Quittant donc la maison pour aller faire quelques courses, la jeune Anne-Marie avait refusé que son chauffeur la dépose devant le centre commercial, préférant user des transports en communs. La demoiselle s’était donc mit à marcher tranquillement dans la rue, jusqu’à la première station de métro. Bien entendu, en temps que belle femme, celle-ci ne manqua pas d’attirer le regard de jeunes hommes, auxquels elle rendait parfois un sourire. Mais, ce dernier n’avait rien de particulier comme signification, alors qu’elle zigzaguait dans la foule attendant que le métro arrive.
D’ailleurs, une chance pour elle, ce dernier ne mit pas longtemps à arriver en gare, et ouvrir ses portes pour laisser descendre les passagers à cette station, et embarquer ceux à quai. Le seul inconvénient fut que le monde était elle que chaque wagon était bondé, et les gens coller les uns aux autres. Elle se sentit alors comprimé, et cela dura jusqu’au centre commercial où beaucoup de personnes descendirent, soit pour travailler, soit pour faire ses courses. Anne-Marie s’écarta alors de celle-ci pour reprendre un peu son souffle, et s’assurer machinalement que ses biens étaient sur elle. Heureusement d’ailleurs, personne n’avait profité de cette situation pour lui faire les poches.
La jeune Der Adels se mit alors en marche, et suivit la foule vers les escalators qui lui firent quitter la station de métro pour se retrouver en plein cœur du centre commercial, et plus précisément dans sa galerie marchande. Elle se mit alors à marcher dans cette foule, suivant le cour de celle-ci, regardant à droite à gauche, repérant les quelques stands de nourritures ou les bars, dans lesquels elle pourrait peut être s’arrêter un instant avant de faire ses courses. Mais, s’est alors qu’elle sentit un contact dans son dos, celui d’une personne ayant trébuché et étant venu percuter la personne devant elle, au lieu de tomber, ce qui dans cette foule aurait été difficile et dangereux. L’impact poussa d’ailleurs Anne-Marie un peu en avant, avant qu’elle ne tourne le regard pour voir une jeune femme d’à peu près son âge s’excuser alors qu’elle se redressait.
Elle lui répondit qu’il n’y avait rien de grave avant de voir cette dernière s’éloigner, alors qu’elle-même était toujours au milieu du centre commercial, obligeant les autres passants à la contourner, certains râlant légèrement. S’est quand elle réalisa que la précipitation de la demoiselle, après qu’elle se soit remit lentement à marcher, paraissait bizarre, que la demoiselle fouilla ses poches et découvrit son portefeuille absent.
- Oh la petite voleuse !
S’exprima t elle alors qu’elle fit demi tour pour fendre la foule d’un pas bien plus rapide à la recherche de l’adolescente. Son regard fouillait partout, magasin, et dans la foule à sa recherche, sans qu’elle ne vienne un instant à penser à avertir le service de sécurité qu’on venait de lui voler son portefeuille. Sa seule pensait était de retrouver la pickpocket pour récupérer son bien. Et selon elle, soit celle-ci était en train de se nourrir, soit de commettre un autre vol comme souvent avec ce genre d’individu.
Pensant reconnaitre la jeune femme qui l’avait percuté au comptoir d’une sandwicherie, s’étant placer de faon à avoir une vision sur l’allée de la galerie, Anne-Marie accéléra son pas et vint se placer face à elle, alors que la jeune femme était en train de dévorer un sandwich, avec d’autre s provisions posées devant elle. Mais, ce n’était pas la seule chose qu’elle vit sur le comptoir, puisque son portefeuille, ouvert, si trouvait, et elle ne tarda pas à tendre le bras pour venir le récupérer, alors que son expression visuelle était assez dure, tandis qu’elle regardait la voleuse.
- Dis donc, cela t’amuses de faire les poches des gens ?
Dit-elle assez froidement à la demoiselle, qui trop occupée à manger ne semblait pas encore l’avoir remarqué. Anne-Marie dans le même temps avait fermé et ranger son portefeuille sans vérifier son contenu, puisqu’elle était persuadée que l’argent liquide ne s’y trouverait plus, ou du moins pas dans sa totalité, puisqu’il s’était écoulé sans doute pas assez de temps pour que la jeune femme ait pu entièrement le dépenser. D’ailleurs, elle finit aussi par venir s’emparer des produits que la jeune femme avait laissé sur le comptoir, puisqu’ayant été payé avec son argent, était en quelque sorte sa propriété, et que cela plaise ou non à la jeune femme.
- Et je prends donc cela aussi puisque tu l’as acheté avec mon argent, je me trompe ? Cela m’appartiens donc !
Avait-elle commenté, alors que dans la manœuvre, elle s’était déplacée pour venir se placer à côté de la voleuse, et se facilité la tâche. Son regard sévère se posait donc sur celle-ci, espérant n’y voir aucune protestation.