Les terres sauvages / Re : Aventure 2 : Une infiltration (très) risquée [Bando]
« le: mardi 16 août 2022, 19:09:51 »Cette situation pouvait s’avérer être une expérience intéressante pour comprendre le fonctionnement des hommes. Et surtout évaluer son pouvoir sur eux. Ce que l’on appelait dans le jardin le Happiness Punch.
- Non, tu ne peux pas, lui répondit elle en s’amusant intérieurement de sa réaction. Ne sais-tu pas que c’est très grossier de demander cela à une dame ? Tu es vraiment un pervers. Sais-tu que la plupart des hommes n’ont pas eu cette chance d’en voir autant ?
L’homme parut surpris de sa réaction. Intéressant.
- Mais tu es mon allié après tout, dans cette drôle de situation. Alors…
Elle se leva et, gênée par sa propre audace, les jours toujours rouges, fit tomber sa serviette. La honte de cette nudité lui fit couvrir un sein mais elle se ravisa. Elle était une aventurière. Elle ne devait pas s’arrêter à de telles choses. La survie et le pouvoir le nécessitaient. Bando pouvait désormais tout voir de son corps. Plus aucune censure. Ses seins ronds et fermes. Ses mamelons roses. Son ventre. Ses cuisses. Ses fesses rondes. Son pubis immaculé et, enfin, sa vulve, imberbe et si douce, si chaude.
- Tu peux faire ce que tu veux… juste, dit elle, redevenant la Nami hésitante et maladroite, évite de me pénétrer avec ce… avec ton… enfin, tu vois ?, Dit-elle timidement en montrant du doigt la verge virile de l’homme.
Nami pensait avoir le contrôle mais il ne lui avait pas fallu grand-chose pour perdre de son assurance. Dans quoi s’était elle jetée ? Être une femme au temps des pirates n’aidait pas pour trouver sa place. Elle avait perdu toute son assurance et regrettait quelque peu la proposition très osée qu’elle venait de faire. Elle reprit du courage en se rappelant ce qu’ils risquaient si on les trouvait ainsi.
- Est-ce que… il y a une position que tu préfères ?
Le voyant surpris et désarçonné, elle trembla de panique.
- Heu… c’était bien ce que tu voulais non ? Alors réagit, j’ai l’air d’une idiote et c’est très gênant…
Il s’en était fallu de peu. Curieux de voir comment les hommes pouvaient se laisser manipuler face à peu d’aplomb. Bando avait réussi à la tirer d’un mauvais pas. Il s’avérait plutôt utile comme allié. Elle craignait pourtant qu’il ne soit un poids au début. Elle qui était plutôt solitaire et ne donner que rarement sa confiance. C’est ce qui faisait qu’elle était aussi douée pour les missions d’infiltration. Après tout, dès son plus jeune âge elle avait dû prendre de terribles décisions sans s’appuyer sur les autres. Certes, une part d’elle hésitait encore à abandonner Bando au moment de prendre la mer avec le navire… mais une autre repoussait un peu plus cette idée.
Prendre un verre ou aller manger ? Cette proposition la désarçonna quelque peu. Elle avait laissé le jeune homme profiter de ses charmes la veille. Était-ce une façon détournée d’en redemander ?
- Mmh… je pense que nous devrions d’abord faire un tour dans la cité et relever des failles. Nous ne réussirons pas à être crédible sinon. Je pense que Gartrub et ses lieutenants ont déjà une vague idée de ce qu’ils recherchent. Tout ne doit pas reposer sur deux presque inconnus. Mais si tu veux, après, j’irai bien m’acheter de nouveaux vêtements, lui dit elle avec son plus beau sourire.
D’autant qu’elle n’avait plus d’argent sur elle. Bando, lui, devait sûrement en avoir pour lui proposer un verre. Alors autant profiter de sa générosité. Mais d’abord , continuer d’explorer cette cité. Elle était sérieuse quand elle disait craindre que Gartrub et ses lieutenants aient déjà étudié le lieu. Elle avait bien étudié son profil avant de se lancer dans cette mission après l’avoir accepté.
La cité était découpée en trois quartiers. Celui des militaires, celui des marchands d’esclave, et celui des marchands d’objets. Lequel se trouvait où ? Ça, s’était ‘a bonne question. Hier soir, elle observait les cartes lorsqu’elle avait dû se dénuder pour satisfaire Bando et lui éviter une sacré correction. En conséquence, elle n’avait retenu que vaguement les cartes des différentes cités qui étaient considérées par le Gouvernement Mondial comme de potentielles cibles. S’il y a bien un quartier à analyser, c’était celui des marchands communs. Celui-ci était très protégé mais pas autant que celui des marchands d’esclaves. Ces derniers essayaient parfois de s’échapper. Mal leur en prenait. Mais par où était-ce ?, Se demanda Nami en arrivant devant une intersection, toujours accompagnée de Bando. Sur son passage, hommes et femmes se retournaient, lui jetant un regard scrutateur, pervers, imaginant des scènes où il pourrait s'amuser avec elle, mais aussi d’étude, essayant d’évaluer la somme astronomique qu’une aussi jolie femme aux cheveux rouges et aux courbes si attrayantes pouvait valoir.
À l’intersection, elle pouvait prendre à droite ou à gauche. Mince. Elle n’avait aucune idée du chemin à prendre. Elle se creusait les méninges mais la seule image qui lui revenait était le gland dégoulinant de semence de Bando. Elle pouvait encore sentir l’odeur chaude de sa semence. Elle en sentait presque le contact chaud sur son corps. Comment était-ce possible d’imaginer cela aussi bien ?! C’est alors qu’elle se passa une main dans les cheveux. Quelque chose de gluant. Elle porta la main à son nez. Berk ! Du sperme. Des hommes rigolaient depuis le toit d’un immeuble.
- Touchée !
- En plein dans le mille !
Une chance sur deux. Et elle s’était trompée. C’était l’entrée du quartier des esclaves. Quelle horreur ! Elle n’eut pas le temps de se nettoyer qu’un garde la tira vers lui en l’attrapant par ce soutien-gorge de fortune, l’arrachant du même coup, libérant sa poitrine qui sursauta. Nami ne put réagir qu’on l’attrapa par les mains tandis qu’elle sentit une poigne se saisir de son bikini et… le descendre. Elle était nue devant une horde de marchands et de gardes d’esclave.
- Jolie marchandise, dit l’un d’eux en pressant un de ses seins.
Nali libéra une de ses mains qu’elle lui envoya en pleine figure.
- Et vigoureuse avec ça. Tu vas valoir ton pesant d’or, petite chienne.
Pat désespoir, elle voulut se retourner pour voir Bando et lui demander de l’aide . Mais une rangée de soldats les séparèrent, faisant fi de son agitation qui les excitait encore davantage à la vue du mouvement de ses seins. L’un d’eux jeta un tissu rouge avec un chiffre en or à Bando. Le numéro désigné pour Nami, l’esclave. Lorsqu’elle serait vendue, il pourrait récupérer la somme avec ce papier.
- Allez, suis-nous femelle, direction le marché.
- Bando, cria t elle alors qu’il disparaissait à sa vue.
Elle était dans une très mauvaise situation. Qu’est-ce que les esclavagistes allaient faire d’elle ? Bando réussirait il à trouver un moyen de la secourir ? Trouverait elle un moyen de s’enfuir ? Et Bando découvrirait il des failles dans cette cité ?