il y a néanmoins un point commun entre la grande majorité d’entre elles : la beauté physique, et Miss Marvel ne fait pas exception à cette règle.
Carol Danvers, de sa véritable identité, mesure près d’un mètre quatre-vingt, ce qui est grand pour une femme humaine. Elle tire même une certaine fierté de ne pas avoir à lever la tête pour parler à des hommes la plupart du temps. A cette grande taille s’ajoute une constitution que l’on qualifierait volontiers d’athlétique, qui est le résultat de plusieurs années passées au sein de l’armée américaine. Ce n’est pas une body buildeuse, mais on peut clairement distinguer des muscles travaillés sur son corps.
Pour ce qui est du visage, il est l’un des grands avantages que Carol possède, car beaucoup l’ont comparée à un ange en tentant de la séduire. Son visage possède en effet des courbes harmonieuses, sans défaut véritable. Ses longs cheveux blonds tombent en cascade jusqu’au milieu de son dos, ils étaient plus courts que cela lorsqu’elle était dans l’armée, et se les laisse depuis pousser. De même elle qui les attachait quotidiennement auparavant, elle les laisse désormais flotter à l’air libre, et elle en prend grand soin.
Une paire d’yeux bleus orne son visage. Très clairs, ces derniers rappellent la couleur de certains des plus beaux lagons du monde, et lorsqu’elle elle est près de vous ses yeux bleus semblent vous aspirer tant ils sont…fascinants. Son nez est fin et élancé, et ses lèvres pulpeuses sont douces, mais elle ne les couvre jamais de rouge à lèvre ou d’autres artifices, Carol Danvers n’use de toutes manières pas de maquillage, est-ce vraiment nécessaire ?
Il faut également mentionner le fait que Carol a des formes féminines très bien développées, oui Dame Nature a été plus que généreuse avec elle, surtout au niveau de sa poitrine. D’un point de vue vestimentaire, Carol est très simple, jeans et T-Shirts ou hauts à longues manches sont ce qu’elle porte le plus souvent. Mais sous son identité de Miss Marvel en revanche, c’est tout autre chose, son costume est volontiers sexy et très serré, et épouse parfaitement ses formes, les met même en valeur, la beauté de l’uniforme en somme.

Caractère : L’esprit est une chose très dissociable du corps, même si l’un a nécessairement une influence sur l’autre et inversement. Carol Danvers traverse actuellement une partie difficile de sa vie, et dire qu’elle est au meilleur de sa forme serait mentir. Naturellement, Carol est ce qu’on pourrait considérer comme une femme forte. Elle a servi plusieurs années dans l’Air Force à piloter des F-22 au cours de diverses opérations, c’était une militaire née qui a su se faire une place dans un univers encore majoritairement masculin en s’élevant au grade de capitaine. La concurrence de ses frères et de son père, ayant du mal à considérer les femmes bonnes à autre chose que d’être des mères de famille, l’a toujours poussée à se surpasser en toutes circonstances. C’est une battante qui a également un grand cœur, n’hésitant pas à venir en aide à son prochain quand elle le peut, elle donnait même de son temps libre en tant que bénévole pour des associations caritatives.

Mais ça, c’était avant sa radiation à vie de l’Air Force, pour des raisons douteuses qui plus est. Forcée d’abandonner une vie dans laquelle elle était épanouie, et obligée de changer de pays pour échapper à sa mauvaise réputation, le retour à la vie civile s’est fait dans la douleur, et elle se poursuit dans la douleur. Carol Danvers n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même la grande majorité du temps, quand elle ne travaille pas elle reste à se morfondre dans son studio, et bois. Elle boit même beaucoup, pour oublier sa vie qu’elle trouve misérable, c’en est au point qu’il soit rare qu’elle soit complètement sobre. Entre phases de dépression, un alcoolisme de plus en plus poussé, et une attitude de plus en plus cynique vis-à-vis de tout ce qui l’entoure, Carol Danvers a grandement changée, même si lorsqu’elle est sobre certains bons réflexes lui reviennent néanmoins.

La découverte de ses pouvoirs pourrait changer à nouveau bien des choses. En bien ou en mal ?

Histoire : Carol Susan Jane Danvers est née il y a 23 ans de cela à New York, unique fille et cadette d’une famille comportant déjà deux garçons. Même si son père aimait sa fille, ce dernier avait malheureusement une vision assez réduite du rôle que pouvait avoir les femmes dans le monde, et il avait dans l’idée que sa fille Carol finirait par trouver un époux qui prendrait soin d’elle. Carol grandit toutefois avec un état d’esprit bien différent, déjà toute jeune lorsque son père lui demandait avec amusement ce qu’elle comptait faire plus tard, Carol lui répondait tout sauf se marier et avoir des enfants.
Tout ceci ne posa pas de problèmes, jusqu’à ce que Carol et ses frères ne soient en âge d’entrer prochainement en université. La famille de Carol ne roulait pas sur l’or même si ils avaient de quoi vivre, et son père décida de financer les études de ses frères plutôt que les siennes, malgré ses excellents résultats au lycée et le fait qu’elle soit une personne très studieuse. Elle ressentit naturellement cela comme une très grande injustice, et en voulu grandement à son père.
Le jour de la remise de son diplôme, Carol trouva néanmoins une autre voie en la personne d’un recruteur de l’Air Force. Elle défia les souhaits de son père la concernant et s’engagea, ses excellents résultats ainsi que sa bonne condition physique faisant d’elle une candidate tout à fait admissible. Elle intégra un internat de l’armée, loin de sa famille avec qui elle n’avait de toutes manières plus rien à voir, mais à qui elle se ferait une joie de prouver qu’elle pouvait faire autre chose que femme au foyer.

Sa nature forte et indépendante lui permirent de se faire une place dans un univers encore majoritairement masculin, refusant les traitements de faveur normalement accordés aux femmes, elle suivait les mêmes entraînements physiques que les hommes, et excella au cours des simulations de pilotage. Surdouée, selon les propres termes de ses formateurs, elle intégra pleinement l’Air Force et réalisa un de ses nombreux rêves d’enfance, celui de piloter des avions de chasse. Elle et son escouade furent déployés sur plusieurs fronts, notamment en Irak et en Afghanistan, les engagements militaires actuels les plus importants des USA, où elle se distingua à plusieurs reprises lors de missions de support pour les troupes au sol et de reconnaissance.
Son efficacité et sa fulgurante ascension au sein de la hiérarchie attirèrent l’attention de certains de ses supérieurs, qui demandèrent à la voir afin de lui proposer d’être la pilote d’essai d’un nouveau prototype d’avion capable d’aller dans la mésosphère (entre 50 et 80 kilomètres d’altitude), soit bien plus haut que n’importe quel avion actuel. Carol sauta naturellement sur l’occasion, voler à bord d’un tel prototype et monter aussi haut n’était pas une opportunité qu’elle laisserait s’échapper.

Carol fût donc réassignée et rentra aux USA, puis quelques mois plus tard, après une intense préparation, le jour du test de ce prototype eu lieu. Tout se passait bien pour Carol, jusqu’à ce qu’un incident, qui allait changer sa vie à jamais, se produisit. Le radar de contrôle manqua de la vigilance nécessaire pour avertir à temps Carol que sa trajectoire entrait en contact avec celle d’une pluie de mini-météorites qui étaient en train de se diriger vers elle. Elle fit de son mieux, mais l’avion fût criblé de partout, son cockpit même se fît percer plusieurs endroits, et des fragments de météorites percèrent sa chair en allant se loger dans son corps. Carol perdit conscience, et l’avion s’écrasa dans l’océan pacifique après une très longue chute.
Mais le plus incroyable dans tout ça, c’était que Carol avait survécu. Flottante sur un des débris de l’avion, elle fût récupérée par un vaisseau de la Navy qui avait été envoyé récupérer les débris. Elle était très mal en point, mais vivante, ce qui était théoriquement impossible vu que l’avion était lui complètement déchiqueté. Carol mit des mois à se remettre de cet accident, mais s’en tira sans séquelles, ce qui était un miracle…néanmoins la suite des évènements n’allait pas se montrer aussi joyeuse pour la jeune femme. Elle avait causée la perte d’un avion expérimental valant plusieurs centaines de millions de dollars, et avait ainsi condamnée le projet en lui-même. Faisant fi de ses explications, l’administration de l’armée prit la décision de la radier à vie pour ce qui était selon eux une faute grave.
Carol était dégoûtée, elle qui avait tant servi l’Air Force était jetée à la rue pour des raisons douteuses. Elle quitta les USA définitivement, sachant qu’une mauvaise réputation la suivrait dans son pays d’origine, elle alla s’installer au Japon car elle savait en parler la langue, et tenta de postuler pour entrer dans leur armée qui, bien que très réduite, existait néanmoins. Sa demande ne reçut jamais de suite malgré ses demandes répétées, et elle du se rabattre, faute de choix, sur un métier de caissière dans un Mac Donald de la ville où elle s’était installée, Seikusu. Ses origines américaines lui valurent d’être embauchée tout de suite, elle était une sorte de « produit du terroir » selon son manager, mais elle ne s’y plaisait pas.

Avec aucun diplôme particulier en poche, l’impossibilité de rentrer dans l’armée, et le refus d’autres employeurs de la prendre, Carol commença très vite à déprimer. La vie civile était morne pour celle qui avait passée tant de temps à piloter des avions de chasse. Elle se mit à boire, de plus en plus alors que son état mental ne cessait d’empirer. Elle ne sortait plus que pour aller au boulot, puis rentrait aussi sec après avoir achetée une bouteille d’alcool au marché du coin, et se saoulait dans son studio, seule, désespérément seule.
Il ne fallu que quelques mois pour que Carol ne décide d’en finir. Une nuit, elle s’allongea sur une ligne de chemin de fer et attendit qu’un train lui accorde une mort rapide et sans douleur. Le lendemain les médias japonais parlaient d’un train de la ville de Seikusu qui avait déraillé, ne faisant fort heureusement aucune victime, pendant que Carol rentrait à son appartement, en état de choc. Le train ne l’avait pas tuée. Elle avait sentie le choc, les roues venir sur son corps, mais elle n’avait presque rien eu, elle était en vie…alors qu’elle n’aurait pas du l’être. Dans les mois qui suivirent, Carol découvrit progressivement qu’elle possédait des superpouvoirs, et ne tarda pas à faire la relation entre ses capacités et les météorites qui avaient frappée son corps, mais dont les médecins n’avaient pas trouvé la moindre trace, comme si son organisme avait absorbé ces météorites.

La naissance d’une nouvelle héroïne est-elle proche ?

Situation de départ : Elle a eu quelques expériences, mais cela remonte à longtemps, et elle est donc un peu rouillée de ce côté-là.

Autres : Les infimes fragments de météorite qui sont entré en contact avec le corps de Carol Danvers contenaient des fragments d’ADN extra terrestres qui ont survécu à la pénétration dans l’atmosphère de la Terre, en trouvant ainsi refuge dans le corps de Carol. Ces fragments ont fusionné avec son métabolisme et apporté des modifications très importantes à son ADN d’humaine, lui conférant des capacités hors du commun dont voici la liste exhaustive :

-Tout ce qui peut commencer par le préfixe super : super force, super agilité, super réflexes, super endurance. Miss Marvel peut soulever des poids de plusieurs dizaines de tonnes, son équilibre et les mouvements de son corps sont d’une grande précision, elle possède une sorte de sixième sens l’avertissant du danger mais dont le déclenchement est très aléatoire, et enfin elle peut se battre très longtemps et surtout endurer des dégâts qui normalement réduiraient un humain normal en bouillie.

-Elle peut voler, et à de très grandes vitesses qui plus est.

-Elle peut absorber diverses sources d’énergies afin de s’en servir pour augmenter temporairement ses capacités, y compris la magie, bien que le risque d’effets secondaires dans ce cas soit très fort.

-Son corps est lié, par un lien très complexe, aux énergies d’un trou blanc (l’inverse d’un trou noir) situé très loin d’ici, et elle peut en tirer de l’énergie pour utiliser quelques pouvoirs particuliers. Manipuler la gravité dans une certaine proportion, tirer des décharges d’énergie depuis ses mains, et créer autour d’elle un champ de force la protégeant.

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