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Messages - Camille l'ambigu(e)

Pages: [1] 2 3 ... 9
1
Centre-ville de Seikusu / Audace imprévue (PV Himeko Sakuraki)
« le: mercredi 05 novembre 2025, 06:53:44 »
« Je suis piégé ! Qu'est-ce que je dois faire ? ». Le métro est si calme, comme à son habitude. Sous risque de déclencher un torrent de regards réprobateurs fixés sur moi, je ne peux pas hurler « Madame, laissez-moi ! ». Car femme elle est, je n'en ai nul doute désormais. La poitrine, contre laquelle mon dos s'est appuyé par un étrange réflexe de sauvegarde, ne laisse pas planer la moindre ambiguïté, tant elle se devine ample et accueillante.

Ma timidité naturelle m'a souvent joué de mauvais tours, m'empêchant de prendre l'initiative avec des femmes, me privant certainement de moments torrides, me faisant parfois préférer des femmes dirigistes, peuplant certains de mes rêves de strapons inquisiteurs.
Mais, là, ce n'est étrangement pas pareil. Cette femme, je ne peux même pas dire cette agresseure, est à la fois sûre dans ce qu'elle vient de me faire, au point que j'en regrette même que s'interrompent ses douces caresses sur mes fesses, mais aussi très douce, dans les mots qu'elle me murmure.

D'ailleurs, cette voix qui me dit « Petit coquin, être aussi dur en public, tu n’as pas honte ? », alors que c'est elle-même qui...
Je n'ai pas eu le temps de réagir, je n'ai même pas imaginé cette attaque. J'étais dans le tel paradis de la douceur de mes mains sur mes fesses. Sans même que je ne réalise la vitesse de son intrusion, sa main a investi mon pantalon. J'aime m'habiller léger, mais jamais je n'aurais imaginé que ça puisse servir à ça !
Je dois sans doute être pivoine qu'une inconnue ait décelé l'effet qu'elle me fait. Inconnue ? Pourtant, cette voix, je la connais ; elle me dit quelque chose, elle chante comme nulle autre. Elle a une maturité et une assurance, même dans un murmure Où l'ai-je déjà entendue ? Une voisine qui n'a jamais osé auparavant ? Une cliente d'un commerce que je fréquente ? Cette voix confirme un âge plus avancé que le mien, mais d'où ?

Enfin, ce n'est pas le sujet du moment. Malgré moi ou grâce à elle, ma queue est dressée à l'étroit dans mon pantalon pourtant prêt à bien des extensions. Ses doigts sont précis, ils jouent de moi, ils courent et pressent comme s'ils connaissaient déjà la moindre de mes sensibilités.
Je réalise que je me colle de plus en plus à elle, au moelleux de ses seins que je devine, tandis que, dans une posture qui doit sembler grotesque, ma main droite continue de s'accrocher à la barre de maintien du métro à la serrer si fort que mes doigts y sont certainement incrustés.

Je perds pieds, pas physiquement, mais mentalement !

Je suis complètement abandonné, aux antipodes du mâle viril qui maîtrise tout. « Resaisis-toi ! Tu n'es que le jouet d'une cougar ». Jouet, oui ! Malgré moi, peut-être ? Elle joue de moi, et je pousse un « Non, pas ça ! » qui aurait dû réveiller le wagon endormi sur les smartphones, mais me semble plus imperceptible que le murmure d'une douce brise, alors qu'elle sort carrément mon sexe tendu de sa tanière de tissu.
Geste rapide comme si elle s'était entraînée, je bande au vu et au su de tous les voyageurs ; ça va finir au commissariat.
Instinctivement, je rabaisse le dossier que je tiens de ma main gauche, comme pour cacher ce qui se passe, comme si une simple pochette cartonnée A3 pouvait dissimuler cette main précise qui tient ma hampe, ces doigts qui semblent déjà connaître les moindres vibrations de mon sexe.
Un puceau aurait déjà lâché toute sa semence, tant le geste est assuré.

J'essaie de concentrer ce qui reste encore lucide dans ma tête. Gardant tant bien que mal l'appui sur mes jambes, je laisse de la main droite la barre de maintien, pour, dans un geste que peut-être certains voyageurs pourraient voir, partir à l'aventure derrière moi.
Je sais à peu près où est le corps de cette inconnue, pourtant déjà très intime.
Ma main parvient à trouver. Une taille, plutôt belle en formes, sous un tissu qui se devine issu de prêt à porter. Mais il me faut vite aller plus loin, pour ne pas laisser l'initiative. Ma main descend, devinant une jupe d'un tissu aussi soyeux galbant une cuisse aussi ferme que disons de belle forme. Une cougar, c'est sûr, pas une minette !
Il faut que j'explore davantage, mais jusqu'où aller ? La situation est trop invraisemblable, pour la gâcher par un regard intrusif.
Pas facile de me courber davantage en arrière pour faire parvenir ma main au bas de la jupe dont je ne sais rien, si ce n'est que je ne la devine pas mini.
Tentant le tout pour le tout, alors que sa main met mon sexe dans une situation de torture et de volupté à la fois, je lance ma main droite dans le même geste d'attaque, vers l'entrejambe de cette inconnue qui ne l'est pourtant pas.

2
Centre-ville de Seikusu / Audace imprévue (PV Himeko Sakuraki)
« le: lundi 03 novembre 2025, 22:18:14 »
Les portes se referment et, malgré moi tout comme malgré la bienséance nipponne, je ressens comme uns sentiment de compression. J'avais entendu dire qu'il y avait des travaux de modernisation qui engendreraient peut-être des perturbations, sans doute est-ce cela qui rend les rames plus rares donc plus bondées.

Première fois que ça m'arrive depuis mon arrivée à Seikusu, je sens une présence vraiment très proche de moi, comme plaquée à mon dos, peut-être poussée par la foule. Quoique la notion de plaquée soit relative ; disons que, à travers ma fine chemise de lin écrue, je sens comme un contact plutôt ponctuel, qui fait davantage penser à une opulente poitrine de femme qu'à un torse velu de manutentionnaire.
Ce n'est pas que ce soit désagréable, mais ça m'intrigue quelque peu. Comment une femme peut-elle ne rien remarquer ?
Le problème est que cette interrogation, aussi simpliste soit-elle, fait voyager mon esprit, et me fait regretter d'avoir choisi un pantalon également en lin mais noir, dont la finesse trahirait le moindre de mes troubles. Il faut que je me concentre sur autre chose au plus vite, tiens le vieux monsieur qui dort là-bas.

Effort de concentration qui ne dure pas longtemps ! Une main encore plus effrontée attaque mon fessier, et ce n'est pas la foule qui a causé cette agression, tant elle est ciblée... et douce aussi. Audacieuse et intrusive, me déclenchant un fulgurant électrochoc, aussi bref que s'estompe l'effleurement. Ai-je rêvé ? J'aurais pu le croire, si mon autre globe fessier n'avait pas, à son tour, été attaqué.
Pourtant, il y a un truc qui cloche ! Dans mon dos, j'ai cru percevoir une poitrine. Sur mes fesses, les mains semblent fines, davantage féminines que viriles. Mais ce n'est pas normal. Une femme n'est pas aussi entreprenante, hormis peut-être une jeunette qui a pris un pari et se fait filmer par une copine pour alimenter ses réseaux sociaux.

Et si c'était un transgenre, la poitrine d'une femme et l'audace d'un homme, l'un de mes fantasmes les plus fous, celui qui m'avait provoqué une vigoureuse érection avant-hier au soir, quand je regardais une production porno locale sur DVD, un truc quand même un peu daté mais toujours aussi excitant. Je sais mon fessier très troublant, ainsi caché dans la légèreté du lin, troublant à visiblement séduire un inconnu, mais n'y aurait-il pas plutôt collé son bas-ventre pour ainsi me faire comprendre, autrement que par des caresses, l'intérêt très fort qu'il a pour mes deux globes fins comme ceux d'une femme.

En ce moment, c'est seulement ce qui est féminin en moi, car, pour le reste, c'est une toute autre excitation qui se produit dans mon entrejambe. Mélange de mes souvenirs du film porno, et de la situation incongrue et excitante, une bosse s'est formée sur le devant de mon pantalon, et je remercie la foule d'en cacher la présence. Il faut vite que la pression redescende !

Mais l'attaque est plus violente, cette fois. Visiblement enhardie par mon absence de réel refus à sa présence sur mon fessier, une main s'est enhardie. « Oh non, j'espère qu'elle n'a pas frôlé ma bosse » songe-je. Je ne peux retenir un « Oumf » à la fois de surprise et de retenue, qui cependant ne trouble pas le moins du monde la quiétude du wagon.
J'essaie pourtant d'éviter l'agression, en rejetant ma taille vers l'arrière, quitte à en même temps retrouver davantage la poitrine plaquée contre mon dos, et aussi à heurter mon fessier contre l'individu coupable de toutes ces audaces.

Mais sa main a suivi le mouvement, et je me retrouve presque à frotter l'arrière de ma personne contre quelqu'un qui m'a agressé.
Mon cerveau bouillonne, réfléchit, est en fusion. Que faire ? Les sensations ne sont pas désagréables, mais je ne sais qui ose ça, et pourquoi.

3
Centre-ville de Seikusu / Audace imprévue (PV Himeko Sakuraki)
« le: lundi 03 novembre 2025, 07:28:13 »
Il fait toujours chaud dans le métro. Et, comme si ça ne suffisait pas, la sueur des uns se mélange au parfum bon marché des autres, pour créer des effluves si peu ragoutantes, que même le plus mauvais scientifique ne parviendrait pas à les créer en laboratoire.

C'est cette image peu glorieuse qui revient au métro parisien, et fait à la fois sourire et grimacer hors des frontières françaises.

Tout comme le métro japonais, s'il est aussi sujet à des marées humaines aux heures de pointe, fait sourire par l'extrême discipline tout comme l'extrême courtoisie.

De ces deux univers aux antipodes tant comportementales que géographiques, je sais et vis les différences.

Paris, cette ligne 13 de mon adolescence, et pire encore de mes premières années de jeune adulte.
Quand de jeunes minettes gloussantes s'amusaient à être très proches de moi, l'une même pas discrète prête à filmer, l'autre encore moins discrète à approcher son fessier de les attributs masculins. Combien de fois n'ai-je pas failli finir sur les RS comme agresseur sexuel du métro !
Ou quand un individu, savourant de dos le côté féminin de ma chevelure, voulait également savourer le côté féminin de mes fesses , parfois moulées dans des tissus très légers. Je me rappelle de l'un parmi tant d'autres, qui faillit m'évanouir par son parfum de sueur périmée et d'eau de toilette vomitive, mais qui faillit tout autant m'évanouir quand je sentis un gros paquet me frôler. Instinctivement, mon sexe se raidit dans mon string pourtant très féminin, à imaginer ce que serait ce pieu de chair dressé au plus profond de moi. Mes fesses se cambrèrent à leur tour, pour mieux appréhender les formes de ce mât qui, pourtant, garantissait déjà de les déchirer dans un mélange d'excitation et de douleur. Mes pensées volaient très vite, tout comme celles de mon voisin de métro, qui, certain de son charme répugnant et de mon abandon docile, plaqua sa main sur mon bas ventre pour m'attirer à lui afin d'assurer notre rapprochement, mais poussa un grognement de stupéfaction en saisissant, malgré le tissu, ce qui indiquait que je n'étais pas aussi féminine qu'il le supposait. A la vitesse où il s'est écarté de moi, je pense qu'il court encore !

Pas de ça dans le métro de Seikusu. Toujours le sourire, la politesse, la discipline. Je m'y suis vite habitué. Et, quand, par mégarde, on frôle un autre voyageur, on se confond alors en excuses. Ce qui m'amuse parfois, c'est que certains hommes, honteux d'avoir frôlé une femme comme moi, ne cessent de s'excuser comme s'ils avaient commis le pire des péchés. D'ailleurs, selon que ma tenue du jour me confirme homme ou me suggère femme, les attitudes ne sont pas les mêmes.

Aujourd'hui, je ne sais pourtant dire ce qu'il y a de différent. Je suis certes masculin dans ma tenue car j'ai un rendez-vous professionnel pour un contrat sur une année, mais je suis très femme dans ma coiffure qui laisse peu de doutes vu de dos a fortiori associée à ma fine silhouette, cela n'étant rien car tout un chacun parmi les voyageuses et les voyageurs ne saurait deviner mon adorable string en dentelles blanches. Jeune homme de face, jeune femme de dos, l'un et l'une en moi, ce n'est pas la première fois que je suis ainsi, aux aguets de tout et de rien, mais quelque chose me perturbe, je ne sais quoi. Pas face à moi où les passagers sont absorbés dans leurs smartphones, peut-être dans mon dos, une menace que je sans venir sans l'identifier.

4
Le coin du chalant / Le chalant d'Emi, camgirl et modèle OnlyFans
« le: samedi 01 novembre 2025, 09:10:52 »
Bonjour,

Cette trame :

- Un(e) voisin(e) curieux(se) qui commence à la suspecter et à poser trop de questions.

pourrait intéresser le/la timide Camille.

5
Le coin du chalant / Chalant de Lynn
« le: samedi 01 novembre 2025, 09:09:04 »
Bonjour,

Camille se verrait bien dans cette trame :

Trame 1 – Urbex
Lynn se balade à la nuit tombée dans une école abandonnée. Mais il y a déjà quelqu’un : vous.

6
Le coin du chalant / Re : Connaissez-vous l'histoire de la Dame Blanche ?
« le: samedi 01 novembre 2025, 09:04:13 »
Bonjour,

Cette trame est tentante pour Camille, en quête d'un scoop :

Journaliste, vous vous intéressez à la Congrégation de la Sainte Expiation et à son destin tragique. Or, on dit que dans un squat de Seikusu se trouve la seule survivante. C'est pas dit que l'intéressée soit très conciliante, mais vous pouvez toujours tenter votre chance.

7
Le coin du chalant / Femme mûre en quête d'aventure
« le: samedi 01 novembre 2025, 08:57:47 »
Bonjour,

L'une de ces deux trames tente le/la timide Camille :

- [H/F] Le métro ça rapproche : Vous êtes victime des attouchements d'Himeko qui s'amuse à se presser contre vous ou palper certains partie de votre corps, quelle n'est pas votre surprise en découvrant que c'est une femme âgée qui en a après vous.

- [H/F] Vous reconnaissez la grande star du X Himeko, elle n'est plus aussi fraiche qu'à sa grande époque mais comment résister à la tentation d'une pro.

8
Le coin du chalant / Les délices d'Ashley
« le: samedi 01 novembre 2025, 08:54:11 »
Bonjour,

La trame 4, avec un début dans un parc où il sombre dans ses doutes sur un banc, conviendrait à Camille.

9
Instant hors du temps. Instant de douceur. Instant d’amour.
Presque insolite dans cette chambre où, depuis la première seconde, les deux amants n’ont pensé qu’à baiser.
Instant de répit, mais pas instant de fin.
Tenshi se love contre Camille, et il savoure cette magnifique poitrine pesant contre son torse. Il se souvient de ces vidéos où elle réalisait branlette espagnole ou cravate de notaire, et se délectait quand le foutre lui giclait ensuite sur le visage. Mais Camille a envie d’autre chose ; quoi, il ne le sait, mais Tenshi pense pour deux.

se détendre un peu dans le bassin de l’autre pièce… j’ai envie de me rafraîchir un peu”, elle a deviné ses pensées, elle sait qu’elle est maîtresse de la soirée.
Si elle joint aussitôt le geste à la parole, ne lui laissant pas le choix, c’est néanmoins un geste empli d’amour, comme l’est cet instant. Amour certes pas conjugal, amour du sexe certainement, mais aussi tendre complicité entre deux amants en osmose.

En fait de bassin, c’est plutôt une pièce orientée, autour d’un jacuzzi central, vers une incitation aux jeux amoureux. L’eau à température idéale fait un bien fou à Camille ; c’est comme si son corps se revigorait de l’intensité passée, une détente savoureuse vite interrompue par Tenshi qui vient s’asseoir à califourchon sur lui, écartant les jambes pour se rapprocher au plus près, écrasant sa volumineuse poitrine sur le torse de Camille, frôlant de son bas-ventre la queue de Camille qui se dresse aussitôt.

Excités, il suffirait qu’elle vienne s’empaler dessus, tant sa chatte est ouverte, et ne demande que ça. Mais Camille a envie de faire durer un peu ce moment suspendu ; il ne sait pas si des caméras sont disposées dans la pièce, mais tant pis si les abonnés sont déçus de cet intermède.
Saisissant la coupe de Champagne que lui tend Tenshi, il veut trinquer “à la plus merveilleuse des femmes, à celle avec laquelle je veux encore baiser jusqu’à l’épuiser”, ces mots qu’il lui dit les yeux dans les yeux, tandis que tintent les verres dans le fond sonore des bulles du jacuzzi.

Camille est heureux, comblé, gourmand. De temps en temps, il ondule du bassin, pour que son gland rappelle à Tenshi, en la frôlant, qu’il est prêt pour une nouvelle charge.
Entre deux baisers au Champagne, à jouer avec la langue de Tenshi, Camille fait aussi courir sa langue sur ses seins superbes, ces globes énormes, ces tétons toujours dressés.
Tu es une véritable bombe sexuelle, tu as une imagination sans limites, et je te suivrai volontiers dans tous tes délires, même ceux que je n’aurais jamais imaginés”.
Oui, une bombe, c’est cela ; la moindre étincelle déclenche une nouvelle explosion. Et si, pour le moment, le calme semble là, ça ne durera pas.

10
Centre-ville de Seikusu / Quand Camille rencontre Camille
« le: lundi 22 avril 2024, 23:08:27 »
Camille ne reste pas longtemps au Starbucks. Le souvenir de cette adorable jeune femme le tenaille, et il n’est pas concentré. Se contenter de choisir certaines photos de classe, pour les recadrer sur une seule personne, n’est pas productif !
Il rentre donc chez lui avant la fin de l’après-midi, mais ce n’est pas cela qui va le concentrer dans son travail. Les murs de son studio sont remplis de tirages de son travail certes, mais les thèmes sont assez orientés ; pas de street photo alors qu’il adore saisir toute la richesse des rues de Seikushu, mais plutôt les portraits parfois très peu vêtus de celles qu’il a photographiées, souvent sur contrat, avec une très nette prédominance pour les 18-20 ans, au milieu desquelles figurent néanmoins des femmes à la cinquantaine avérée se libérant soudain devant l’objectif, et l’étrange absence de ses amants dont il aime pourtant garder un souvenir de la virilité dressée en sus du souvenir que son cul en gardera. En principe, il doit photographier, post-traiter, fournir les clichés, archiver, mais pas imprimer pour le plaisir exclusif de ses yeux.
Si certains collectionnent les conquêtes, Camille collectionne les photos dénudées ! Mais même cela ne parvient pas à chasser de ses pensées cette jolie jeune femme à la peau ambrée, et il finit par s’endormir pour s”égarer dans des rêves bien loin de la sage réserve de cette demoiselle.

A son réveil, ses draps témoignent de la nuit troublée, mais pas le temps de s’en occuper. deux contrats ce matin, un cet après-midi, le boulot reprend le dessus sur la rêverie. Photos de classe en début de matinée, photos d’entreprise ensuite, du strict boulot alimentaire, pas de quoi s’extasier comme la veille l’après-midi. Photos d’une starlette de la K-pop coréenne l’après-midi, en vue d’une série de concerts au Japon, pour l’album d’une pseudo célébrité ultra fardée, dont le corollaire est de faire repenser Camille à la jeune femme de la veille.
Travail expédié au plus vite, promesse de vite livrer les résultats ; direction son QG, Starbucks et Iced cappuccino, histoire de traiter cette commande au plus vite, sans se laisser distraire par les nus qui ornent son studio.

Camille ! Commande 77, Iced cappuccino prêt”... Camille L s’extrait instantanément de son travail, regarde sa table où son Iced cappuccino est à peine entamé, regarde son ticket portant le numéro 53.
Elle me joue quoi ? Je n’en ai pas commandé deux !”, songe-t-il, cherchant à voir d’où vient la voix.
Camille ! Iced cappuccino, deuxième appel.”, Camille L repère d’où vient la voix ; il n’a pas le ticket 77, alors à quoi bon y aller.
Une Camille hier, un ou une Camille aujourd’hui, on va monter un club !”, sourit-il, guettant quel Camille différent va arriver.
Mais… sa bouche en reste ouverte, ses yeux en restent éberlués, son visage se tend incrédule ; ce n’est pas un troisième Camille, mais celle dont il a le souvenir d’hier, qui avance pour prendre sa commande.

Camille L reste figé sur cette apparition. 2 jours, 2 fois, pas un hasard. Elle est toujours aussi rayonnante, toujours aussi souriante, toujours aussi élégante. Rien d’ostentatoire, mais une harmonie à nulle autre pareille.
Camille L se dit que ce doit être un de ses fanatsmes nocturnes qui lui retourne le cerveau, et pourtant la barista remet réellement la commande à l’intéressée.
L’esprit de Camille L tourne plus vite que les roues d’un vélo descendant l’Himalaya, mais il n’arrive pas à se concentrer, à apporter la moindre réponse. “Que fait-elle là ? M’a-t-elle reconnu ? Que dois-je faire ?

11
Les contrées du Chaos / Fête du printemps (Camille & Marguerite)
« le: dimanche 21 avril 2024, 07:59:35 »
Le printemps, belle saison où la nature s’éveille, c’est le moment de l’année que Camille préfère. Finie la torpeur hivernale, et pas encore les chaleurs estivales. Le printemps, c’est aussi la saison où les sens s’éveillent, où la folie revient.
La folie, c’est bien le terme, tant Camille est fou d’amour pour ce beau brun dont il a fait la connaissance sur le site “un mec une nuit”. L’amour n’a pas sa place dans ces rencontres d’une nuit, juste pour le sexe, mais sait-on jamais.
C’est une période où la féminité de Camille a pris le dessus, et il s’est pomponné pour ce rendez-vous galant, sans excès mais sans ambiguïté. Son pantalon de toile ne laisse aucun doute sur sa masculinité, mais tout le reste de son corps vêtu d’un chemisier blanc rappelle sa féminité.

Son amant d’une nuit, et peut-être d’une vie, lui a donné rendez-vous devant le parc de Seikusu, un endroit si romantique, et puis il y a les sous-bois tout proches, s’il faut se cacher pour faire des cochoncetés.
Vingt heures à son smartphone, Camille n’a vu passer personne, hormis un grand brun élancé, précisément, qui aurait pu être son futur amant, mais ne lui a même pas accordé le moindre regard.

Vingt heures et dix minutes, Camille patiente toujours, espérant que ce ne sera pas un rendez-vous manqué, comme il en a déjà trop connus.
“Hé, petite fiotte, j’ai ça pour toi !”, l’expression immonde déchire soudain le silence qui inquiétait Camille. Il aperçoit aussitôt, sur le trottoir d’en face un individu, une batte de base-ball en mains.
Et pas qu’un seul… car d’autres apparaissent, tout aussi menaçants. Cinq au total, tous agitant leur batte sans ambiguïté. L’un de la bande surenchérit “Tu voulais te faire défoncer le cul ? On en a cinq grosses pour toi !”.

Leur effet de surprise est inéluctable, et ils se croient invincibles vu l’effet de masse. Cinq gaillards en gros godillots, un turban noir sur la tête, et la lumière du réverbère montrant clairement le visage de celui qui aurait dû être son amant ce soir.
Pour y passer de longues journées, récemment encore à guetter les éclosions printanières, Camille connaît le parc par coeur, ses coins et ses recoins qui peuvent devenir d’infinies cachettes. Oui mais, contre cinq monstres assoiffés de sang, ça ne suffira pas !
Il se retourne, prend son élan, et saute la grille du parc, ce que les gros lourdauds ne pourront pas faire aussi facilement. Pourtant, leurs cris de haine ont aussitôt déchiré le silence, “Il se barre, chopez-le !” indique clairement ce qu’ils veulent.

Camille court à perdre haleine. Il entend au loin les bruits des bottes massacrer le sol paisible de ce joli parc. Il atteint enfin l’allée des cerisiers sakura, dans un calme presque rassurant. Mais soudain “Il est là-bas, chopez-le !” lui rappelle qu’ils sont encore à ses trousses.
L’allée est trop droite, ils l’ont en point de mire. Il tourne soudain à droite, longeant la petite mare brumeuse qui le dissimulera un peu, et saute la grille du parc pour filer vers les sous-bois. Ce n’est pas un lieu de rendez-vous, mais ça les déroutera peut-être.
Camille connaît aussi ces lieux, qu’il fréquente quand l’automne doré se plaît dans les feuillages. Même à la nuit, il parvient à se repérer dans ces allées innombrables. Eux aussi semble-t-il  car il entend encore leurs voix au loin !

Il s’engage dans une plus petite allée sur sa gauche, un chemin peu large même. Quand, soudain, il se sent comme happé par un tourbillon. Il ne comprend pas, il tourne sur lui-même, avant d’être aspiré dans une sorte de tunnel noir où il continue de tourner, avant d’être expulsé vers le dehors.
Expulsé comme un pet, c’est littéralement cela ! Expulsé dans une sorte de clairière, où il parvient à retomber sur ses pieds, et perçoit aussitôt des clameurs au loin, comme si la poursuite continuait toujours, après être passé dans ce mixer.
Pourtant, il y a de la musique qui accompagne ces clameurs. Il semble même y avoir des rires, comme si c’était une fête. Sauvé ! Camille se dirige aussitôt vers le lieu de cette fête ; il va demander de l’aide.

Mais ce qu’il découvre le cloue sur place : une fête médiévale, une sorte de bal costumé. Toutes et tous sont habillés comme au Moyen-Age ou un truc comme ça, les grandes tables et les charrettes entassées corroborent la période, sans oublier qu’ils ne boivent pas du Champagne dans des flûtes en cristal, mais plutôt de la vinasse dans des godets en terre cuite.
Avec son pantalon de toile, et sa chemise de lin, il ne va pas trop dépareiller ; il s’avance, hésitant.
Si c’est une soirée déguisée, c’est très réussi, plus vrai que nature même.
Il avance, hésitant. Nul ne semble faire attention à lui. Il repère le lieu des boissons. Il y a des tonneaux où coule un breuvage rougeâtre, du vin de mauvaise qualité sans doute, dont il ne veut pas s’abreuver. Pourtant, sa course effrénée lui a donné soif, et il avise un pichet en mauvaise ferraille, dont l’eau fraîche, même d’un goût douteux, l’abreuve enfin, versé dans une espèce de godet assorti.
Enfin, il peut mieux regarder cette étrange assistance.

12
Centre-ville de Seikusu / De l'autre côté de l'écran (PV Tenshi Kazama)
« le: samedi 20 avril 2024, 23:02:18 »
fais-moi jouir grâce à mon cul”, les mots crus de Tenshi encourage Camille, qui n’aurait jamais imaginé auparavant enculer une femme aussi chaude, et en remercie la pilule magique. Peu importe le moyen, seul compte le résultat. La belle femelle infidèle apprécie, et Camille pourra découvrir et apprécier sur les vidéos qu’elle enregistre sans nul doute. Ca lui fera un souvenir concret de cette soirée mémorable.
Il espère d’ailleurs qu’il y a bien une caméra pointée au plus juste sur la petite rondelle de Tenshi, qui est plutôt un gouffre béant pour le moment.

Un premier éclair violent vient frapper la queue de Camille. Les jets se mettent en position pour jaillir, et c’est l’un des derniers signaux avant la (dé)charge.
Il veut néanmoins attendre Tenshi ; c’est elle qui l’a mené, depuis leur rencontre, dans des paradis insoupçonnés, où nulle autre ne le mènera jamais.
Il ralentit un petit peu le rythme, percevant alors, entre leurs souffles entrecoupés, un clapotis qui en dit long sur l’état deTenshi.
Une femme fontaine ?”, se dit Camille. “Eh bien, j’ai tout gagné, même ça !”.
Une femme qui maîtrise chaque réaction de son corps, une femme qui lui offre une incroyable complicité sexuelle, une femme qui lui fait comprendre que…

Alors Camille empoigne plus fermement encore ses hanches ; son corps se tend vers l’avant en un ultime coup de reins qu’il veut pousser au plus profond de l’anus, et, hurlant un “Raahhh!” qui a dû s’entendre dans tout le love hôtel, il sent le premier jet jaillir, prisonnier du cul de Tenshi, bientôt suivi d’un autre, encore et encore un autre.
Et il découvre un fait inouï ; ce qu’il soupçonnait avant se confirme. Tenshi prend tellement son pied, qu’elle en coule sur ses couilles ! Camille la tient fermement collée à lui, pour ne rien perdre de cette sensation inconnue pour lui. Et, même s’il continue à se vider dans son cul à grands coups, au point que ça va finir par déborder, il ne relâche pas l’étreinte.
Oh putain, ce que c’est bon !”, c’est la première fois que Camille sort un mot crû en de telles circonstances.
Je vais devenir folle à la longue”, Tenshi lui offre le plus beau des compliments.
Si tu en as toujours envie, je ne suis pas prêt d’arrêter”, lui répond Camille, détachant le foulard qui lui liait les poignets, et faisant glisser peu à peu sa bite hors du trou anal qui este béant. Camille l’essuie sur le bas du dos de Tenshi, avant de soupeser ses couilles mais surtout d’y apprécier la mouille de Tenshi.
Tu es incroyable”, lui murmure-t-il dans l’oreille, se penchant sur elle pour lui déposer un délicat baiser dans le cou, avant de s'allonger tout contre elle, sans avoir débandé, caressant doucement sa joue encore brûlante, et se demandant quelle idée folle a-t-elle en tête en ce moment.

13
Centre-ville de Seikusu / Quand Camille rencontre Camille
« le: samedi 20 avril 2024, 22:33:05 »
La vie est faite d’étranges coïncidences, que certains nomment le hasard, et que d’autres ne remarquent même pas.
C’est ainsi que, parce son voisin s’est blessé à la main en bidouillant dans son moteur, que Monsieur Nikiro a dû le conduire à l’hôpital.
C’est ainsi que, parce qu’il ne savait pas quand il sortirait de l’hôpital, que Monsieur Nikiro a téléphoné à la directrice de l’école, pour lui annoncer avec regret qu’il ne pourra pas réaliser les photos de classe prévues l’après-midi.
C’est ainsi que, parce qu’il est le meilleur ami de son mari et aussi un féru de photo, la directrice a aussitôt téléphoné à Monsieur Tamashi, pour trouver une solution.
C’est ainsi que, parce que les trois premiers contactés n’ont pas répondu, que Monsieur Tamashi a eu une réponse favorable de Camille L pour remplacer au pied levé.
C’est ainsi que Camille L, parce qu’il… non, ça, c’est pour plus tard !

Camille n’est pas vraiment un spécialiste de la photo scolaire mais, comme il sait faire des portraits, et comme il faut aussi de l’argent pour manger, il a remercié Monsieur Tamashi d’avoir pensé à lui.
En bon photographe, qui espère vivre de son art, Camille a un sac photo toujours prêt, ce qui est utile pour foncer à l’école, et rassurer la directrice. Quoique “rassurer” est un bien grand mot, car la brave dame était habituée au travail de Monsieur Nikiro, et se demande comment un jeune blondinet va arriver au même résultat.
Mais, pas le choix, pas le temps ! Monsieur Tamashi lui a assuré que Camille L est un jeune talent prometteur.

Camille sait photographier, il ne doute pas d’obtenir un résultat suffisant ; une photo de groupe, qu’on rangera aussitôt dans un album qui prendra la poussière, voire qui sera encadrée dans le couloir de l’école où elle jaunira, ça n’a pas besoin d’être parfait, comme un portrait de star qui joue sa carrière sur un cliché.
Et les classes défilent, les élèves prennent la pose sans conviction, le résultat sur l’écran du boîtier valide le résultat. De la routine, du travail alimentaire, Camille ne voit que le chèque qui tombera à l’arrivée.

Encore trois classes et c’est fini. Celle-ci a un peu plus de difficultés à se discipliner, à se mettre en ordre. Camille donne les consignes, le professeur répercute avec les prénoms.
“Saïku, serre-toi vers le groupe.”
“Haroki, arrête tes grimaces.”
“Camille, viens plutôt devant.”
Camille L marque un temps d’arrêt, le visage empli de stupeur. Camille, un autre Camille là, avec ce prénom si peu courant ici. Ca, pour une surprise… mais ce n’est pas la seule.
Car il voit arriver, au premier rang, une jeune femme à la peau ambrée, dans une classique tenue d’écolière, mais avec une élégance inouïe.
Ce n’est même plus pour son prénom, mais par cette élégance sans ostentation, que Camille L reste les yeux fixés sur Camille, mais au féminin cette fois.
“Ca vous va comme ça?”, la voix de la professeure tire Camille L de sa rêverie.
Euh oui”, répond-il sans vraiment prêter attention à l’ordonnancement du groupe, et en adressant un léger sourire à celle qui ne peut imaginer qu’ils ont le même prénom.

Camille L en est perturbé, au point de ne faire la mise au point que sur Camille, avant de recadrer sur le groupe. Il veut que la photo retranscrive à la perfection, sa perfection justement. Jamais il n’a vu de peau si belle, au point qu’elle perturbe la cellule de son appareil photo, tranchant avec la peau parfois blanchâtre des autres élèves. Il mitraille, heureusement en mode silence pour ne pas attirer l’attention, et c’est à regret qu’il voit partir le groupe, essayant néanmoins d’y repérer la silhouette de Camille, de dos. Aidé par ses boucles amples, il ne peut hélas pas vraiment l’admirer, cachée par d’autres élèves.
Il n’est plus vraiment concentré sur les deux autres classes encore à photographier, mais, professionnel jusqu’au bout, il veille cependant à assurer un travail de qualité.
Venant voir quelques clichés que Camille a transférés sur l’écran de son propre ordinateur portable, la directrice semble enchantée : “Il y a des années que nous travaillons avec Monsieur Nikiro, mais je suis pleinement satisfaite des photos que vous me montrez, et je ferai votre éloge auprès de Monsieur Tamashi”.
Des paroles positives et encourageantes pour Camille, mais il a autre chose en tête, et, bien que restant plus ou moins dans les parages jusqu’à la sortie des élèves, il ne parvient pas à revoir cette Camille qui l’a captivé.

Il range l’ordinateur dans son sac photo, après avoir une dernière fois regardé les clichés où figure Camille. Si Camille L est rarement satisfait de son travail, il l’est cette fois. Sans que le béotien ne le remarque, Camille sort vraiment du lot des élèves, sur la plupart des clichés. Camille a réussi à faire ressortir sa peau, son regard, sa chevelure, pas sa silhouette, quoique… en regardant celle-ci, Camille sent plus encore son coeur battre.
Joli brin de jeune femme, mais peu probable que je la recroise.
L’esprit vagabond, Camille L prend la direction du Starbucks Coffee. Il connaissait cela en Europe, il y est aussi allé lors de son séjour aux USA, et il a adopté celui de Seikusu comme QG, notamment pour recevoir ses contacts photo ; on ne donne jamais une adresse de suite dans ce milieu parfois glauque, et mieux vaut un lieu public pour voir à qui on a affaire.
Son immuable Iced Cappuccino sur la table, il ouvre son ordinateur, pour faire un pré-tri de son travail, et ne garder que deux ou trois clichés par classe, sauf pour celle de Camille où il garde tous les clichés sans exception, et essaie même plusieurs recadrages pour n’avoir qu’elle sur certaines photos.
Pour retrouver une autre Camille dans Seikusu, il faudrait une incroyable coïncidence !

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Centre-ville de Seikusu / Timidité apparente (PV Manea Haruka)
« le: vendredi 19 avril 2024, 23:54:27 »
Tu aimerais que ce soit moi qui te suive ?”, voilà une phrase que je n’avais pas prévue ! Ca me déstabilise complètement. La bienséance invite à nier, car ce ne sont pas de nobles agissements, mais je ne semble pas maîtriser la réponse qui sort de ma bouche : “Oh oui, j’aurais aimé…” hélas suivi de “mais je ne t’aurais sans doute pas séduite”.

Je réalise à quel point j’ai le bonheur d’avoir une jeune femme si délicieuse face à moi, un visage absolument radieux, et un chemisier qui suggère très fortement, même si ses mains cessent de “m’offrir” sa poitrine. A part la curiosité, qui était peut-être même de l’agacement de prime abord, que peut-elle me trouver pour ainsi m’offrir de son temps ?

A peine lui réponds-je, les yeux dans les yeux, soutenant enfin plus ou moins son regard, que mon propre regard redescend vers ces deux globes, dissimulés par le léger chemisier beige, mais dont les tétons m’envoient comme un signal. Ma modeste expérience, en matière féminine, me dit qu’ils témoignent d’un certain trouble. Les regarder, aussi discrètement soit-il, maintient dans une certaine forme la bosse qui distend mon pantalon. L’essentiel est de maintenir cet état, pas plus car ce serait la catastrophe, pas moins car ce serait regrettable.

Peut-être qu’en cessant d’être obnubilé par ses tétons, je découvrirais un certain apaisement. Qu’elle ait relâché sa position à faire pigeonner cette belle poitrine, pourtant bien dissimulée sous un très élégant chemisier, contribue à me rendre sérénité et maîtrise.
Hélas, la question qui me taraude à la suite, à savoir si elle a un soutien-gorge ce dont je doute de plus en plus, me renvoie une percutante décharge dans le bas-ventre, et s’assortit d’une pulsion dans mon sexe de plus en plus à l’étroit.

Comment peux-tu être seule, alors que tu es si…”, ma phrase reste en suspens, cisaillée par une attaque imprévue;
Je croyais qu’elle se positionnait mieux sur sa chaise, mais je sens son pied apparemment nu contre ma chaussure, et, plus fou encore, glisser contre mon pantalon, remonter.
Je ne sais si le mot apoplexie correspond à mon état, mais je la regarde d’abord stupéfait “Oh!” de cette audace, ensuite tremblant “Euh” de ce frôlement, à nouveau stupéfait mais sans onomatopée, quand ses doigts si fins et agiles déboutonnent un bouton au haut de son chemisier, offrant dans l'entrebaillement du tissu une plus flagrante vision de la raie entre ses seins.
Une fraction de seconde, je croise son regard ; elle me toise, elle me provoque, elle me défie. Mais, plus fort encore, mes yeux redescendent vers l’échancrure, qui m’offre désormais un léger aperçu des rondeurs dissimulées.

Je dois paraître complètement bêta à sortir des onomatopées et à être obnubilé. J’en aurais presque oublié son pied remontant au long de mon pantalon, si celui-ci ne s’aventurait pas dangereusement sur ma cuisse.
Rien qu’imaginer qu’elle pourrait être en jupe, et que celle-ci s’ouvrirait de plus en plus par ce geste, n’est pas pour me calmer.

J’essaie de surnager dans cet océan de sensations.
Euh non, tu n’es pas charmante, tu es… euh… irrésistible”.

Moi, c’est Camille. Et toi, c’est…”. Un signal rouge, un gyrophare bleu, une sirène hurlante, tout ça vient de lancer l’alerte dans ma tête.
Idiot ! Comment vas-tu lui dire que tu connais son prénom ?”.
Pourvu que, vu la chaleur du moment, elle n’ait pas prêté attention à ce qui ressemblait davantage à une affirmation qu’à une question.

Oui, il fait chaud dans cette salle, et même la clim n’y changerait rien. J’étais simple admirateur d’une très belle jeune femme, et me voilà pris à mon propre piège, dans ec qui ressemble à un jeu de sa part.
Pourtant, ma méfiance initiale s’est un peu estompée. Je songe moins à un pari entre copines, vu que je ne vois plus les donzelles en question. Je dirais même que, vu les clients encore présents, nous sommes comme à l’écart.

Son pied est encore plus haut désormais, et, si cette caresse est délicieuse, elle se rapproche fortement de cette bosse qu’elle a sans doute vue.
Je devrais prendre l’initiative, mais je suis coincé, coincé par cette caresse indécente qui me barre toute échappatoire, coincé par mes yeux fixant cette poitrine pourtant à peine révélée, et même simplement coincé parce que la position debout trahirait une bosse qui, si elle était du trouble au tout début, est désormais de l’excitation.
Dans cet océan d’incertitudes m’apparaît cependant une certitude ; si son doux peton monte si haut, sans que je ne parvienne à déceler quelque pantalon ou autre legging, c’est qu’elle porte une jupe a priori évasée, voire courte pour lui laisser cette amplitude.
J'aimerais tellement en savoir davantage ! Dans un geste qui me surprend moi-même, je passe la main sous la table, allant directement à ce qui monte inexorablement vers la bosse matérialisant mon état d'émoi, espérant peut-être inconsciemment parvenir à ralentir ce qui monte sur moi, pour maîtriser ce qui monte en moi, à moins qu'au contraire je n'aie quelque audace nouvelle pour la guider là où j'aimerais qu'elle pose son peton, même s'il n'y a nul doute qu'elle a déjà cette idée en tête.
Un contact à la fois doux et chaud ; même si le contact de sa main sur la mienne m'avait traversé de mille étincelles, celui-ci est différent, peut-être parce que plus coquin.
Mon esprit divague, ma lucidité vacille, mon imagination court. Ce pied délicat n'est que l'extrémité d'un chemin qui mène vers bien d'autres trésors, et rien que cette suggestion me transporte.

Relevant enfin mes yeux vers elle, découvrant alors son regard comme métamorphosé, comme si la douceur initiale avait cédé la plage à deux étranges lueurs, je lui murmure, vraiment pas trop fort pour que nul n’entende :
Tu es incroyable, je ne me suis jamais senti aussi bien”.
Ca fait un peu benêt cette phrase, mais parler ainsi, un rien intimement, n’est ni mon fort ni mon expérience.
Oui, c’est ça ; je suis bien avec toi, et je voudrais que ça continue encore et encore”.
Je me décompose, elle joue et se joue de moi, dans un lieu public où je ne me serais pas imaginé ainsi.
"Ce n'est pas dangereux d'être comme ça, tous les deux ici ? On pourrait nous voir et se demander."

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: jeudi 18 avril 2024, 07:57:39 »
Eh bien 5

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