Ville-Etat de Nexus / Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)
« le: mercredi 19 février 2025, 19:46:09 »Elle tenta de se débattre, de se soustraire à l’étreinte poisseuse des appendices, mais ses mouvements étaient désespérément vains. La pression exercée par les tentacules surpassait largement sa force, et le mucus paralysait peu à peu ses muscles, la réduisant à l’état de poupée désarticulée. Son corps, privé de toute résistance, se laissait ballotter au gré des assauts de la créature. Seuls ses yeux, embués de larmes, et ses doigts crispés, s’ouvrant et se refermant nerveusement comme ceux d’un patient terrifié sur le fauteuil d’un dentiste, trahissaient encore sa conscience.
Puis vint l’instant fatidique.
Ses jambes, jusque-là repliées dans un dernier sursaut d’instinct, furent lentement écartées. L’entrave était implacable, méthodique, brisant toute tentative de résistance. Les tentacules s’enroulèrent fermement autour de ses cuisses, les étirant avec une lenteur perverse, forçant la jeune femme à exposer son intimité à la menace qui la surplombait. Son souffle, déjà erratique, s’accéléra en une série de spasmes paniqués. Chaque nerf, chaque parcelle de son corps encore capable de ressentir l’alerte, lui criait de lutter, mais ses muscles ne répondaient plus. Un frisson glacial parcourut son échine lorsque l’un des appendices effleura la peau sensible de son entrejambe, traçant des arabesques moites sur son épiderme. Puis, sans prévenir, il s’insinua en elle. Pas de brutalité soudaine, pas d’attaque franche—juste une pression inexorable, une progression lente et invasive contre laquelle elle était impuissante.
Et c’est alors qu’elle le sentit.
Sous sa main droite, un contact familier. Son Krùstal.
Une étincelle d’espoir traversa le brouillard de son esprit. Il lui fallut un effort surhumain pour refermer ses doigts engourdis autour de l’objet, un autre pour activer le mécanisme. Ses pensées, vacillantes, se concentrèrent sur un réglage qu’elle n’avait jamais osé tester. Elle n’avait pas le choix.
Un frémissement.
Une vibration.
Puis un arc électrique fendit l’air dans un crépitement assourdissant.
Les chairs brûlèrent sous l’onde de choc. Les tentacules se crispèrent violemment, contractant tous les muscles qu’ils enserraient. Thaïs aussi fut secouée par la décharge, son propre corps se raidissant sous l’intensité de l’attaque. Si elle n’avait pas été immortelle, elle serait morte à cet instant précis.
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La sosie de Thaïs relâcha le pénis de Grayle avec un bruit de succion net, levant les yeux vers lui, un éclat audacieux dans le regard. Un goût amer et salé envahisant sa langue.
"Je suis désolée, mais Thaïs est occupée pour le moment. Merci de ne pas laisser de message, je ne suis pas un répondeur" dit-elle, la voix teintée de provocation, un sourire en coin.
Elle se redressa, se positionnant accroupie sur lui, les mains autour de son membre. Ses ongles vernis se plantèrent délicatement dans la peau fragile, une pression croissante qui fit naître un frisson sur sa peau.
"Moi, c'est Thanélïs. Enfin, je crois..." ajouta-t-elle d'une voix plus basse, comme si cette information l'importait peu, murmurée presque pour elle-même.
"Thaïs a fort à faire pour l'instant. Elle est.. empétrée dans une facheuse situation. Quant à te libérer, non, je ne crois pas. Tu es mon jouet, pourquoi te laisser partir ?"
Ses doigts glissèrent lentement le long de son sexe, jouant de manière distraite, amplifiant le frisson d’une tension palpable.
"Alors, pourquoi nous suivez-vous, toi et ta... folle ?" continua-t-elle, ses yeux brillant d'un éclat moqueur.
Elle s’approcha enfin, ses yeux se plantant dans les siens, leurs nez se frôlant dans une proximité dérangeante. Au cours de la manoeuvre, sa vulve chaude et humide avait glissé le long de la verge du pélerin, insuflant une énergie nouvelle dans le membre déjà trop socilité.
"Si vous voulez mettre la main sur le Knuff, il va d'abord falloir me passer sur le corps." dit-elle avec un sourire énigmatique.
L’ironie de la situation n’échappa pas à Grayle : il était loin d'avoir les moyens d'inverser la situation pour le moment.
C'est alors qu'elle décida de changer de position: elle pivota, tournant le dos à Grayle et s'appréta à faire entrer son sexe en elle; mais dans ce mouvement, quelque chose attira son attention. Les liens qui le maintenaient n'étaient serrés que par de vulgaires boucles, comme des noeuds de lacets. Hors il lui suffisait de tirer sur la boucle pour libérer ses poignets.