Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Andy Lancaster

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Andy Lancaster

Pages: [1]
1
Prélude / Re : Une arrivée-tonnante [Valicidé !]
« le: samedi 22 juillet 2017, 13:03:33 »
Bienvenue à toi sur le forum !

2
Haru était un monstre dans le corps d'un homme. Cette phrase résumait mon avis sur cet individu. Il me manipulait, me maltraitait et abusait de sa force. Au lieu d'être un héros pour les plus faibles, il était un tyran qui s'en amusait en exprimant tout son sadisme. J'étais pas un garçon stupide, je le voyais très bien. Pourtant, je continuais de lui obéir. Ma vie semblait en dépendre mais, au-delà de tout ça, être traité de cette façon par un beau garçon me faisait fondre. Je devenais quelqu'un à ses yeux. D'avantage un animal qu'un être-humain, certes mais, ainsi, je marquais sa conscience. Je voulais être spécial auprès de lui et essayer d'amadouer sa gentillesse. Mais en retour, je ne reçus qu'une gifle, gratuite, venu du néant absolu qui m'assomma et me fit tomber à terre. Les paroles de la chimère m'ouvrirent les yeux. Dans cette situation digne d'un cauchemars, l'espoir n'avait pas sa place. Je... Haru n'avait pas de bonté d'âme. La chimère jouait avec mes sentiments, détruisant les plus positifs... Je... Je savais plus quoi faire. L'espoir faisait vivre mais, plus maintenant. La seule manière de me sentir vivant, à l'instant-même, c'était de rester leur jouet à tous, d'être à eux et de tout faire pour le rester.

" Je n'ai plus de nom... Ne m'appelle pas... Un animal n'a pas de prénom attitré." L'animal en question, c'était moi. En me redressant sur mes genoux tout en massant ma joue, je leur montrais ma détermination. Je n'abandonnerai pas ! Seul cette volonté continuerait de persévérer, encouragé par mes désirs. Ils continueront d'exister même dans le pire des enfers... Et j'eus raison ! Mon nez sentit l'odeur de sa bite. Une odeur enivrante, appréciable, forte. Il ne s'agissait pas de puanteur mais, de l'odeur corporel d'un homme, de son nouveau maître, une odeur unique à mes yeux que je m'efforçais de retenir. Mon oeil visible le regarda dans les yeux avec tendresse, signe de ma soumission. Aucune haine, interrogations ou pitié ne se manifestaient. Tout ce qui comptait, c'était de se sentir vivant et de le rester... Et de découvrir les jeux qu'offraient une bite de cette taille. Quand il m'ordonna de lécher, j'affichais un sourire discret que j'effaçais.

" Mer... *slurp* Ci *slurp* De me faire cette honneur *slurp* Maître Haru. Je ne vous décevrai pas, ni vous, ni nôtr...Votre divinité*
Notre divinité ? Pourquoi ? Parce que je me considérai comme un membre entier ? Pourtant je ne l'étais pas, ma langue faillit prononcer des paroles qu'elle regretterait. Elles étaient parfaites pour appeler une punition, chose que je voulais à tout prix éviter. Et j'eus une nouvelle récompense, ma première fellation.

Dans mes mains, la cire qui me dilatait disparaissait, se collant à ma peau, à la fois sur mes doigts et mes fesses, même à l'intérieur de ces dernières. Ma langue, elle, se plaquait sur ce sexe qui me violait la bouche avec mon consentement. Je déglutissais à plusieurs reprises, essayant de bien respirer et surtout, surtout, de ne pas vomir sur Haru. Mes yeux se perdaient dans le vide. Je ne me concentrais que sur ma bouche, retroussant les lèvres pour donner plus de sensations. J'avais lu ça sur internet. Il devait aimer ? J'espérai que oui, sinon je ne risquerai plus de pouvoir jouer avec cet objet de plaisir, mais aussi de torture qui me coupait la respiration et m'âbimer la mâchoire. Quand il bougea ma tête, je gémis de douleur, c'était une position tellement inconfortable ! Mais sa queue alla plus loin, se baladant dans ma gorge, écartant mes amygdales, une fois, deux fois et encore et encore. Je... Je me faisais baiser la gorge ? C'était ça qu'on disait dans ces moments-là ? C'était violent mais, c'était bon ! Je m'impressionnais moi-même de pouvoir encaisser une telle masse pour ma première fois. J'ignorais la douleur, il fallait l'ignorer ! Il fallait faire plaisir à maître Haru et la chimère !
Ma bite bandée comme un arc traduisait tout mon plaisir, toute ma joie de vivre cette torture. Etais-ce sadomasochisme ? Oui, certainement, sans aucune doute si on résumait les actions que j'enchaînais. Mon sexe était trempé, couvert de pré-sperme. Cela devait coller à son pied, le deuxième membre étranger qui touchait mon entre-jambe. C'était... Kiffant ! Alors, quand il m'ordonna de m'uriner dessus, je ne réfléchis pas vraiment. Restant dans ma position, je me penche légèrement en arrière en prenant mon sexe entre mes mains. Je le penche vers mon torse et au bout d'une longue poignet de secondes je commence à m'uriner dessus. Mais, en faible quantité... Je n'en avais pas spécialement envie. Pourtant le jet, assez puissant, atteignit mon menton et le haut de mon torse. Mon urine coulait sous formes de multiples filet le long de mon torse, je me retenais de respirer l'odeur du liquide, me contentant de me concentrer, jusqu'à me vider entièrement la vessie. Puis je répondis enfin à Haru :

" J'ai... Envie de découvrir de nouvelles choses maître Haru. Et... Ce serait un tel honneur de me faire baiser par votre bite, par cette grosse bite, immense, qui doit fait fuir plus d'une personne... Et je ne pleurerai pas." * J'étais naïf ou fou, mais j'étais sûr de moi quand je prononçais ces phrases.* " Je ne pleurerai pas... De perdre ma virginité avec quelqu'un comme vous... Grâce à vous !" J'étais sûr de tenir le coup, la cire m'avait dilaté, l'excitation m'aidèrent aussi et la transpiration causé par les flammes amplifiaient encore la facilité avec laquelle mon petit trou était dilaté. Courageusement, je me retournais et me mis à quatre pattes, fesses cambrés en arrière, légèrement relevé, offertes à Haru qui pouvait avoir une belle vue sur mon fessier. Du moins j'espérai qu'il trouve cela beau. N'osant affronter le regard des autres fidèles, je regardais le sol et, joueur, je dandinais mon fessier dans l'unique but de le provoquer.

Non, je ne pleurerai pas !

3
N'importe qui de censé me prendrait pour un fou. Mais, mettez-vous à ma place. Je n'étais qu'un garçon menant une vie banale qui découvrait une secte affilié au paranormale, capable d'invoquer une entité démoniaque qui semblait prôner la luxure. Le pêché auquel j'étais le plus sensible tant j'étais curieux de l'anatomie des hommes, de vrais hommes. Car, au fond de moi je ne me considérai que comme un garçon à cause de ma taille et de mon attribut d'une taille raisonnable, mais non imposante. Confronté à cette situation, à toutes les pensées et leurs qu'elles provoquent, l'adolescent que j'étais n'arrivait plus à voir clair. Tout ce qui comptait c'était de survivre. Alors, devenir le pantin d'êtres abjects ne me dérangeait pas. Jamais, à cet instant précis, je n'avais pensé intrigué, par ma simple personne, mes simples émotions la chimère. Etait-elle aussi surprise que moi de voir ce corps d'ange cachait un véritable démon ? Je ne m'attardais pas dans cette pensée, trop concentrée sur Haru et son sexe. Sur ce garçon sortit tout droit d'un rêve. Un doux rêve qui prit fin quand la chimère reprit la parole pour interrompre ce moment d'euphorie et me blesser. Je vis la cire aller sur moi, mais, trop tard, je n'arrivais pas à l'esquiver et la jouissance qui montait déjà m'intimida l'ordre de ne pas enlever ma main. Le liquide blanchâtre et bouillant tomba sur mes doigts, mon sexe, mon gland même, m'arrachant quelques cris de douleurs, brefs, tout autant que le mal qu'on m'infligeait. La cire sécha rapidement mais, cette douleur me rappela ma place. On ne me récompensait pas, on me testait.

" Le pouvoir... Doit se mériter ? Ai-...Ai...Ai-je raison ? " Comprenais-je la logique de la chimère ou plutôt la partageais-je pour la décrypter aussi facilement ? Sans doute... Oui... Je comprenais cet être qui me tentait par son simple instrument, Haru.

Haru se retrouva nu devant moi. Mon dieu qu'il était beau, qu'il était charmant et ô combien dangereux. Son corps parfait montrait qu'il pouvait désirer qui il voulait. Et pourtant, il avait désiré la chimère, être son serviteur, son pantin utilisait pour m'exciter. Mais, le plus dangereux était sa queue. Elle était si belle, si imposante ! Je veux dire... C'était celle d'un mâle alpha et ce mâle alpha se tenait sur moi, tandis que je fus obligé de m'allonger sur le dos un cour instant. Cette queue, l'objet de mes désirs me narguait à quelques centimètres de moi. Je me redressais, réduisant l'écart. J'en avais envie... Tellement envie... Je me mordais les lèvres, violemment, peut-être même trop puisque un filet de sang coula le long de mon menton. Le stress, la peur, la curiosité, le désir, l'excitation, la prudence, tout s'était manifesté dans cette simple morsure que je n'arrivais même plus à contrôler. Le plus étonnant, enfin, plutôt ce que je préférai, c'était la taille de ses bourses : pleine... De sperme ? De ce liquide que je voulais tant goûter ? Autre que le mien, car ce n'était pas la même chose. J'avais lu sur internet que certains considérait que le premier sperme bu correspondait à notre futur propriétaire, à nôtre maître.
Je voulais avoir des réponses à mes question, savoir si c'était la vérité, aussi simple soit-elle qui se manifestait : je plaisais à Haru. Ou si ce n'était qu'une illusion ou tout cela n'avait que pour but de me tourmenter. Quand Haru me parla violemment, me manqua de respect, m'insulta, me rabaissa en deux phrases, quelque chose en moi se brisa. Je... J'étais si heureux et ce bonheur venait d'être balayé. Ce bonheur d'être au centre de l'attention, ce sentiment d'être accepté qui s'était manifesté suite à l'absence de remarque sur mes désirs. Je... J'étais heureux. Et Haru venait de tout détruire... Enfin... Non... Enfin si. Mais, non. Haru faisait de moi sa chose avant même de jouer avec moi ? Etais-je à lui et par extension à la chimère ? Sans le voir, j'étais devenu un objet qu'on s'accaparait ? Moi, tout ce que je voulais, c'était ce sentiment de bien être. Être différent à leurs yeux, retrouver ce statut d'hommes et être ainsi apprécié.

" Je comprends. " Mon ton était calme, ferme, mature même. D'un geste de la main, j'effaçais mes larmes et mes yeux redevinrent calme. Les flammes m'entouraient, les disciplies m'observaient, la chimère me contemplait et Haru jouait avec moi. Je commençais à comprendre les règles du jeu, de cette situation... Et j'acceptais de m'y plier si cela pouvait me rendre heureux sur de nombreux points. Je... voulais être libre. Fuir cet image de lycéen banal, fuir ce monde, fuir ces chaînes qui me tourmentaient. A cet instant, j'observais le gland de Haru tournait vers moi... Avant qu'il ne m'urine dessus dans un flot abondant. Son odeur piqua mon nez mais, je ne grimaçais pas, j'endurai, silencieusement. Quelques mèches devinrent humide, mes joues luisaient sous l'urine. C'était donc ça la soumission ? C'était... électrifiant et attirant. Rapidement, désireux de surprendre les spectateurs, je tirai la langue et en récolta quelques gouttes pour goûter. Le goût était exécrable mais, je le savais. Non... Je montrais mon consentement. Puis, je me penchais vers le garçon et tira la langue pour boucher le jet un instant, pour goûter son gland et glissait le long de sa membre. Enfin ! C'était la première queue que je goûtais et celle-ci était appétissante. Je voulais savoir ce que cela faisait de l'avoir en soi, dans la bouche, dans le cul... Je voulais coucher avec lui. Là, maintenant. Tout de suite !
Quand la bougie tomba sur mon torse, je lâchais un autre cri. J'étais sensible à la douleur. Rapidement, j'attrapais la bougie, l'éteignit avec mon souffle et m'assura que la cire cessa de couler avant de me redresser sur mes genoux, de me cambrer légèrement pour exposer mon fessier à l'objet en cire que je tenais du bout des doigts. L'excitation et la transpiration causait par les flammes dilatèrent facilement mon orifice. La bougie eut tout de même du mal au début mais, une fois en moi, le reste glissa facilement, m'arrachant quelques gémissements étouffés. La sensation n'était pas agréable. Je ne prenais pas de plaisir, mais j'acceptais de souffrir pour être récompensé.

" Comme ça ? C'est ce que tu veux ? C'est ce que vous voulez tous ? Je... J'accepte vos règles. J'accepte de souffrir, d'être humilié, d'être torturé, car je sais que le plaisir et le bonheur m'attendent derrière tout cela. Ai-je tort ? " * Chacun de mes mots était murmuré d'une voix tremblotante, à plusieurs reprises je m'interrompis pour gémir, au fil des secondes la bougie coulissait toute seule, facilement en moi. Mais sa taille et son diamètre ne rivalisait pas avec celle d'Haru. De nouveau plongé dans mon silence, en observant sa bite, je déglutis d'angoisse.

4
C'était très gênant comme situation. Je me tenais à la place d'une fille qui s'était volatilisée, six personnes pouvaient me mater à loisir dont deux filles et un beau garçon qui me faisait de l'effet. Le pire, c'est que je dû me confier auprès d'eux de toutes les pensées perverses qui m'animaient quand j'avais mes bas au niveau des chevilles. Le silence se fit lourd, la situation en devenait tellement ridicule que je me demandais si je n'étais pas victime d'une caméra cachée. J'espérai que non. Pas après tout ça, c'était un coup à injustement ruiner ma vie qui était déjà misérable ! Trop concentré sur cette nouvelle angoisse grandissante, je ne vis pas les yeux d'Haru sur mon corps et par extension, son ouverture d'esprit, sa sexualité. Non, ce silence trop pesant et ses flammes menaçantes m'empêchèrent de garder mon sang-froid. Et ce n'était pas vraiment de draguer la personne qui attentait à ma vie depuis plusieurs minutes déjà. Peut-être avais-je trop peur mais, mon don était en panne, comme épuisé par tant d'émotions. Alors, quand la chimère s'approcha de moi, je sursautais et tenta de faire un pas en arrière.

" Comment... Savez-vous tout ça ? " Comment cette entité connaissait tout de moi ? De mon désirs de fuir la banalité et de devenir puissant pour renverser les tyrans et établir ma propre justice. Personne ne le savait, personne sauf peut-être mon oncle et ma tante en m'observant enchaîner mes escapades. Mais, cette chimère, jamais je ne l'avais croisé, pourtant elle savait tout de moi, de mon jardin secret. Extérieurement, ma tête tournait encore et encore, à la recherche de la source de la voix, à la rechercher d'une explication rationnelle tandis qu'intérieurement je me sentais briser. On essayait de forcer un à un mes verrous.

Elle disait pouvoir me les donner ? Me rendre fort, pimenter ma vie ? Etait-ce vrai ? Au fond... Si... Je rejoignais cette secte et que je recevais une bague similaire à Haru et celle de la prêtresse, j'aurai le pouvoir sur ce lycée et je serai récompensé en sacrifiant des élèves. En devenant quelqu'un de méchant... C'était dur à admettre mais, l'idée était alléchante. Toutefois, je restais méfiant et je ne répondis pas à l'esprit sur le moment. J'étais trop concentré à sauver ma vie, à gratter de précieuses minutes et à faire bonne impression pour ne pas finir sur la croix pour ensuite disparaître. Il fallait être malin... Ou parfaitement soumis. C'est ce que sous-entendais la créature qui me tripotait depuis tout à l'heure. En y repensant... Elle aimait mon corps ? Et les autres ? Et Haru ? Enfin je me retournais vers lui, essayant de voir dans son regard une réponse. Même si j'étais nul pour lire le regard des autres. Je crois qu'à cet instant, je rougis... Lui pouvait voir dans mes yeux ce que je pensais.
La bougie qui lévita sembler indiquer la position de la chimère qui me parlait encore et toujours. Au fond, je n'avais pas besoin de la bougie, mes yeux savaient étrangement où regarder. Je déglutis, mon don me faisait moins mal mais restait intacte, progressais-je déjà ? Quand la goutte de cire se renversa, je sursautais et gémit de douleur, d'un gémissement efféminé, incontrôlable que je fis taire avec mes deux mains. La cire me brûlait un peu avant de commencer à sécher.

" Ma nature ? Le pervers que je suis... Mais j'ai dit ne pas l'être ".
Oui je me voilais la face, oui je leur mentais maladroitement mais, je ne voulais pas qu'on pense ça de moi. J'étais aussi courageux, malin et gentil. Pas uniquement pervers... On pouvait pas me résumer à ça. Pourtant, je me laissais me mettre à genoux pour plus de confort et je commençais à me branler. Ma queue était déjà dure comme l'acier... La chimère avait raison, mon corps lui répondait positivement quand mes lèvres essayèrent d'effacer mon trouble. D'une main, je jouais avec mon sexe. Je respirai rapidement et je commençais à être couvert de sueur, les flammes et l'excitation me faisaient bouillonner. Dans ma concentration, je n'entendis pas les dernières paroles de l'entité... Mais j'entendis un bruit, ce bruit familier d'une ceinture tombant à terre. Par réflexe je me tourne vers ce bruit et voit Haru, en boxer et débardeur s'approchait de moi... Il était doté d'une immense bosse et je voyais son pénis dépassait. Le premier pénis que je voyais en vrai, face à face. Et il était grand, gros, épais, celui d'un homme, d'un vrai homme. Haru surpassait certains acteurs que j'admirai pour leur sexe. Je déglutis... Pourquoi était-il si dur ?

" Haru... Je... On se connait pas... Pourquoi t'es dans cet état ? C'est ma faute ? Et, t'es vraiment comme ça ? C'est pas une source de magie. Je veux dire... T'as vraiment une aussi... Grosse bite ? " * Comme si c'était interdit de formuler ces deux derniers mots, je les prononçais discrètement, sans me rendre compte que, excité comme jamais par cette vision de rêve, ma main accélérait. Mon gland était mouillé, légèrement, une goutte qui perlait sur son bon se fit balayer par mes doigts précipités et répandu sur mon sexe. Ce garçon était si beau, mais si étrange. Au fond les autres n'étaient pas méchants non plus, je représentais un danger pour eux et c'était normal de me menacer... Je veux dire que... Peut-être que ces sectaires n'étaient pas si méchant, si on en oubliait le sacrifice de l'autre pimbêche qui, elle, était vraiment méchante. Cette idée prenait de l'ampleur dans mon cerveau, mon véritable cerveau, sûrement influencé par ma queue et mes désirs.

" Je.. J'ai besoin de savoir. Tu es comme ça avec moi parce que tu te sens obliger de l'être ? Non ? " Oui... Un garçon comme moi pouvait ne pas plaire à Haru et c'était normal. Surtout s'il était hétéro. Alors tout cela n'était qu'une illusion ? Je n'étais pas la source de cette queue incroyable, dressée, et fière. De ce sexe qui me faisait déglutir et transpirait. Mes genoux avançaient péniblement vers lui, je me retrouvais à quelques centimètres de lui, de sa bosse. Qu'importe sa réponse, il représentait mon fantasme. Je voulais la toucher, je tendis ma main vers lui, l'effleura du bout de doigt et me ravisa aussitôt. Non, on ne me l'avait pas ordonné et Haru pouvait se montrer agressif à tout moment. C'était incroyable, mais je gardais une notion de lucidité face à tout ça, pourtant ma main droite ne cessa jamais ses mouvements, au contraire, elle accélérerait.

5
Mon corps était en alerte. Il se sentait menacer, chaque muscle tremblait comme des êtres vivants, prêts à saisir la moindre occasion pour s'échapper de cette situation dangereuse et embarrassante. Cet état m'épuisait, je n'arrivais pas à avoir les idées parfaitement claires face à mon agresseur. Mon sang-froid s'évaporait lentement mais, ma raison tenait le coup. Il n'était pas question d'être sacrifié sans lutter. Pas même quand il me complimenta sur ma malice, même si une sensation agréable me traversa l'esprit. Être pris en estime par un beau garçon athlétique, ça avait don d'augmenter ma confiance en moi et... Non... Pourquoi il agrippe ma bosse, mon sexe ? Il... Avait sentit mon érection ! ? C'était encore plus gênant, j'affichais un sourire embarrassé en devenant rouge comme une pivoine. Il prenait mon sexe entre ses mains, à travers le tissu et pouvait en discerner la longueur et la largeur. Je l'avais jamais mesuré, je la savais simplement moins imposante que celle des acteurs de X. Etait-ce donc une taille ridicule ?

" Je... C'est pas ce que tu crois ! " Enfin si, mais non.

" Je ne le savais pas ! Je suis ici depuis ce matin seulement. Je ressens simplement ces choses-là. Ta bague... C'est-à-cause d'elle que je t'ai suivi. C'est vos sacrifices et les mauvaises ondes qui en émanent qui m'ont attiré. Je te jure que je te dis la vérité ! "

Puis, une étrange onde sonore raisonna à mon oreille. Je ne captais qu'un bruit assourdissant, pas de paroles, pas de voix, seulement un son. Sous l'inquiétude et la peur d'être étranglé par Haru, je ne sentis que très légèrement mon don s'activait en moi. Ce n'était pas naturel. Sans que j'ai le temps de poser la moindre question, me voilà forçait de suivre. A la fois physiquement par ton bras puissant et mentalement par mon désirs de vivre. Je ne mourrai pas ce soir. Jamais. Quand on entra dans la pièce et qu'on croisa la prêtresse, je fronçais les sourcils à sa proposition. C'était certainement comme ça que l'autre pimbêche s'était faîte avoir. Elle voulait clairement me faire du mal là où Haru pouvait faire preuve d'ambiguïté dans ses paroles. Elle était dangereuse, plus que lui, certainement... Et son charabia ne changeait rien à ce classement basé sur la menace qu'ils dégageaient. J'étais sa main ? J'étais à lui ? Je ne comprenais absolument rien et mes yeux affolés qui observèrent rapidement la place reflétaient toute ma panique.

" KESESE ! ? "
Je parlais trop d'une vite sous le coup de la panique tandis que les flammes décuplèrent, je baignais dans la chaleur du feu et abritait mes yeux avec un bras pour ne pas être éblouis. Du coin de l'oeil, je vis la peste disparaître, quitter la salle de classe, et certainement notre monde. Etait-elle morte ? Etais-je le prochain ? A cette idée je reculais d'un pas mais, Haru me donna un ordre...

" NU ! ? Moi ! ? "

Devant des filles ? Non, non, non ! Je ne voulais pas exposer ma nudité à la gente féminine. Même ma tante ne m'avait jamais vu nu. En réalité seul ma mère avait pu voir mon corps. J'étais un petit garçon au faible gabarit, elles allaient sans doute se moquer de moi... Les garçons aussi, mais, c'était moins douloureux. J'acceptais d'être moins masculins, moins virils qu'eux. Mais, les flammes agitèrent me ramener à la réalité, à ma situation délicate. Sans dire un mot, me contenant d'afficher une grimace et de regarder mes pieds, je déboutonnais ma chemise pour la laisser tomber au sol, suivi de mon jean... Et... Là... Je me souvins que mon sous-vêtement n'était pas un boxer, comme à l’accoutumé mais, un maillot, un slip de bain que j'utilisais pour la natation, trouvant cela plus confortable qu'un short. C'était pas du tout viril... Surtout que l'arrière du tissu ne couvrait pas entièrement mon fessier. Sous la panique, je m'hâtais de l'enlever mais, bêtement, je perdis l'équilibre et me retrouva sur la jambe droite, mes mains agrippaient au tissu que j'essayais de descendre, ma jambe gauche en l'air, la droite sautant sur place pour retenir le reste du corps... Avant que je ne tombe comme un idiot sur le genoux, penché en avant, m'arrachant un cri de plaisir sans prendre conscience sur le moment même que j'étais à quatre pattes, fesses cambrés vers le six fidèles. Je me relevais aussitôt pour ne plus être ridicule... On pouvait me voir nu désormais, mon corps imberbe, ou plutôt soigneusement rasé. Si on regardait bien on pouvait voir mes poils repoussés sur le pubis. Mes abdos, mes seuls muscles un minimum développés s'accouplait bien avec mon torse sec. Mon sexe s'était calmé, mes fesses, fermes, arrondis étaient exposés à la vue de tous. Je pense que j'étais gâté de ce côté-là, mais je n'étais pas sûr. Tout mon corps tremblait, mon bras gauche tenait mon coude droit. Je regardais tout autour de moi. Qu'est-ce que je devais faire maintenant ?

Hein ? Abandonné ma dignité déjà bien bafoué ? Que je la jette au feu pour l'entité qui se manifestait et que tu glorifiais ? Avais-je le choix..? Non... Au fond, je ne pouvais que me soumettre à votre horrible culte. Je compris Haru

" Je... Je suis pas un pervers hein... Mais j'ai... Toujours été curieux de tout, des phénomènes paranormaux, des disparitions étranges par exemple mais... Surtout... Et avant tout du corps des garçons, des hommes. Des vrais hommes. Plus grand, plus fort que moi.. Je... peux me masturber plus de trois fois d'affilé devant les vidéos et images d'internet à m'imaginer si on peut vraiment en avoir... D'aussi Grosse... D'aussi... Appétissante. Qu'est-ce que cela fait d'en toucher ? D'en sentir... D'y goûter ? Je crois donc... Être gay. "
Les larmes me montèrent aux yeux. Personne n'avait accès à mon jardin secret, mais là, j'étais obligé d'en dévoiler les fleurs les plus rares pour ma survie. Les deux jeunes filles devaient glousser à l'idée de voir le pervers qu'abritait un garçon aussi candide. Et haru devait me trouver bizarre et stupide... Au fond, n'étais-je pas bizarre ? N'étais-je pas stupide ? Pathétique ?

6
Un... Deux... Trois, quatre... Cinq... C'était le nombre de personne que je comptais dans la pièce. Il n'en manquait pas un ! ? Malheureusement pour moi, j'avais raison... J'entendis un brouhaha dans les escaliers, des chaussures raisonnaient dans les marches. Ca ne servait plus à rien de rester ici ! A mon tour je me mis à courir vers un autre couloir, près à prendre une porte double derrière laquelle se trouvaient d'autres escaliers. En regardant dans mon dos, je vis mon poursuivant réduire rapidement la distance qu nous séparait. Je courais plus rapidement, le plus rapidement possible, mes petites jambes enchaînant les enjambés à la vitesse de l'éclair ! Mais, à un éclair beaucoup trop lent face aux enjambés du géant. Il s’appelait comment déjà ? Haru ? Oui je crois que c'était Haru que j'entendis. Cette course-poursuite ne dura même pas une minute face à mon adversaire.

" Lâche-moi ! Mais lâche-moi ! " J'essayais désespérement de me débattre depuis le début, gigotant dans tous les sens, mais quand je fus attrapé au niveau du cou, je sentis une vive douleur me paralysait. Je décidais de l'ignorer, me débattant encore et encore avant d'avoir les jambes emprisonnées par un simple bras. Pourquoi n'étais-je pas si fort, si agile, si rapide ? J'aurai pu fuir ou intervenir comme un héros et interrompre le sacrifice. Le pire, c'est qu'il blessa mon égo de détective. Il se sentait suivi. Cela ne l'avait pas empêché de se rendre à son sacrifice, peut-être était-il stupide ? Quand il me plaqua contre le casier, je gémis de douleur, d'un gémissement légèrement efféminé... Je n'incarnais pas la virilité, pas même dans ma voix.

" Je lui plairai ? Tu parles de l'entité que tu essayes d'invoquer ? Ou de nourrir ? " Je n'étais pas né de la dernière pluie pour ne pas comprendre ce que tu me disais. Je manifestais peut-être du sang-froid pour te tenir tête et oser te poser une question. Je ne m'avouais pas vaincu face à quelqu'un de plus fort que moi... ou peut-être était-ce ma curiosité qui me poussait à t'interroger malgré notre rapport de force. Je vis du coin de l'oeil ton genoux s'approchait de mon entre-jambe, c'était ta manière de me faire taire... De me soumettre ?

La soumission, cette idée me frappa un instant, je détaillais ton visage, ton corps. Je t'enviais d'être aussi beau. Et... Je jalousais l'invocatrice d'être proche de toi, d'être une amie Je crois que j'aurai essayé d'être ton ami en d'autres circonstances.. Quand je sentis mon entre-jambe être compressé par ton genoux, je déglutis, ma tête penchée en avant.

" Han... Aïe... Arrêtes... Je veux pas... " Je ne terminais pas ma phrase par le mon bander. Parce que je ne comprenais pas pourquoi je me mettais dans cet état. Pourquoi être excité quand on me torturait, quand un horrible sectaire, prêt il y a quelques minutes à tuer une jeune fille, me compressait le sexe bandé comme un arc. C'était horriblement gênant comme situation et j'en rougis, mais mes pommettes furent à moitié caché par ta main sur mes joues. Maintenant tu me ridiculisais... Salaud... J'étais encore le dindon de la farce. D'abord d'une fille qui se croit être la reine d'un lycée et maintenant d'un psychopathe beau garçon.

" Absolument personne chait que je suis ichi. Je viens d'une autre ville... Je chui... Cheulement un intrus... Je chavais que quelque chose de pas net se déroulait ici. Je voulais shavoir, achouvir ma curiosité. Promis, je ne dirai rien à perchonne si tu me lèches partir. "

J'étais sincère. A quoi cela servait de se mettre une secte sur le dos si ce n'est de devenir le prochain sacrifice ! ? Je voulais vivre moi, je ne voulais pas bêtement mourir dans un lycée que je ne connaissais pas. Je ne voulais pas finir comme mes parents ! Le pire, c'est que dans ce moment critique mon don me frappa à nouveau, mes yeux se tournèrent vers le bijoux que tu portais au doigt.

" Ché quoi cha ? Ché bizarre... Ché magique ? Ché cha ? "

7
J'étais agenouillé, derrière la porte, mon oeil droit uniquement illuminé par la lumière des flammes. La fente était petite, il était difficile pour moi de voir toute la pièce. C'était rassurant sur le moment, parce que cela voulait dire qu'eux aussi aurait dû mal à me voir ! Et attentif et concentré malgré le stress qui montait, je compris que personne ne viendrait dans mon dos me surprendre. J'étais à l'abri, contrairement à cette pauvre fille. Enfin... Pauvre... Ne méritait-elle pas cela ? Je veux dire, elle s'est moquée de moi. Alors de combien de personne s'était-elle moquée depuis le début de sa scolarité, le début de sa vie. Etait-elle franchement innocente ? Je ne la connaissais pas après tout mais, je pouvais voir son corps essayait de se débattre en vain. Je notais aussi que les mécanismes mis en place évoquaient la religion. C'était une secte ! Une méchante secte qui semblait s'en prendre à des innocents. Enfin... Je veux dire, cette secte était violente contrairement à d'autres, plus douces... Enfin, je crois ? Je me suis jamais spécialement renseigné sur ce sujet-là. Mais, je savais reconnaître une secte quand j'en voyais une ! Ils étaient dangereux, s'ils me voyaient, il serait persuadé que je préviendrai les autorités. Et au fond ils n'avaient pas tort, je pouvais pas venir tous les soirs contempler leur sacrifice et faire comme si de rien était. J'étais pas comme ça...

La jeune fille, la seule dont j'avais entendu la voix, commença ses incantations... Des paroles dignes des films de fictions. J'aurai pu en rire, normalement, car elles étaient tout droit sorties de son imagination mais, ce n'était pas le cas. Je le sentais. Ce don devenait fort, puissant et incontrôlable. Ce n'était plus mon coeur qui était concerné, mais tout mon corps. Chaque muscle vibrait d'avantage au fil des mots récités. C'était une véritable incantation d'un être surnaturel, ce n'était pas du cinéma ou des délires d'une femme folle. Une entité était là, la chimère arrivait... Mon oeil balayait de haut en bas la pièce, comme s'il était guidé par l'entité pour se fixer sur elle. Je devenais l'oeil de Sauron malgré moi. Mes mains serrèrent de toutes leurs force le côté de la porte. Je voulais assister au spectacle, non pas parce que mon don me dictait de rester mais, parce que quelque chose d'extraordinaire allait se produire ! Au diable que cela soit un sacrifice, je devais le voir ! Pour moi, pour mon bonheur et...

Une musique raisonna... Une musique familière, celle de mon téléphone. Quel crétin je ne l'avais pas mis sur silencieux. Ce n'était qu'une musique, relativement répétitive mais qui raisonnait dans le couloir. Immédiatement, j'essayais de l'éteindre, de raccrocher à ma tante qui devait sans doute s'inquiéter ! La sonnerie continua de retentir, stupide appareil ! Il était tombé tellement de fois qu'il freezait sans arrêt au mauvais moment. Impossible d'arrêter la sonnerie. Mon corps n'était plus concentré sur l'incantation et la jeune fille... Et les cinq autres personnes. Mon oeil, horrifiait, regarda par l'ouverture de la porte. Avait-il entendu mon téléphone qui venait de s'arrêter à l'instant ?

8
Il y a une semaine, ma tante et mon oncle m'avaient emmené à Seikusu pour faire les magasins, c'était leur manière de combler leurs absences répétées. Quand nous nous étions rendus d'une rue marchande à une autre, nous sommes passés devant le lycée. La pause déjeuner venait de terminer et tout les élèves rentraient dans l'établissement. A cet instant, mon sixième sens me frappa de plein fouet. Une émotion m'envahit. Mon cœur battit la chamade et mon visage se tourna de lui-même vers les grilles grande ouvertes du bâtiment. Quelque chose se tramait à l'intérieur de ces murs, quelque chose d'incroyablement dangereux, de puissants. Il m'était arrivé de ressentir à maintes reprises cette émotion mais, jamais aussi forte. Derrière mon torse, mon coeur me faisait mal. Puis, tout s'arrêta quand ma tante me demande si j'allais bien. Sans m'en rendre compte j'étais tombé à genoux, une main sur le coeur qui tentait de calmer l'organe affolé. Je fis mine d'avoir trop chaud pour ne rien laisser paraître.
Je dû attendre la fin du week-end à la maison, pour pouvoir y retourner dès le lundi matin. J'avais déjà tout planifié, il me suffisait de me mêler à la foule d'élève entrant et sortant du bâtiment pour passer inaperçu et d'être discret dans les couloirs quand les cours commençaient. En plus de la sensation que je sentis devant le bâtiment, je m'étais informé sur internet à propos de celui-ci. Et de nombreux événements étranges s'y déroulaient. Des élèves disparaissaient et malgré les plaintes des parents, les cours continuaient d'être dispensés. Fascinant, d'autant plus que c'était la première fois que mes enquêtes concernaient un lieu de tous les jours, fréquenté par des centaines d'individus. Et pour une fois, je n'avais pas besoin de faire le mur.
Lundi matin, ce matin, j'étais de nouveau seul à la maison et je pus partir sans employer la moindre excuse. Je pris un billet de train pour Seikusu, armé d'un sac à dos contenant quelques effets personnels, dont un carnet de note, je pénétrais dans l'enceinte de la cour en me mêlant aux élèves. Personne ne me remarqua, vêtu sobrement d'une chemise blanche et d'un jean noir je me fondais facilement dans la cour. Toutefois, j'entendis un groupe de fille gloussait, leur meneuse me montrait du doigt et se moquait de ma petite taille... Je baissais la tête et continua ma route... Ca ne servait à rien de se faire remarquer et cette fille ne méritait pas mon attention mais, au fond de moi, je sentis une vive haine pour elle. Quand j'entrais enfin dans le bâtiment principal, je me surpris à aller bien... Pourquoi aucune émotion ne tortura mon petit coeur sensible aux ondes néfastes ? Pourquoi tout semblait aussi... normal et banal ? Lentement la masse d'élève se dissipa, chacun trouvant sa place dans les nombreuses classes qu'abritaient le bâtiment. Rapidement, je me retrouvais seul. Les toilettes étaient ma seule solution pour rester caché. Je me cachais dans l'un des cabinets de ceux des garçons et j'attendis une bonne dizaine de minute en pianotant sur mon téléphone pour voir le temps passait plus rapidement. Ces premières minutes étaient décevantes et gênantes. Tout ce que j'avais récolté, c'était des moqueries bêtes et méchante sur mon corps... Enfin, passons... Tout le monde devait être dans une salle, concentré à suivre ou donner un cours. Il me suffisait d'écouter les bruits de pas raisonnant dans les couloirs pour me cacher au bon moment. Les couloirs semblaient bien entretenus, tant par les élèves que le personnel scolaire. J'entendis derrière la plupart des portes des cours être enseignés, mais quelques unes n'abritèrent que le silence. Je mis du temps à franchir le pas, à ouvrir ces portes pour découvrir ce qu'elles cachaient. Je fis sans cesse les cents pas devant la première, me demandant si c'était une bonne idée avant d'abaisser la poignet de la porte et d'y entrer... Pour ne découvrir qu'une salle de classe vide et ennuyante. Dans le doute, je fouillais rapidement le bureau, mais rien et toujours rien. Pourtant j'étais certains d'avoir raison, ce lycée cachait quelque chose !

Quand la pause du matin sonna et qu'un brouhaha de pieds dévalant les escaliers raisonnèrent, je me faufila une nouvelle fois dans la foule pour descendre dans la cour principale... Et c'est là que mon coeur se resserra à nouveau. Comme posséder, mes yeux fixèrent une personne, un garçon, brun, discret, entouré par ses amis. Je le regardais discrètement en m'appuyant contre le mur, laissant les élèves passaient entre lui et moi, mais, je ne le perdais jamais de vue. Il était la source des ondes néfastes qui m'envahissaient. Il était la clef, la solution de mon enquête ! Discrètement, je le suivais du regard, quand je ne le faisais pas, mes yeux fixaient le sol. Je n'étais pas sûr d'être discret mais, il ne croisa jamais mon regard. Quand il était à un cours, j'étais dans les toilettes les plus proches, prêt à le reprendre en filature. C'était excitant. J'étais heureux à cet instant de stalker quelqu'un que je ne connais pas, que je n'avais jamais vu. Les heures passèrent, lentement et sûrement et le soleil se déclina à l'horizon. Les cours se terminaient mais, le brun ne quittait pas l'école. Non, il tournait encore et toujours dans les couloirs, comme s'il cherchait quelque chose, quelqu'un ? C'était de plus en plus difficile de le suivre, je n'étais plus caché par les autres élèves. Par les fenêtres, je pouvais voir les adultes, le corps enseignant et les membres du secrétariat quitter l'enceinte du lycée à leur tour. Ne restaient-ils plus que nous deux ? Je ne le savais pas. Tout ce que je savais, c'était que ce garçon cachait quelque chose qui faisait vibrer mon corps. C'était épuisant et éreintant de vivre avec cette émotion, j'essayais de la calmer mais, c'était difficile. Mon corps étant en alerte et je ne pouvais pas l'arrêter. Après le crépuscule vint la nuit, la lune et ses étoiles. Le garçon s'arrêta devant une salle d'une aile abandonnée du bâtiment. Jamais nous étions passés par-là. J'attendis qu'il y rentre avant de sortir mon téléphone portable pour éclairer le sol et savoir où je marchais.

Quand j'arrivais enfin devant la porte, j'eus la chance de la voir entrouverte. Immédiatement j'éteignis la lumière et attendit quelques secondes. Si quelqu'un de l'intérieur avait vu la lumière de mon téléphone, il serait déjà venu. J'avais de la chance ! C'était bête en y repensant de se balader la lumière allumée dans un bâtiment public et normalement désert. Ma foi, ce n'était pas la priorité. Quand mon œil regarda par l'ouverture de la porte, je vis un spectacle terrifiant qui fit rétracter mes pupilles. Le jeune homme était là, il n'était pas seul... Et la fille qui s'était moquée de moi dans la matinée semblait évanouie et solidement immobilisée par des cordes.
" Qu'est...Qu'est-ce-qu'il se passe ici ? " murmurai-je à moi-même.

9
Prélude / Re : Andy Lancaster [Violidé ~~♥]
« le: samedi 15 juillet 2017, 14:01:00 »
Merci beaucoup pour la validation ! Et j'ai obtenu l'avatar entretemps \o/

10
Prélude / Re : Andy Lancaster [Ahri]
« le: samedi 15 juillet 2017, 09:57:53 »
Merci pour tout valider en ce qui concerne le contenu de la fiche mais aussi pour les compliments (pour l'histoire je ne savais pas trop quoi mettre de vita pour un garçon qui n'a pas réellement vécu grand chose.)

Pour l'avatar, je suis en train de l'avoir du coup ça devrait être une question d'heures. Voilà voilà

11
Prélude / Andy Lancaster [Violidé ~~♥]
« le: vendredi 14 juillet 2017, 22:46:43 »
Identité : Andy Lancaster
Âge : 16 ans
Sexe : Masculin
Race : ESPer
Sexualité : Homosexuel

Physique :

Physiquement je n'aime pas dire que je suis beau, dans le sens beau gosse. Je prends pas spécialement soin de mes cheveux, de mon visage ou de mes muscles. Tout est naturel chez moi. Enfin mes abdos sont visibles grâce à la natation que je pratique couramment en guise de loisir. D'ailleurs je suis un véritable poisson dans l'eau tant en vitesse, en endurance de nage et pour retenir mon souffle. Du coup mes cheveux sont châtains foncés, comme ceux de papa et maman. J'ai des yeux marrons, c'est une couleur banal mais, mes pupilles expriment la moindre émotion que je ressens, comme l'amour, la peur ou encore la curiosité. Du coup je ne peux pas vraiment mentir quand je fais physiquement face à mon interlocuteur. C'est vrai que je prends pas soin de ma peau, mais j'en ai pas besoin en fait. Les quelques personnes qui s'amusent à la toucher la trouvent très douce. Du coup je crois que mes joues sont douces. Quant à mes pommettes, elles deviennent rouge dès la moindre gêne... Ou... Hmm... Quand je regarde des vidéos interdit aux enfants.

Je pense avoir énoncé mes qualités sans vraiment le vouloir, alors je vais être réaliste en définissant mes défauts. J'aime pas ma silhouette, car je suis trop petit. Par contre j'aime bien être fin. Mais du coup, j'ai pas une silhouette imposant et on me perd facilement dans la foule. C'est dur de retrouver quelqu'un qui mesure 163 centimètres dans une marée humaine. Je n'inspire ni la peur, ni le respect chez les gens qui me regardent. J'hésite pas à me comparer à un petit vermisseau quand je suis à côté d'un grand garçon, plus musclé ou plus gras que moi. Alors, j'ai tendance à me faire tout petit. Si la natation me permet d'entretenir mon corps, ça ne me permets pas de me muscler. Je pense plutôt que ça élimine la graisse que je peux accumuler. Du coup... Je n'ai aucune force physique et même les filles me battent au bras de fer. Les gens disent que c'est honteux. Moi je trouve pas, une fille, c'est comme un garçon : un être humain. Par contre, je sous-entend n'avoir aucune qualité sportive à part la natation. Mais, c'est faux, je suis un excellent coureur ! Quand je me prends pas les pieds dans un obstacle... Je suis vraiment maladroit. Je crois que j'ai déjà cassé trois téléphones comme ça.

Caractère :

Mes parents m'ont toujours appris une chose depuis tout petit, à être gentil avec autrui. Alors je m'efforce à l'être mais, au fond, ce n'est que par politesse. Du coup je préfère me qualifier de respectueux que de samaritain. Aider les autres, les rendre souriant, ce n'est pas ma priorité dans la vie. Au contraire, j'ai tendance à être égoïste et à ne penser qu'à moi depuis la disparition de mes parents. Car, personne ne pense à moi. Cela s'explique sans doute par le fait que je n'ai pas d'amis proches au courant de ma situation. Je préfère rester seul. Oui, on peut en conclure que je suis solitaire et peu sociable mais l'absence de personne à mon écoute ne me gêne pas terriblement. Moins j'ai d'amis, plus je suis libre de mes mouvements.

Mon temps libre, je le passe à la natation et à la course à pied. Mais principalement à enquêter. Ce que je vais vous dire vous paraît dingue, mais je suis convaincu que la Terre abrite des phénomènes paranormaux. Je ne cesse d'enquêter dessus depuis mes 13 ans et étonnement, les explications données ne sont pas convaincantes. Le phénomène qui m'intéresse le plus actuellement est moi-même. Chaque fois je... ressens la présence des phénomènes paranormaux et cela s'intensifie de semaines en semaines. J'arrive toujours à me retrouver au bon endroit au bon moment ! On pourrait me penser courageux de partir en quête de réponse en solitaire mais, ce n'est pas le cas. Je suis simplement curieux des mystères de notre monde. De notre monde si banal... Je sais que je semble être déçu de notre monde mais, j'ai toujours rêvé de le quitter, de découvrir de nouvelles règles où la magie et les êtres surnaturels existent. C'est cette raison qui me pousse à enquêter sur la vivacité des choses étranges. Tout ça, c'est dans l'unique but d'assouvir ma curiosité. Ma curiosité, le sentiment le plus puissant qui m'habite depuis tout petit. Découvrir les secrets du monde, le secret des coeurs des gens et des lieux que je visite me fascine et... Je vais m'arrêter là où je vais vous raconter toutes mes aventures.
Un secret ? Je... Hmm... J'en ai un. Je suis curieux de tout et... Aussi du corps humain et de l'union de deux personnes... Uniquement mâle. Oui, je m'imagine souvent avec un homme. Internet m'aide mais, ça n'apporte qu'un spectacle à analyser. Je voudrai le vivre et... En particulier avec un mec qui hmmm... est... bien équipé. Oui, le dire comme ça c'est pas outrageant.

Au fond je ne suis pas foncièrement méchant, je me qualifie même être du côté lumineux, caractériellement parlant, mais plus par prudence. Le mal ne semble rien m'apporter, alors je ne le pratique pas. Mature, moi ? Peut-être, si on oublie mes maladresses, mon manque de discrétion et de tact. En fait, socialement parlant je suis une quiche qui ne comprend rien à rien au coeur des gens. C'est pour ça que j'évite d'enquêter sur les personnes... C'est gênant de parler de ce sujet. On peut passer à autre chose ? Ce serait bien. Oui, maintenant.

Histoire :
Quand je suis né, je suis devenu le joyaux de deux êtres extraordinaire : mes parents. Ils ont toujours pris soin de moi et m'ont élevé dans l'amour et la joie. Fils unique, je n'ai jamais eu besoin d'être confronté à la rivalité fraternelle. Mon enfance était joyeuse et je garde les plus beaux souvenirs de cette époque. Nous avons toujours vécu dans la maison familiale, elle était grande, spacieuse et avait un petit jardin. Je m'en souviens comme si c'était hier. Je vivais une vie de rêve, car mes parents m'encourageaient toujours dans mes choix, notamment dans mes aventures. Mais, tout cela pris fin sans explication. Mes parents disparurent sans laisser de trace. Je... Ne peux même pas dire s'ils sont encore vivant ou non. Ils m'ont abandonné pour une raison inconnue et ne sont jamais revenus. Cela fait deux ans maintenant. Je m'y suis habitué mais... Quand j'y repense c'est douloureux. Ai-je fait quelque chose de mal ? Ont-il dû fuir un danger ? Ou tout comme moi leur vie banal ne leur plaisait plus et ils ont préféré la fuir, me fuir ? Je... Ne sais pas et je ne le saurai jamais. Leur disparition à provoquer en moi une blessure douloureuse et compliquée à guérir. Je doute que leur absence soit comblé par une autre personne... Alors... Il ne me reste que mes aventures. Mes amis ? Oui j'en ai... Enfin j'en avais. Quand mes parents ont disparu je ne me suis plus concentré sur les cours et mes camarades de classes. Je suis actuellement en échec scolaire et mes amis d'autrefois m'ignorent. Au fil des jours, mon statut de paria se concrétise.
Enfin, ce n'est pas grave hein ! Je garde quand même le sourire ! Je sais que la vie ne se résume pas qu'aux cours et du coup j'ai tout mon temps libre pour continuer mes aventures ! La seule chose qui arrive à me faire vivre, à me faire sourire et sur laquelle je me concentre sans jamais me lasser. Mon imagination, les phénomènes paranormaux qui sont la preuve d'une illogique dans la normalité sont ma seule raison de vivre. Je suis convaincu qu'un monde inconnu existe, un monde où j'aurai ma place. Où le sourire sur mon visage sera de nouveau sincère.

Autre :
En réalité Andy est un Esper qui n'a pas conscience de sa nature. Sa "chance" pour être confronté aux phénomènes paranormaux est en réalité une capacité lui permettant de les ressentir, de les prévoir et de les voir avec plus de facilité que les autres humains normaux.

Pages: [1]