Centre-ville de Seikusu / Audace imprévue (PV Himeko Sakuraki)
« le: mercredi 05 novembre 2025, 06:53:44 »Ma timidité naturelle m'a souvent joué de mauvais tours, m'empêchant de prendre l'initiative avec des femmes, me privant certainement de moments torrides, me faisant parfois préférer des femmes dirigistes, peuplant certains de mes rêves de strapons inquisiteurs.
Mais, là, ce n'est étrangement pas pareil. Cette femme, je ne peux même pas dire cette agresseure, est à la fois sûre dans ce qu'elle vient de me faire, au point que j'en regrette même que s'interrompent ses douces caresses sur mes fesses, mais aussi très douce, dans les mots qu'elle me murmure.
D'ailleurs, cette voix qui me dit « Petit coquin, être aussi dur en public, tu n’as pas honte ? », alors que c'est elle-même qui...
Je n'ai pas eu le temps de réagir, je n'ai même pas imaginé cette attaque. J'étais dans le tel paradis de la douceur de mes mains sur mes fesses. Sans même que je ne réalise la vitesse de son intrusion, sa main a investi mon pantalon. J'aime m'habiller léger, mais jamais je n'aurais imaginé que ça puisse servir à ça !
Je dois sans doute être pivoine qu'une inconnue ait décelé l'effet qu'elle me fait. Inconnue ? Pourtant, cette voix, je la connais ; elle me dit quelque chose, elle chante comme nulle autre. Elle a une maturité et une assurance, même dans un murmure Où l'ai-je déjà entendue ? Une voisine qui n'a jamais osé auparavant ? Une cliente d'un commerce que je fréquente ? Cette voix confirme un âge plus avancé que le mien, mais d'où ?
Enfin, ce n'est pas le sujet du moment. Malgré moi ou grâce à elle, ma queue est dressée à l'étroit dans mon pantalon pourtant prêt à bien des extensions. Ses doigts sont précis, ils jouent de moi, ils courent et pressent comme s'ils connaissaient déjà la moindre de mes sensibilités.
Je réalise que je me colle de plus en plus à elle, au moelleux de ses seins que je devine, tandis que, dans une posture qui doit sembler grotesque, ma main droite continue de s'accrocher à la barre de maintien du métro à la serrer si fort que mes doigts y sont certainement incrustés.
Je perds pieds, pas physiquement, mais mentalement !
Je suis complètement abandonné, aux antipodes du mâle viril qui maîtrise tout. « Resaisis-toi ! Tu n'es que le jouet d'une cougar ». Jouet, oui ! Malgré moi, peut-être ? Elle joue de moi, et je pousse un « Non, pas ça ! » qui aurait dû réveiller le wagon endormi sur les smartphones, mais me semble plus imperceptible que le murmure d'une douce brise, alors qu'elle sort carrément mon sexe tendu de sa tanière de tissu.
Geste rapide comme si elle s'était entraînée, je bande au vu et au su de tous les voyageurs ; ça va finir au commissariat.
Instinctivement, je rabaisse le dossier que je tiens de ma main gauche, comme pour cacher ce qui se passe, comme si une simple pochette cartonnée A3 pouvait dissimuler cette main précise qui tient ma hampe, ces doigts qui semblent déjà connaître les moindres vibrations de mon sexe.
Un puceau aurait déjà lâché toute sa semence, tant le geste est assuré.
J'essaie de concentrer ce qui reste encore lucide dans ma tête. Gardant tant bien que mal l'appui sur mes jambes, je laisse de la main droite la barre de maintien, pour, dans un geste que peut-être certains voyageurs pourraient voir, partir à l'aventure derrière moi.
Je sais à peu près où est le corps de cette inconnue, pourtant déjà très intime.
Ma main parvient à trouver. Une taille, plutôt belle en formes, sous un tissu qui se devine issu de prêt à porter. Mais il me faut vite aller plus loin, pour ne pas laisser l'initiative. Ma main descend, devinant une jupe d'un tissu aussi soyeux galbant une cuisse aussi ferme que disons de belle forme. Une cougar, c'est sûr, pas une minette !
Il faut que j'explore davantage, mais jusqu'où aller ? La situation est trop invraisemblable, pour la gâcher par un regard intrusif.
Pas facile de me courber davantage en arrière pour faire parvenir ma main au bas de la jupe dont je ne sais rien, si ce n'est que je ne la devine pas mini.
Tentant le tout pour le tout, alors que sa main met mon sexe dans une situation de torture et de volupté à la fois, je lance ma main droite dans le même geste d'attaque, vers l'entrejambe de cette inconnue qui ne l'est pourtant pas.








