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« le: dimanche 26 septembre 2010, 13:51:56 »
Je fuyais une menace, des personnes que je supposais être de mèche avec l'esclavagiste, pour la première fois de ma vie ma peur me tordit les boyaux, ma gorge se serrait, j'avais une peur bleu de le recroiser, même si je savais pertinemment que le jour de la rencontre avec Don se ferra en combattant. J'avais déjà subit une de ses tortures physique et psychologique, restant lucide que part une volonté que je n'avais plus à présent. Je me mis donc à détaller dans la foule, esquivant chaque personnes, puis je pris à droite, depuis le temps je connaissais la ville comme ma poche, mais sur ce coup là ce ne fut pas le cas, je découvris un cul-de-sac. Derrière moi j'entendais les pas de mes poursuivant, d'un coup j'eus des vertige.
Cela faisait bien cinq jours que je couvais une maladie, étant recherché par les autorités je ne pouvais m permettre d'aller me soigner et il faut dire que je ne suis pas très douée en ce qui concerne la médecine. Ma vue se trouble l'espace d'un instant et je tombe à la renverse, seulement à la place de sentir le béton du mur, je m'affale sur de l'herbe, ma vue redevient normal et je vois un paysage qui m'est totalement inconnue, une forêts qui semble épaisse. Ma peau frissonne.
Il fait froid, je le sens me ronger la peau, sans compter que mon corps est en sueur après avoir couru comme une dérintée, je me relève et de nouveaux vertiges apparaissent, aussi je prend un bâton de bois qui traine par terre pour m'en servir comme troisième pied, il faut que je mange et surtout que je bois, la déshydratation me guette, je le sent, c'est alors que mon ouïe repère un cours d'eau, je m'y dirige et d'un coups je trébuche.
Mes mains par réflexe empêche ma tête de toucher l'eau et de me fracasser la tête cotre un caillou en pointe, mais elles sont si faible que le fait de les solliciter les font trembler. Je bois autant que mon ventre et ma gorge le peut, toussant de temps à autre par le fait qu'elle soit aussi sec que le désert.
C'est alors que je décide enfin de regarder en l'air et je vois la nuit prendre place et qu'il y a des nuages bien sombre, des orages grondant au loin. Je tente donc de me trouver un abri, je trouve une grotte, mais le grognement d'un ours me dis de ne pas y aller, puis je trouve une souche d'arbre assez grande, mais là aussi il y a des occupants qui me font signe de ne pas approcher, la malchance voulut qu'une pluie diluvienne s'abatte sur moi, empirant un mal de crâne et la fièvre.
Toute la nuit je me mis à marcher, au petit matin quand la faiblesse fut trop forte, je tombas dans l'inconscience, mon corps tremblait légèrement, transpirant pour refroidir mon corps et chasser la fièvre, je vis des visions de mon passé, des visions que je ne voulait pas voir, me faisant bouger la tête frénétiquement de droite à gauche, délirant dans mon sommeil, mon corps avait bien maigri sous l'effort et le manque de nourriture, même si à la base je ne mangeais pas beaucoup, étant déjà contente d'avoir un repas par jour.
Je ne pouvais entendre la personne à côté de moi, ni même réagir, j'étaie aussi vulnérable qu'un bambin, plus le temps passait, plus ma fièvre empirait plus mon corps transpirait, augmentant la probabilité que la fièvre soit trop intense et que mon coeur ne puisse plus suivre la cadence pour me refroidir, ce qui se serait traduit par une crise cardiaque.